Ludo33 a écrit:
En principe, la valeur du bien donné est estimée par le donnateur et sous sa responsabilité.
Merci pour cette réponse, c'est bien ce qu'il m'avait semblé.
Ludo33 a écrit:
En cas de sous-estimation, l'administration fiscale peut proceder à la reprise ou redressement dans les délais legaux. Adressée au donateur s' il est toujours vivant.
Mais souvent, c'est le donataire qui supporte le risque de la sous-estimation:
* risque de reprise par l'administration, lors de la liquidation de la succession
C'était une des questions que j'avais en tête: une fois l'acte de donation effectué, par quel biais les organismes fiscaux peuvent-ils s'aperçevoir d'une sous-estimation ? je comprends à te lire que cela risque de se voir au décès des parents (succession et récupération de l'usufruit)
Pourtant, lors d'une discussion avec un notaire sur le sujet il y a quelques temps, il m'avait dit n'avoir jamais vu le fisc intervenir pour motif de "sous-évaluation", partant du principe que le fisc retombait sur ses pattes lors de la revente par la suite. Ce que tu mentionnes à juste titre ci dessous:
* en cas de revente par le donataire, la plus-value est d'autant plus forte, que la donation a été sous-estimée. (ce que je traduis par:
ce que le fisc n'a pas gagné à la sous évaluation, il le récupère par la suite à la revente)
Sauf que, si ce bien immobilier est gardé 22 ans (ou 30 si l'on veut s'épargner également la CSG), plus aucune taxation sur la plus-value n'interviendra.
Il faut que je revois un notaire.
Toi tu me dis qu'il y a "risque" à sous-estimer (je te crois), un notaire une fois m'a dit "qu'il n'avait jamais eu un dossier de redressement pour sous-évaluation" (ce qui ne veut pas dire que...)
Merci encore pour les réponses.
(après il faut voir les marges de tolérance que le fisc accorde "autour" de la valeur de l'estimation au prix du marché

)