zaatar a écrit:
quelle tristesse!!!!

Ca n'empêche pas de s'y intéresser. Mais je cherche à optimiser un ratio "nb de grammes de métal précieux / euro investi", et les pièces à plus-value numismatique contribuent à faire baisser ce ratio.
Je ne suis vraiment pas opposé à l'approche numismatique, au contraire je trouve cela très intéressant et sympathique. Mais il ne faut pas se tromper de démarche, il faut savoir ce que l'on veut et s'y tenir. Le jour où j'achéterai une 50 F Hercule 1980 FDC sous emballage scellé à 60 euros, j'aurais payé 2222 euros le kilo d'argent ! Et ça, c'est tout à fait contraire à mon objectif.
J'essaie quand même d'apporter quelques éléments de réponse à ce point :
Citer:
L'idée c'est que si je ne vends pas tout de suite mais que l'or baisse, la valeur numismatique peut compenser en partie la baisse du métal...
Ce raisonnement vous semble-t il illusoire ?
Je pense que c'est vrai...
mais la réciproque aussi, malheureusement, à savoir : la plus-value numismatique peut diminuer quand le prix des métaux précieux composant la pièce augmente fortement. Reste à voir si elle diminue seulement en proportion ou même en valeur absolue.
Exemple : prenons une pièce se vendant 400 euros mais valant 200 euros de poids d'or (genre, un beau Louis). Je peux considérer schématiquement que la valeur de ma pièce est composée de sa valeur-métal (abbrégée VM) (200 euros) + sa plus-value numismatique (200 euros aussi, abbrégée PVN).
Premier schéma :
Si l'or double et que la pièce se vend désormais 700 euros, la plus-value numismatique a baissé en proportion (prime de +75 % au lieu de +100 % précédemment), mais en valeur absolue elle a augmenté de 100 euros (elle est passée de 200 à 300 euros). Cette PVN, considérée comme un investisst indépendant, a progressé, même si moins que l'or. Si j'avais acheté deux naps ordinaires à 200 euros, j'aurais désormais 800 euros.
Dans ce schéma, la plus-value numismatique progresse moins vite que l'or, j'ai donc une
moindre plus-value, mais pas une perte.
Second schéma :
Si l'or double et que la pièce se vend 500 euros, la plus-value numismatique a baissé en proportion (prime de +25 % au lieu de +100 % précédemment), mais aussi en valeur absolue (elle est passée de 200 euros à 100 euros). Cette PVN, considérée comme un investisst indépendant, a subi un véritable effondrement. Seule la hausse de la VM a permis de ne pas engistrer une perte sèche globale.
Je suppose que c'est le premier schéma qui s'applique ? Je ne ne connais pas assez le marché de la numismatique pour le dire. Peut-être qu'un des grands connaisseurs du forum pourra répondre, à supposer qu'il ait réussi à suivre mes explications !