Platinium a écrit:
Fred92 a écrit:
On a pas le cul sorti des ronces (si j'ose m'exprimer ainsi)
Fred92
Ah ce Fred ! quel poète

Merci !
Je voudrais réagir au sujet de cet blog:
Opo a écrit:
http://www.polemia.com/le-declin-francais-et-les-annees-1970/
L'article cité est intéressant, et pour une fois l'auteur s'essaie à une évaluation chiffrée de la mondialisation.
C'est tout à son honneur car ils ne sont pas nombreux à s'y lancer.
J'ai aussi apprécié ce passage:
Citer:
Du moins peut-on tirer de l’évocation de cette période, la conclusion que, contrairement à ce qui est souvent répété comme une vérité éprouvée, l’intervention de la puissance publique dans la vie économique n’est pas nécessairement catastrophique et qu’elle peut obtenir des résultats très brillants et durables. En tout cas, il est permis d’imaginer les clameurs qui auraient accueilli l’évolution inverse, celle qui aurait vu successivement une période de grande prospérité sous un système libéral puis des années de déclin coïncidant avec une économie dirigée par les pouvoirs publics…
Ca nous change un peu de la "pensée unique" dominante: état = source de tous les maux.
Au moins, l'auteur ne se précipite pas dans le manichéisme facile.
Par contre, je suis beaucoup plus réservé sur ce blog.
A la lecture de l'article, j'ai eu le même ressenti que quand je lisais la rhétorique de ce que l'on appelait la "nouvelle droite" dans les années 1980.
Cette école de pensée, très nationaliste, a irrigué le FN et le RPR via des"think tanks" comme le Club de l'Horloge ou le GRECE (
http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupement ... %C3%A9enne).
Cette phrase, issue de l'article du blog, en est typique:
Citer:
Et cette constatation conduit une nouvelle fois à une conclusion de nature politique : en imposant pratiquement les délocalisations, grâce à la suppression des frontières économiques, le cosmopolitisme a mis en œuvre un autre moyen de « casser » ce « verrou qui doit sauter : la nation ».
Vous allez me dire que je m'excite pour pas grand chose. Cependant, j'aimerais attirer votre attention sur le fait que pour un certain nombre de mouvements de cette nébuleuse, cosmopolite = juif (en plus "politiquement correct").
D'ailleurs:
Citer:
(3) Ce mouvement de pensée d’inspiration cosmopolite, exigeant l’ « ouverture au monde » et érigeant l’ « autre » en objet d’une amitié obligatoire et réglementaire, allait bien au delà des questions économiques. C’est en France l’époque de la loi Pleven (1er juillet 1972) qui pose en principe pour la première fois dans l’histoire de France l’interdiction de distinguer entre un Français et un étranger ; de la montée en puissance de l’immigration ; du décret sur le regroupement familial des immigrés ; c’est aussi à la même époque, plus précisément le 18 juillet 1970 que M.de Rothschild écrit dans Entreprise : « La structure qui doit disparaître, le verrou qui doit sauter, c’est la nation ».
Je pense que ce n'est pas un hasard.
J'ai lu aussi un certain nombre de publications (dont la revue "Éléments") de ces écoles de pensée.
Par exemple, il ne se disaient pas "racistes" mais "différentialistes"; les "races" n'étaient plus supérieurs ou inférieures, mais "dotées d'aptitudes différentes".
A rapprocher de cet article:
http://www.polemia.com/ecoracialisme-4- ... s-peuples/Citer:
Aujourd’hui, la théorie raciale revient en force. Oui, les races existent. Ce sont des catégories biologiques pertinentes.
Je rappelle que la génétique a réfuté la notion de "race humaine" depuis longtemps.
Bref.
Néanmoins, dans le lot, il y a des discussions intéressantes:
http://www.polemia.com/la-fraude-des-mo ... du-marche/ par exemple.
Ce qui me gène un peu, en fait, c'est d'avoir l'impression que mon interlocuteur s'avance masqué. Que le jour où il arrivera à me faire dire que l'ennemi c'est le cosmopolite, il me dira "le cosmopolite, c'est le juif". Et ça, j'aime pas trop.
Fred92