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Dégradation note française: Hollande entend confirmer sa stratégie économique et son cap
PARIS - François Hollande a indiqué qu'il confirmerait la stratégie économique de la France et son propre cap lors d'une réunion avec les grandes institutions financières mondiales vendredi à l'Elysée, réagissant implicitement à la dégradation de la note du pays par Standard & Poor's.
L'agence d'évaluation financière Standard & Poor's a abaissé en tout début de matinée d'un cran la note de la France, à AA, estimant que le pays avait perdu de sa marge de manoeuvre financière.
Evoquant la situation de la France, le chef de l'Etat a déclaré lors d'une visite dans les locaux de la Banque mondiale à Paris: Je confirmerai la stratégie qui est la nôtre, le cap qui est le mien.
Pour le président français, cette politique qui repose sur des réformes qui ont déjà été engagées, qui se poursuivront, est la seule qui permette d'assurer la crédibilité de la politique économique de la France qui peut, selon lui être mesurée à travers les faibles niveaux des taux d'intérêt sur les marchés.
Elle est aussi, a-t-il plaidé, la seule à même d'assurer la cohésion nationale et sociale du pays.
Le cap choisi par la France, a expliqué M. Hollande, repose sur trois principes dont le premier est de faire autant d'économies budgétaires qu'il est possible de réaliser sans mettre en cause les services publics et le modèle social français pour réduire nos déficits.
Le second principe, c'est d'améliorer la compétitivité de l'économie française pour retrouver le plus haut niveau de croissance et le troisième principe, c'est de lutter contre le chômage en mobilisant tous les dispositifs, tous les acteurs, privés comme publics, a-t-il enchaîné.
François Hollande devait évoquer en fin de matinée à l'Elysée les perspectives économiques de la France avec les dirigeants des organisations internationales siégeant au G20, Christine Lagarde (Fonds monétaire international), Jin Yong Kim (Banque mondiale), Guy Rydeer (Organisation internationale du travail (OIT), Roberto Azevedo (Organisation mondiale du commerce), et Angel Gurria (Organisation de coopération et de développement économiques).
(©AFP / 08 novembre 2013 11h15)