merci pour l'information Philandron
Bé Habba a écrit:
Ce qu'il faut comprendre, c'est que la taxe à 8 % est une disposition particulière. Quand la disposition particulière ne s'applique pas, ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de taxe (ce qu'ils croyaient et que j'ai aussi cru longtemps)... ça veut seulement dire qu'on retombe dans le cas général, qui est la taxe sur les plus-values de biens meubles.
Pour résumer :
Quand on vend
dans l'UE, la situation est : taxe forfaitaire à 8 % = cas général ;
possibilité d'opter pour la taxe sur les plus-values (à condition de pouvoir prouver l'ancienneté de la détention etc.).
- quand l'or est est
hors UE, la situation est : taxe forfaitaire à 8 % :
non applicable ;
obligation d'appliquer le régime de la taxe sur les plus-values.
Leur niveau de compréhension est inquiétant :
Citer:
Mise à jour 19/09/2012 : Pour les reventes effectuées en dehors de l’Union Européenne (en Suisse par exemple), il n’y a pas de taxe forfaitaire, ni sur les plus-values. En revanche la plus-value réalisée est imposable de plein droit selon le régime des plus-values sur biens meubles (à hauteur de 34,5%, avec un abattement annuel de 10% jusqu’à exonération totale, 12 ans après la détention).
Ils n'ont pas l'air de comprendre que la seconde phrase contredit la première. "Taxe sur les plus-values" et "régime des plus-values sur biens meubles" c'est pareil !
tout à fait mais comme quoi il faut se méfier d'une chose en matière de droit (surtout fiscal en l'occurrence) c'est
l'interprétation des textes...
dans le cas présent l'Etat a laissé passé et vu qu'il faut ramener le maximum d'argent une petite précision et hop !
karagold a écrit:
Et ce sera la seule explication pour leurs clients ?
Personne pour les attaquer en pub mensongère ?
Moi, si j'étais client chez eux , je crois que je réagirais.
attaquer la société pour publicité mensongère ne marcherait pas dans le cas présent puisque le système a été profitable pendant des années...(ils ont interprété le texte à la faveur de leurs clients et ça a marché...)
Puis l'Etat a corrigé le tir et changé les règles, il les ont communiquées sur leur site, rien à dire de ce point de vue...
Par contre sur la rétroactivité j'en suis un peu moins convaincu... le président Sarkozy avait fait voter la déduction des intérêts d'emprunt pour l'acquisition de sa résidence principale avec la promesse d'un rétrocativité que le conseil constitutionnel a invalidé...
bon il est vrai que dans cet exemple, l'Etat était floué alors que là il serait gagnant... à suivre...