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Wall Street : petite baisse après Ben Bernanke29/02/2012 20:00
Wall Street pointe en léger repli ce mercredi, les opérateurs se montrant relativement déçus de l’intervention de Ben Bernanke devant le Congrès. En attendant le Livre Beige de la Fed d’ici quelques minutes, les investisseurs ont également pris connaissance d’indicateurs de conjoncture plutôt solides à l’image des chiffres du PIB américain ou de l’indice manufacturier PMI de Chicago. La deuxième opération de financement à long terme (LTRO) de la BCE a également retenu l’attention des marchés. Le DJIA abandonne actuellement 0,06% à 12.997 pts, tandis que le Nasdaq redonne 0,14% à 2.982 pts.
D’après le Département américain au commerce ce mercredi, le PIB des États-Unis pour le 4ème trimestre 2011 a progressé sur un rythme annualisé de 3%, contre +2,8% précédemment estimé et un consensus de +2,8%. L’indice de prix rattaché au PIB a lui grimpé nettement plus qu’attendu, au rythme de +0,9% contre +0,4% de consensus et +0,4% pour la première lecture. Il s’agissait de la seconde estimation du PIB des USA sur la période, autrement dit sa lecture dite préliminaire. Le taux de croiassance au 3ème trimestre était de 1,8% sur le PIB américain.
L’indice manufacturier PMI de Chicago a atteint 64 en février 2012, contre 61 de consensus et 60,2 rapporté un mois avant. Il signale donc toujours une forte expansion de l’industrie manufacturière dans la région, puisqu’il reste logé très nettement au-dessus de la barre des 50.
Ben Bernanke, le président de la Fed, a confirmé aujourd’hui les plans de la banque en matière de politique monétaire, malgré les signaux de croissance outre-Atlantique. Bernanke a donc assuré de la volonté de la Fed de laisser durablement les taux au plancher, au moins jusqu’à fin 2014. Le timonier de la Fed a constaté l’amélioration du marché du travail, mais continue d’espérer mieux de ce point de vue.
Lors de la présentation du rapport “semi-annuel” de la Fed devant le Congrès américain ce jour, Bernanke a donc réaffirmé les principaux points évoqués déjà en janvier. La Fed continuera évidemment d’évaluer les futurs développements économiques et le rythme de la recovery. Parmi les risques persistants, Bernanke a évoqué bien entendu la crise de la dette en Europe, le niveau déprimé du marché immobilier américain ou encore les coûts élevés de l’essence. La Fed continue de croire, par ailleurs, que les perspectives d’inflation à long terme restent modérées.
La Banque Centrale Européenne a reçu 529,5 Milliards d’Euros de demandes de la part de 800 établissements financiers dans le cadre de sa seconde offre de prêts à 3 ans (dite “LTRO”), bien au-delà des 470 MdsE projetés par les économistes, et des 489 MdsE demandés par 523 banques lors de la première opération de ce type en décembre dernier. Ces fonds, prêtés pour 1.092 jours à des conditions extrêmement avantageuses, doivent permettre de soutenir l’économie européenne et de renforcer les faciliter de financement des banques.
SOURCE : Boursier com
UPDATE2: SYNTHESE: Les annonces des banques européennes sur leur participation au LTRO29/02/2012 19:34
PARIS (Dow Jones)–La Banque centrale européenne (BCE) a publié mercredi les résultats de sa seconde opération de refinancement à trois ans. 800 banques au total ont participé à cette opération, et la BCE a alloué pour 529,53 milliards d’euros de prêts à trois ans aux banques.
Voici un récapitulatif des commentaires des banques après l’annonce de la seconde opération de refinancement de la BCE.
FRANCE:
Société Générale (GLE.FR) a refusé de livrer tout commentaire.
BNP Paribas (BNP.FR) et Crédit Agricole SA (ACA.FR) n’ont pas non plus souhaité faire de commentaires.
AUTRICHE:
*Erste Group (EBS.VI): la banque a annoncé qu’elle emprunterait 1,1 milliard d’euros pour s’assurer une certaine flexibilité financière.
BELGIQUE:
*Dexia (DEXB.BT) a indiqué avoir participé sans dévoiler le montant.
*KBC (KBC.BT): un porte-parole a indiqué que le bancassureur avait emprunté environ 5 milliards d’euros.
ALLEMAGNE:
*Aareal Bank (ARL.XE): la banque commerciale a annoncé avoir reçu 1 milliard d’euros. Un porte-parole a indiqué à Dow Jones Newswires que la banque n’avait pas encore décidé comment elle utiliserait ces fonds.
IRLANDE:
*Bank Of Ireland (BIR.DB) a probablement participé à l’opération, selon une personne proche des transactions. Bank of Ireland a pris part à la dernière opération LTRO en décembre.
*Allied Irish Banks PLC (ALBK.DB) a également prévu de prendre part à l’opération LTRO, selon une source proche du dossier.
ITALIE:
*Intesa Sanpaolo (ISP.MI) a reçu 24 milliards d’euros, a annoncé son administrateur délégué, Enrico Tommaso Cucchiani.
*UBI Banca (UBI.MI) a reçu environ 6 milliards d’euros, selon une personne proche du dossier.
*Les banques italiennes ont emprunté un total de 139 milliards d’euros auprès de la Banque centrale européenne, a indiqué mercredi soir la Banque d’Italie. Ce montant est en termes bruts. En termes nets, les banques italiennes ont reçu “environ” 80 milliards d’euros lors du LTRO, a ajouté la banque centrale.
PAYS-BAS:
*ING Bank a déclaré ne pas avoir participé.
*SNS Reaal (SR.AE) a annoncé avoir recouru à l’opération, sans préciser pour quel montant. La banque a reçu 1,5 milliard d’euros lors de la première opération LTRO de décembre.
PAYS NORDIQUES:
*DNB ASA (DNB.OS) a indiqué avoir emprunté 1 milliard d’euros.
*Nordea Bank AB (NDA.SK), Svenska Handelsbanken AB (SHB-B.SK), Swedbank AB (SWED-A.SK) et SEB AB (SEB-A.SK) ont signifié précédemment qu’elles ne participeraient pas.
*Danske Bank (DANSKE.KO): un porte-parole a indiqué que la banque avait emprunté 4 milliards d’euros.
PORTUGAL:
*Banco BPI (BPI.LB) a participé, selon des personnes proches du dossier.
*Banco Espirito Santo BES.LB): la banque avait indiqué qu’elle participerait à l’opération, sans préciser pour quel montant. Elle a reçu 5 milliards d’euros lors de la première opération de ce type.
*Banco Comercial Portugues (BCP.LB): Un porte-parole de BCP a indiqué que la banque avait emprunté 7 milliards d’euros mercredi, en échangeant d’anciennes lignes de crédit contre de nouvelles assorties de maturités plus longues. Elle a emprunté environ 5 milliards d’euros lors de la première opération LTRO.
ESPAGNE:
*CaixaBank (CABK.MC): la banque a déclaré avoir participé, en disant qu’elle ne prévoyait pas de faire de commentaires sur le montant.
*Banco Bilbao Vizcaya Argentaria (BBVA) a annoncé avoir emprunté un “montant similaire” à celui de 11 milliards d’euros qu’elle avait obtenu lors de la première opération de ce type en décembre.
*Banco Santander (STD) n’a pas souhaité faire de commentaires.
*Bankia SA (BKIA.MC) s’est abstenu de commenter.
Royaume-Uni:
*HSBC (HBC) a confirmé avoir emprunté environ 350 millions d’euros lors de la seconde opération LTRO. La banque avait reçu 5,2 milliards de dollars à l’occasion de la première opération.
*Lloyds Banking Group (LYG) a obtenu 11,4 milliards de livres sterling via l’opération de LTRO.
*Standard Chartered (STAN.LN): le directeur général de la banque a indiqué qu’elle ne participait pas à l’opération.
(END) Dow Jones Newswires
February 29, 2012 13:34 ET (18:34 GMT)
Source: Dow Jones
UPDATE2: GM et Peugeot nouent une alliance mondiale sur les plates-formes et les achats29/02/2012 19:22
PARIS–(Dow Jones)–Les constructeurs automobiles PSA Peugeot Citroën (UG.FR) et General Motors (GM) ont annoncé mercredi une alliance stratégique mondiale portant sur le partage de plates-formes de véhicules, de composants et de modules et la création d’une joint-venture d’achat à l’échelle mondiale pour les produits et les services, dont le volume d’achat combiné atteindra 125 milliards de dollars.
L’américain General Motors entrera au capital du constructeur français à hauteur de 7%, devenant ainsi le deuxième actionnaire de PSA Peugeot Citroën derrière le groupe familial Peugeot, ont précisé les deux groupes dans un communiqué.
“Dans le cadre de cette Alliance, PSA Peugeot Citroën devrait procéder à une augmentation de capital avec droit préférentiel de souscription d’environ 1 milliard d’euros qui fait l’objet d’une garantie par un syndicat bancaire et qui inclut une participation du groupe familial Peugeot”, ajoute le communiqué.
La famille Peugeot a indiqué qu’elle souscrirait à cette levée de fonds à hauteur de 150 millions d’euros.
Les deux groupes automobiles prévoient que les “accords clefs” de leur alliance soient opérationnels au deuxième semestre de 2012 et que leur accord ne se “substitue pas” à leurs plans respectifs visant à restaurer leur profitabilité.
Pour l’exercice 2011, Peugeot a publié un résultat net annuel en deçà des attentes, en baisse de 48% à 588 millions d’euros, contre 1,13 milliard d’euros en 2010. La performance du groupe a pâti des pertes accusées au second semestre par sa division automobile. Celle-ci a enregistré une perte opérationnelle de 92 millions d’euros sur l’ensemble de l’exercice, contre un bénéfice de 621 millions d’euros l’année précédente.
Peugeot a été affecté par la baisse de la demande pour les véhicules neufs et par la concurrence féroce sur le marché automobile européen. La branche automobile du groupe affiche une dette nette de 3,4 milliards d’euros.
Les activités de GM en Europe ne sont pas rentables et ont perdu 747 millions de dollars en 2011.
Dans le cadre de leur alliance, GM et PSA misent sur des synergies annuelles d’environ 2 milliards de dollars, soit 1,5 milliard d’euros, d’ici à cinq ans. Cette alliance sera dirigée par un “comité de pilotage global” qui regroupera, à parité, des dirigeants des deux sociétés.
PSA Peugeot Citroën et General Motors prévoient de partager certaines plates-formes, modules et composants sur une base mondiale, “de sorte à faire jouer un effet volume, à réduire les coûts liés au développement de nouvelles technologies et aux émissions de CO2″, ont indiqué les deux constructeurs.
Leur partenariat industriel portera dans un premier temps sur les véhicules particuliers de petite et moyenne taille, les monospaces et les crossovers. Les deux constructeurs prévoient ensuite de développer une plateforme pour les véhicules à faibles émissions de CO2 dont les premiers modèles seront commercialisés à partir de 2016.
Le ministre de l’Industrie, Eric Besson, a indiqué dans un communiqué qu’il s’était “assuré” auprès de Philippe Varin, le président du directoire de PSA, que ce “partenariat sera favorable à l’emploi et à la présence en France” du constructeur. PSA “assemble en France deux fois plus de véhicules qu’il n’en vend et réalise sur notre territoire 40% de sa production mondiale et 80% de ses investissements industriels”, a remarqué le ministre dans un communiqué.
L’accord noué entre les deux groupes “respectera la totale indépendance opérationnelle des deux constructeurs”, a ajouté le ministre. “Il m’a été pleinement confirmé que la relation entre PSA et ses sous-traitants de proximité ne serait aucunement altérée”, a souligné Eric Besson.
-Eric Chalmet, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 65;
eric.chalmet@dowjones.com(END) Dow Jones Newswires
February 29, 2012 13:22 ET (18:22 GMT)
Source: Dow Jones
Paris: l’intervention de Ben Bernanke plombe l’ambiance.29/02/2012 18:11
(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris termine presque à l’équilibre à 3 452,45 points malgré l’opération de refinancement des banques lancée par la BCE et la publication de plusieurs statistiques positives aux Etats Unis.
Les marchés d’actions américains ont brutalement battu en retraite après avoir atteint des seuils techniques importants, l’intervention de Ben Bernanke devant le Congrès ayant généré un certain nombre d’interrogations.
Peu avant l’heure du déjeuner, le Dow Jones s’éloigne de nouveau du seuil des 13.000 points, reconquis la veille, en cédant 0,3% à 12.962,7 points, tandis que le Nasdaq Composite perd 0,2% à 2979,4 points, sous le cap des 3000 points qu’il avait réussi à refranchir un peu plus tôt.
Les déclarations de Ben Bernanke ont complétement occulté les bons chiffres économiques. Les investisseurs ont pris connaissance de la seconde estimation du PIB américain pour le quatrième trimestre. Elle ressort à un rythme annualisé de 3% selon le Département américain du Commerce.
A titre de comparaison, les économistes anticipaient en moyenne une croissance de 2,8% sur les trois derniers mois de 2011, telle qu’annoncée en première estimation, après un ralentissement à +1,8% au troisième trimestre. Ces données confirment que l’économie américaine conserve sa dynamique de redressement.
Le PMI de Chicago pour février, pour lequel le consensus table sur une hausse à 61,8, est ressorti en forte hausse à 64 contre 60,2 le mois précédent.
En France, les dépenses de consommation des ménages français en biens ont reculé de 0,4% en volume en janvier, après avoir baissé de 0,2% en décembre 2011, selon les données publiée ce matin par l’Insee. L’évolution de décembre est révisée en hausse de 0,5 point.
Le montant du prêt accordé par la BCE à quelque 800 établissements bancaires s’élève à 529 milliards d’euros, légèrement supérieur aux attentes.
Le mercredi 21 décembre 2011, elle avait procédé à une première opération de refinancement (LTRO), de manière illimitée à un taux fixe de 1% pendant trois ans: les banques, en nombre beaucoup moins important, avaient pu lever 489 milliards d’euros.
‘C’est un moyen détourné pour la BCE d’injecter des capitaux dans le système financier avec l’idée que les banques qui recevront les liquidités pourront les réinjecter dans l’économie (une manière détournée de faire du quantitative easing à l’américaine). L’injection de cash dans le système financier permet aussi de ‘doper’ les actifs (actions, matières premières…)’, souligne Barclays Bourse.
Soutenues par l’opération de la BCE, les valeurs bancaires affichent de bonnes performances. Natixis gagne 3%, Crédit Agricole s’adjuge 2,2% et AXA prend 0,9%.
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Source: Cercle Finance