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Tradosaure
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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 17 Nov 2013 17:28 
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Inscrit le: 18 Oct 2008 17:55
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Anvers et contre tout :roll:
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«Enregistrer l’ADN des nouveau-nés pour résoudre les crimes»

ANVERS - Prélever l’ADN de tous les nouveau-nés dans le cadre de la lutte contre la criminalité : voilà l’idée du procureur général d’Anvers.

Prélever l’ADN de tous les nouveau-nés dans le cadre de la lutte contre la criminalité, telle est l’idée soutenue samedi par le procureur général d’Anvers Yves Liégeois dans De Standaard et Het Nieuwsblad.

«Je trouve que ce serait une bonne idée de collecter le matériel ADN de tous les nouveau-nés et de tous les nouveaux arrivants dans ce pays. Ce serait un grand pas en avant pour aider à résoudre les crimes et délits. Évidemment, il faudrait des critères légaux stricts définissant l’utilisation autorisée des données collectées».

Selon Yves Liégeois, la société doit oser s’interroger sur la manière de protéger les citoyens à l’avenir. «Pour cette protection, il faut oser en payer le prix. Notre loi sur la protection de la vie privée va beaucoup trop loin.»

Le procureur général d’Anvers plaide ainsi, également, pour l’installation de davantage de caméras de surveillance. «Pas seulement pour surveiller le trafic, mais aussi pour garder un œil sur ce qu’il se passe dans la rue. Les caméras donnent de très bons résultats, et ont déjà permis de résoudre des affaires de viols. La commission de la protection de la vie privée est contre, mais que préfère le citoyen: de ne pas être vu, ou que la justice réussisse à mettre la main sur le cambrioleur qui s’est introduit chez lui?»
http://www.lavenir.net/article/detail.a ... 6_00390344


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 17 Nov 2013 17:34 
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L'idée du procureur va dans le bon sens. En France, des gens sont condamnés pour refus de prélèvement d'ADN. Si on le prélève à des bébés qui ne peuvent refuser, qui ne voit qu'on réduira le nombre des délits de refus ?
:evil:


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 17 Nov 2013 19:04 
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http://leblogalupus.com/2013/11/17/poli ... no-bertez/

Politique Friction du Dimanche 17 Novembre 2013: Hollande- Recette pour un désastre Par Bruno Bertez


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 17 Nov 2013 19:49 
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Inscrit le: 05 Jan 2009 22:27
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Milogram a écrit:
L'idée du procureur va dans le bon sens. En France, des gens sont condamnés pour refus de prélèvement d'ADN. Si on le prélève à des bébés qui ne peuvent refuser, qui ne voit qu'on réduira le nombre des délits de refus ?
:evil:

Je me permets de rappeler qu'à une époque pas si lointaine, l'établissement d'une carte d'identité s'accompagnait systématiquement d'un relevé d'empreintes digitales (je me souviens qu'il y avait l'index gauche sur la CNI).

Autre temps, autres mœurs ...

Fred92

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Chez nous, il n’y a pas de parti d’opposition parce que nous pensons qu’une opposition pourrait troubler les rapports affectueux qui unissent le gouvernement au peuple.

Léonid BREJNEV (humoriste involontaire)


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 17 Nov 2013 20:08 
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Un article sympa à lire et qui m'a surpris dans le contexte actuel.

Lien: http://www.latribune.fr/opinions/tribun ... dette.html

Citer:
La dette a notamment pour origine le manque de monnaie en circulation. Comment éviter l'endettement par la création d'argent... Par Philippe Murer, professeur de finance à la Sorbonne
Citer:
Une quantité d'argent suffisante en circulation est nécessaire pour le bon fonctionnement de l'économie. Tout le monde peut le comprendre. Si la quantité de billets en euros était brutalement divisée par 10, les gens auraient des problèmes pour échanger les marchandises, acheter leur pain tous les soirs : on serait à cours de billet !

Si on est à cours de billet, l'économie freinerait brutalement faute de moyens de paiement. Sauf si le boulanger et tous les commerçants vous faisaient crédit pour que vous puissiez leur acheter leur pain, leurs vêtements, leurs téléphones. Ou bien si les banques faisaient facilement crédit à tout le monde pour que les gens puissent payer avec l'argent prêtée par les banques.
Quand l'argent manque, il faut avoir recours au crédit

Mais l'économie se trouverait un beau jour sous une montagne de dettes et de créances partagée entre tous les participants ! Et nous aurions inévitablement à la moindre saute de confiance, une épidémie de demande de remboursement de dettes qui finirait par une faillite généralisée, personne ne pouvant payer ses dettes puisqu'il faudrait pour cela qu'un autre vous les paie !

Cette petite fable, grossissant volontairement le trait en divisant par 10 la quantité d'argent en circulation, montre bien que si la quantité d'argent dans l'économie est insuffisante par rapport aux échanges, les dettes et créances se répandent pour compenser ce manque d'argent. Rien que de très logique finalement : l'argent manque, il faut donc faire du crédit ou de la dette pour compenser ce manque. Et cela représente parfaitement bien le problème de toutes nos économies qui croulent sous la dette après 40 ans de croissance de l'endettement.
Comment en sortir?

Sortons de la fable et cherchons des solutions. A noter que nous aurions pu écrire la même histoire avec le problème de la monnaie électronique, les comptes en banques et les comptes des banques et de l'Etat auprès de la banque centrale, nous serions arrivés à la même conclusion mais nous n'aurions pu intéresser que les économistes.

Mais qui crée donc ces billets ? Qui a le droit de créer de l'argent à partir de rien ?

Une seule personne a le droit de créer de la monnaie sans aucune contrepartie, sans ne rien devoir à personne après cette création : la Banque Centrale[1]. Si la Banque Centrale d'un Etat décide de faire imprimer pour 1 Milliards d'euros de billets, elle va faire tourner les machines des imprimeries qu'elle contrôle pour créer de nouveaux billets ; elle pourra le faire sans problème, elle a juste utilisé son droit de créer de la monnaie. Elle ne doit rien à personne pour autant ! Tous ceux qui impriment des billets quasi gratuitement sont des criminels (faux monnayeurs) sauf l'instance suprême de la monnaie : la banque centrale ![2]

Pourquoi notre économie manque- t-elle toujours d'argent ? Pourquoi et comment l'endettement privé ou public compense-t-il ce manque d'argent ?

Prenons un exemple plus réaliste pour montrer cet état de fait. Imaginons que la richesse générée dans notre pays, le PIB, soit de 100 euros et que sa croissance soit de 2% par an en moyenne. La deuxième année, la richesse sera de 102 euros.

Si la monnaie papier qui existait la première année était de 100 euros et était suffisante, ni trop, ni trop peu pour que les gens puissent l'utiliser pour échanger, acheter leur pain (…) dans une économie ou la richesse générée était de 100. Il faudrait donc 102 euros de monnaie maintenant pour que l'argent existe en quantité suffisante.
Sans création de monnaie, il y a création de dette

Si la Banque Centrale ne crée pas de monnaie, la quantité d'argent pour faire tourner l'économie restant à 100 euros est donc trop faible puisque la richesse a augmentée de deux euros. Soit les banques font des prêts, soit les commerçants font des crédits pour compenser ce manque d'argent. On voit facilement qu'il y aura une création de deux euros de dettes pour que l'économie puisse tourner.

Il se passera la même chose chaque année et chaque année la dette augmentera. Par exemple, vous pouvez faire le calcul, la richesse générée la 30ème année sera de 181 euros, et le montant de dettes aura augmenté de 81 euros soit environ 45% du PIB[3]. L'argent nécessaire pour suivre la croissance n'étant créée que par de la dette, des montagnes de dettes s'accumulent !
La dette publique et privée a explosé dans nos économies

C'est ce qui se passe dans nos économies. On peut remarquer s que la dette publique et privée dans les pays développés est ainsi passée de 140% du PIB en 1980 à 250% du PIB en 2012 selon Thomson Reuters.

On comprend ainsi que les politiques d'austérité ne peuvent pas fonctionner. Ne pas augmenter l'endettement privé et public est impossible dans ce système, le réduire encore plus sauf :

. si un pays A génère un excédent commercial important et siphonne l'argent d'un autre pays B et augmente le problème de B ! Ce qui résout temporairement le problème de A en augmentant le problème de B.

. en créant une forte inflation (accompagnée de taux réels négatifs) qui ronge cette montagne de dettes.



Quelles solutions ? Comment faire en sorte que la quantité d'argent soit suffisante pour faire tourner l'économie, sans rajouter de la dette ?

En voici quelques contours essentiels avec une proposition concrète pour alimenter le débat.

On a vu que l'économie a besoin pour tourner d'une hausse de la quantité d'argent équivalente à la hausse de la croissance du PIB, soit dans notre exemple précédent une hausse de 2% de la quantité de monnaie par an équivalente aux 2% de croissance.

Il faut donc que la Banque Centrale imprime chaque année l'équivalent de 2% de billets en plus. Ces billets, qu'en faire, à qui les confier ? Il est évident que la seule personne garante de l'intérêt général est l'Etat : donnons donc ces deux euros de billets en recettes à l'Etat. Du coup, l'Etat aura besoin de moins taxer et pourra par exemple baisser ses impôts de deux euros puisqu'il aura des recettes supplémentaires de deux euros chaque année ! Et tout le monde s'en portera mieux !
Une croissance de la monnaie maîtrisée

Avec cette règle, il n'y aura plus de créations de dettes nécessaires chaque année pour que la quantité d'argent en circulation s'ajuste à la taille de l'économie. On peut dans la Constitution, pour qu'il n'y ait pas d'abus, écrire que la Banque Centrale imprimera chaque année des billets selon la règle suivante : la masse de billets en circulation doit être augmentée du montant de la croissance moyenne depuis cinq ans. Pas plus, pas moins.

Ainsi, l'Etat ne pourra pas « céder aux sirènes populistes » comme disent les libéraux et être trop dépensier pour se faire réélire auprès de clientèles (ceci est partiellement vrai et partiellement faux mais est très clairement instrumentalisé par les libéraux qui oublient le problème du manque d'argent dans l'économie et l'explosion de l'endettement, obligatoire et nécessaire, qui s'ensuit). Ainsi, la masse de billets en circulation augmentera à la même vitesse que l'économie et ne sera en rien inflationniste mais évitera la déflation car il n'y aura pas de montagne de dettes obligatoires et nécessaires comme aujourd'hui.

Marrant, non ?

Fred92

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Léonid BREJNEV (humoriste involontaire)


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 17 Nov 2013 20:37 
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Fred92 a écrit:
Je me permets de rappeler qu'à une époque pas si lointaine, l'établissement d'une carte d'identité s'accompagnait systématiquement d'un relevé d'empreintes digitales (je me souviens qu'il y avait l'index gauche sur la CNI).

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C'était encore le cas il y a 15 jours, enfin pour un seul doigt.

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Méfiez-vous, on n'est jamais à l'abri de devenir riche.


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 18 Nov 2013 00:11 
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Arthur LAFFER ... au nom de la Loi ... reveilles-toi ... ils n'ont pas encore tout compris :roll:
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Cazeneuve admet des recettes fiscales 2013 inférieures de 5,5 milliards aux prévisions

Le ministre délégué au Budget Bernard Cazeneuve a admis dimanche que les recettes fiscales de l'Etat en 2013 seraient moindres que prévu, de l'ordre de 5,5 milliards d'euros, en raison de la mauvaise conjoncture, selon lui.

"Il y a effectivement de moindres rentrées fiscales pour des raisons qui tiennent à la conjoncture", a reconnu M. Cazeneuve sur BFM TV. "Selon nos calculs, (...) il y a sur la TVA un décalage d'à peu près un milliard, et il y a sur l'impôt sur les sociétés, qui est encore une fois un impôt très réactif à la conjoncture, à peu près quatre milliards", a-t-il ajouté.

Il a par ailleurs précisé que concernant l'impôt sur le revenu, le manque à gagner était de l'ordre de 500 millions d'euros.

M. Cazeneuve était interrogé sur le "constat d'alarme" dressé mercredi par le président UMP de la commission des Finances de l'Assemblée, Gilles Carrez, devant une érosion des recettes de l'impôt et un dérapage accru de certaines dépenses dans le budget rectificatif 2013.

M. Carrez s'est notamment inquiété d'"une moins-value considérable sur les recettes fiscales par rapport aux prévisions de 11 milliards d'euros", sur la base du projet de loi de finances rectificative de fin d'année dévoilé mercredi par le gouvernement.

Il a également affirmé qu'"alors qu'elles portent d'habitude sur la TVA ou l'impôt sur les sociétés, pour la première fois, cela porte de façon massive sur l'impôt sur le revenu, avec moins 3,1 milliards par rapport à la prévision". http://www.lepoint.fr/societe/cazeneuve ... 073_23.php


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 18 Nov 2013 10:05 
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L’effondrement du LBMA dévoilera que l’or des USA, de l’Europe et de la BRI a disparu

Selon Egon von Greyerz, fondateur de Matterhorn Asset Management et membre du conseil d’administration de Goldbroker.com, le système du LBMA va imploser et dévoilera que l’or appartenant aux États-Unis, à l’Europe et à la BRI a en grande partie disparu.

Les banques centrales occidentales ne détiennent pas les 23,000 tonnes d’or qu’elles disent détenir. Eric Sprott a accompli un travail exceptionnel à ce sujet. Mais, cette semaine, nous avons eu une preuve supplémentaire que ces 23.000 tonnes d’or que l’Occident dit détenir sont une grande exagération.

La Suède possède 125 tonnes d’or, mais elle n’en détient que 12% en Suède. 61% de son or est détenu par la Banque d’Angleterre, 33% par la Banque du Canada et 13% par la Fed. Pourquoi 88% de l’or de la Suède est-il détenu à l’étranger? Pour la simple raison qu’ils échangent leur or via le marché du LBMA; et ces transactions incluent aussi bien des ventes que du leasing.

La Finlande a recemment annoncé que 96% de son or est détenu hors du pays, i.e. la moitié en Angleterre et le reste en Suède, à New York et en Suisse. La Banque de Finlande a aussi admis que la moitié de l’or détenu en Angleterre est « investi ». On peut probablement en déduire que la moitié de leur or détenu ailleurs est aussi « investi », ce qui signifie que 50% de l’or de la Finlande est soit vendu ou loué sur le marché. D’une façon ou d’une autre, il est parti.

Même s’il n’est que loué (leased), comprenons bien ce que cela signifie. Prêter ou louer sur le marché signifie qu’une bullion bank utilise cet or et le prête ou le vend à un tiers. Ce pourrait être à un ETF tel que le GLD. Ce qui ferait bien l’affaire, puisque cet or resterait à Londres chez HSBC, là où le GLD détient son or.

Dans ce cas, l’or de la Finlande deviendrait la propriété du GLD. Il pourrait aussi être vendu à une entité privée et, si cette entité le détient dans le système bancaire, cet or est hypothéqué. Mais la Finlande a aussi un droit sur cet or, ce qui signifie qu’il est comptabilisé deux fois. Alors, ce type de transaction convient très bien aux bullion banks, parce que l’or reste ainsi au sein du système du LBMA.

Le fait qu’au moins deux parties détiennent le même or ne semble pas déranger les gens qui parlent en faveur du système du LBMA. Mais cet or que la Finlande, ou toute autre banque centrale, a prêté peut tout aussi bien avoir été vendu directement à la Chine, ou indirectement à la Chine, via les raffineurs suisses. Dans ce cas, de l’or appartenant à la Finlande se trouverait maintenant en Chine.

Mais tant que l’or est détenu par une bullion bank à l’intérieur du système du LBMA, il peut être vendu plusieurs fois, vu qu’elle est en possession de l’or physique. Mais, quand l’or sort du système, cela crée un problème, car la bullion bank londonienne ne peut demander à la Chine de rendre l’or. Elle doit donc l’emprunter à quelqu’un d’autre.

Plus il y a d’or qui sort du système du LBMA, plus la pénurie d’or physique devient criante. Nous avons vu, en 2013, de grandes pénuries d’or physique, alors que la Chine, l’Inde et la Russie ont continué d’en accumuler. C’est pourquoi de plus en plus d’or est sorti des bullion banks et s’est retrouvé dans des coffres privés.

Vu que, virtuellement, aucune banque centrale n’a jamais eu d’audit public de son or physique, il est impossible de savoir combien d’or elles détiennent en main propre, sans contrepartie. Je viens de parler de la Suède et de la Finlande, mais nous savons que la situation est la même dans la plupart des pays occidentaux. Par exemple, sur les 3,400 tonnes d’or de l’Allemagne, les deux-tiers sont détenus à l’étranger, aux États-Unis, en Angleterre et en France.

Cela va prendre jusqu’en 2020 pour qu’une petite partie de cet or soit rapatrié en Allemagne. Pourquoi tant de temps? Parce que cet or n’est plus dans les coffres. Récemment, la France et l’Autriche ont aussi admis qu’elles « échangeaient » leur or. Le FMI est supposé détenir 2,800 tonnes d’or… je suis convaincu que cet or est comptabilisé deux fois et leur est prêté par les pays membres.

Alors, la question est : combien de ces supposées 23,000 tonnes d’or sont réellement toujours dans les coffres? Personne ne peut le dire, mais je serais surpris qu’il y en ait plus de la moitié. La réalité est que nous avons un système où l’or physique a plusieurs propriétaires, et c’est aussi un système où le marché de l’or-papier a cent fois la taille du marché de l’or physique et où il n’y a absolument aucune chance pour ces gens qui détiennent ces certificats d’obtenir la livraison d’or physique.

Compte tenu de cette situation extrêmement fragile et précaire, je me demande comment quelqu’un qui est sain d’esprit pourrait vouloir détenir de l’or-papier ou de l’or physique dans une banque. Pour conclure, il n’existe qu’une seule façon, pour les investisseurs, de détenir de l’or : dans sa forme physique, et hors du système bancaire. http://www.acheteror.fr/effondrement-lb ... -bri-3855/


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 18 Nov 2013 10:12 
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French automaker Renault can cut off your car battery if you don’t make payments on time

http://www.rawstory.com/rs/2013/11/16/f ... s-on-time/


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 18 Nov 2013 10:24 
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« 100 jours pour redresser la France !… »
Charles SANNAT

Mes chères contrariées, mes chers contrariens !

Alors que l’État français a remis sa copie budgétaire 2014 à la Commission européenne de Bruxelles qui préfère s’attaquer au bon élève allemand plutôt qu’au cancre français, je souhaitais proposer un contre-budget « révolutionnaire ».

Ce contre-budget est un budget excédentaire pour la première fois depuis plus de 40 ans et c’est son objectif. L’idée c’est également non pas de dire ou d’affirmer que ces propositions sont la vérité absolue. Loin de là ! Le but c’est d’ouvrir le débat sur ce que peut être un budget, sur ce que doit être un budget permettant le redressement économique de notre pays et cela suppose une démarche totalement nouvelle où nous devons choisir ce que nous conservons et ce que nous supprimons. Ces choix doivent être collectifs, et c’est au peuple de France dans le cadre d’un grand référendum sur la fiscalité et le budget de faire un choix de société clair et simple.

Notre pays est un grand pays. Nous pouvons être fiers de nous. Nous ne devons pas avoir peur, ni des autres ni du monde. Nos décisions, en grande partie, nous appartiennent. Certes, des pans entiers de notre souveraineté sont partis à Bruxelles ou dans des instances internationales… mais ce n’est pas une fatalité. Même comme cela, même dans ce cadre pourtant peu idyllique, nous pouvons nous en sortir, nous pouvons redresser notre pays non pas en 10 ans, mais en un an ! Oui, en un an, nous pouvons libérer les énergies, préserver l’essentiel de notre modèle social qui peut ne pas plaire à tous (moi le premier je considère que de très nombreuses « optimisations » sont possibles et indispensables) mais auquel nos compatriotes sont très majoritairement attachés.

Or, la politique et l’économie doivent être au service du peuple et pas l’inverse. Nous pouvons faire beaucoup sans renverser la table (ce qui ne veut pas dire que de nombreux traités ne devront pas être renégociés, revus, etc.).

Notre pays, que nous le voulions ou non, fait partie du monde. Nous avons un rang à tenir, des engagements à respecter, ainsi marche le monde. Alors nous devons d’abord prouver ce que nous sommes. Nous devons montrer de quoi nous sommes capables lorsque nous affrontons le monde avec lucidité, courage et détermination.

Notre pays a de très nombreux atouts. Une langue riche, une histoire exceptionnelle, une culture importante, un État et des institutions qui, à défaut d’être parfaits, sont stables, une population formée et compétitive, des infrastructures de qualité, des chercheurs remarquables – ce qui n’en empêche pas certains de beaucoup chercher sans jamais rien trouver –, un peuple créatif, une démographie dynamique. Pour notre pays, le déclin n’est pas une fatalité et ne doit pas l’être.

Mais refuser le déclin ce n’est pas aller se réfugier dans l’incantation et l’affichage d’un optimisme béat de façade aussi stupide que contre-productif.

Refuser le déclin c’est d’abord affronter la situation collectivement, ensemble, avec force, courage et détermination. C’est débattre et c’est décider ! Décider d’une stratégie nationale de redressement qui ne soit pas que des mots mais des actes et, compte tenu de notre situations, ne vous trompez pas, les actes devront être forts.

Alors voici les grandes lignes et vous aurez toutes les sources pour vérifier les chiffres par vous-même à quoi pourrait ressembler le redressement de la France en 100 jours.

C’est un budget de combat, de combat pour la sauvegarde de notre nation, de son intégrité, des intérêts vitaux de son peuple et c’est un budget garant de notre indépendance financière.

N’oublions jamais que celui qui commande, c’est celui qui donne l’argent ! À tous ceux qui veulent, et je pense en particulier à mes camarades contrariens, qui souhaitent sortir de l’euro et de l’Europe, la véritable indépendance de la France commence par notre indépendance financière.

Redressons les comptes, préalable à tout le reste et au retour de la voix de la France dans le concert des nations. Dès lors, nous pourrons façonner l’Europe que nous souhaitons… ou la quitter !

Dernière idée que je souhaitais partager avec vous dans cette introduction, dans les temps de grande confusion que sont les nôtres, c’est la différence sémantique essentielle entre réformer et changer !

Réformer c’est « modifier en apportant des améliorations ».

Changer c’est l’action de changer quelque chose, c’est un passage d’un état à un autre. Le changement (qui devrait être maintenant) c’est une modification profonde, une rupture qui bouleverse l’ordre établi.

Notre pays est au-delà de la réforme, il doit profondément changer sa manière de penser et ses façons de faire à peu près tout ce que nous faisons.

Nous devons quitter le millénaire dernier, nos réflexes et notre organisation hérités de la révolution industrielle et enfin entrer totalement dans ce nouveau siècle. À tous les niveaux, nous devons porter le changement pour adapter nos structures et nos fonctionnements à ce nouveau monde. Ce sera un bouleversement mais il peut être et doit être positif pour tous.

Voici les impératifs fixés à la rédaction de ce budget

1/ Ne pas baisser les retraites et les pensions (ce qui ne veut pas dire qu’il ne doit pas y avoir une participation à l’effort collectif).
2/ Ne pas baisser les aides et prestations sociales (ce qui ne veut pas dire qu’il ne doit pas y avoir une participation à l’effort collectif).
3/ Ne pas toucher à la santé et aux soins médicaux (ce qui ne veut pas dire qu’il ne doit pas y avoir une participation à l’effort collectif).
4/ Ne pas toucher aux salaires de nos fonctionnaires ni à leur nombre (ce qui ne veut pas dire qu’il ne doit pas y avoir une participation à l’effort collectif).
5/ Supprimer l’ISF (contre-productif) et l’impôt sur le revenu, sauf pour les tranches les plus hautes mais pour ces dernières il sera baissé de façon très importante (divisé par deux).
6/Faire baisser les prix de l’immobilier puisque le logement est le premier poste de dépense des ménages. Faire baisser les prix de l’immobilier, c’est redonner du pouvoir d’achat aux gens.
7/ Ne pas affoler nos partenaires ni le monde en ne sortant pas de l’Europe et en respectant nos engagement internationaux (dettes) ainsi que tous les accords déjà passés et sur lesquels notre pays est engagé. Les renégocier sera possible mais cela prendra du temps, or le redressement ce doit être maintenant !

L’idée c’est de démontrer qu’en supprimant tout le superflu, on peut préserver l’essentiel.

Un budget de vérité, de choix et de convictions !

Bref, ce budget excédentaire ne remet aucune des dépenses fondamentales de l’État-providence en cause… et pourtant il est excédentaire et,vous le verrez, de beaucoup.

Gardez toujours à l’esprit l’idée suivante : entre jouer gratuitement au ping-pong et être soigné lorsque l’on est malade… que doit-on choisir ? La réponse est essentielle, car on ne peut plus financer les deux. Alors supprimons le superflu, concentrons-nous sur l’essentiel et libérons l’économie.

Immobilier

Aider le marché immobilier n’est pas économiquement pertinent dans la mesure où toute injection d’argent public biaise les prix du marché. Le marché doit être libre et la formation des prix doit être laissée. Aider la pierre, c’est laisser les prix atteindre des niveaux très élevés qui, en réalité, pénalisent les plus modestes et renchérissent à l’arrivée d’une façon très importante le coût d’acquisition des logements. Les prix de l’immobilier doivent baisser car c’est le principal poste de dépenses des ménages. Si les coûts de logement baissent de 50 % et que le logement représente 40 % du budget d’un ménage dans les grandes villes, cela signifie à revenus identiques un gain de pouvoir d’achat de 20 % ! La baisse du marché immobilier doit être une priorité. À défaut que l’État fixe le prix au m², l’État peut suspendre toute aide à la pierre.
Quand on n’a pas les moyens, on n’achète pas. Donner une subvention pour permettre à un insolvable d’acheter, c’est faire rentrer un acheteur de plus sur le marché. On augmente donc la demande artificiellement. On fait donc monter les prix artificiellement. Ne rien faire fera baisser les prix… et permettra rapidement aux insolvables d’aujourd’hui d’être solvables seuls demain.

Suppression du PTZ et de l’ensemble des aides à la pierre : 6 milliards d’euros (en fait, on peut aller largement plus loin dans ce domaine mais soyons conservateur dans notre hypothèse).

Nous pouvons même aller beaucoup loin en considérant que la construction de nouveaux logements sociaux est une absurdité lorsque dans une ville comme le Mans, 50 % du parc HLM est vide. Oui, vous avez bien lu. Vide. Nous pouvons également considérer qu’un individu durablement privé d’emploi, bénéficiant de l’assistanat public (que nous ne remettons pas en cause ici mais qui mérite débat), par exemple sans emploi depuis 5 ans, ne doit pas occuper un logement social par exemple en région parisienne où les délais d’attente peuvent être importants. Soit cette personne retrouve un poste et du coup sort des systèmes de solidarité comme le RSA, soit elle se voit attribuer un nouveau logement au Mans, libérant ainsi un logement pour une personne qui travaille et qui en a véritablement besoin. Cela évite de construire de nouveaux logements en utilisant nos capacités de logements actuelles bien réelles et largement suffisantes. Il s’agit là de plusieurs milliards supplémentaires d’économie. Cela permet également de participer à l’aménagement du territoire et, disons-le aussi, la vie est moins chère au Mans qu’à Paris. Bref, la mobilité doit être incitée pour une meilleure utilisation de nos moyens existants. Poussé à l’extrême, nous pouvons supprimer l’ensemble des aides au logement ou presque, sans pour autant ne pas loger les gens. Mais doit-on, dans notre organisation, mettre au centre de notre action le choix individuel ? Pas forcément. Un droit opposable au logement est une excellente idée. Il faut la conserver. Mais c’est la collectivité qui attribue un logement. Là où il est disponible. L’individu peut refuser, mais dans ce cas, ce n’est pas à la collectivité de payer. Voilà ce qu’est le bon sens de base.

Programme d’économie « opérateurs de l’État » à hauteur de 5 milliards d’euros

Les opérateurs de l’État, c’est plein de machins qui gèrent des problématiques spécifiques comme par exemple les Agences de toutes sortes. L’Agence Paul Emploi est un opérateur de l’État. Mais ce n’est pas le seul. Pour certains, l’utilité est évidente. Pour d’autres, elle est tout simplement très contestable et encore, je reste courtois. Alors économiser sur ce poste 5 milliards d’euros en quelques décisions et suppressions est d’une facilité assez déconcertante, sans oublier de nombreux regroupements possibles.

Suppression de la formation professionnelle : 30 milliards d’euros

Hurlez si vous voulez. Plus nous dépensons dans la formation professionnelle, plus notre taux de chômage augmente ! L’utilité économique est très douteuse et cela fait 40 ans que la gabegie dure. C’est assez. Supprimons-là. La formation doit être assurée par le système scolaire et ce système scolaire doit être profondément réformé non pas dans ses rythmes scolaires, qui sont la dernière préoccupation ou presque, mais dans le contenu et les objectifs même des formations assurées par l’État à travers l’éducation nationale. Il est possible de considérer qu’il sera infiniment moins coûteux de permettre à des adultes de suivre des formations existantes en FAC avec des locaux et des structures déjà existantes. Rajouter un banc dans un amphi c’est presque gratuit, vu que l’on dispose déjà de stocks de bancs !

Enfin, il ne faut pas oublier que là aussi, Internet révolutionne et révolutionnera fondamentalement l’acquisition des savoirs et des compétences. La formation à distance fonctionne, la technologie des cours en ligne s’est considérablement améliorée, les webinaires sont désormais possibles sans problème, bref, de chez soi, la France entière pourrait assister à un cours de physique nucléaire… simplement si nous installions une webcam et nous donnions à l’enseignant un micro… Bref, nous avons les moyens techniques de former des millions de français, en temps réel, et sans aucune augmentation de coût. Alors oui, je l’assume, parce qu’il existe bien d’autres solutions, la formation professionnelle est aujourd’hui une aberration financière. Nous récupérons donc d’un simple trait 30 milliards d’euros.

Suppression des subventions aux associations : 30 milliards d’euros

Sur ce thème, le débat est assez simple à poser. Que préférons-nous ? Etre soigné lorsque l’on est malade, atteint d’un cancer dont, hormis quelques très très riches, personne ne peut payer l’accès aux soins… ou pouvoir faire du ping-pong gratuitement ? Il ne faut pas se mentir. Nous ne pouvons plus financer les deux. Le loisir et le coût du loisir relèvent de la responsabilité financière privée. Pas de la solidarité nationale. Il arrive un moment, il faut arrêter les âneries.

Il faut donc définir les associations prioritaires. Il y en aura 50. Pas une de plus, et elles devront là aussi se regrouper si elles veulent survivre grâce aux subventions de l’État.
Deux thématiques. La première, la recherche médicale et la santé. La deuxième, le remplissage des gamelles et le soutien aux plus démunis. Cela signifie que les Restos du cœur, le Secours populaire, la Croix Rouge et la recherche contre le Cancer seront encore subventionnées. Pas l’association des boulistes de Tulles.

Pour vous donner un point de comparaison concernant le rapport coût/utilité pour la collectivité, les Restos du cœur ont un budget d’environ 180 millions d’euros. Or l’État ne verse que… moins de 5 millions d’euros par an aux Restos du cœur… vous avez bien lu… Si 25 millions proviennent de l’Europe, l’État français ne met presque pas la main à la poche pour les Restos du cœur. Alors oui, lorsque nous en sommes à ce niveau d’aberration où ce sont les citoyens qui paient encore chaque année, en plus de leurs impôts et taxes, pour être sûrs que personne n’ait le ventre vide alors il est temps, grand temps, de supprimer l’ensemble de ces subventions. Ce n’est pas une réduction, une simplification non… il est indispensable de procéder à l’élimination pure et simple de cette honte économique. Et hop, 30 milliards d’euros en plus !

Nationalisation des péages : 5 milliards d’euros

Les péages – vous savez, les autoroutes construites avec l’argent de nos grands-parents et de nos parents –, privatisés en 2006 me semble-t-il pour moins de 15 milliards d’euros, en ont rapporté, depuis, 44… qui échappent à l’État. Alors oui, d’un simple trait et d’une simple signature, en renationalisant un patrimoine qui appartient non pas au privé mais aux Français, nous pourrons récupérer au moins 5 milliards d’euros par an. Et hop, + 5 milliards tous les ans… sans compter que l’augmentation des péages n’ira pas enrichir les actionnaires privés mais permettrons à l’État de se désendetter encore plus vite.

La TVA Sociale ! Une nécessité !

Une véritable TVA sociale à 30 %. Chaque point de TVA supplémentaire rapporte environ 6,5 milliards d’euros soit une recette complémentaire d’environ 55 milliards d’euros.

Pour les produits de base, alimentaires, hygiène, etc., pas de taux réduit mais un taux à 0.

En contrepartie, suppression de l’impôt sur le revenu pour les petites tranches, et pour les tranches supérieures, on divise par deux le montant de l’impôt sur le revenu.

Nous devons taxer les produits qui viennent de l’étranger afin de relancer la compétitivité de notre pays. Comme les droits de douanes sont interdits, il faut taxer très fortement la consommation. Celui qui peut acheter un aïe-Pad à 600 euros… peut le payer 800 €, il attendra juste deux mois de plus, ce qui lui fera du bien et le rendra à l’arrivée plus « humain » et moins consommateur crétin !

Pas d’écotaxe mais l’éco-participation !

L’écotaxe n’a rien d’éco ! C’est juste une taxe. Sur chaque produit, nous payons déjà une éco-participation de quelques centimes. C’est sur cette taxe qu’il faut jouer car elle participe de notre compétitivité. Tous les produits doivent être taxés à leur véritable coût environnemental en prenant le nombre de kilomètres parcourus… Ce n’est pas de ma faute à moi si la Chine est beaucoup plus loin que la Bretagne… Après, si les Chinois veulent ouvrir une usine en Bretagne en me recrutant quelques milliers de schtroumpfs grognons aux bonnets rouges, nous devrions pouvoir nous mettre d’accord.

TVA sociale et éco-participation massives sont compatibles avec le droit du commerce international ! Cela va créer une relocalisation importante de la production en France et en Europe, cela aura un impact majeur sur l’emploi et donc, au bout du compte, sur les salaires qui pourront enfin monter… Chaque produit vous coûtera plus cher, mais vous aurez un travail, moins d’impôts, et surtout il faudra accompagner cela d’une législation sur la qualité.

La qualité et la conception des produits

J’aime nos écolos lorsqu’ils ne parlent d’écologie qu’avec des taxes « justes »… écotaxe, taxe carbone, etc., alors que le débat n’est pas là. L’idée c’est tous les ans d’augmenter la durée légale de garantie des produits achetés afin que les industriels puissent s’adapter et de faire changer notre modèle de consommation basé sur une consommation de masse, qui n’est non seulement pas source de bonheur et de félicité humaine, mais qui en plus est écologiquement non supportable à terme tant les ressources se raréfient.

Au bout de 5 ans, tous les produits de plus de 30 euros devront être garantis 5 ans, 10 ans ou 15 ans ! Payer plus cher mon lave-linge ? Oui. Le double ? Oui… surtout s’il doit durer 3 fois plus longtemps. Avec une telle politique, nous retrouverons de l’activité sur nos territoires, et nous rétablirons nos balances aussi bien des paiements que commerciales.

Il ne faut pas non plus oublier l’impérative nécessité de l’éco-conception où chaque produit doit être conçu dès le départ pour être réparé, amélioré au fil du temps (« upgradé » comme on dit dans le secteur de l’informatique) et, enfin, pour être recyclé. C’est à cela que doivent servir les normes qui seront respectées puisque nous avons les moyens de transformer nos 150 000 emplois d’avenir en autant de vérificateurs de containers !

Suppression de toutes les aides aux entreprises

Jamais nous n’avons autant aidé les entreprises.

Jamais elles n’ont été aussi taxées, contrôlées, redressées et, disons-le ,« emmerdées ».

Foutons la paix aux entrepreneurs ! Plus d’aides certes, mais plus de taxes non plus. Les aides fournies sont économiquement peu ou pas efficaces. Il se trouvera toujours quelqu’un pour dire que tel ou tel programme est essentiel. La réponse est non. Une entreprise doit être viable seule et pas par l’intervention souvent catastrophique de l’État.
Suppression de l’ensemble des aides aux entreprises : 110 milliards d’euros d’économie. L’impôt sur les sociétés rapporte environ 53,5 milliards d’euros. Ce dernier ne sera pas supprimé mais baissé très significativement à 10 %, ce qui sera l’un des taux d’impositions sur les bénéfices les plus bas du monde, relançant l’attractivité de notre pays. Disons qu’il rapporte encore 10 milliards d’euros au lieu de 53,5. Cela nous fait une économie nette de 66,5 milliards d’euros.

Extension du régime de l’auto-entrepreneur et augmentation des seuils afin de permette à toutes les TPE de pouvoir rejoindre ce système et sa simplicité. Voici le véritable choc de simplification. Augmentation du seuil de chiffre d’affaires à 200 000 euros. Ainsi, le petit artisan ne sera plus concurrencé par le petit auto-entrepreneur. Ouvrons-lui les mêmes droits plutôt que de fermer ceux des autres, tout cela n’est qu’une question de point de vue. Inversons nos modes de pensée erronés.

Libérons toutes les énergies créatrices de notre pays. Que les gens puissent gagner de l’argent. Plus nous aurons de riches, plus nous serons tous moins pauvres à défaut d’être vraiment tous riches !

Audiovisuel public, quelle blague économique

Les dépenses actuelles s’élèvent à 3,8 milliards d’euros. Réduction par deux du budget (et encore, c’est très gentil).
Refonte de l’ensemble des services avec la suppression de tous les « multiples doublons », une rédaction pour chaque France 2, 3, 4 ,5, 6 etc., rationalisation de l’ensemble des dépenses.

Pour comparaison, et à titre « purement indicatif », BFM TV tourne avec environ 200 collaborateurs, dont 150 journalistes, pour un budget de moins de 50 millions d’euros. Rien, je dis bien rien ne peut justifier les 3,8 milliards d’euros de notre audiovisuel public. L’objectif d’une réduction par deux est encore finalement beaucoup trop « gentil ». Économisons là 3 milliards d’euros, avec 800 millions d’euros, soit 16 fois plus que BFM TV, en tant que citoyen j’espère avoir un service rendu en regardant France 2 au moins 16 fois supérieur qu’en regardant BFM. Vous comprendrez mieux sans doute pourquoi le gouvernement grec a fermé ni plus ni moins ses chaînes télé pendant quelques jours. Trop, c’est trop. Économie : 3 milliards d’euros

Comment affecter ces économies ?

80 % des excédents seront affectés au remboursement de la dette de la France. Chaque remboursement permettra de faire diminuer chaque année un peu plus le montant exorbitant des intérêts de notre dette, nous redonnant de nouvelles marges budgétaires également affectées à la réduction de la dette. Les 20 % restant pourraient être consacrés au renforcement des réserves d’or de la Banque de France, renforcement indispensable à notre éventuel sortie de l’euro et qui permettrait d’asseoir notre nouvelle monnaie sur une situation financière en cours de rétablissement et, à terme, la plus saine du monde et sur des réserves d’or suffisantes pour accorder à notre pays la monnaie qu’il mérite.

En moins de 10 ans nous aurons remboursé 100 % de notre dette

Cela nous fera économiser, au terme de ces 10 années d’efforts, 50 milliards d’euros de charge pour le paiement des intérêts de la dette. La France sera riche, nous pourrons financer tous les projets ou presque que nous souhaitons. L’endettement sera tout simplement interdit car rien ne justifie, hormis la guerre, que nous ayons recours à la dette. Comme toutes les familles, nous devrons fonctionner en lignes créditrices.

L’activité économique ne sera pas étouffée par un État obèse et pourtant, nous aurons préservé l’essentiel de notre modèle social grâce à un budget excédentaire de 100 milliards d’euros dès la première année. En moins de 100 jours, notre pays peut se redresser de façon spectaculaires sans que les efforts soient incommensurables, mais pour cela il faut changer toute notre façon de faire et disons-le, à peu près sur tous les sujets.

Il y a encore de très nombreux points sur lesquels nous pouvons agir et les marges de manœuvres financières sont en réalité considérables. Nous sommes nous-mêmes prisonniers d’une idéologie et d’un fonctionnement, quant à nos mamamouchis, je suis persuadé qu’ils n’ont véritablement rien compris. Ils sont à l’économie ce que les bâtisseurs du Titanic étaient à ce navire… des gens sûrs d’eux, suffisants, persuadés d’avoir construit le navire le plus sûr et totalement insubmersible, conduisant les passagers à la catastrophe avec leur arrogance de professionnels. Noé, lui, était un amateur. Son navire flotta et sauva la vie sur Terre.

Le débat sur notre budget doit être ouvert ainsi que celui sur la compétence de nos « zélites » !

Restez à l’écoute. À demain… si vous le voulez-bien !!

Charles SANNAT http://www.lecontrarien.com/


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