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La Fed doit lancer un nouveau QE pour soutenir la croissance-Evans
09/07/2012 | 09:15
La Réserve fédérale américaine (Fed) devrait procéder à un nouveau cycle de rachats d'actifs afin de faire baisser le chômage, même si cela se fait au risque d'une inflation plus élevée, a déclaré lundi un responsable de la banque centrale.
"De nouvelles mesures d'assouplissement monétaire sont nécessaires pour doper plus rapidement la croissance à son niveau de potentiel maximum", a dit Charles Evans, président de la Réserve fédérale de Chicago, réputé pour ses positions expansionnistes en matière de politique monétaire.
"Les circonstances économiques justifient un assouplissement extrêmement fort", a-t-il estimé dans un discours au Sasin Bangkok Forum.
Depuis décembre 2008, la Fed a maintenu ses taux d'intérêts à court terme proche de 0% et a indiqué qu'elle conserverait le statu quo sur ses taux jusqu'en 2014 pour aider la reprise économique.
Elle a aussi procédé à deux programmes d'assouplissement monétaire (QE), en rachetant 2.300 milliards de dollars de titres à long terme pour faire baisser un peu plus les coûts d'emprunt.
"J'aurais préféré un geste plus fort, comme le rachat de plus de titres adossés à des créances hypothécaires", a déclaré Charles Evans, qui a de nouveau appelé au maintien de taux d'intérêt bas jusqu'à ce que le taux de chômage soit resdescendu sous le seuil de 7% ou que l'inflation atteigne 3%.
La Fed tiendra sa prochaine réunion de politique monétaire les 31 juillet et 1er août, puis les 12 et 13 septembre.
Selon Charles Evans, la perspective d'une croissance économique faible signifie que le taux de chômage devrait rester à des niveaux élevés dans les prochaines années.
La possibilité d'une crise financière à grande échelle en Europe ajoute une autre menace à la croissance, a estimé le président de la Réserve fédérale de Chicago.
Il a aussi averti du risque du "mur de la dette" aux Etats-Unis si les parlementaires n'adoptent pas des décisions sur des hausses d'impôts et des coupes automatiques dans les dépenses du gouvernement qui doivent entrer en vigueur à la fin de l'année.
Le taux de chômage aux Etats-Unis s'élève à 8% depuis trois ans, soit bien au-delà d'un seuil compris entre 5,25% et 6% perçu comme le plein emploi. (Orathai Sriring, Blandine Hénault pour le service français, édité par Nicolas Delame)
Thomson Reuters