Voici ce que j'ai :
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L’avers : c’est le coté de la monnaie qui porte le nom de l’autorité qui garantit la monnaie, dans notre cas « RÉPUBLIQUE FRANÇAISE ». Bien entendu, sous la Cinquième République, comme ailleurs, cette règle a des exceptions, la 10 francs en argent 1965/1973, type F.364, et la 50 francs 1974/1980, type F.427, où notre régime politique se trouve avec la valeur faciale et la date, au revers. A la première République, lorsque ce modèle fut créé, Hercule, sa massue et sa peau de lion représentait le Peuple, avec l’Égalité et la Liberté. La devise « UNION ET FORCE » entourait les trois personnages créés par Augustin Dupré, le premier graveur a avoir signé de son nom une monnaie française. Avant cet « écu de cinq francs », le premier, types F.288 à F.300, nous avions les « écus de six livres » où le portrait du Roi, incarnation de la puissance émettrice, ornait l’avers. Plus de roi donc, mais le peuple représenté à l’avers et « RÉPUBLIQUE FRANÇAISE » au revers où se trouvait avant « SIT NOMEN DOMINI BENEDICTUM », « Que le Nom du Seigneur soit béni ». La cinquième République n’a pas voulu désavouer la Première en modifiant le type. Elle a même gardé, ce que la seconde et la troisième Républiques avaient retiré pour le remplacer par une main de Justice, le bonnet phrygien en haut de la pique de la Liberté, symbole de la Terreur et des sans-culottes. On peut néanmoins craindre l’inculture plutôt que la volonté symbolique !
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Le revers : c’est l’autre coté où se trouvent généralement valeur faciale et date. La série des cent francs argent, dont les modèles furent le plus souvent choisis par des politiques qui n’avaient jamais regardé de monnaies que devant un parcmètre, est remplie d’erreur d’avers/revers. Les 100 francs Marie Curie, F.452, et Émile Zola, F.453, sont par exemple conçues comme des médailles.
source :
http://www.amisdufranc.org/