Bonjour,
Autant j'ai bien compris comment étaient placés les capitaux des assurance vie en euros pour la majeure partie (des emprunts d'état), autant j'aimerai savoir sur quels supports sont investis les capitaux des PEL ? (j'ose me risquer à penser à la même chose que pour les fonds euros, mais je peux me tromper)

Je cherche en fait à mesurer l'exposition au "risque" entre ces deux produits (pas la peine de me parler de la succession, de la fiscalité, des taux de rendements etc etc)

Merci.

Bonne question, je suivrai les réponses.

(j'ai tendance à penser que si risque il y a sur un support, il y a risque sur tous les supports.. "when the shit hit the fan...")

vous avez encore des comptes d'épargne ???

c'est vrai que tout ce que j'ai trouvé c'est que c'est l'argent apporté par les nouveaux épargnants qui est censé financer les emprunteurs. ça parait trop simple

@zéphyr: non (un simple compte courant laposte!), juste par curiosité.

Oui un peu (cela semble du moins), mais c'est déjà un début, merci à toi.

De ce que j'ai compris même le Livret A qui devait pour bonne partie financer les constructions de logements sociaux à la base, serait désormais sorti de sa mission première et servirait aussi de nos jours sur les marchés (ou sur les obligations je ne sais plus très bien)

Si un spécialiste du PEL passe par là, je suis toujours preneur

Merci.

J'avais compris aussi plus ou moins la même chose. A la limite peu importe...

Juridiquement, il faut savoir que l’essentiel des comptes épargne et les comptes courants, ne représentent pas un « actif », mais une créance vis-à-vis de la banque. En clair, la banque a une dette à votre égard, et, si elle n’est plus solvable, vous n’avez plus accès a votre argent qui, dans les faits, a déjà été intégralement dépensé...

Que cet argent ait été utilisé pour construire des logements sociaux, rembourser les intérêts des emprunts précédents, ou financer la paix sociale dans les banlieues, c'est assez secondaire finalement, le jour ou on s'est fait totalement spolier.

Wikipedia nous raconte que:
"C'est l'argent apporté par les nouveaux épargnants qui est censé financer les emprunteurs, un peu comme dans le cas d'une tontine. Le fait qu'une partie des épargnants n'utilise pas la possibilité d'emprunt facilite l'équilibre du système et évite de sombrer dans un « système pyramidal »"...
Tant que de l’épargne fraîche rentre tous les mois, le système peut faire illusion mais il ne peut fonctionner qu'avec une croissance perpétuelle de l’activité économique et de l’épargne. On sait que ce ne sera plus le cas.

Oui je connais tous ces discours de fondamentaux rabâchés éternellement, mais étant peu sensible au catastrophisme exagéré, j'en tiens compte mais cela ne m'émeut guère (ou peu dirons nous).
Je suis attentif, mais j'aime avoir de la mesure dans tout (ça évite la précipitation, très mauvaise conseillère...)
Pas la peine de me fournir 10.000 exemples non plus de Bank run ou autre (je sais moi aussi me protéger un minimum)

De plus, entre une banque et un assureur, ce n'est pas tout à fait la même chose.

La faillite d'une banque n'entraine pas de facto la faillite de l'assureur qui s'en sert pour proposer ses produits, entre autre exemple.

Restons donc à ma question basique si vous le permettez (si toutefois quelqu'un à la réponse): sur quel(s) support(s) est positionné le PEL ?

Merci.

+1 ce ne sont pas les mêmes lettres



ce sont les banques qui ont réussi à refiler leurs produits financiers pourris aux assureurs...

il suffit de demander à son assureur le détail des fonds qui composent son assurance vie, il y a de quoi rigoler

ne pas oublier aussi le cas d'AIG en septembre 2008, juste avant Lehman...

un assureur n'est pas plus fiable qu'une banque aujourd'hui

L'encours du livret A est investi majoritairement en obligations d'état avec un soupçon d'actions pour améliorer le rendement, exactement comme les fonds euros (avec une répartition différente). Je suppose que c'est la même chose pour le PEL. Je ne vois pas vraiment d'alternative, à vrai dire.