Il y a-t-il des cadors de l'assurance dans la salle?

Jusqu'à récemment, dans mon esprit, en assurance vie, les termes techniques :
Montant des encours et Provisions mathématiques, c'était la même chose.

Mais dans un doc de La Tribune de l'Assurance, j'ai vu un montant des encours pour un contrat d'assurance xxx de yy M€ au 31/12/2013, et sur les docs financiers institutionnels, un montant de provisions mathématiques complètement différent, plus de 50% supérieur.

Me serais-je trompé? Les provisions mathématiques d'un contrat sont-elles donc les immobilisations que l'assureur doit mettre au passif de son bilan, en tenant compte de l'encours de ce contrat, mais aussi d'autres éléments actuariels?

Simple supposition :

- encours = argent acquis par les assurés (capital + intérêts)
- provisions = encours + une réserve, afin de garantir le taux de rendement minimal (voire un peu plus) en cas de mauvaise année

C'est tout à fait plausible en effet... Ce serait donc ce qu'ils appellent dans le jargon le PPB : provisions pour participation aux bénéfices, en gros c'est le surplus des intérêts engrangés sur une année x, non distribué aux détenteurs de contrats, et mis en réserve pour rehausser de quelques points la rémunération de l'année suivante en cas de baisse des taux...