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 Sujet du message: Re: La note de l'Italie dégradée par S&P
MessagePublié: 07 Oct 2011 18:24 
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C'est au tour de Fitch de dégrader l'Italie.
Citer:
Fitch taglia il rating dell'Italia: ad A+

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 Sujet du message: Re: La crise en Italie: dette, taux et Berlusconi
MessagePublié: 07 Nov 2011 10:49 
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10 ans italien à 6,68%
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND

2 ans à 6,12% (5,47% vendredi)
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR2:IND

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 Sujet du message: Re: La crise en Italie: dette, taux et Berlusconi
MessagePublié: 07 Nov 2011 23:19 
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De Roland Laskine :

EXPERTISE BOURSE - Les rumeurs de démission de Silvio Berlusconi peuvent donner un répit à la baisse des marchés financiers. Mais elles ne suffiront pas à calmer les attaques contre la Bourse de Milan et surtout contre l'euro qui lutte désormais pour sa survie.

La situation de l'Italie reste très confuse et suscite d'énormes inquiétudes. La rumeur, très vite démentie, d'une démission de Silvio Berlusconi de son poste de président du Conseil a provoqué un élan spéculatif, mais elle se suffit pas à faire retomber la tension sur les marchés.

Les taux de rendement des emprunts italiens à 10 ans ont dépassé la cote d'alerte, à plus de 6,5 % (6,63% en fin d'après-midi du 7 novembre). Ceci signifie que l'Italie n'est plus en état de faire appel au marché pour se financer elle-même. Il faut se souvenir que c'est à partir de ce taux de 6,5 % à 10 ans que la Grèce, le Portugal et l'Irlande ont fait appel à l'aide extérieur pour se financer. Un engrenage qui a été fatal à la Grèce !

L'Italie ne peut plus se financer par ses propres moyens

Une démission de Silvio Berlusconi permettrait au marché de reprendre des couleurs, mais elle ne réglerait pas le problème de fond du pays : une dette colossale de 1900 milliards d'euros qui représente 120 % du PIB et un plan d'économies de 59 milliards qui n'a aucune crédibilité aux yeux des investisseurs internationaux.

Ce qui sauve l'Italie c'est qu'elle n'a pas de besoins immédiats de refinancement. Ceux-ci vont cependant monter en charge dès le printemps 2012, puisqu'ils ont été estimés à 230 milliards d'euros par l'Union européenne et le FMI. Les sommes en jeux sont considérables, elles ne peuvent qu'inquiéter les marchés, même si d'ici là les moyens d'intervention du Fonds européen de stabilité seront portés à 1000 milliards d'euros.

Prudence à l'égard des actions

Le scénario que joue aujourd'hui les marchés, c'est celui d'un éclatement de la zone euro, avec en ligne de mire la France qui tente de mettre en place dans l'urgence un plan de rigueur budgétaire. Les opérateurs à Londres, New York ou Singapour sont désormais convaincus que l'euro vit ses dernières heures dans sa forme actuelle. Ils estiment que la Grèce et l'Italie ne peuvent pas sortir de la crise avec la même monnaie que l'Allemagne.

La situation actuelle impose de faire preuve de prudence. Dans la configuration de marché baissier qui est la nôtre, toute hausse des indices est bonne à mettre à profit pour alléger les positions prises sur les actions. Le seul actif capable de résister à un scénario d'éclatement de l'euro est l'or. A 1765 dollars l'once à Londres il est loin de son plus haut niveau de l'année (1911 dollars).


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 Sujet du message: Re: La crise en Italie: dette, taux et Berlusconi
MessagePublié: 09 Nov 2011 10:39 
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Inscrit le: 16 Juil 2011 12:38
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Voici un extrait d'un article "agora", je le trouve assez parlant :

Citer:
La spirale de la dette
Or l'Italie a un gros problème de dettes. Le pays est le troisième émetteur d'obligations souveraines au monde – derrière les Etats-Unis et le Japon. Nos voisins transalpins doivent se refinancer pour 37 milliards d'euros d'ici la fin d'année. Et il leur faudra trouver 307 autres milliards en 2012.

Cette année, l'Italie a emprunté à un rendement moyen de 4,15%. Ce qui signifie qu'elle devra s'acquitter de 54,4 milliards d'euros d'intérêts, dont 12,7 milliards qui seront dus dès 2012.

Une parfaite illustration de la spirale de la dette...



Cercle vicieux... tout celà après avoir pris en compte les 80 milliards pris par la BCE :shock:
Si l'Italie arrive en 2012, financièrement, elle n'en verra pas la fin.

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«On dit la politique de l'autruche, avant je comprenais pas, mais maintenant qu'j'en ai vu une d'autruche, une politique qui court vite, une politique qui fait des gros œufs, c’est tout. »


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 Sujet du message: Re: La crise en Italie: dette, taux et Berlusconi
MessagePublié: 09 Nov 2011 11:21 
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Inscrit le: 29 Déc 2010 02:57
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Apparement, les deux remplacants de panpandreou et berlusconi seront deux anciens de la BCE ! :shock:

Que du bonheur en perspectives :mrgreen:


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 Sujet du message: Re: La crise en Italie: dette, taux et Berlusconi
MessagePublié: 09 Nov 2011 12:16 
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Inscrit le: 23 Nov 2010 13:33
Messages: 2784
silvernarco a écrit:
Apparement, les deux remplacants de panpandreou et berlusconi seront deux anciens de la BCE ! :shock:

Que du bonheur en perspectives :mrgreen:


De toute évidence, les banquiers sont encore plus fous, plus autistiques que Papandreou, Berlusconi, ou encore Sarkozy et consorts.

Que croient-ils ? Qu'ils sont plus légitimes pour faire passer la pilule ? C'est uniquement parce que les Papandreou, Berlusconi, Sarkozy ou autres sont des personnages hautement charismatiques qu'ils ont su se faire élire d'une part, et qu'ils ont réussi à faire accepter autant de sacrifices d'autre part.

S'ils ne parviennent plus à ressouder les rangs de leur majorité parlementaire, s'ils ne parviennent plus à contenir la grogne de leur population, c'est que les sacrifices qu'ils demandent et qui en préfigurent d'autres sont devenus insupportables.

Les remplacer par des anciens de la BCE qui n'ont jamais affronté le suffrage universel parce qu'ils n'ont tout simplement aucun charisme, en se disant que les gens sauront leur faire confiance, c'est de la folie furieuse. Avec des personnages sans aucun charisme qui ont pour seul programme du sang et des larmes, on court droit à la boucherie.

M'enfin...
:roll:


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 Sujet du message: Re: La crise en Italie: dette, taux et Berlusconi
MessagePublié: 09 Nov 2011 12:45 
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avec un 10 ans à 7.35% ca sent pas bon pour l'Italie


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 Sujet du message: Re: La crise en Italie: dette, taux et Berlusconi
MessagePublié: 09 Nov 2011 13:46 
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Inscrit le: 26 Mar 2010 22:57
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CRISE/Le taux italien à dix ans dépasse 7% pour la 1er fois depuis 1997
Paris (awp/afp) - Les taux à 10 ans italien ont dépassé le niveau des 7%, indifférent à l'annonce de la démission prochaine du président du Conseil Silvio Berlusconi, prouvant que le marché attend encore davantage pour reprendre confiance dans la dette italienne.

Vers 11H20 (10H20 GMT), le taux à 10 ans de l'Italie est monté à 7,16% contre 6,76% la veille au soir et ce malgré le prochain départ de Berlusconi, appelé de ses voeux par les marchés et qui était censé redonner de la crédibilité à l'Italie sur le marché de la dette.

"La démission annoncée de Berlusconi n'est pas assortie d'un calendrier, le plus grand flou demeure", a souligné Laurent Geromini, directeur de la gestion des taux chez Swiss Life gestion privée.

"La possibilité d'un appel à l'aide européenne se renforce avec des taux à ce niveau", a rappelé l'analyste Manoj Ladwa de chez Extcapital.

L'Italie se trouve prise dans un cercle vicieux équivalent à ce qui s'était passé pour la Grèce, l'Irlande et le Portugal. Ces trois pays ont été contraints de demander l'aide de la communauté internationale pour ne pas avoir à se déclarer en situation de cessation de paiement.

Les taux à 5 ans italiens sont à 7% soit au même niveau que les taux longs ce qui correspond à une situation de quasi-faillite, a fait remarquer M. Geromini. En effet, s'il devient plus cher d'emprunter de l'argent à court terme qu'à long terme, on se retrouve dans un inversement de la courbe des taux qui correspond à une faillite, a-t-il expliqué.


La progression des taux longs italiens intervient alors que la chambre de compensation LCH Clearnet a relevé mardi les marges demandées pour les transactions sur les titres de dette italienne.

Pour réduire la pression, la Banque centrale européenne (BCE) se livrerait actuellement à des rachats de titres de la dette italienne, a indiqué à l'AFP une source de marché.

Sur la semaine qui vient de s'achever la BCE a plus que doublé ses rachats d'obligations publiques à 9,52 milliards d'euros dans l'objectif de tenter de freiner l'envolée des taux d'emprunt des pays en difficulté, notamment l'Italie.

La dette italienne s'élève à environ 1.900 milliards d'euros soit plus du double du total des dettes grecque, portugaise et irlandaise.

tt



(AWP / 09.11.2011 12h16)


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 Sujet du message: Re: La crise en Italie: dette, taux et Berlusconi
MessagePublié: 09 Nov 2011 13:51 
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Inscrit le: 10 Juin 2010 18:09
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ça sent la fin... Rien qu'aujourd'hui c'est presque 50 milliards d'euros qui sont partis en fumé pour les porteurs d'obligations italiennes.

Je suis très surpris par la bonne tenue des marchés actions.


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 Sujet du message: Re: La crise en Italie: dette, taux et Berlusconi
MessagePublié: 09 Nov 2011 14:04 
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Inscrit le: 18 Oct 2008 13:52
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Vous imaginez si le remplaçant de Berlusconi demande un audit indépendant des finances (déjà sous tutelle de l'UE et du FMI) et que l'on découvre des dettes jusque là cachées, un peu comme en Grèce...

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