21 décembre 2011 par Sven Vonck :

L’agence de presse [Reuters] a interrogé 20 économistes, traders et gestionnaires de fonds à levier sur leurs prévisions par rapport au prix de l’or. Près de la moitié d’entre eux prévoit que le cours du métal reculera au cours des trois prochains mois à 1.450 dollars. À plus long terme également, les spécialistes de l’or sont prudents: plus de la moitié d’entre eux pense que le prix de l’or ne renouera au plus tôt qu’à la mi-2012 avec ses records historiques.

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16:37 - 09 janvier 2012 par Philippe Galloy
Miser sur l'or plutôt que sur l'or… noir

C'est l'avis de Morgan Stanley qui s'attend à une envolée de 35% du prix de l'or mais un recul de 10% du prix du pétrole...
En ce début d’année, c’est la tradition, les gestionnaires d’actifs nettoient leurs portefeuilles d’investissement. L'occasion de procéder à quelques arbitrages selon les performances attendues en 2012.
À cet effet, Morgan Stanley a publié lundi ses prévisions pour les matières premières. Si l’on en croit la banque d’affaires américaine, l’investisseur aurait intérêt à miser sur l’or cette année, plutôt que sur le pétrole. "Nous préférons les matières premières défensives aux cycliques", résument les analystes de la banque qui estiment qu’en 2012, le prix du métal jaune atteindra en moyenne 2 200 dollars l’once (1 725 euros au cours actuel du billet vert) et le baril de Brent 100 dollars (78 euros), contre respectivement 1 615 dollars (1 270 euros) et 113 dollars (89 euros) lundi.
Morgan Stanley s’attend donc à une envolée de 35% du cours de l’or, alors que le prix du pétrole refluerait, lui, de plus de 10%… Au point que ses analystes voient des "opportunités de vendre" l’or noir dans les mouvements de hausse des derniers jours, dus aux tensions autour de l’Iran.
La banque d’affaires justifie ses recommandations en expliquant simplement que les investisseurs continueront à chercher des valeurs refuges cette année. Elle se distancie ainsi de sa concurrente Goldman Sachs qui voit l’or à 1 940 dollars l’once et le baril à 127,50 dollars. Compte tenu du ralentissement de la croissance, les investisseurs devraient se montrer plus sélectifs dans leur exposition aux "commodities", estime Morgan Stanley. "Les matières premières dont l’offre est tendue enregistreront une meilleure performance, la faible croissance économique n’étant pas susceptible de soutenir la demande sur les marchés."
L'Echo

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