Argenor a écrit:
Mettero a écrit:
Certainement mais la stagflation n'aura pas lieu non plus car les matières premières vont descendre en même que la croissance. Tout va ralentir à mort
Et quand tout est lent, c'est la mélasse.
Tout va ralentir ... les matières premières vont descendre en même que la croissance ?
Ça ne résout pas la bulle de la dette ça, car les intérêts continuent de courir et la dette d'augmenter.
Si l'activité diminue, cela signifie que le chômage va augmenter, les charges sociales aussi jusqu'à devenir insupportable pour l'état, les déficits s'accumuler, la dette enfler.
Le mécontentement social va faire tache d'huile ...
Regardez en Espagne, pratiquement 25% de chômeurs dont 50% chez les jeunes, l'état va réduire les aides sociales, il va devoir tailler dans le vif.
Vous pensez que cela peut durer longtemps, voire s'éterniser des années ? J'ai franchement des doutes ...
1/ Ca fait juste 4 , bientôt 5 ans que ça dure en Grèce.
2/ Quant aux taux d'intérêts, ils grimpent parce qu'ils peuvent trouver mieux ailleurs mais à un moment donné, les investissuers ne choisiront pas les meilleurs mais les moins mauvais. Le raisonnemment existe déjà en bourse : on voit l'action monter en flèche d'une entreprise en déficit mais qui fait meilleur que prévu. La France a des taux négatif alors que sa situation est pire qu'il y a 1 an. Les investisseurs commencent à chercher où mettre son flouze.
Le règne de la monnaie est loin d'être finie. Ils étudient en permanence jusqu'où est la limite ; ils prospèrent. Ce n'est que quand la limite sera atteinte qu'ils commenceront à lâcher du leste.
3/ Il ne faut pas oublier qu'à partir du moment où tout est pourri, tout est nivellé dans le pourri. La situation actuelle de tension est dûe uniquement aux faits que certains ont la gueule dans l'eau et les autres dehors? Une fois que tout le monde la gueule dans l'eau , que se passe t-il ? Le référentiel change et tout le monde abat ses cartes et on commence à faire des échanges de bons procédés. Le rapport de force n'existe plus ou quasiment plus. Mais le table rase de tout dette n'existera jamais car les dettes ne sont pas toutes équivalentes
Les financiers préféreront accepter un défaut partiel et une restructuration de la dette mondiale que de toute perdre. Mais ils ne l'accepteront qu'à un seul moment : quand la restructuration qui leur sera proposé par les pays à genoux leur permettront de conserver leurs pouvoirs dominants. Actuellement les pays endettés sont encore trop "côtés" et trop puissants pour que les fonds financiers acceptent un défaut ; car dans ce cas le fond financier perd son argent et son pouvoir. A partir du moment où le pays descend d'une unité arbitraire de pouvoir qu'on nommera "cran" - mettons qu'ils descendent de dix crans - , mais que le fond financier ne descend que de cinq crans alors celà restera acceptable. Mais pour le moment, les pays endettés n'ont pass encore touché le fond. Et aucune entente commune mondiale ne verra jamais le jour, car il y a trop d'interlocuteurs tous différents....
Le pouvoir c'est l'argent et l'argent c'est le pouvoir