Le blog à Lupus



Tradosaure
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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 11 Nov 2013 20:43 
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C'est surtout un façon de faire de la lèche au quatar et à l'arabie saoudite.


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 11 Nov 2013 21:08 
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Hollande sifflé à la mairie d'Oyonnax
Par lefigaro.fr avec AFP

François Hollande a été de nouveau hué par des dizaines de personnes parmi les quelque 300 badauds rassemblés à sa sortie de la mairie d'Oyonnax, où il a fait une brève halte après un hommage aux Résistants qui avaient bravé l'occupant allemand 70 ans plus tôt dans cette ville.

A l'issue d'une rencontre avec les élus locaux, le chef de l'Etat a rejoint sa voiture, d'abord stationnée au bout du tapis rouge puis approchée à quelques mètres des portes de l'Hôtel de ville. Lorsque le président est apparu, les sifflets et les hués ont redoublé tandis que certains brandissaient des pancartes barrées du slogan "Hollande dégage".

"C'est vrai que ce n'est pas le jour, mais la politique actuelle me déçoit beaucoup, il y a beaucoup de promesses non tenues, la vie est chère et on finit le mois dans le rouge", a déclaré une manifestante. Un autre a appelé à "voter Le Pen". D'autres encore ont sifflé parce qu'ils avaient été tenus à l'écart des commémorations ou que le chef de l'Etat n'était pas venu à leur rencontre.

Quelques sifflets mêlés aux applaudissements avaient déjà retenti à son arrivé à Oyonnax mais sans commune mesure avec les incidents qui avaient ponctué les commémorations du 11 Novembre dans la matinée sur les Champs-Elysées. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/ ... yonnax.php



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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 11 Nov 2013 22:52 
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Argenor a écrit:
destin a écrit:
Je vais vite me mettre à tricoter des bonnets rouge....je sens que cela pourrait cartonner d'ici quelque temps..... :mrgreen:

Image

Philippe Herlin vient de mettre cette photo en ligne sur Facebook ...
Embarqué par la police pour avoir enfilé son bonnet rouge ! :lol:

PH : «En direct des Champs: embarqué juste après avoir mis son #bonnetsrouges, huées générales ... »


Les benêts-rouges ont encore frappé !


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 12 Nov 2013 00:08 
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Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes.
Bossuet


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 12 Nov 2013 08:43 
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Si les CRS pouvaient y mettre autant de cœur contre les dealers des cités, ce serait une bonne chose.

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Méfiez-vous, on n'est jamais à l'abri de devenir riche.


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 12 Nov 2013 09:40 
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La pauvreté devient un crime en Europe
Ludovic Clerima

141 500 personnes sont sans domicile, dont 30 000 enfants, en France

La Suède veut pénaliser ses mendiants. Le pays scandinave succombe ainsi à un phénomène de mode européen. Des mesures pour restreindre la mendicité sont prises un peu partout, même dans les pays où cette pratique est autorisée par la loi.

"Sus aux mendiants venus d'ailleurs!" C'est le cri de guerre du parti d'extrême droite suédois, les Démocrates de Suède. Les membres du parti ont proposé cette semaine auParlement suédois de :

Faire de la mendicité en Suède pour les étrangers un délit et assortir la peine d'une expulsion ou d'une interdiction d'entrée sur le territoire avec une interdiction de revenir plus longue."

Xénophobe jusque dans la mendicité, les Démocrates de Suède distinguent les miséreux suédois des étrangers. Ainsi, les premiers seraient à la rue du fait de problèmes liés à la toxicomanie ou à alcool. Les seconds eux, n'auraient qu'une idée en tête: détrousser le braves citoyens suédois.

Les populistes suédois n'ont pas eu à chercher bien loin pour trouver une idée pareille. Le voisin norvégien part également en croisade contre les plus démunis.

Le gouvernement de coalition, poussé par le Parti du progrès, veut permettre aux municipalités les moyens d'interdire la mendicité. Selon la chef de file de ce parti populiste, Siv Jensen, pénaliser la mendicité permettrait de lutter contre la criminalité, mais surtout, contre les Roms. Quand on parle délinquance, les parias favoris de l'Europe ne sont jamais loin.

Si la mendicité est encore légale en Norvège, il pourrait en être autrement dans les prochaines années. Dans son programme, le Parti du Progrès souhaite l'interdire dans tout le pays.

La prison en Hongrie

Les pays profitent du vide juridique de l'Union européenne en matière de mendicité. Mise à part la loi sur la liberté de circulation des individus, rien n'empêche vraiment les Etats de l'interdire, si ce n'est les associations de lutte pour les droits de l'homme. La pénalisation peut aller de travaux d'intérêts généraux... à la peine de prison en cas de récidive.

C'est,sans surprise, le cas de la Hongrie, révèle l'ONG Human Rights Watch. Le pays compte près de 30 000 sans-abris. Depuis 2010, le gouvernement de Viktor Orban s'est lancée dans un grand plan de lutte contre la pauvreté visible.

Le "ministre-président" va jusqu'à modifier la constitution hongroise afin d'interdire aux personnes de dormir ou mendier dans les zones urbaines touristiques. Le texte de loi reste cependant évasif sur la définition de "zone urbaine touristique" et laisse cette appréciation aux forces de l'ordre. Dans sa grande mansuétude, le Parlement hongrois à toutefois autorisé les communes à créer des zones réservées aux sans-abris. Qui parle de ghettos ?

La mendicité en Espagne coûte cher

Les Espagnols, eux, préfèrent tout miser sur une amende élevée. Dès 2014, la municipalité de Madrid dressera des procès-verbaux à tous les sans-abris de 750 euros selon El Pais. Les amendes pourront atteindre les 1500 euros si le mendiant tente de nettoyer la vitre d'un automobiliste. Et 3000 euros s'il sollicite la générosité des passants accompagnés d'un enfant. Plusieurs municipalités espagnoles ont déjà été séduites, comme Valladolid. En Espagne, les régions sont libres de légiférer comme elles le souhaitent, concernant la mendicité.

Les villes française font de la surrenchère

En France, la mendicité est légale et ce depuis les années 1990. Les maires disposent cependant de droits permettant de la contrôler dans leur commune. Des ordonnances peuvent être instaurées par les maires, mais sont limités dans le temps et l'espace.

Plusieurs villes françaises, comme Marseille, Bordeaux, ou Cannes, ont ainsi voté des arrêts "anti-mendicité agressive". Il est ainsi interdit de solliciter la générosité des passants si l'on est accompagné d'un "animal dangereux" ou "en réunion de manière agressive". Ces "dangereux" mendiants devront payer une amende de 38 euros. Et depuis 2011, les sans-abris d'origine étrangère, considérés comme "malveillants", sont directement renvoyés dans leur pays d'origine.

Récemment, la candidate UMP à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko Morizet a déclaré lors du talk Orange-Le Figaro (voir vidéo) qu'elle souhaitait réactiver des arrêts similaires dans la capitale. Ces arrêts ont été suspendus en juin 2012.


Les associations tentent de limiter ce type de dérives électoralistes. Emmaüs et la Fondation Abbé Pierre ont créé un site incitant les citoyens à rendre public les arrestations constatées sur la voie publique. Selon l'Insee, la France comptait, en 2012, près de 141 500 personnes sans domicile, dont 30 000 enfants.

Les Allemands misent sur la solidarité

La stratégie allemande diffère de ses voisins européens. Depuis le 1er avril 1976, les Landers sont chargés d'apporter un soutien aux personnes en grande difficulté sociale. A eux de mettre en place des structures capables d'accueillir les sans-abris. Il est cependant interdit de mendier dans les parcs ou d'inciter les mineurs à collaborer à tout acte de mendicité.

L'Etat encourage les actions menées par les associations. Quant aux églises, elles ont l'obligation d'utiliser une partie de l'impôt payé par les croyants pour aider les plus pauvres.

Charité italienne mal ordonnée

Le droit italien sur la mendicité est empreint de catholicisme. L'Etat n'interdit pas aux plus plus démunis de demander de l'argent, seulement ces derniers doivent le faire dans le cadre:

d'une revendication légitime de la solidarité humaine (...) afin de faire ressortir chez l'autre le sentiment d'amour (...) sans pour autant troubler l'ordre public."

Le mendiant doit également vivre dans une situation de pauvreté réelle et peut être interpellé par la police s'il se sert de l'argent récolté pour acheter de l'alcool, de la drogue ou n'importe quel autre bien qui ne serait pas nécessaire à sa survie.

Mais la mansuétude affichée de la loi, n'empêche pas les dérapages. En 2008, une Rom est arrêtée pour esclavagisme parce qu'elle mendiait avec son enfant. Elle est condamnée lors du procès ainsi qu'en cour d'appel, mais est relaxée par la Cour de cassation. La haute juridiction estimait que le mendicité faisait partie "du patrimoine culturel des Roms" et qu'il était donc hors de question de condamner cette femme pour une pratique ancestrale propre à son peuple! http://fr.sott.net/article/17703-La-pau ... -en-Europe


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 Sujet du message: Résumé de l'année financière 2013 par Paul Jorion
MessagePublié: 12 Nov 2013 10:14 
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2013 : L’ANNÉE FINANCIÈRE
11 NOVEMBRE 2013 par PAUL JORION | L’ANNÉE FINANCIÈRE
La revue l’ENA hors-les-murs me demande très aimablement depuis 2007 de faire dans son numéro de décembre, le bilan de l’année financière. Voici, en avant-première.

Au 1er janvier, la zone euro s’imaginait essentiellement tirée d’affaire : les mille milliards d’euros prêtés aux banques commerciales dans le cadre du LTRO (Long Term Refinancing Operations) avaient remis à flot des établissements financiers sinon insolvables (Mario Draghi, à la tête de la Banque centrale européenne, envisagea en octobre une enveloppe de 300 milliards supplémentaires). Le crédit n’en était pas pour autant relancé parce qu’il est tentant de jouer des sommes prêtées à du 1% au carry trade : les placer sur les marchés indien ou chinois, pour drainer la richesse créée par les nations qui parviennent encore à en créer, plutôt que de les avancer à de mauvais risques sur le marché domestique !

Bien sûr, inonder le marché européen d’un « trillion » d’euros pourrait sembler sauver l’économie en sacrifiant le système monétaire, mais les États-Unis ne donnèrent-ils pas le mauvais exemple en 2013 en créant du dollar ex nihilo au rythme de 85 milliards chaque mois ? Dans le cadre des pays du G7, ce sont au total 10 « trillions » de dollars qui ont été injectés dans le système financier mondial depuis 2008 – alors qu’une création de richesse effective en quantité correspondante demeure un rêve inaccessible.

Dans le domaine des tours de passe-passe rien n’avait égalé en 2012 le lancement – purement théorique – de l’OMT (Opérations monétaires sur titres), le premier avatar de la Banque centrale européenne dans le rôle de prêteur de dernier ressort. « Purement théorique » puisqu’il avait suffi à Draghi de faire les gros yeux et d’affirmer que tout serait fait (« Tout, vous m’entendez ! ») pour qu’aucun pays membre n’ait à quitter la zone euro. La prime de convertibilité exigée sur la dette souveraine des pays soupçonnés de vouloir ou de devoir quitter la zone euro s’évanouissait aussitôt, la prime de crédit également puisque « Tout serait fait ! », et tout rentrait dans l’ordre.

Seulement… seulement, était-ce bien à Draghi, dans son rôle de promoteur de l’OMT, d’improviser le rôle de « Président » dont l’Europe est privée ? Les Allemands se posèrent la question, et l’avenir de la zone euro resta suspendu jusqu’au mois de juin aux lèvres de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe, qui la résoudrait. Au soulagement général, elle finit par affirmer qu’il n’y avait pas là de quoi fouetter un chat ! Fut ainsi confirmé ce que nul n’ignorait : que l’Allemagne soutenait désormais, même si c’était à regret, la zone euro à bout de bras, et qu’elle orchestrait la mise en œuvre d’une zone euro enfin fonctionnelle, malheureusement au train d’escargot qui lui permettait de ne pas s’aliéner les partis de gouvernement (sans toujours y réussir : le parti libéral FDP, qui récoltait 14,5% des votes en 2009 tomba à 4,8% en septembre 2013, perdant toute représentation et devant quitter le gouvernement).

On avait eu chaud, alors que l’on se remettait à peine au sein de la zone euro de la crise de Chypre, où avait été découvert au prix fort, ce qu’il peut en coûter de compter parmi soi un havre fiscal (le Luxembourg en est un autre !). Originalité du cas de figure : la panoplie en cas d’insolvabilité des banques s’enrichissait : les États cessaient d’être mis à contribution (« bail-out ») pour être remplacés par les déposants de ces banques (« bail-in »).

La Commission européenne jura qu’une mesure aussi exceptionnelle ne serait plus jamais, au grand jamais, prise en considération, ce que le Fonds monétaire international démentit aussitôt en en faisant sa solution recommandée. En conséquence, les déposants italiens et espagnols mirent massivement leurs fonds à l’abri en l’Allemagne, provoquant un déséquilibre considérable au sein du système Target2 qui enregistre les flux financiers entre banques au sein de la zone euro.

En mars, un clivage se manifesta au sein de la Troïka, la tripartite composée de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international et qui fait la loi dans les pays en crise de la zone euro, l’Allemagne se rangeant aux côtés du FMI et de la BCE, contre le reste de la Commission européenne ; en novembre, ce serait au sein même de la BCE qu’apparaîtraient des dissensions, l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Autriche s’opposant à l’ensemble des autres pays membres. Autant de symptômes du désarroi gagnant ces instances que l’on qualifiera au choix d’« indépendantes » ou de « non-démocratiques ».



En 2013, les choses n’allèrent pas beaucoup mieux qu’en Europe aux États-Unis où en octobre, on n’évita que d’un cheveu le défaut sur la dette, un événement financier inédit qui aurait fait pâlir en comparaison l’effondrement du marché des capitaux en septembre 2008, point culminant de la crise des subprimes. Pourquoi ? Parce qu’une polarisation toujours croissante de l’opinion publique ne laissait plus en présence que les « liberals », formant l’aile gauche du parti démocrate, et les libertariens du Tea Party, l’extrême-droite du parti républicain, factions aux positions cela va sans dire, irréconciliables.

Crise de la « fiscal cliff », de la falaise fiscale, non-résolue depuis 2012 et reconduite périodiquement, accompagnée de la clause prétendument dissuasive du « Sequester » : le gel automatique de projets chers aux membres les plus radicaux des deux partis et dont le caractère inacceptable pour eux devrait en principe les ramener à la raison. Pour dégoûter la gauche : des atteintes à l’État-providence (l’État de Bien-Être, comme l’on dit plus respectueusement là-bas), et pour écœurer la droite : des coupes sombres dans le budget de la défense et des freins mis aux ambitions des cliniques privées et de l’industrie pharmaceutique dans le cadre de Medicare, l’assurance maladie-invalidité des retraités.

La Chine, première détentrice de dette souveraine américaine, manifesta sa colère devant la perspective d’un défaut des États-Unis : l’agence de presse officielle chinoise frappa du poing sur la table et lança un vigoureux appel en faveur de la reconstitution d’un ordre monétaire international, quarante-deux ans après la mort de celui né à Bretton Woods en 1944.

Les révélations du dissident Edward Snowden, sur la surveillance à laquelle les États-Unis soumettent les milieux politiques et les milieux d’affaire européens, ainsi que la population européenne dans son ensemble, jeta davantage qu’un froid sur les relations qu’ils entretiennent avec l’Europe, en Allemagne essentiellement, les autres pays européens prenant la nouvelle avec une indifférence qui trahissait leur approbation tacite. Les discussions relatives aux échanges de données financières et au Traité transatlantique connurent, sinon une remise en question, du moins un temps d’arrêt.

Les États-Unis furent également le théâtre de l’événement financier de l’année : l’échec de Ben Bernanke à se dégager du « quantitative easing », l’assouplissement quantitatif, fiasco qui lui coûta le renouvellement de son mandat à la tête de la Federal Reserve. Bernanke prétendit en juin qu’une amélioration de la santé de l’économie américaine justifiait un ralentissement de la perfusion mensuelle de l’économie, d’un montant de 85 milliards de dollars, injectés par le biais de l’achat d’obligations de dette souveraine ou adossée à des prêts hypothécaires. Il y était en réalité forcé par la raréfaction tragique de ces titres, mettant en danger la fonction de collatéral que ces instruments de dette jouent sur les marchés financiers.

Mal lui en prit de proférer un tel mensonge : les taux américains long terme bondirent dans l’heure, causant un crash obligataire, tandis que sur les marchés boursiers asiatiques, la perspective d’une fin de la bulle induite par la planche à billets US provoqua une baisse brutale des bourses indienne et chinoise. Les collègues de Bernanke à la Fed montèrent au créneau, se bousculant au portillon pour déclarer qu’il avait été très mal compris : il avait dit « si l’économie s’améliore », ce qui n’était, Dieu merci, nullement le cas !

Deux candidats étaient en lice pour le remplacement de Bernanke, qui rivalisèrent pour affirmer que rien n’était plus beau au monde que le quantitative easing. Larry Summers, bête noire des « liberals » pour avoir affirmé entre autres que les matières polluantes devraient être expédiées vers le Tiers-Monde parce que les soins de santé y sont moins coûteux, et qu’on trouve moins de femmes dans les carrières scientifiques pour une raison liée à leur cerveau, se retrouva forcé de retirer sa candidature en raison du tollé que suscita son statut de favori aux yeux d’un Obama toujours aussi mal avisé. Ne resta plus en course que Janet Yellen. La tâche de gérer ces dollars-monnaie-de-singe continua d’être à la charge des autres nations du monde.



L’opinion fut décontenancée en France quand un ministre délégué chargé du Budget s’avéra avoir eu un compte en banque en Suisse et en avoir peut-être encore un à Singapour. L’opinion n’accorda qu’une attention distraite à une loi de réforme bancaire qui ne portait que sur une fraction infinitésimale des activités du secteur. La question des banques systémiques : celles dont le défaut risque d’entraîner à leur suite celle de la finance dans son ensemble, fut essentiellement réglée par une astuce sémantique : en soulignant qu’elles sont par ailleurs « banques universelles », une dénomination lénifiante qui transforme, par la magie du verbe, le vice pour lequel on les blâme en vertu pour laquelle il convient en réalité de les louer.

http://www.pauljorion.com/blog/?p=59914


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 12 Nov 2013 10:33 
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Il y a "bonnet rouge " et "bonnet rouge" ...

http://www.canalplus.fr/c-divertissemen ... ssion.html


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 12 Nov 2013 11:31 
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La contestation sociale s’étend
Par Marie Bellan

Le chef de l’Etat hué, des portiques cassés et des radars démontés. La contestation s’étend cette semaine aux artisans.
Après les portiques écotaxe, les radars font les frais de la colère bretonne.

Même les cérémonies du 11 Novembre n’auront pas permis au chef de l’Etat de renouer, ne serait-ce que le temps d’une journée, avec la posture de rassembleur qui sied à un président de la République dans ces moments de traditionnelle communion nationale. Dès le matin, les huées de plusieurs dizaines de manifestants , dont la plupart avait répondu à l’appel de mouvements d’extrême-droite, sont venues perturber le déroulement des commémorations à Paris, au point que 73 personnes ont été interpellées par la police.

Ces violences, qui ont choqué une grande partie de la classe politique , y compris à droite, et auxquelles François Hollande a réagi dans l’après-midi en appelant à ne «  rien laisser passer face aux haines , aux intolérances, aux extrémismes », ont été le point d’orgue d’autres perturbations qui ont émaillé le week-end. Le gouvernement a ainsi dû faire face à de nouveaux sabotages de portiques écotaxe. Jusqu’ici circonscrites à la Bretagne, les destructions commencent à s’étendre à tout le territoire. Bornes incendiées, endommagées, opérations escargot, portiques menacés... Des actions ont eu lieu en fin de semaine à Paris, près de Marseille et de Lyon, mais aussi dans le Gard, l’Isère, en Charente. Et, en Bretagne même, l’exaspération ne faiblit pas et vise d’autres installations, comme les radars routiers.
Semaine riche en revendications

Devant l’ampleur de la contestation, plusieurs membres du gouvernement sont montés au créneau les deux derniers jours pour montrer la détermination des pouvoirs publics. Pascal Canfin d’abord , le ministre délégué au Développement. Mais aussi Frédéric Cuvillier, son homologue des Transports, qui a affirmé lundi matin qu’« il n’y a pas d’enterrement de l’écotaxe  ». A ce jour, la taxe a été suspendue sans qu’aucune date de mise en route ne soit encore connue.

Le gouvernement, qui a déjà annoncé le mois dernier un plan de 15 millions d’euros pour aider les entreprises de l’agroalimentaire en Bretagne, puis une autre enveloppe de 3 milliards pour Marseille la semaine dernière (étalés jusqu’en 2030), ne veut surtout pas se laisser entraîner dans de nouveaux déblocages de fonds.

D’autant que la semaine qui s’annonce sera encore riche en revendications, notamment du côté des artisans, qui ont décidé de se mobiliser à partir du 13 novembre. Les artisans du bâtiment avaient déjà organisé le 13 septembre dernier une manifestation contre la hausse de la TVA. Cette fois, c’est l’ensemble des fédérations de l’Union des professionnels de l’artisanat (UPA) qui appellent à se mobiliser au travers d’une pétition baptisée « Sauvons la proximité », lancée sur Internet et via les réseaux sociaux.

« Ces catégories d’entreprises, qui sont traitées comme des ménages sur le plan fiscal, ce qui les désavantage, subissent l’atonie de la conjoncture économique », souligne Pierre Burban, secrétaire général de l’UPA. « On n’est pas là pour tout bloquer ou tout casser, mais pour faire prendre conscience de la pression fiscale et sociale qui pèse sur nos entreprises et des risques pour leur activité », conclut-il.

http://www.lesechos.fr/economie-politiq ... 627961.php


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 12 Nov 2013 11:49 
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