yann a écrit:
De toutes façons c'est trop tard pour eux, leurs débiteurs (Italie, Espagne, Portugal) ne pourront jamais payer la dette à sa valeur réelle.
Ils l'ont dans l'os, avec les Boschs c'est toujours pareil : ils gagnent des batailles mais à la fin ils perdent la guerre.
Oui, mais cela ne concernera PAS QUE l'Allemagne.
Voir précision de Vincent Brousseau dans sa traduction de l'article (note 2)
L’auteur, ou bien celui dont il reprend le propos, oublie ici que ces créances sont mutualisées, en ce qu’elles sont transformées en créances (ou dettes) d’une banque centrale nationale sur (ou envers) la BCE.
Il n’existe donc pas de créance de la Bundesbank sur, spécifiquement, la Banca d’Italia par exemple. La perte que subirait la Bundesbank du fait des seules Target, ainsi que l’explique l’article
https://www.upr.fr/actualite/france/fre ... -brousseau, serait « simplement » égale aux Target italiennes multipliées par le pourcentage de parts de la Bundesbank sur la BCE après l’exclusion de l’Italie. Ce qui fait un peu moins que ce qu’envisage l’auteur,
la différence étant supportée par les autres banques centrales, dont notamment la Banque de France (NDT).