Ils se servent pour cela du CICE, l’un des dispositifs phares du gouvernement Ayrault…

Créer de l’emploi, aider les entreprises et relancer la compétitivité de la France. Tels sont les objectifs du CICE, ce crédit d’impôt qui prévoit un allégement du coût du travail de 20 milliards d’euros par an pour les entreprises, jusqu’en 2017.

ECONOMIE – Ils se servent pour cela du CICE, l’un des dispositifs phares du gouvernement Ayrault…

Créer de l’emploi, aider les entreprises et relancer la compétitivité de la France. Tels sont les objectifs du CICE, ce crédit d’impôt qui prévoit un allégement du coût du travail de 20 milliards d’euros par an pour les entreprises, jusqu’en 2017.

L’idée de cette mesure phare du gouvernement Ayrault est apparue suite au rapport Gallois et a tout de suite essuyée de multiples critiques. Beaucoup doutent en effet de son efficacité, et ça ne risque pas de s’arranger. Car d’après Le Parisien, des grands groupes profiteraient de ce CICE pour «racketter» des centaines de petits patrons.
Le racket aurait commencé dès février

Le quotidien cite Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises, qui déclare: «Des grands groupes connus font pression auprès de leurs sous-traitants ou de leurs fournisseurs pour leur soutirer leur crédit d’impôt compétitivité ». Et ces géants des secteurs de l’énergie, de l’automobile ou encore de la santé ne s’en cachent pas puisque certains d’entre eux effectuent cette demande à travers des courriers ou des courriels adressés à ces PME.

Concrètement, ces grands groupes s’approprieraient tout ou partie du crédit d’impôt que doit percevoir leur fournisseur, sous la forme d’une remise supplémentaire. «Et ce, souvent avant même que la PME n’ait touché le moindre centime d’aide», note Le Parisien. Le racket aurait commencé dès février, soit un mois à peine après la mise en place du CICE.
«Des prédateurs cyniques»

Rappelons que si les PME peuvent bénéficier d’un préfinancement du CICE depuis le 1er janvier dernier, ce dispositif sera ouvert aux grandes entreprises «seulement» en 2014.

souce : 20 minutes

Certaines collectivités territoriales demandent également à leur fournisseurs de leur "restituer" le CICE, détournant totalement l'esprit de la mesure originelle.

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C'est clair qu'on critique les grecs pour leurs fraudes massives, mais les français toutes origines confondues ont un penchant naturel pour la fraude, directe ou indirecte.

Pour connaître des gens dans des grands groupes, ils trouvent ça normal de demander des remises, dans la mesure où leurs contrats permettent aux PME de toucher des subventions. C'est un peu le principe des marges arrières dans la grande distribution.

Bref, pas très moral, voire insupportable, je suis bien d'accord...