Le Parlement européen demande de nouvelles élections en Russie 
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STRASBOURG (Parlement européen) - Le Parlement européen a demandé mercredi l'organisation de nouvelles élections libres et régulières en Russie, en raison des nombreuses irrégularités constatées au cours du scrutin législatif du 4 décembre dernier.
Dans une résolution, non contraignante, approuvée à Strasbourg à la veille du sommet UE-Russie à Bruxelles, le Parlement demande que de nouvelles élections libres et régulières soient organisées après l'inscription de tous les partis d'opposition.
Le déroulement des élections a montré que la Russie ne respectait pas les normes électorales de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), observent les parlementaires, qui dénoncent des bourrages d'urnes, des votes multiples, et des centaines d'arrestations de militants de l'opposition qui tentaient de manifester le jour du scrutin et les jours suivants.
Le Parlement demande à cet égard aux autorités russes d'analyser en profondeur tous les cas de malversations électorales afin de sanctionner les responsables concernés.
La résolution souligne en outre que Moscou devrait réviser ses lois électorales afin de garantir que l'élection présidentielle de 2012 soit libre et démocratique, garantissant l'égalité des chances pour les candidats d'opposition.
Le chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, avait déclaré mardi devant le Parlement que les dirigeants européens entendaient profiter de leur rencontre avec le président Dmitri Medvedev pour lui faire part de leurs préoccupations sur les problèmes rencontrés aux élections. 
L'exclusion préalable (au scrutin) de différents partis d'opposition a été un défaut essentiel de ces élections, a dit Mme Ashton.
Pendant le débat qui avait suivi cette intervention, la plupart des députés avaient fait part de leur inquiétude face à la situation des droits de l'homme en Russie.
Jusqu'à présent, les dirigeants européens ont fait semblant de croire que la Russie était une démocratie, a ainsi déclaré, au nom du principal groupe politique du Parlement, le conservateur estonien Tunne Kelam. Ce temps est révolu, nous devons réagir de la même manière que nous l'avons fait face au printemps arabe. Il pourrait aussi y avoir un printemps russe, et nous devons prendre cela en considération.
(©AFP / 14 décembre 2011 16h12) 
On avait vraiment besoin de se mettre la Russie à dos en ce moment ?!
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