Le blog à Lupus



Tradosaure
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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 18 Nov 2013 20:27 
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Inscrit le: 18 Oct 2008 17:55
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Argentum Aurum a écrit:
goldfisher a écrit:
Bon, c'est un journaliste aussi, on ne peut pas lui en vouloir pour cette 'déformation professionnelle' mais c'est pas la première fois qu'il fait ça et à chaque fois que je lui faisait remarquer, il n'a jamais publié de rectificatif.

Dire quelque chose de bonne foi, ça peut arriver à tout le monde, mais une fois qu'on sait que c'est faut, alors là ça devient du mensonge.
Et le mensonge c'est paaaas bien.


C'est toute la question de la QUALITE des infos de J. ... c'est faible :( car peu fiable car pas vérifié et jamais rectifié en cas d'erreur.

Encore une fois si vous avez tant de choses à dire à Jovanovic ! ... faites une file !
Argentum ... tu as un site, et même plusieurs ... d'excellente tenue qui plus est ! tu sais donc mieux que quiconque ce que c'est !
Mais pourquoi donc ne pas faire une file Jovanovic ????? Dantec transfèrera toutes vos proses immédiatement ... j'en suis sur !

Et le comble ... pour la petite histoire ... c'est que Jovanovic n'est JAMAIS ou quasiment jamais cité dans la revue de presse !


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 19 Nov 2013 00:23 
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Inscrit le: 18 Oct 2008 17:55
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EN SUISSE ...

La Poste: Payer avec de l’argent liquide, c’est bientôt fini!
Christine Zaugg

- Genève a inauguré la première poste du canton mettant fin aux transactions avec de l’argent liquide.
- Le géant jaune se prémunit face aux hold-up et autres agressions.
- Certains usagers sont inquiets.

«J’ai voulu faire mes paiements dans la nouvelle poste au Petit -Lancy, mais on a refusé mes billets de banque!» Adélaïde, alerte octogénaire, est restée sans voix la semaine dernière lorsque l’employé lui a signifié que dans cette nouvelle poste de quartier, on n’acceptait aucun argent liquide. «Incroyable, on me demande de payer mes factures avec des cartes bancaires ou par ordinateur. Mais moi, vous savez, à mon âge, je suis de la vieille école, je n’ai pas tout ça!»
Première genevoise

La nouvelle poste Les Marbriers (10, chemin Daniel- Ihly) près du cimetière Saint-Georges, dotée de guichets ouverts, remplace celle des Ormeaux au Petit-Lancy fermée depuis le 9 septembre. Le nouveau site est la première poste de ce type dans le canton. Une protection anti-agression? «Dans une certaine mesure, cela répond aux augmentations des attaques dans les bureaux postaux, mais aussi pour protéger nos clients qui se déplacent parfois avec des sommes importantes», explique Isabelle Mouron, attachée de presse de La Poste. En deux mots comme en cent, cela signifie que le client qui ne fait pas ses paiements via la banque ou qui ne possède pas de carte bancaire ou postale, ne peut plus régler ses factures aux guichets guichets des Marbriers avec de l’argent.
Troisième romande

«Ce modèle, introduit en 2010 à Zurich, a également été mis en place à Morges et Fribourg, détaille Isabelle Mouron. Et de préciser: «L’infrastructure de ces nouvelles postes a été conçue pour faciliter la communication, poursuit-elle. Il n’y a plus de grillage, ni de vitrage séparant le client et le personnel.» La nouvelle poste de Lancy 2 est le troisième office romand à se calquer sur ce nouveau modèle.
Environnement

La Poste rappelle qu’outre la question sécuritaire, de nombreux facteurs sont déterminants quant au type d’office, notamment et surtout l’environnement et la situation sur place. «La ville de Lancy par exemple, présente un environnement urbain et un réseau de vente dense avec de nombreux offices de postes facilement accessibles, offrant la possibilité d’effectuer des versements en espèces, précise Isabelle Mouron. Dans un tel environnement, la mise en place d’un point d’accès limité aux paiements avec Postcard et cartes Maestro, apparaît comme la solution la plus logique et la mieux adaptée à la situation.»

Mais pour une frange de la population, ce système, qui se veut sécuritaire, pose cependant problème: «Il faut changer nos habitudes, rouspète une fonctionnaire quadragénaire. Nous sommes réellement en train de basculer dans un système où l’argent n’est plus que virtuel…»
Paiement sans contact

L’argent virtuel sera-t-il notre avenir? La tendance semble le confirmer. A part La Poste, la Migros a introduit lundi 11 novembre le paiement sans contact. De quoi s’agit-il? Outre les questions sécuritaires, la Poste se concentre sur de nombreux aspects, notamment l’environnement et la situation sur place, et décide ensuite, sur la base d’un inventaire concret de tous les facteurs, quel format d’office elle mettra en place sur le lieu concerné.

De faire ses courses en payant avec une carte de crédit dotée de la fonction Paypass (Mastercard), Paywave (Visa) ou Expresspay (American Express). Jusqu’à un montant de 40 francs, le client n’aura qu’à tenir sa carte devant le terminal et recevra un signal de confirmation de paiement. Les smartphones suivront en 2014. Quant à Coop, elle annonce vouloir faire de même l’an prochain. http://www.ghi.ch/le-journal/la-une/la- ... entot-fini
----------------------------------
Et dans le même registre

Londres aura bientôt son MultiPass
Par Morgan l

« Leeloo Dallas Multipass ! » Une réplique désormais culte. Il semblerait bien que le Royaume-Uni s’apprête à faire un bond temporel directement dans le XXIIIème du Cinquième Elément. Une carte de transport MultiPass sera bientôt en test dans les villes de Londres et Glasgow. Présentation.

Une carte pour tous les transports. Une seule et unique carte pour payer train, bus, métro, avion, et tous les extras – parking, restauration, consigne, etc -. C’est ce que testeront les deux grandes capitales que sont Londres et Glasgow dès 2014, avant que ladite carte MultiPass ne soit lancée dans tout le pays.

Son fonctionnement est on ne peut plus simple. Chaque carte possède un code-barre à encre électronique pour identifier et débiter son porteur. La société MultiPass affirme aussi que ce système basé sur le cloud permettra de toujours proposer à ses utilisateurs le tarif le moins élevé, peu importe où et comment il voyage.

A quand chez nous ? http://www.gizmodo.fr/2013/11/18/londre ... ipass.html


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 19 Nov 2013 00:57 
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Platinium a écrit:
EN SUISSE ...

La Poste: Payer avec de l’argent liquide, c’est bientôt fini!
Christine Zaugg

- Genève a inauguré la première poste du canton mettant fin aux transactions avec de l’argent liquide.
- Le géant jaune se prémunit face aux hold-up et autres agressions.
- Certains usagers sont inquiets.
Il me parait important de continuer à utiliser les pièces et les billets car c'est un mode de transaction libre et non fliqué (Attention, je ne fais pas l'apologie du marché noir ou gris ou invisible).

Bientôt FiscBigBrotherNSA saura tout de nos déplacements (achats de billets trains, avions, bus, péages, stationnements...) de nos habitudes de conso (c'est bizarre ces spam "ciblés" après s'être connecté à un site) de nos loisirs etc....
Libre à vous, mais moi je ne tiens pas à être un bon con sommateur manipulé.
L'argent liquide est encore une de ces dernières petites libertés qui nous restent. Les Allemands, qui comme chacun sait sont d'affreux retardataires folklotrads, utilisent encore beaucoup la monnaie, presque pas le chèque et moins que nous le plastique.

Les enfants nous disaient déjà il y a bien longtemps : "mais, papa-maman tu dis que t'as pu d'argent, taka en prendre au distributeur" !
Après il y en a qui s'étonne que le surendettement fasse des ravages.

... et puis le jour où il y aura la méga panne informatique on comptera ceux qui rigolent avec leur petit bout de plastique.


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 19 Nov 2013 01:09 
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Olivier CROTTAZ déserterait-il ?
http://www.24hgold.com/francais/actuali ... er+Crottaz

Bonjour à tous,
Comme vous avez pu le constater, je n’ai pas été prolixe ces derniers temps et pour cause.

Je ne désire pas écrire l’article de trop, je mets mon blog en berne pour réfléchir à la suite à donner à cette aventure.

Voici deux articles qui résument la situation (vive la France (et en écrivant vive la France je prends un risque)).

http://www.les-crises.fr/amf-sanctionne-les-blogueurs/

http://www.boursier.com/actions/actuali ... 54892.html

http://www.challenges.fr/finance-et-mar ... usses.html


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 19 Nov 2013 10:31 
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Touchau a écrit:
Platinium a écrit:
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La Poste: Payer avec de l’argent liquide, c’est bientôt fini!
Christine Zaugg

- Certains usagers sont inquiets.
Il me parait important de continuer à utiliser les pièces et les billets car c'est un mode de transaction libre et non fliqué (Attention, je ne fais pas l'apologie du marché noir ou gris ou invisible).

.



Si dans le système économique il n'y a plus d'espèces, ça sera pratique pour les bail in! (euh pardon non je me suis trompé , pour éviter le blanchiment) http://www.agoravox.tv/tribune-libre/ar ... t-la-41180


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 19 Nov 2013 11:44 
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L’inquisition fiscale est en marche

Les propositions fiscales de députés socialistes (Karine Berger ou Pascal Cherki) sont lourdes de danger pour tous.

Par Florent Belon.

Fiscalité Impôts TaxesAlors que la discussion du projet de loi de finances pour 2014 s’achève à l’Assemblée nationale, deux amendements relatifs à l’optimisation fiscale ont été adoptés lors de la deuxième séance du vendredi 15 novembre 2013 (compte-rendu).

Ils ouvrent la Boîte de Pandore et font tomber le masque.

L’optimisation fiscale : vade retro satanas

Lors des débats parlementaires, on peut lire un débat des plus riches qui permet de bien comprendre la psychologie et l’idéologie des socialistes.

Le député Karine Berger, qui s’était déjà faite remarquer par la pertinence et la subtilité de ses analyses, énonce, entre 2 citations de Saint François Mitterrand, qu’ « Il y a peut-être encore pire que de ne pas vouloir payer son impôt, que l’on soit un particulier ou une entreprise : c’est le fait de conseiller l’un ou l’autre pour qu’il ne paie pas l’impôt. C’est exactement ce contre quoi cet amendement lutte. Il vise en effet à supprimer toute possibilité dans notre pays d’être rémunéré pour conseiller sur les moyens d’échapper à l’impôt, de ne pas se soumettre à l’impôt quand on est un grand groupe ou quand on est un particulier riche. »

Le Ministre du culte taxatoire remplaçant, dénommé Bernard Cazeneuve, n’hésite pas à assimiler fraude et optimisation fiscale : « l’optimisation et la fraude sont des pratiques qui ne nous paraissent pas acceptables. »

L’Etat fixe seul les règles qui s’imposent au contribuable. Désormais le contribuable ne pourra plus être habile avec les règles qui lui sont imposées. De là à considérer que le contribuable sera en devoir de s’acquitter du montant de prélèvement le plus élevé en choisissant la voie qui lui est la plus défavorable, il n’y a qu’un pas…

Déclaration des schémas d’optimisation fiscale (amendement n°527)

Une obligation de déclaration à l’administration fiscale, sous peine d’amende, serait introduite à charge de toute personne commercialisant un schéma d’optimisation fiscale ou l’élaborant ou le mettant en place.

Le texte définit un schéma d’optimisation fiscale soumis à déclaration comme :
« toute combinaison de procédés et instruments juridiques, fiscaux, comptables ou financiers :

Dont l’objet principal est de minorer la charge fiscale d’un contribuable, d’en reporter l’exigibilité ou le paiement ou d’obtenir le remboursement d’impôts, taxes ou contributions ;
Et qui remplit les critères prévus par décret en Conseil d’État. »

Ces dispositions seraient applicables à partir du 1er janvier 2015.

Bernard Cazeneuve, exprime ses doutes « Une nouvelle obligation déclarative, puisque c’est ce que vous [il parle aux députés socialistes et plus si affinités] proposez, n’a d’intérêt que si elle peut être exploitée de façon totale, efficace, parfaitement approfondie par l’administration. »

« Par ailleurs, un tel dispositif suppose une définition suffisamment claire du montage et de ses objectifs qui soit partagée avec les entreprises. L’administration pourrait en effet se trouver très rapidement noyée sous une masse de déclarations qu’elle ne pourrait exploiter si, compte tenu de l’imprécision du dispositif, toutes les personnes élaborant des produits bénéficiant d’un avantage comparatif au plan fiscal adressaient par précaution leur offre commerciale. Ce point central pour le bon fonctionnement de cette mesure ne peut être renvoyé à un décret sans encadrement précis préalable. »

« Mon administration ne souhaite pas du tout voir arriver dans le cadre d’un dispositif aléatoire et non stabilisé juridiquement des schémas de montage qu’elle ne pourrait pas exploiter totalement. »

Définition de l’abus de droit (amendement n°530)

Ce que je redoutais dans un précédent article est arrivé. La notion d’exclusivité du but fiscal serait remplacée par celle de but fiscal à titre principal.

Les risques que j’évoquais sont au rendez-vous. On relèvera qu’aucune restriction à cette nouvelle définition n’est prévue. Ainsi, bien que les déclarations visent souvent les grandes entreprises dans leurs opérations à l’international, la même définition s’appliquera aux PME et aux particuliers.
Cette nouvelle définition s’appliquerait aux notifications adressées à compter du 1er janvier 2016. Ceci signifie que les opérations régulièrement déclarées et réalisées en 2013 seraient rétroactivement sous le coup de cette nouvelle définition car non prescrites au 1er janvier 2016 !

Le Ministre du Budget, chose assez rare pour le relever, fait figure de Sage dans le débat face aux postures de députés socialistes dignes d’entrer dans le Gouvernement de révolution bolivarienne vénézuélien.

Il n’a sans doute pas lu Contrepoints, mais au moins mis la main sur le rapport dirigé par Olivier Fouquet en 2008 cité dans notre précédent article, et qui avait écarté la notion de « principal » pour ses graves atteintes à la sécurité juridique.

Le Ministre reprend ces arguments :

« Le premier obstacle à la solution que vous proposez renvoie à un problème de méthode : comment apprécier in concreto le poids d’un but autre que fiscal – but patrimonial, de protection d’un parent, de préservation de l’unité de l’exploitation familiale, but économique – au regard du but fiscal, lequel s’apprécie immédiatement en fonction du montant de l’impôt évité ? En d’autres termes, comment apprécier le poids d’un avantage pécuniaire recherché par rapport à un autre avantage, qui n’est pas forcément chiffrable, et comment apprécier alors, si le premier est principal par rapport au second ?

Il appartiendra alors au juge d’apprécier le résultat de la « pesée » effectuée par l’administration. Il en découlera, c’est ma crainte, une insécurité juridique pour les acteurs, compte tenu des positions divergentes que pourraient prendre les différentes juridictions, faute de critères juridiques avérés caractérisant un but « principalement » fiscal.

Par ailleurs, juge de cassation et non de fond, le Conseil d’État ne pourra jouer son rôle de régulateur. Ainsi, un même montage pourra être apprécié par des juges appartenant à des juridictions géographiquement distinctes, dans le cas, par exemple, d’associés de sociétés de personnes domiciliés dans des départements différents, et aboutir à des solutions radicalement opposées. Cette insécurité fiscale, compte tenu des sanctions qui s’y rattachent, risquerait de se voir immédiatement condamner par la Cour européenne des droits de l’homme.

Enfin, cette nouvelle définition de l’abus serait contraire à celle donnée, dans certains arrêts, par la Cour de justice de l’Union européenne.

Face à lui, quelques jeunes komsomols d’élite (Dans l’ordre d’apparition, Berger, Cherki et Muet), rêvent de monde meilleur, révolution culturelle maoïste, et de dictature fiscale. S’ouvre alors un débat sur l’essence du droit éclairant quant à la philosophie de nos législateurs que j’évoquais récemment.

Cazeneuve résume la vision de Cherki, le théoricien et idéologue du groupe : le droit est le résultat d’un rapport de force. Il doit rétablir l’équilibre entre les puissants qui procèdent à des opérations d’optimisation fiscale d’un côté et, de l’autre, l’État qui doit percevoir des recettes de leur part.
Cazeneuve fut alors pris, l’espace d’un instant, d’une crise aigüe de libéralisme : « Je préfère toutefois, pour ma part, une autre philosophie issue d’un héritage différent : en toutes matières, dès qu’il s’agit du droit, « il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir », écrivait Montesquieu. En effet, dès lors qu’il comporte une part d’incertitude, comme vous l’avez dit, le droit n’est efficace que si ceux qui le font se posent la question de connaître avec rigueur et précision les conditions dans lesquelles il sera appliqué. »

Cette parenthèse intellectuelle fermée, les députés socialistes assument pleinement le risque juridique ouvert :

« La question se posera pour les affaires où cette volonté ne sera plus « exclusive » mais « principale ». Eh bien, prenons ensemble le risque de perdre parfois quelques contentieux, sachant qu’aucune affaire qui aurait été traitée auparavant en vertu du critère de l’exclusivité ne risquerait d’être perdue. L’administration ne sera donc nullement empêchée de faire son travail et de récupérer des recettes fiscales.

Par contre, il faudra sans doute quelques années pour fixer la notion de « principal », puisque nous sommes dans un domaine nouveau. Je parlais de la perte de chance, je pourrais également parler de concepts juridiques ayant nécessité, eux aussi, un certain nombre d’allers-retours.

Avant, ces allers-retours avaient lieu entre les juridictions du premier degré et la Cour de cassation ; ce sera désormais entre les juridictions françaises du premier degré en France, le Conseil d’État et la Cour de justice de l’Union européenne. En décidant cette novation dans le domaine du droit, nous travaillons pour les années à venir. »

Pour conclure, s’il faut que quelques entreprises ou vies soient gâchées sur l’autel fiscal, le temps que la jurisprudence précise les contours de la nouvelle définition, et bien allons-y. Le collectivisme mérite bien un peu de chair humaine pour l’exemple. Car si le Gouvernement Ayrault et le Président Hollande n’ont pas déjà réussi à rendre le pays prospère et à faire disparaître déficits et chômage, c’est sans nul doute à cause de saboteurs réactionnaires à la solde de l’étranger que ces textes châtieront…

Les mouvements de contestation, des plus apaisés mais fermes (les dupés) aux plus revendicatifs (bonnets rouges, tondus …) ne peuvent que se voir légitimés par un tel déferlement réglementaire et une telle conception du droit instaurant une véritable loi des suspects en matière de prélèvements obligatoires. http://www.contrepoints.org/2013/11/19/ ... -en-marche


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 19 Nov 2013 11:50 
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Un cyclomoteur se définit (entre autres) comme un véhicule de cylindrée inférieure à 50 cm3.
Je propose des mesures de rétorsion légale contre les optimisateurs qui roulent en 49,9.


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 19 Nov 2013 11:54 
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Pourquoi les exportations françaises pâtissent de la croissance de l’immobilier

L’augmentation de plus de 80 % des prix des logements en France va de pair avec un recul de 12 à 13 % des exportations, selon des économistes de l'OCDE.
Mathias Thépot

Très rentable durant les années 2000, le secteur de la construction a capté les ressources en capital et en main-d'œuvre au détriment du secteur manufacturier et de ses exportations, explique une note de l'OCDE.

La compétitivité de la France est bien affectée par l'attrait très prononcé que les Français portent à la pierre… Et cette fois, c'est l'OCDE qui le dit, n'en déplaise aux promoteurs immobiliers français, qui avaient réagi l'été dernier aux constats similaires des services du ministère de l'Économie, du commissaire général à l'investissement Louis Gallois, ou en encore du Conseil d'analyse économique, le think tank de Matignon.

Publiée le 13 novembre dernier, la note de l'OCDE cible tout particulièrement les méfaits de la croissance du secteur de la construction durant la première décennie du 21e siècle sur les exportations du secteur manufacturier.

"Il existe de bonnes raisons de croire que le redressement du secteur de la construction de logements s'est fait dans une certaine mesure au détriment de la vigueur des exportations manufacturières", juge l'Organisation européenne de coopération économique.
Ainsi, selon deux de ses économistes, Egert et Kierzenkowski, "l'augmentation de plus de 80 % des prix relatifs des logements enregistrée entre 2000 et 2007 en France est allée de pair avec un recul, toutes choses étant égales par ailleurs, de 12 à 13 % des exportations, soit environ la moitié de la perte totale de la part de marché".

S'appuyant sur une forte rentabilité alimentée par la hausse des prix des logements lors des années 2000, le secteur de la construction aurait en fait phagocyté en partie le secteur manufacturier en captant les ressources en capital et en main-d'œuvre.

Réaffectation de la main d'œuvre

Pour l'OCDE, la croissance des prix de l'immobilier peut en effet entraîner une réaffectation de la main-d'œuvre entre les secteurs.
En pleine croissance entre 2000 et 2007, le secteur de la construction en France a vu ses besoins en main-d'œuvre croître de manière importante. Pour attirer les emplois, les entreprises du bâtiment ont donc dû augmenter les salaires. "Le salaire horaire de base des ouvriers de la construction a, de fait, augmenté plus rapidement que dans d'autres secteurs ; Cette évolution divergente des tendances salariales a entraîné une réaffectation sectorielle de la main-d'œuvre", explique l'OCDE.

Résultat, durant cette période, "la part du secteur de la construction dans l'emploi global a augmenté de plus d'un point de pourcentage pour s'établir légèrement au-dessus de 7 %, ce secteur représentant un quart des créations d'emplois de l'économie française au cours de cette période", ajoute l'organisation.
Même si les compétences exigées ne sont pas nécessairement les mêmes, le secteur manufacturier, les secteurs primaires et tertiaires ont ainsi été affectés.

Des marges d'exploitation nettes de 28%

Bien évidemment, la main-d'œuvre n'aurait pas pu se reporter massivement sur le secteur de la construction si le capital n'avait pas fait de même. Or, durant les années 2000, la pierre a fait figure d'investissement idoine. "De fait, ce secteur a offert à l'économie les marges d'exploitation nettes les plus élevées de toute l'économie, 28 %, contre une moyenne de juste 10.5 %", indique l'OCDE. Ce qui a incité fortement les créations d'entreprises dans ce domaine.

"Les données de l'INSEE sur les créations d'entreprises semblent confirmer cette évolution : entre 2000 et 2007, le nombre d'entreprises du secteur de la construction a augmenté d'environ un quart, et il a plus que doublé dans l'immobilier ; en revanche, il est resté globalement stable dans le secteur manufacturier", affirme dans sa note l'organisation.

Soutien excessif de la demande des gouvernements

Cette rentabilité a de toute évidence été orchestrée par la folle hausse des prix de l'immobilier en France, elle-même soutenue par la politique du logement des gouvernements successifs. "Les politiques engagées pour promouvoir l'investissement locatif et l'accès à la propriété (les autorités ayant le sentiment que la population était mal logée) ont eu pour effet de soutenir la demande de logements, ce qui a fait augmenter les prix". Ce, au moins dans certaines zones tendues comme la région parisienne ou la Côte d'Azur.

De surcroît, "les plus-values des résidences principales, et des résidences secondaires sous certaines conditions, ne sont pas imposées", ce qui empêche la neutralité fiscale avec d'autres secteurs.
La TVA à taux réduit applicable aux travaux de rénovation et d'entretien pour soutenir le secteur du bâtiment est également pointée du doigt par l'OCDE.

Rétablir l'équité fiscale

Bref, il temps que la France prenne plusieurs mesures pour que l'équité soit rétablie entre le secteur du logement et les autres. En plus d'une refonte en profondeur de la fiscalité immobilière, l'OCDE milite pour que les valeurs locatives cadastrales, qui datent de 1970, soient mises à jour.

En effet, les pouvoirs publics s'appuient toujours sur cette méthode pour calculer la taxe foncière et la taxe d'habitation. Or, dans certaines zones, elles ne sont plus du tout en phase avec le niveau de prix désormais pratiqué.
http://www.latribune.fr/vos-finances/im ... ilier.html


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 19 Nov 2013 12:20 
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Inscrit le: 18 Oct 2008 17:55
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« Nouveau clash européen à venir !… »
Charles SANNAT

Mes chères contrariées, mes chers contrariens !

Vous avez normalement entendu l’information concernant l’ouverture d’une enquête par la Commission européenne non pas contre la France et ses déficits excessifs mais contre l’Allemagne et ses excédents abusifs !
Le monde à l’envers où le bon élève se retrouve sanctionné par le maître dans la mesure où il donne des complexes à tous les cancres de la classe, et Dieu sait qu’ils sont nombreux !

Voilà pour la première lecture. Néanmoins, ce conflit et cette procédure initiée à l’encontre de l’Allemagne par la Commission cache en réalité une bataille diplomatique et économique majeure au sein d’une Europe divisée en deux camps.

D’un côté se trouvent les pays latins au sens large, dont la France (et l’Irlande), autrement dit l’ensemble des pays surendettés et en panne de croissance. De l’autre, les pays plus vertueux avec l’Allemagne en chef de file, suivie des Pays-Bas ou encore de l’Autriche.

Au cœur de ce combat et de ce conflit se trouve le mandat de la BCE figé dans le marbre par le Traité de Maastricht et qui enserre la politique monétaire de l’Europe dans le carcan de la rigueur.

L’objectif est donc de faire plier l’Allemagne d’Angela Merkel et de permettre à la BCE de se lancer à son tour dans une politique de quantitative easing avec l’achat massif d’obligations des États en quasi-faillite. Nous en revenons donc au point où nous en étions au début de la crise ou presque il y a cinq ans. Le choix entre sauver la monnaie au prix d’une immense déflation/récession, ou se lancer dans une politique d’impression monétaire à l’anglo-saxonne qui, à terme, détruira l’économie et la monnaie par l’hyperinflation.

Sauf que cette fois, les pays d’Europe du sud englués dans une crise sociale sans précédent et dans un marasme économique indéniable sont unis et la charge menée par les dirigeants français totalement dépassés et apeurés. La France flanche. La rigueur y est impossible. La baisse des dépenses improbable. L’augmentation de la fiscalité irréalisable… il ne reste donc pas beaucoup de choix. La France explose, ce qui pourrait déstabiliser l’Europe entière, ou alors on resolvabilise les États dont la France à grands coups d’impression monétaire ce qui va à l’encontre de tous les principes économiques jusqu’à présent défendus becs et ongles par Berlin.

L’Allemagne bloque d’un côté l’union bancaire et empêche toute monétisation par la Banque centrale européenne. De l’autre côté, la Commission lance une procédure contre l’Allemagne afin ni plus ni moins de la mettre à l’amande et lui faire payer le prix de son refus au sens le plus strict du terme.

Deux articles sont parus récemment et sont à lier entre eux pour ce qu’ils sont, à savoir l’illustration du combat entre deux Europe et deux conceptions de la monnaie qui se joue actuellement dans les couloirs feutrés de Bruxelles et des chancelleries européennes.

Pourquoi l’Allemagne bloque l’union bancaire

Le premier est un article de La Tribune qui revient sur les raisons supposées du blocage allemand de l’union bancaire.

« Sur l’union bancaire les ministres des Finances se sont cependant empressés de ne rien décider sur le sujet. Pas de mécanisme de résolution unique, pas de garantie commune des dépôts. Rien d’autres qu’une énième déclaration de bonne volonté. Comment expliquer que cette union bancaire, jadis si impérieusement nécessaire, soient désormais si lente à naître ? La réponse est comme souvent à chercher du côté de Berlin. »

Là encore, accuser l’Allemagne est toujours la solution intellectuelle de facilité. Les Allemands ne sont pour rien dans notre endettement, notre manque de courage politique depuis 40 ans, la gabegie à la française d’élites pétochardes qui n’ont jamais voulu faire payer aux Français le véritable coût de leur système d’État-providence, ce qui nous revient aujourd’hui en boomerang, au moment où notre pays est évidemment le plus fragile et en pleine crise économique mondiale.

« Mais si Berlin a consenti – non sans limitations et sans réticences – à voir ses banques scrutées par la BCE, il en va autrement lorsqu’il s’agit de payer. Autrement dit lorsqu’il s’agit de mettre en place un mécanisme permettant au MES d’intervenir pour aider directement les banques. Pourtant, c’était là le seul objet de l’union bancaire : « briser le lien entre le risque souverain et le risque bancaire. » Mais c’est ici précisément que la discussion bloque .
L’élection allemande du 22 septembre, en confirmant Angela Merkel et en donnant près de 5 % des suffrages au parti anti-euro, a sans doute signé l’arrêt de mort de l’union bancaire telle qu’on l’imaginait. La mauvaise volonté allemande va conduire à une solution minimale, réduisant à rien l’action du MES. Le lien entre risque souverain et bancaire ne sera pas brisé.

Or, les stress tests de la BCE l’an prochain pourront peut-être mettre à jour des difficultés bancaires qu’il faudra alors vite résoudre. Les États devront alors le faire seuls, donc par des mesures d’austérité et un appel classique au MES. C’est sans doute cela la nouvelle solidarité européenne, telle qu’elle est perçue à Berlin. »

Comme nous l’avions dit et répété, la réélection d’Angela Merkel et les échéances électorales allemandes étaient très importantes pour l’évolution de la crise européenne. En redonnant un mandat clair à la chancelière et sans ambiguïté, les Allemands ont sans doute opté pour la voie d’une confrontation, tout en sachant qu’ils ne veulent pas être responsables une nouvelle fois d’un « massacre » qui serait économique cette fois de l’Europe en provoquant l’explosion de la monnaie unique.

BCE prête à imprimer, Allemagne prête à crier

Cela nous amène à notre deuxième article écrit il y a quelques jours par l’excellent journaliste Ambrose Evans-Pritchard du Telegraph de Londres.

En gros, il nous explique qu’au sein de la BCE, les colombes pro planche à billets ont pris le pouvoir et sont majoritaires au sein du conseil des gouverneurs, et qu’elles ont mis en minorité les faucons menés par les Allemands, les membres de la BCE refusant désormais tout simplement d’accepter des instructions en provenance de la Bundesbank.

C’est donc une rupture qui est désormais actée au sein de la BCE et c’est la France qui a « gagné ». En réalité, notre gouvernement et nos mamamouchis ne sont pas restés inactifs, disons qu’ils raisonnent toujours comme des imbéciles et vont au plus facile, l’objectif étant de moins souffrir maintenant sans tenir comptes des souffrances que leurs décisions d’aujourd’hui risquent de nous faire subir demain. Dictature du court termisme mâtinée de couardise et d’incompétence… sans oublier un peu de « collusion » avec des intérêts financiers pas très moraux…


L’euro n’est plus viable

C’est bien l’idée qui ressort également de cette analyse et je la partage. La crise économique depuis 2007 nous a montré que les économies de la zone divergent et que les forces et dynamiques sont opposées. Dès lors, la conclusion est assez simple. Soit les « riches » paient pour les autres et les Allemands font un chèque, c’est ce que l’on appelle une union de transfert – comme nous le faisons naturellement en France où l’Île-de-France, région la plus riche, paie pour toutes les autres régions –, soit l’euro explose puisque la monnaie unique ne pourra pas continuer à être écartelée indéfiniment sans atteindre son point de rupture.

Voici la conclusion à laquelle arrive Ambrose Evans-Pritchard :

« Quant à la guerre civile qui se profile au sein de l’union économique et monétaire (comprendre l’euro) sur la politique monétaire, il y a une solution facile. L’Allemagne peut poliment se retirer de l’euro, et le Sud peut poliment être d’accord. Tout le monde faisant des efforts pour démontrer au monde que les choses sont sous contrôle. »

Ce qui nous ramène exactement à ce que j’écrivais il y a quelques années à savoir « Messieurs les Allemands, sortez les premiers », article que je vous joins en annexe tant il n’y a pas un mot à retrancher et tant il démontre l’incompétence de nos dirigeants qui n’ont toujours rien compris et ne voient strictement rien venir.

Depuis six ans nous tournons en rond… mais l’heure des véritables décisions approche et ces décisions seront politiques. Elles bouleverseront nos vies et seront sans doute les moins bonnes.


Restez à l’écoute. À demain… si vous le voulez-bien !!

Charles SANNAT http://www.lecontrarien.com/


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 19 Nov 2013 14:52 
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Je reviens sur le LEAP 2020 n°79. Rien dans la lecture ne vous a titillé?

Je m'étais rendu compte qu'il y avait un "léger" changement de ton sur l'éditorial, jusqu’alors euro béat. Mais le dernier n° fait un virage à quasi 180°.

Citer:
L’EUROPE EST MORTE, VIVE L’EUROPE ! (42)
Résolution des conflits, commerce, finance... on voit donc que le fossé se creuse avec l’Occident. Néanmoins, à l’image de cette nouvelle route de la soie qui relie l’Asie et l’Europe, cette dernière peut encore basculer à temps dans le monde-d’après si elle parvient à couper le cordon avec les États-Unis, après les élections de 2014 qui serviront de détonateur.

Or cette Union Européenne qui se meurt, c’est l’Europe inspirée et noyautée par les intérêts américains. C’est l’Europe réduite à un vaste marché commun qui doit sans cesse s’élargir. C’est l’Europe qui se couche devant Monsanto et s’en remet aux États membres (46), laissant ainsi le champ libre à la multinationale américaine. Ce faux-nez des politiques anglo-saxonnes, cette troisième béquille américaine, s’effondre.



Certes, comme tétanisés par ce tabou qui tombe, ils terminent sur une note optimiste la phrase suivante, mais la porte est ouverte pour une évolution rapide.

Patrick Reymond aussi n'est pas passé à côté :

http://lachute.over-blog.com/article-leap-2020-changement-de-ton-121181987.html

Selon moi, ce revirement est dû au décès du fondateur de la revue Franck Biancheri, européiste convaincu et homme de réseau à Bruxelles. Son départ a dû déciller les auteurs de la ligne éditoriale, mais ils vont mettre des gants, vu le prix de l'abonnement, balancer le contraire de plusieurs années de prospective, ça fait tâche... :lol:

Entre nous, ils ont mis du temps à comprendre qu'il était illusoire d'imaginer que l'UE pouvait avoir une chance de survivre en l'état, en dehors de ses propres vices de nature, à un effondrement us.

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"Les personnes âgées vivent trop longtemps, il y a un risque pour l'économie mondiale. Il faut faire quelque chose, rapidement ! " Christine Lagarde, FMI


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