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 Sujet du message: Le krach est pour MAI 2014 !
MessagePublié: 21 Déc 2013 22:16 
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rialto a écrit:
Pour un peu plus de crédibilité, je suggère de renommer discrètement cette file en "le krach est pour avril 2014", et de continuer cette pratique pendant les mois à venir. On dira rien, promis ;)


Nous sommes en juin 1929. Le krach d'octobre est pour février 2014.
C'est la prédiction d'un analyste financier.
Par Laszlo Perelstein - publié le 29/11/2013

Depuis le krach de 1929, la crise économique qui s’en est suivie est régulièrement évoquée et montrée du doigt comme exemple à éviter (sauf pour les spécialistes de l’art de la chute). La bourse de New York prend pourtant la même direction qu’en 1929, avertit BusinessWeek, citant les propos de l’analyste financier Tom DeMark.

«Le marché va connaître une amélioration de plus, puis une fois que nous serons environ à cette hauteur, je pense que ce sera plus traître», prédit à BusinessWeek Tom DeMark, un analyste financier qui, en se fondant sur les mathématiques, a mis au point des indicateurs capables de prédire les mouvements des marchés financiers.

«Je pense que tout est pré-ordonné à présent. Si vous regardez les nouvelles valeurs hautes et basses du [New York Stock Exchange], à chaque fois que nous avons atteint un nouveau pic record, il y avait de moins en moins de stocks dans l’index de participation concerné. C’est de plus en restreint.»

Le financier avance par là que c’est un nombre de plus en plus limité d’entreprises qui poussent la bourse vers le haut, accentuant de fait la spéculation. Quand ce genre de choses arrive, l’effondrement est l’étape suivante, explique Business Week. La direction que suit actuellement le NYSE ressemble en effet fortement à celle que suivait la même bourse il y a plus de quatre-vingts ans.

Tom DeMark reconnaît toutefois qu’il pourrait avoir tort mais n’en a pas peur, il dit juste que c’est une possibilité à considérer.

Selon ses prédictions, c’est au mois de janvier 2014 que devrait se produire cette dernière amélioration, avant que le marché ne s’effondre aux alentours de février 2014, comme il l’a fait en octobre 1929. Le graphique réalisé par le Business Insider permet parfaitement de visualiser la comparaison établie par Tom DeMark.

Image

Cela situe donc le marché actuel dans une position plus ou moins identique à celle dans laquelle il se trouvait en juin 1929.

Source

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« Si la connaissance crée parfois des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui permet de les résoudre. » (Isaac Asimov)


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 Sujet du message: Re: Le krach est pour février 2014 !
MessagePublié: 21 Déc 2013 22:29 
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Localisation: Sur l'espace Schengen ! ( terrestre , maritime et aérien ).
Oui très juste , pour les 100 ans de la FED , c'est prévu aussi que Bernanke soit remercié avant .

_________________
En mer , on meurt plus souvent d'intempérance , de négligence , de maladie et d'indiscipline que de noyades !
( William Bligh , officier britannique rattaché à l'amirauté et lieutenant à bord du vaisseau le "HMS Bounty" , 1787 .)


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 Sujet du message: Re: Le krach est pour février 2014 !
MessagePublié: 21 Déc 2013 22:56 
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Attention, cet article date de juillet dernier ...
Un analyste russe prédit l'effondrement en 2014.
30/07/2013

L'épine dorsale du "Système périodique du développement capitaliste mondial du milieu du XVIIIe siècle à la moitié du XXIe siècle" que j'ai élaboré est constituée par la théorie des grands cycles de Kondratiev, la théorie du développement par l'innovation de Schumpeter, et par la théorie du chaos de Prigogine.

Dans mon Système, j'ai réussi à intégrer en un seul et même ensemble des cycles différents, les cycles courts de Kitchin (3-5 ans) et de Juglar (8-11 ans), les cycles moyens de Kouznetsov (20-25 ans), avec les cycles longs de Kondratiev (40-60 ans), les cycles de formation des Structures technologiques (ST) de Glaziev, M.Hirooka et K.Peres et les cycles séculaires d'Arrighi, Pantine et Badalyan et Krivorotov. Il s'est avéré non seulement que tous ces cycles sont connectés, mais qu'ils se complètent et se conditionnent mutuellement. En outre, je m'appuie dans mes recherches sur des classiques de la pensée économique, comme Adam Smith, Karl Marx, Keynes et bien d'autres.

Quelles grandes tendances se dégagent de cette approche?

J'ai remarqué une chose intéressante: depuis les XVIIe-XVIIIe siècles, deux conceptions majeures du développement s'affrontent. La première a été initiée par les physiocrates français dans la formule «laissez faire, laissez passer», appelant à la liberté d'entreprise, et rejetant l'implication du gouvernement dans la vie économique de la société. Plus tard, cela a donné la «main invisible du marché» d'Adam Smith, la loi de Say etc., jusqu'au néo-libéralisme moderne.

L'autre conception, formulée dans la théorie du mercantilisme, non seulement autorisait, mais exigeait l'intervention du gouvernement dans la vie économique, d'abord sous forme de protectionnisme (protection du capital national contre la concurrence étrangère), puis de participation directe de l'Etat dans la vie économique par redistribution des ressources financières à travers le budget de l'Etat, et en régulant l'ensemble de la vie économique, conformément à la théorie de Keynes.

Ces deux paradigmes se succèdent lors de la transition entre les phases montante et descendante de chaque grand cycle de Kondratiev. Le néolibéralisme a détrôné dans les années 1980 le modèle de développement keynésien, et le néolibéralisme sera à son tour remplacé durant la décennie actuelle par le post-keynésianisme, fondé sur la participation déterminante de l'Etat dans la vie économique de la société, jusque dans la planification, comme au Japon ou en Chine.

Dans quelle mesure les actions des gouvernements et des Banques centrales peuvent influer sur l'économie mondiale si celle-ci est déterminée par des cycles?

Tout dépend des cycles dont on parle. Si vous parlez des petits cycles de Kitchin, l'injection massive de liquidités dans l'économie et les programmes étatiques de stimulation de la demande (prime à la casse, etc.) ont permis dès la fin 2009 de surmonter la crise de ce cycle. Dans ce cas, les gouvernements et les Banques centrales ont joué un rôle décisif.

Mais ce cycle dure 3 à 5 ans, et en 2012-2013, les économies occidentales sont de nouveau entrées dans la phase descendante de ce cycle, et les gouvernements et les banques centrales sont depuis à court d'idées. Dans le cadre des cycles de Juglar, l'économie occidentale n'est jamais sortie de la crise depuis 2008, comme le montre le chômage élevé, la faible utilisation des capacités de production, le renouvellement larvé du capital fixe. Si l'on observe les cycles moyens de Kouznetsov, là aussi les économies développées restent dans un état de dépression: la demande de logement est faible, les prix sont encore bas par rapport à la période d'avant-crise, la construction est en berne.

Concernant les cycles de Kondratiev, la transition de la phase descendante à la phase montante suivante, étape à laquelle nous nous trouvons, est le terreau de formation des innovations de base de la "'VIe structure technique": nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l'information, énergie alternative, ingénierie génétique, qui ne seront pas opérationnelles avant 2020.

En contexte de crise, l'Occident adopte-t-il les bonnes décisions compte tenu des cycles?

Concernant la marge de manœuvre des Etats pour influer sur l'économie en contexte de changement de cycle, celle-ci est très mince. Les gouvernements ne peuvent qu'atténuer ou intensifier des processus revêtant un caractère objectif, mais les crises provoquent une inflexion des politiques menées, il est vrai pas toujours dans le bon sens.

Pour mémoire: la transition du IIIe au IVe cycle de Kondratiev a porté Roosevelt au pouvoir aux USA, et Hitler en Allemagne. La transition du IVe au Ve cycle dans les années 1979-80 a porté Thatcher au pouvoir en Grande-Bretagne et Reagan aux Etats-Unis, qui ont totalement modifié la politique économique menée avant eux.

Le problème est qu'en phase descendante des cycles, les gouvernements mènent généralement une politique "pro-crise" qui ne fait qu'aggraver la situation. C'est ce qui se passe actuellement en Europe et aux USA.

La crise de l'euro a repris de plus belle après une accalmie, notamment en raison de la dette de pays comme le Portugal. L'euro pourra-t-il surmonter cette crise?

L'euro survivra, mais l'Europe aura besoin d'une intervention chirurgicale. Certains pays devront être exclus de la zone euro, les autres traverseront des années difficiles. Mais je suis convaincu qu'après cette intervention, ce bloc n'en sera que plus fort. Bien sûr, il fallait tout de suite faire une "ablation" de la tumeur, et ils ont décidé de réaliser une "chimiothérapie" (émission de crédit). On ne note pas d'amélioration pour le moment, la maladie a été mise en veilleuse pour un temps.

En outre, l'UE traverse une crise de croissance, une monnaie commune existe mais il n'y a pas d'union budgétaire et fiscale. Il aurait fallu introduire avec l'euro des règles communes en matière d'impôts et de dépense des budgets publics. Le problème est que la zone euro a été formée lors de la phase montante du cycle de Kondratiev, alors que l'économie était florissante. Dès qu'on est passé en phase baissière, les problèmes sont apparus de plus belle. Il faut les résoudre, pas les remettre à plus tard.

Quand l'économie sortira-t-elle de la crise actuelle, qui a débuté en 2008 avec l'éclatement de la bulle des "subprimes"?

L'économie se récupèrera, mais cela n'arrivera pas avant 2019-2020. Il faut bien comprendre la nature de la crise actuelle. Le fait est que depuis la révolution néolibérale des années 1980, quand Thatcher et Reagan ont brutalement réduit les impôts sur les riches, étranglé leurs syndicats et créé les conditions pour la baisse des salaires des travailleurs, le monde a brusquement mis le cap sur la sphère financière, les riches n'investissant plus dans la consommation, mais dans les spéculations financières.

Regardez, actuellement, même les grandes corporations obtiennent jusqu'à la moitié de leur chiffre d'affaire non pas en produisant des biens, mais par le biais de spéculations sur les marchés, alors qu'il y a 30 ans ce chiffre était de 15%. Dans le même temps, le salaire réel aux Etats-Unis, si l'on déduit l'inflation, est resté au niveau de 1968.

Une question s'impose: à quoi était due la hausse du niveau de vie de l'Américain lambda avant la crise? La réponse est simple: au crédit. Les ménages, les villes et les autorités régionales vivent à crédit, tout comme les gouvernements des Etats. L'ensemble du monde occidental vit à crédit: cela signifie qu'il ne vit pas en conformité avec ses revenus, aux dépens d'autres pays qui ne consomment pas autant qu'ils le pourraient, et n'empruntent pas.

Va-t-on assister à un rééquilibrage violent?

Oui, le temps du rééquilibrage est venu. En Europe, personne n'est prêt à accepter une réduction violente de son niveau de vie, et il le faudra pourtant, de 25-30% au moins. Seule la crise le pourra, ce n'est qu'au terme de cette dernière qu'arrivera une restauration de l'équilibre mondial, gravement malmené depuis 30 ans.

De nombreux médias financés par l'oligarchie financière mettent l'accent sur des pays secondaires, comme la Grèce ou le Portugal, mais ce qui arrive aux Etats-Unis est bien pire. Il n'y a qu'une seule différence entre Washington et Athènes: le premier peut imprimer de l'argent, le second pas. Les Américains comme les Grecs vivent au-dessus de leurs moyens, créant moins de biens qu'ils n'en consomment, mais les premiers compensent la différence avec des "morceaux de papier vert" sans valeur, tout comme les colonisateurs de jadis achetaient de vraies ressources avec des morceaux de verre. Le monde entier accepte ces "morceaux de verre" pour fournir des biens véritables. Toute violation de l'équilibre mènera tôt ou tard à une crise, vouée à restaurer l'ordre violé.

Les USA impriment tous les mois 85 milliards de dollars. Les marchés sont suspendus aux annonces de la FED sur la poursuite ou l'arrêt du programme d'"assouplissement quantitatif". Le pays peut-il arrêter d'imprimer du dollar?

Les marchés financiers se comportent comme des toxicomanes de longue date: tout rappel du fait que le toxicomane peut ne pas recevoir sa nouvelle dose le rend hystérique. C'est pareil avec les Etats-Unis pour l'impression de dollar, qui est leur drogue. Un toxicomane peut-il vivre une vie longue et heureuse? La réponse à cette question aide à comprendre ce qui attend les Etats-Unis ces prochaines années.

Ce n'est pas un hasard si Ben Bernanke quitte son poste en janvier 2014, alors qu'il pourrait rester pour un nouveau mandat. Il ne veut pas être le bouc émissaire de la politique qu'il a menée, il veut sauter d'un train qui roule vers l'abîme, il comprend les conséquences de sa politique.

Quelle est l'étape suivante pour les Etats-Unis?

Le dollar pourrait résister s'il ne jouait pas le rôle de monnaie mondiale. Ce qui sape le dollar, c'est qu'il supporte le fardeau d'un gigantesque volume d'obligations du monde entier. Personne ne peut le sauver. Les USA vivront des temps très durs, similaires à la Grande dépression.

Mais les Américains ont prévu une issue de sortie. Le plus probable est qu'ils feront défaut sur leur dette, se renfermeront sur le NAFTA (qui intègrera la Grande-Bretagne), mettront en place une nouvelle devise, l'Amero, sur lequel un accord a été trouvé avec le Canada et le Mexique dès 2007, puis ils panseront leurs plaies.

Le potentiel économique des USA est très important: ils ont des ressources, ils n'auront pas trop de mal à reconstituer leur potentiel de production, ils ont du personnel qualifié, leur niveau d'innovation est le plus élevé au monde, ils sont leaders dans l'assimilation de la Structure technique du VIème cycle de Kondratiev.

Il est vrai, on assistera à l'effondrement des liens technologiques et productifs liés à l'Europe, l'Asie et l'Amérique latine, les marchés financiers américains dégringoleront, leurs obligations redeviendront de simples bouts de papiers, les retraites de millions d'Américains seront dépréciées, le niveau de consommation et de vie des Etats-Unis va chuter, et toutes les bases militaires américaines à l'étranger seront fermées. Mais les USA surmonteront ces temps difficiles et après 2020 ils commenceront à rapidement redynamiser leur économie. Toutefois, ils ne seront plus l'unique leader de l'économie mondiale. Ils ne seront qu'un leader régional parmi d'autres.

Je n'envie pas ceux qui détiendront des dollars ou des obligations du trésor américain, mais personne ne forcera les Etats-Unis à rembourser leur dette par la force, car ils ont l'armée la plus puissante du monde.

Va-t-on faire face à de l'hyperinflation?

La politique américaine ne peut pas causer d'hyperinflation tant que le dollar joue le rôle de devise mondiale, car l'émission de cette monnaie est "disséminée" en une fine couche sur l'ensemble de l'économie mondiale. Les Etats-Unis diffusent leur inflation à l'ensemble du monde, en premier lieu aux pays émergents, qui ont une inflation d'au moins 5%, même si grâce à divers artifices techniques ils parviennent à jeter de la poudre aux yeux du monde entier.

En outre, une grande partie des dollars est absorbée par les marchés financiers, où ils viennent gonfler différentes bulles. La spéculation massive se produit précisément sur la base de cette masse monétaire excédentaire. C'est pourquoi les acteurs des marchés réclament la poursuite de l'assouplissement quantitatif. Mais prochainement, les marchés vont s'effondrer comme un château de cartes. C'est inévitable.

L'once d'or a chuté à 1200 dollars. De nombreux experts ont déclaré, dans le sillage de Paul Krugman, que c'était la fin de la "bulle de l'or". Que pensez-vous de cette analyse?

Il faut immédiatement préciser de quel or nous parlons. Si nous parlons de l'or physique réel, qui depuis 5.000 ans sert d'équivalent universel, la demande pour ce dernier a fortement augmenté dernièrement. Les Banques centrales et les particuliers ont nettement augmenté l'achat d'or physique. Mais sur les marchés des métaux, où l'on échange de l'or virtuel, c’est-à-dire des contrats à terme sur l'or, on a observé une brusque chute des prix sur cet or virtuel. 95% du marché de l'or mondial, ce sont des contrats à terme sur les bourses, seuls 5% étant constitué d'or physique.

L'or est un étalon de mesure de valeur, un équivalent universel. Un mètre ou un kilo peuvent-ils perdre en dimension ou en poids? C'est pareil pour l'or, c'est un étalon de mesure sans lequel les indicateurs économiques seraient appréciés comme dans un miroir déformant. Théoriquement parlant, nous inversons tout quand nous disons qu'une once d'or vaut 1200 dollars, il faudrait dire qu'un dollar côte 1/1200ème d'once d'or. En réalité ce n'est pas l'or qui monte ou descend en valeur, c'est le pouvoir d'achat du dollar par rapport à l'or qui monte ou baisse.

Pourquoi le dollar américain a-t-il commencé à jouer après la guerre le rôle de devise mondiale? Parce que le dollar était "aussi bon que l'or", il était adossé à 70% à l'or. En 1971, il a fallu déconnecter le dollar de l'or et laisser le métal jaune "flotter librement" par rapport aux autres devises et biens. Mais l'or reste l'étalon de valeur. Dès que des crises et des bouleversements se font sentir sur les marchés, beaucoup accourent vers le "havre de paix de l'or".

Actuellement, certains acteurs du marché des "futures" ont intérêt à faire baisser le prix de l'or, certainement en vue de l'achat massif de métal bon marché avant sa hausse en flèche. Ils l'ont fait baisser au maximum pour pouvoir gagner à l'avenir des sommes énormes, car dès août-septembre, la question du plafond de la dette US se reposera, avec la possibilité d'un défaut technique. Et pendant qu'Obama bataillera avec le Congrès, les prix de l'or vont à nouveau percer tous les maximums historiques (des pics de 2500-3000 USD l'once sont tout à fait plausibles). Cela devrait se produire au cours de cette année.

Le cours de l'or a été multiplié par 7 depuis 2001, et ces derniers mois, il a été divisé par 1,5. Difficile de parler de fin de la "bulle de l'or", quand ce métal reste 4,5 fois plus cher qu'il y a douze ans!


Vous prévoyez le krach du dollar pour 2014. Les événements actuels confortent-ils cette opinion?

Le krach du dollar peut arriver à n'importe quel moment, car toutes les conditions sont réunies. Certes, le gouvernement américain et la FED ont une réserve de solidité leur permettant de reculer l'échéance en menant une politique raisonnable (ce dont je doute fort). Mais le krach est inévitable. Selon mes estimations, cela aura lieu en 2014, dans le meilleur des cas en 2015, mais pas plus tard.

Comme l'écrit Boulgakov dans Le Maître et Marguerite: "Annouchka a déjà renversé l'huile" (qui provoquera la mort d'un personnage, Berlioz, ndlr). Des événements X ou Y ne peuvent qu'accélérer ou légèrement reculer les processus en cours, mais pas les arrêter, tout comme nous ne pouvons pas éviter la mort. Le processus naturel de vieillissement du modèle capitaliste américain mène inexorablement à la mort de ce modèle, et la crise permettra de reconstruire l'économie conformément aux nouvelles exigences mondiales.

Face aux bouleversements qui les attendent, que peuvent faire les gens pour protéger leurs économies?

Le "gourou" des marchés spéculatifs Jim Rogers (un ancien proche de Soros), que je respecte beaucoup, émet depuis longtemps les mêmes mises en garde que moi. Il conseille pour conserver ses économies de les placer dans l'or ou dans les denrées, mais aucun cas dans des actions, des obligations, ou des titres de dette. Tout ceci sera fortement dévalué pendant la crise, et les valeurs stables telles que l'or se maintiendront. Les gens auront en outre toujours besoin de manger.

Il est curieux de constater que le spéculateur Jim Rogers conseille aux traders et experts financiers de fuir Wall Street à toutes jambes: en novembre 2010, il a appelé les étudiants à renoncer à faire carrière à Wall Street ou à la City, car ces prochaines années, vivre à la ferme rapportera plus que Wall Street. Il a en outre confirmé la théorie de Braudel et Arrighi: "Si vous étiez intelligent en 1807 vous auriez déménagé à Londres, si vous l'étiez en 1907 vous seriez parti à New-York, et si vous êtes malin en 2007, déménagez en Asie".

La guerre peut-elle résoudre les problèmes de dette de l'occident?

L'histoire montre de manière convaincante que les leaders mondiaux de différentes époques ont cherché à résoudre leurs problèmes au moyen de la guerre. Napoléon a cherché grâce aux guerres à unifier l'Europe continentale contre la Grande-Bretagne et ainsi à résoudre les problèmes économiques de la France, en faisant du pays le leader du cycle hollandais d'accumulation du capital. Mais il a perdu et cédé la palme du leadership à la Grande-Bretagne, qui 100 ans plus tard a elle aussi cherché à assurer sa position en déclenchant la Première Guerre mondiale.

A la différence de Napoléon, le pays a gagné la guerre, mais il est devenu débiteur net, et a cédé le leadership mondial aux Etats-Unis. Ces derniers cherchent, 100 ans plus tard, à déclencher une nouvelle guerre au Proche-Orient, près des frontières de leurs concurrents potentiels: Chine, Russie et Inde. Mais ils ne font qu'aggraver leur situation économique et plongent le pays dans la crise. Il faut étudier les leçons de l'histoire pour ne pas tomber sans cesse dans les mêmes pièges. Et ne pas chercher de solution simple à des problèmes complexes. Elles n'existent pas!

A quoi ressemblera le monde d'après-crise?

La particularité de la période actuelle est que selon les cycles d'accumulation de capital (Braudel, Arrighi), il s'y produira un transfert du cycle américain vers le cycle asiatique, dont les leaders sont actuellement la Chine et le Japon. Des pays dont les économies sont basées sur le modèle postkeynésien reposant sur les principes de collectivisme et de solidarité, aux antipodes de l'individualisme et de la concurrence intrinsèques au modèle anglo-saxon. C'est un changement important qui s'accompagnera de bouleversements dans l'économie mondiale.

Grossièrement, notre économie mondialisée actuelle va se scinder en plusieurs méga-régions, à l'instar de l'UE. On assiste d'ores et déjà à la formation de pôles économiques comme le NAFTA (USA, Mexique, Canada et qui devrait intégrer à terme la Grande-Bretagne), la Chine avec l'ASEAN, les pays d'Amérique latine, la Communauté économique eurasiatique.

Chaque méga-région aura sa devise de base, ses instituts, ses lois et ses règles en matière de relations interétatiques, compte tenu des spécificités culturelles, nationales, religieuses et civilisationnelles des Etats membres. Ces méga-régions vont tisser entre elles de nouvelles relations au niveau mondial.

D'ici 2020, le monde aura un visage radicalement différent de celui qu'on lui connaît aujourd'hui.

Propos recueillis par Hugo Natowicz. - RIA

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« Si la connaissance crée parfois des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui permet de les résoudre. » (Isaac Asimov)


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 Sujet du message: Re: Le krach est pour février 2014 !
MessagePublié: 22 Déc 2013 01:24 
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A votre avis, quel serAIT (par hypothèse), l'effet d'un krack de type 1929 sur le cours du métal jaune?

-baisse rapide puis hausse?
-impossibilité de se fournir en physique?
-baisse sans hausse?
-hausse d'un coup?

Faut-il recharger autour de 1100, par "précaution"?

_________________
Liberty !


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 Sujet du message: Re: Le krach est pour février 2014 !
MessagePublié: 22 Déc 2013 02:02 
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gr33n a écrit:
A votre avis, quel serAIT (par hypothèse), l'effet d'un krack de type 1929 sur le cours du métal jaune?


-impossibilité de se fournir en physique


Faut-il recharger autour de 1100, par "précaution"?
OUI.

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"La vérité? Une marotte d'adolescent, ou un symptôme de sénilité." Cioran (La tentation d'exister)

Othello? Une tempête dans un Verdi. (Willy)


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 Sujet du message: Re: Le krach est pour février 2014 !
MessagePublié: 22 Déc 2013 02:03 
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Inscrit le: 17 Déc 2011 05:22
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gr33n a écrit:
A votre avis, quel serAIT (par hypothèse), l'effet d'un krack de type 1929 sur le cours du métal jaune?

-baisse rapide puis hausse?
-impossibilité de se fournir en physique?
-baisse sans hausse?
-hausse d'un coup?

Faut-il recharger autour de 1100, par "précaution"?


Même si je m'attends a une baisse rapide du cours en cas de krach, puis une hausse très forte, je rechargerai a $1100.
Est-ce que quelqu'un a songé a acheter des minières en quasi-faillite au cas ou le cours de l'or descendrait a $800? C'est plus du casino qu'autre chose, mais bon...

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Our entire currency system is imaginery. It doesn't really exist. It's just that we're all dreaming the same dream. If anybody chooses to wake up... It's over with...


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 Sujet du message: Re: Le krach est pour février 2014 !
MessagePublié: 22 Déc 2013 09:50 
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http://www.zerohedge.com/news/2013-12-2 ... -turmoiled

Citer:
The Last 3 Times This Happened, Markets Turmoiled
Submitted by Tyler Durden on 12/21/2013 18:12 -0500

default Equity Markets Housing Bubble Recession Volatility


Thanks to Bob "I don't get out of bed unless it's over 20" Pisani's daily diatribes about VIX (the so-called 'fear' index), we are supposed to rest assured that all is well in the ever-decreasing horizon world of equity markets. However, while VIX measures the expectations of 'normal' day to day moves in stocks, it does not offer any insight into market participants' perspectives on tail risks (or 'the big one'). CBOE's SKEW index does just that, based on the pricing differences between normal and fat-tail risk pricing in the options market, it provides a measure of the market's belief in extreme events... and for only the 4th time in history, it's flashing a big red warning signal of volatility ahead.

The last 3 times this happened... markets went a little crazy...

Image



In 24 years of history, SKEW has been above 140 only 4 times (including the current)... the last 3 times were...

06/21/1990 - S&L Crisis (Stocks dropped 18% in next 3 months and the US entered recession)
10/16/1998 - Russian Default and LTCM (Stocks soared 22% in the next 3 months and the dot-com bubble was born)
03/16/2006 - Housing Bubble peak (Stock dropped 6% in next 3 months and the 'great recession' started within a year)
And now?

12/20/2013... Taper...


Chart: Bloomberg



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 Sujet du message: Re: Le krach est pour février 2014 !
MessagePublié: 03 Jan 2014 11:46 
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http://www.safehaven.com/article/32287/ ... es-it-mean
Citer:

Historic Optimism in the Stock Market - What Does it Mean?
By: Elliott Wave International | Thu, Jan 2, 2014
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How do you know when the market is getting ready for a change? This quote from Bob Prechter's best-selling book, Conquer the Crash, looks at investor psychology at extremes in the markets:

The engine of high stock market valuation is widely shared optimism. The greater the degree of the advance that is ending, the greater the optimism at its peak. Optimism also tends to remain strong in the early stages of a bear market ...

Today, how optimistic are market participants? Bob dedicated an entire issue of his Elliott Wave Theorist market letter to looking at the level of optimism in the markets today. These two charts, excerpted from that letter, show just a piece of the story. Learn how you can get the entire issue, with 15 eye-opening charts, for free.

"Charts tell the truth. Let's look at some charts ...

"Figure 9 shows that in the second-to-last week of October, the public poured more money into various U.S. stock funds than at any time in at least seven years, which includes the 2007 stock market top.

Image

"All this stock buying has created a lopsided investment ratio among fund sectors. As shown in Figure 10, the percentage of money in Rydex's conservative money-market funds as opposed to speculative stock market funds is the lowest since 2001, which is just after the all-time high in the real value for stocks."

Image

These are just two of the 15 charts that you can see for free. For a limited time, Elliott Wave International is giving away a full issue of Robert Prechter's Elliott Wave Theorist. In this 10-page issue, you can see all 15 charts and decide for yourself whether the market is at an optimistic extreme. See below for more details.


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 Sujet du message: Re: Le krach est pour février 2014 !
MessagePublié: 03 Jan 2014 14:02 
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Un petit dernier pour la route ;)
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Un krach des marchés actions en 2014 ?
Bill Bonner

▪ C’est une bonne question. Qu’est-ce qui nous attend en 2014 ? Nous n’en savons rien. Nous savons en revanche que ce que la plupart des gens pensent savoir est faux. La plupart des gens pensent que 2014 signera le "retour à la normale". N’y comptez pas.

Quoi qu’il arrive, les marchés boursiers auront du mal à égaler 2013. Au cours des 12 derniers mois, le S&P 500 a gagné la somme ahurissante de 3 700 milliards de dollars.

Pour remettre ça en perspective, le S&P a perdu 1% par an entre 2000 et 2009. Ensuite, avec le réacteur de la Fed à leur disposition, les actions se sont envolées… portant le rendement total à 3,6% par an. Toujours pas génial. Mais déjà beaucoup mieux.

Que signifie un gain de 3 700 milliards de dollars en une seule année pour les actions ? Les entreprises sous-jacentes n’ont pas pu changer de manière fondamentale. Il est plus probable qu’elles soient les mêmes aujourd’hui qu’elles l’étaient au début de l’année 2013 — gérées par les mêmes personnes, faisant la même activité, réalisant les mêmes ventes. Alors pourquoi valent-elles bien plus ?

Les profits sont plus élevés — en grande partie parce que les taux zéro de la Fed ont permis d’emprunter à bas coût. Les entreprises ont utilisé le crédit bon marché pour :

1) Acheter de nouveaux équipements, remplaçant ainsi la main-d’oeuvre coûteuse par des machines et de l’électronique.

2) Refinancer la dette chère, réduisant les charges d’intérêt.

3) Racheter leurs propres titres, augmentant ainsi leurs cours.

Il est peu probable qu’elles seront en mesure de répéter l’opération en 2014. Parce que les taux d’intérêt sont à la hausse.

▪ Un renversement d’importance
Le Financial Times a annoncé la grande nouvelle à la fin de la semaine dernière. "Le rendement du bon du Trésor US à 10 ans dépasse les 3%", lisait-on en première page (ou à peu près). C’était une grande nouvelle, parce que le coût de l’argent affecte toutes les transactions financières. Lorsque les taux d’intérêt augmentent, on doit commencer à vider les tiroirs et regarder sous les coussins du canapé : où sont les questions qu’on se posait auparavant ?

Comment les débiteurs réussiront-ils à supporter les intérêts… maintenant qu’un refinancement implique des mensualités plus élevées ? Comment les propriétaires paieront-ils leurs prêts ?

Si l’on peut gagner 3% sur des bons du Trésor "sans risque"… est-il logique d’acheter des valeurs chères ? De l’immobilier ? Des croquis d’Andy Warhol ?

Un investissement, quel qu’il soit, fera-t-il mieux que 3% ? Le risque supplémentaire vaut-il la récompense additionnelle ?

Ce sont des questions que les trésoriers des entreprises et les investisseurs avaient à peine besoin de se poser il y a quelques mois. Lorsque le rendement du T-Bond US à 10 ans a atteint son plus bas de 1,6%… cela a mis le rendement "sans risque" sous l’indice des prix à la consommation de l’époque. Ce qui signifiait que tout investissement avec un rendement positif — aussi limité soit-il — était bon. La barrière était si basse que même un serpent pouvait ramper par-dessus. De mauvais investissements ? Des dépenses idiotes ? Des gestionnaires incompétents ? Peu importait. L’argent était quasiment gratuit.

Aujourd’hui, les rendements nominaux sont deux fois plus élevés et l’IPC décline ; le rendement réel est passé de 0% environ à près de 2%. Ce qui ramène les points d’interrogation. La question principale est la suivante : les taux sont-ils en route pour des niveaux "normaux" ? Que se passera-t-il s’ils grimpent plus ?

Depuis la Deuxième guerre mondiale, le rendement moyen sur les T-Bonds à 10 ans était d’environ 5,9%. Revenir à ce niveau "normal"… depuis les niveaux anormalement bas actuels… n’apporterait pas un monde financier "normal". Cela provoquerait un désastre.

Avec un rendement "normal", le gouvernement fédéral américain devrait débourser 440 milliards de dollars supplémentaires de frais financiers. Cela ferait revenir le déficit au-delà des 1 000 milliards de dollars… et déclencherait une réaction en chaîne à la fois dans le secteur privé et le gouvernement.

Oui, cher lecteur, l’économie américaine dépend du crédit bon marché. Quand ce dernier devient plus cher, des millions de plans retraite, d’investissements et de budgets passent à la casserole. En fait, ils passeront quasiment tous à la casserole. Les actions vont baisser — s’effondrant probablement à la moitié de leur valeur actuelle. Les 3 700 milliards de dollars gagnés en 2013 vont disparaître… et ce ne sera qu’un début.

Eh bien… vite arrivé, vite reparti.

Mais normal ? Loin de là. source


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 Sujet du message: Re: Le krach est pour février 2014 !
MessagePublié: 03 Jan 2014 15:28 
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si je puis me permettre, j'ai deux remarques:

Platinium a écrit:
Un petit dernier pour la route ;)
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Un krach des marchés actions en 2014 ?
Bill Bonner
[...]
Les profits sont plus élevés — en grande partie parce que les taux zéro de la Fed ont permis d’emprunter à bas coût. Les entreprises ont utilisé le crédit bon marché pour :

1) Acheter de nouveaux équipements, remplaçant ainsi la main-d’oeuvre coûteuse par des machines et de l’électronique.

2) Refinancer la dette chère, réduisant les charges d’intérêt.

3) Racheter leurs propres titres, augmentant ainsi leurs cours.


Il oublie un élément de taille: les entreprises valent plus parce qu'elles ont augmenté leurs prix, ou diminué les quantités vendues pour le même prix, ce qui revient au même: les chiffres d'affaires augmentent au regard des quantités produites et vendues (ou déclinent moins vite sur les marchés en décroissance).

J'ai de la peine en constatant qu'il prend l'inflation officielle pour acquise. C'est un fait avéré que les producteurs ont augmenté leurs prix de ventes, ce qui par effet de vases communicantes augmente leur valorisation boursière.
Si aucune richesse n'est produite au cours d'une période donnée mais qu'il y a de l'inflation, alors la valeur nominale des biens augmente (valeur absolue, exprimée en $,£,€), alors que la valeur relative (le pouvoir d'achat) diminue, mais ça, ça se voit moins. On aura l'illusion d'avoir plus d'argent (parce que le montant sera plus grand) mais on ne pourra pas acheter plus de biens pour autant.

Platinium a écrit:

[...]
Depuis la Deuxième guerre mondiale, le rendement moyen sur les T-Bonds à 10 ans était d’environ 5,9%. Revenir à ce niveau "normal"… depuis les niveaux anormalement bas actuels… n’apporterait pas un monde financier "normal". Cela provoquerait un désastre.

Avec un rendement "normal", le gouvernement fédéral américain devrait débourser 440 milliards de dollars supplémentaires de frais financiers. Cela ferait revenir le déficit au-delà des 1 000 milliards de dollars… et déclencherait une réaction en chaîne à la fois dans le secteur privé et le gouvernement.


Cette erreur est souvent commise par les économistes qui ne réfléchissent pas beaucoup (à la Touati) et qui cherchent davantage à effrayer les ignorants que de vérifier que ce qu'ils disent a du sens.

Ici, ils prétendent qu'une hausse des taux va miner le déficit US en appliquant le différentiel de hausse à l'ensemble de l'encours de la dette, comme si les USA payaient le taux du marché sur l'ensemble de leur dette à chaque instant.

Qu'on se le dise une fois pour toutes: si les taux augmentent, l'impact sur le budget américain ne se fera sentir uniquement que sur les nouvelles émissions. Un taux nominal bas auquel une émission est faite s'appliquera sur l'ensemble de la durée de l'obligation quelle que soit l'évolution des taux par la suite.

Si en 2010 le Trésor américain a émis des obligations à 30 ans au taux de 2%, ils paieront ce taux sur cette portion de leur dette pendant les 30 années de la durée de vie de cette obligation, peu importe que ces titres se revendent avec une décote plus tard parce que les taux auront augmenté!

Ce sont les taux à l'émission qui comptent pour calculer l'impact sur les dépenses en intérêt que cela occasionnera.

Alors bien évidemment ça n'arrange pas les défaitistes bien sûr, parce que du coup un taux qui monte n'affectera le budget que progressivement au fur et à mesure des nouvelles émission s(toujours plus grandes, je le concède) mais on sera loin du clash dans le mur qu'ils nous prédisent.

Je suis convaincu qu'une hausse de 1% des taux aura bien plus d'impact sur l'encours des crédits hypothécaires (qui sont souvent à taux variable et/ou révisables) que sur l'endettement publique (qui est pratiquement toujours à taux fixe).

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