bnsf a écrit:
On change seulement le nom de l’impôt mais je sens que ça va être une sacrée usine a gaz qui sera difficile a appliqué.
Hé non malheureusement (*), le principe change aussi, et pas qu'un peu !
En gros, le principe de l'ISF reste avec 2 paliers au lieu de 6 (légère taxation de la valeur estimée du patrimoine).
Mais vient s'y
ajouter la taxation des revenus
potentiels du patrimoine... et à 19% s'il vous plaît !
En gros, si votre patrimoine déjà acquis au 01/01/2024 gonfle de 10% durant cette année, vous serez redevable de rien moins que 1,9% de sa valeur.
Exemple : vous avez placé 1,5M€ de 2024 (les économies d'une vie de travail et de choix de placements particulièrement avisés) dans un investissement locatif.
Celui-ci, pris dans la tourmente de l'inflation des prix, est estimé à 2M€ fin 2024. Paf, vous êtes redevable de 95000€ !
La règle fiscale étant "payez d'abord, on s'expliquera ensuite", comptez sur le fisc pour comprendre que 1) vous n'avez pas touché les +500k€ et vous n'avez pas 95k€ sous la main 2) cette estimation de 2M€ est ridiculement haute et votre bien est invendable à ce prix.
L'inflation des salaires étant probablement inférieure aux 4.95% correspondants, ce placement, via cet impôt, viendra donc
grignoter votre revenu. Y'a une justice, vous aviez gagné tellement d'argent potentiel...
Il vous restera donc pour pouvoir payer vos impôts à vendre à vil prix en catastrophe votre bien à un "vrai" riche qui saura le défiscaliser.

Voilà comment, simplement, renvoyer le boomerang à ces trouble-fêtes qui avaient cru un instant s'immuniser contre l'inflation par des placements "valeur sûre", notamment en s'appuyant à crédit sur son effet "désendettant".

(*) bon, je me base sur l'article de France Soir, ce serait quand même à vérifier en détail
