Ludo33 a écrit:
Je suis sur d'une chose: la "déflation" (dans son sens monétaire) est une option impossible pour les gouv. quels qu'ils soient. Autant signer leur arrêt de mort. La seule issue, l'unique, et il en a toujours été ainsi, c'est la planche à billets. Les Usa le font, les Eurolandais le feront (et ils le font déjà!). Dans mon esprit, ça ne fait pas l'ombre d'un doute. "Inflate or die".
Maintenant, qu'il y ait une ou deux phases où la "déflation" semble plus probable ou mm se fasse sentir, c'est toujours possible. Mais ça ne dure pas l'espace de qqs semaines, et au maximum deux à trois mois. Mais une vraie déflation monétaire qui prenne le dessus pour plusieurs années, là, niet.
Le côté politique évoqué par Clive. je ferais remarquer, humblement, que les démocraties (Usa aussi bien qu'ailleurs) souffrent d'une contradiction originelle. Les "élus", une fois à l'approche des élections (en fait, dès qu'ils sont élus!!!) ont un choix terrible: l'intérêt général, d'un côté, leur réélection de l'autre. Et jusqu'à présent, ils ont toujours choisi leur réélection ( à de rarissimes exceptions près). Je pense notamment à Merkel et à l'Allemagne actuellement (c'est vrai pour les autres, bien sur), qui, au risque de plonger son propre pays dans une aventure sans lendemain, préfère tout faire pour sa réélection (ou celle de son parti, c'est kif kif).
Et c'est bien pourquoi ils préféreront toujours la planche à billets.
C'est vrai, mais lors des précédentes périodes inflationnistes, on a vu l'augmentation des prix ET des salaires. Or avec le niveau de la dette publique actuelle, j'imagine mal le gouvernement, quel qu'il soit, augmenter le salaire des fonctionnaires. Avec la rigueur, je doute aussi que la croissance permette d'augmenter les salaires du privé. Avec la réduction de son pouvoir d'achat, c'est donc bien la population, de la classe moyenne aux classes les plus pauvres, qui va payer pour sauver les banques et leurs bonus. Techniquement, doit on alors parler d'inflation ou de stagflation ?