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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 22 Nov 2013 20:12 
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Zone euro: certains pays "vont devoir faire plus d'efforts"
AFP - vendredi 22 novembre 2013

Vendredi dernier, Bruxelles a validé le projet de budget de la France mais a jugé que le pays ne disposait pas de marge de manoeuvre en cas de dérapage l'an prochain.

Le chef de file de la zone euro, Jeroen Dijsselbloem, a estimé vendredi que certains pays allaient devoir faire plus d'efforts sur le plan budgétaire et en matière de réformes, visant implicitement la France, cible de ses attaques dans un entretien à la presse allemande.

"Il y a des risques (de dérapages) pour tous les pays. Certains pays vont certainement devoir faire plus d'efforts", a affirmé M. Dijsselbloem à son arrivée à une réunion des ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles.

"Nous allons avoir, j'espère, un débat sensé sur ce sujet aujourd'hui", a-t-il ajouté, alors que les ministres doivent discuter dans l'après-midi des avis formulés pour la toute première fois par la Commission européenne sur les budgets des pays de la zone euro.

Vendredi dernier, Bruxelles a validé le projet de budget de la France mais a jugé que le pays ne disposait pas de marge de manoeuvre en cas de dérapage l'an prochain.

"La poursuite (des) réformes de façon déterminée est fondamentale pour relancer la confiance en l'économie française et aller à l'encontre de ceux qui laissent planer des doutes sur sa capacité à améliorer sa compétitivité, générer une croissance soutenue et créer des emplois", avait alors indiqué le commissaire européen en charge des Affaires économiques, Olli Rehn.

Se prononçant sur la situation de la France, M. Dijsselbloem s'est montré particulièrement sévère vendredi dans un entretien au quotidien allemand Handelsblatt.

"Il reste à voir si la France respecte ses engagements. Le pays a jusqu'à 2015 pour le faire. Ce qui a été décidé à Paris jusqu'ici n'est clairement pas suffisant. Il est évident que la France doit faire davantage", a-t-il déclaré.

La France a obtenu de Bruxelles un délai de deux ans, soit jusqu'en 2015, pour ramener son déficit public sous la barre des 3% de PIB. En échange, elle doit mettre en oeuvre un certain nombre de réformes, sur les retraites et le marché du travail notamment.

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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 22 Nov 2013 20:17 
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Les liquidations d'entreprise atteignent des sommets en France
Le Monde.fr - 21.11.2013 - Par Denis Cosnard

La faillite de FagorBrandt, l'un des champions de l'électroménager en France, met en péril 1 870 emplois.

Le titre était prémonitoire. « Ce journal, nous lui avons donné le nom du temps qui vient : L'Impossible », écrivait Michel Butel il y a un an et demi, pour présenter son nouveau mensuel. Après quatorze numéros, la structure qui l'éditait a récemment déposé le bilan.

Lancer en kiosque un journal qui se revendiquait « bancal, foutraque, élégant, pauvre, écrit, engagé, indépendant » relevait du pari. Les problèmes de santé de Michel Butel l'ont rendu impossible à gagner. A 74 ans, l'ancien patron de L'Autre Journal ne s'avoue pas vaincu pour autant, et promet de nouvelles aventures. Mais sous un autre nom…

Des PME ainsi rayées de la carte, jamais la France n'en avait recensé autant. Ces douze derniers mois, 43 981 entreprises ont été liquidées après avoir déposé leur bilan, selon les relevés de l'assureur-crédit Coface, qui publie ce jeudi 21 novembre son baromètre des défaillances.

C'est 2 % de plus qu'en 2009, l'année catastrophique qui avait suivi la chute de la banque américaine Lehman Brothers et vu un effondrement de la production industrielle. Cette année-là, le nombre de faillites était monté en flèche. Puis il a décru lentement, grâce à la reprise économique.

Mais depuis le printemps 2012, la chute de la croissance puis l'entrée de la France en récession ont provoqué une deuxième vague de défaillances, malgré tous les efforts du gouvernement, en particulier la mobilisation des commissaires au redressement productif dépêchés par le ministre Arnaud Montebourg dans les régions.

LIQUIDATIONS EN SÉRIE

Au cours des douze derniers mois, 62 431 entreprises ont ainsi été placées en procédure de sauvegarde, mises en redressement judiciaire ou liquidées, le cas le plus courant. « C'est un total très élevé, en hausse de 4 % par rapport à la même période de 2012 », souligne Jennifer Forest, de Coface.

Le nombre d'entreprises en grande difficulté retrouve ainsi presque son sommet de 2009. Et en ce qui concerne les seules liquidations, le record est battu.

« Avec la crise de 2009, certaines sociétés se sont retrouvées fragilisées, analyse Mme Forest. Elles ont alors puisé dans leurs fonds propres pour tenir le choc. Ensuite, la petite reprise de 2010-2011 n'a pas été suffisante pour qu'elles se reconstruisent. Si bien qu'elles prennent de plein fouet la nouvelle dégradation de la conjoncture. » Comme un tissu ancien, trop souvent lavé, rincé, essoré, qui finit par craquer. »

Plusieurs grosses PME, souvent assez dépendantes du marché français, ont ainsi dû frapper à la porte du tribunal de commerce au cours des derniers mois.

C'est notamment le cas d'Européenne Food, un important grossiste de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), de l'institut de sondage LH2, ou encore des déménagements Guigard, près de Lyon. Sans oublier la plus lourde faillite du moment, celle de FagorBrandt, l'un des champions de l'électroménager en France. Un fiasco qui met en péril 1 870 emplois.

Avec des entreprises de cette taille, les juges optent en général pour la sauvegarde si la situation n'est pas trop dégradée, ou le redressement judiciaire, qui donne le temps de chercher des repreneurs. Cependant, le succès n'est pas forcément au rendez-vous, même lorsque la société bénéficie d'un certain renom.

LE SECTEUR DE LA DISTRIBUTION EST PARTICULIÈREMENT AFFECTÉ

Un exemple ? Marithé et François Girbaud. La griffe de jeans des deux créateurs français avait été placée en redressement judiciaire en mai 2012. Le tribunal de commerce de Paris jugeait alors possible de sauver la société, dont, à la grande époque, certains films publicitaires avaient été tournés par Jean-Luc Godard.

Mais au bout d'un an et demi de procédure, les discussions engagées avec un gros partenaire étranger n'aboutissant pas, le tribunal a prononcé la liquidation le 5 novembre. Environ 80 postes ont été supprimés, et les boutiques détenues en propre ont baissé le rideau.

La même mésaventure est arrivée au club de football professionnel du Mans, placé en redressement en août et liquidé à la mi-octobre. L'équipe jouait encore en Ligue 1 il y a trois ans.

Mais pour 30 % d'entreprises qui bénéficient d'un redressement judiciaire permettant une éventuelle sortie « par le haut », 70 % vont directement à la liquidation. C'est d'ailleurs presque toujours le cas pour les petites et très petites sociétés (TPE), peu susceptibles d'attirer des repreneurs.

« Or ces PME et TPE sont particulièrement affectées par la crise actuelle et la baisse du pouvoir d'achat », relève Mme Forest. C'est ce qui explique que, depuis un an, la hausse des liquidations (+6 %) soit plus forte que celle des ouvertures de redressements judiciaires (+0,5 %).

Les secteurs les plus touchés par la recrudescence des défaillances sont d'ailleurs ceux les plus sensibles à la consommation des ménages, comme la distribution.

Parmi les enseignes fauchées récemment figurent Marithé et François Girbaud, mais également les magasins de musique Milonga et les vêtements pour enfants Marèse (marque Ooxoo). Et surtout, des milliers de petits commerces d'habillement et de chaussures. Certes, ces pas-de-porte ne font pas les gros titres, mais ils représentent le quotidien des tribunaux de commerce.

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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 22 Nov 2013 21:26 
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EXCLUSIF, interview de Karen Hudes, ex-employée de la Banque mondiale



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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 22 Nov 2013 23:23 
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Scandale au Parlement Européen : Argent facile, champagne à gogo et autres privilèges

Tom Staal, l’animateur hollandais de GeenStijl TV, s’est rendu aux parlements européens de Strasbourg et de Bruxelles en compagnie du député européen Daniël van der Stoep, également hollandais. L’animateur expose les gaspillages et les excès que leur simple visite a permis de mettre en évidence.

La suite ici:



http://lejournaldusiecle.com/2013/06/28 ... rivileges/


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 23 Nov 2013 09:31 
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Comment TF1 et les socialistes sont passés de la haine à l'amour

Citer:
TF1, qui avait des rapports exécrables avec les socialistes il y a encore deux ans, vient d'obtenir de la majorité plusieurs décisions très favorables. Un retournement spectaculaire dû à un lobbying patient et méthodique.

Nonce Paolini est au nirvana. En ce mois d'octobre 2013, le PDG de TF1 a obtenu une audience avec François Hollande, pour la première fois depuis son élection à l'Elysée. Un entretien discret qui ne figure pas sur l'agenda présidentiel. Un entretien que le service de presse de l'Elysée refuse même de confirmer...

En mars, Nonce Paolini avait déjà décroché un entretien avec Jean-Marc Ayrault, qui, lui, figurait à l'agenda officiel.

Des entretiens qui symbolisent la love story actuelle entre la Une et les socialistes. Un rapprochement spectaculaire étant donné leurs rapports exécrables il y a encore deux ans. Le fruit d'un lobbying patient et méthodique mené de main de maître par la Une. Récit.


1. L'hallali

Sous Jacques Chirac, les rapports entre les socialistes et la Une étaient mauvais. TF1 avait tant collé à la campagne sécuritaire de la droite que la chaîne avait été surnommée "TFN" par Julien Dray... ce qui lui vaudra d'être blacklisté de l'antenne.

Sous Nicolas Sarkozy, ces rapports deviennent même franchement exécrables. Le PS se fait un plaisir de rappeler les liens multiples entre le nouveau président et la Une. Nicolas Sarkozy a été l'avocat conseil de Bouygues lors de la privatisation de TF1, puis a choisi Martin Bouygues comme témoin de son mariage avec Cécilia, puis comme parrain de leur petit Louis. En 2007, TF1 recrute Laurent Solly, ex-chef de cabinet de Nicolas Sarkozy, puis directeur adjoint de sa campagne. Et durant tout le quinquennat, Patrick Buisson a cumulé simultanément son poste de conseiller de Nicolas Sarkozy et celui de salarié du groupe TF1, qui l'emploie comme directeur général de la chaîne thématique Histoire.

Résultat: en 2008, les socialistes tirent à boulets rouges sur la Une lors du débat sur la suppression de la publicité sur France Télévisions. Ils affirment que la publicité est supprimée pour plaire à la Une, qui avait réclamé cette mesure dans un 'Livre blanc' remis par Nonce Paolini à Claude Guéant en janvier 2008. "Il faudrait parler [au sujet de cette loi] d’une coproduction avec les lobbyistes de TF1. Nous savons désormais d’où vient cette réforme: elle était écrite, non pas dans le programme de l’UMP, mais dans le Livre blanc rédigé par TF1", accuse Aurélie Filippetti, alors députée.

De son côté, Jean Glavany lance à la majorité UMP: "vous êtes liés depuis des années d’une manière politique à une grande télévision privée. Depuis 1986, vous veillez sur cette entreprise privée avec un soin admirable, afin de lui donner des moyens supplémentaires chaque fois que vous revenez au gouvernement. Vous êtes à ses ordres d’une manière ou d’une autre".

Et Patrick Bloche lit même en séance un extrait du livre La nuit du Fouquet's: "pour TF1, que de monde [présent à cette réception]! Martin Bouygues, le patron. Arthur, bien sûr. Et naturellement Courbit et Darmon pour les prime time, le foot, les contrats et les parts de marché".

En 2009, les parlementaires socialistes déposent même une proposition de loi vite interprétée comme ciblant TF1. En effet, cette proposition, notamment signée par Jean-Marc Ayrault, interdit tout investissement dans l'audiovisuel à un groupe dont les revenus proviennent "significativement" de commandes publiques. En clair, la loi obligerait Bouygues à se séparer de TF1 lors du prochain renouvellement de son autorisation d'émettre... Le rapporteur en est Patrick Bloche, qui, dans son rapport, dénonce sur une page et demie les rapports entre TF1 et Nicolas Sarkozy.

Bien sûr, cette proposition de loi est rejetée par la majorité UMP alors au pouvoir. Mais l'idée est reprise peu ou prou dans le programme présidentiel du PS, puis dans celui de François Hollande. "Il faut couper ce lien coupable entre les médias et les grands groupes industriels et financiers qui vivent de la commande publique", affirme ainsi Patrick Bloche en février 2012.

Mais le plus violent sera Arnaud Montebourg. Dans un documentaire en 2010, il s'en prend violemment à TF1, "la télé de la droite, la télévision de l'individualisme, la télévision du fric, du matraquage sur la sécurité..." Puis il en remet une couche en dénonçant "la tradition délinquante" de la Une. Des propos qui lui vaudront une lettre courroucée de Nonce Paolini, et surtout d'être blacklisté lui aussi à l'antenne...


2. Le rééquilibrage

C'est un matin froid à la mi-janvier 2012. Aurélie Filippetti, chargée depuis peu de la culture dans l'équipe de campagne de François Hollande, se rend à la tour TF1 pour petit déjeuner avec Nonce Paolini -ce sera leur seule rencontre de la campagne.

Le PDG de TF1 lui dit être ravi de la rencontrer. Il explique que le dialogue est plus difficile avec d'autres socialistes, comme Arnaud Montebourg. Spontanément, il aborde la question du traitement de la campagne présidentielle. Il promet un traitement équilibré, assure que sa chaîne n'a pas intérêt à prendre parti...

Le PDG déroule aussi sa liste habituelle de revendications. Les sujets qui fâchent sont abordés rapidement (la lutte contre le piratage sur internet) ou pas du tout (le passage en clair de LCI). D'autres sujets (la critique des 6 nouvelles chaînes TNT, la volonté des chaînes d'être co-productrices des oeuvres qu'elles diffusent) semblent trouver un écho favorable chez la future ministre.

Au demeurant, celle-ci, venue avec deux collaborateurs, parle peu, redemande du café... Le ton reste toujours très courtois. Le petit déjeuner s'éternise, finit par durer plusieurs heures. A la fin, Nonce Paolini est satisfait: il a trouvé des points d'accord et évité tout clash.

Surtout, Nonce Paolini tiendra parole. La couverture de la campagne ne sera pas aussi sarkozyste qu'en 2007. "Il n’y a pas eu de procès en sorcellerie pendant cette campagne", dira-t-il plus tard au Journal du dimanche.

Il faut dire qu'entretemps le directeur de l'information a changé. Mi-2009, Jean-Claude Dassier est remplacé par Catherine Nayl, bien moins à droite, voire même plus à gauche. L'admiration de Jean-Claude Dassier pour Sarkozy, qui était un secret de polichinelle, n'en est aujourd'hui plus un: l'intéressé vient de publier un livre dans lequel il la revendique ouvertement...


3. Le rapprochement

Au lendemain de l'élection présidentielle de 2012, Nonce Paolini procède à d'autres changements pour se mettre en phase avec le nouveau pouvoir. Il se sépare de sa directrice des relations institutionnelles, Marie-Charlotte Guichet, recrutée en 2007. Il juge désormais inutiles -voire contre productives- ses bonnes connexions à droite: elle fut l'attachée de presse de Charles Pasqua au conseil général des Hauts-de-Seine, puis conseillère presse de Philippe Douste-Blazy à la santé puis au Quai d'Orsay.

Pour la première fois, la Une décide de recourir à un lobbyiste extérieur, et porte son dévolu sur un cabinet qui travaillait déjà pour Bouygues: Boury Tallon. Le premier, Paul Boury, est un très vieil ami de François Hollande. Le second, Pascal Tallon, fut "un des piliers de l’association Désirs d’avenir de Ségolène Royal, en 2007", selon Rue 89. Un contrat est donc signé, mais en toute discrétion: le cabinet ne mentionne pas TF1 parmi ses clients sur son site, et n'a pas répondu à nos questions sur le sujet.

Surtout, Nonce Paolini utilise une fois de plus la figure tutélaire de son oncle, l'ancien préfet Jean Paolini. Sous Giscard, celui-ci fut directeur de cabinet des ministres de l'Intérieur Michel Poniatowski et Christian Bonnet. Et il connaissait la préfectorale comme sa poche. C'est grâce à lui que Nonce Paolini connaît Claude Guéant. Et c'est en invoquant son souvenir qu'il contacta Pierre-René Lemas, ancien préfet devenu secrétaire général de l'Elysée, et -paraît-il- ancien poulain de Jean Paolini, aujourd'hui paisible retraité dans son village corse.

En parallèle, un déjeuner est organisé avec Aurélie Filippetti, devenue ministre, qui vient avec son conseiller audiovisuel Kim Pham. "Mais le traitement de l'information par TF1 n'a pas été abordé", assure un participant à ces agapes.

Enfin, il faut aussi se réconcilier avec Arnaud Montebourg. C'est Martin Bouygues qui se charge de cette lourde tâche. Un entretien est organisé et se passe apparemment bien. Fin 2012, le trublion du gouvernement remet les pieds à la tour TF1 pour la première fois depuis les mots d'oiseaux de 2010.

En revanche, il serait excessif de faire une lecture politique du départ en avril 2013 de Laurent Solly, qu'il faut plutôt mettre sur le compte de son impatience et de ses rapports méfiants avec Nonce Paolini. En effet, ce dernier avait pris bien soin de ne lui confier ni l'information, ni le lobbying... enfin presque. La Une faisait quand même appel à ses réseaux sarkozystes dans les cas vraiment désespérés -un peu comme le capitaine Flam...


4. La moisson

Le 19 février 2013, lors de ses résultats annuels, Nonce Paolini assure: "la réglementation donnera des marges de manoeuvre [dans les deux ans]. Aujourd’hui, un certain nombre de parlementaires se rendent compte que la réglementation est un boulet. On pourrait avoir de bonnes nouvelles".

A l'époque, beaucoup trouvent cette prédiction grotesque: comment diable la Une pourrait-elle obtenir de la gauche des mesures qu'elle n'a même pas obtenu sous la droite? Pourtant, l'histoire donne vite raison à Nonce Paolini.

D'abord, un amendement ouvrant la voie à une diffusion en gratuit de LCI est voté, à la grande fureur des concurrents iTélé et BFMTV (qui édite ce site). "Le plus brillant a été de faire déposer cet amendement par Patrick Bloche, qui fut un des députés les plus virulents contre TF1. Cela bordait toute contestation sur la gauche", analyse un député UMP (contacté, Patrick Bloche n'a pas souhaité s'exprimer).

Seconde victoire: un amendement permet enfin aux chaînes de co-produire leurs oeuvres. Même s'il faut reconnaître que cet amendement est tout autant -voire plus- destiné à aider France Télévisions que TF1.

Enfin, TF1 échappe à la proposition de loi anti-TF1 sur les commandes publiques. Elle a beau être remise sur le tapis par les écologistes, qui déposent un amendement en commission, puis en séance publique. Elle est rejettée par un avis défavorable du rapporteur, le socialiste Marcel Rogemont, qui avait pourtant signé la proposition de loi en 2009... Et surtout par un avis défavorable d'Aurélie Filippetti, qui dit que le sujet doit plutôt être examiné lors d'une future loi sur l'audiovisuel. "Une telle mesure ne doit être décidée qu'à la suite d'une concertation sereine avec toutes les parties en cause", assure la ministre.

Conclusion d'un assistant parlementaire de droite: "si l'UMP avait fait tout ça, qu'est-ce qu'on aurait pris dans la gueule...".

Ironie de l'histoire, la proposition de loi anti-TF1 est relancée par... des sénateurs UMP, qui la redéposent en septembre 2012. Un revirement surprenant, car en 2009, l'UMP s'y était vivement opposée. Mais, pour TF1, le message est clair: l'UMP voulait ainsi reprocher à la Une sa couverture "équilibrée" de la campagne électorale...

Interrogé, TF1 n'a pas souhaité faire de commentaires.




http://m.bfmtv.com/article.html#art651840


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 23 Nov 2013 09:45 
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Forum Économique de Genève (22-11-2013)

On lira avec grand profit le texte ci-dessous de Maurice Allais, datant de 1996, à propos de la crise mondiale que Jacques Rueff et lui-même avaient annoncée. Et de ce que devrait faire la France et la plupart des autres Etats européens pour y échapper, faute de quoi leur naufrage actuel deviendrait hélas vite irréversible.

document

Le grand dérèglement monétaire et économique du monde étant complétement incompris par les responsables politiques de droite comme de gauche institutionnelles, qui recherchent dans l’erreur étatiste keynésienne ou dans l’autre impasse constituée par l’ultra compétition déflationniste tout aussi faussement libérale la solution de problèmes qu’ils ont eux-mêmes crées, il importe de changer au plus vite de gouvernance. Hollande, le “capitaine de pédalo” qui préside la France, mais aussi la plupart des chefs d’États ou de gouvernements occidentaux, récents ou actuels, n’ont aucune idée de l’impasse dans laquelle la poursuite de leurs politiques erronées ont engagé leurs pays et le reste du monde. L’instabilité est partout et l’on ne peut plus s’en protéger, étant donné que la grande manipulation pratiquée par les banques centrales actuelles avec la bénédiction des gouvernements n’a conduit qu’au chaos de la spéculation mondiale généralisée et du sur-endettement global. D’où la déflation rampante dont l’instabilité monétaire chronique et le libre-échange anarchique étant les véritables causes il est certain que leur continuation l’aggravera.

Comment peut-on sortir de tout ce gâchis ? En rétablissant un ordre monétaire et commercial authentiquement libéral mais réglementé et équilibré au lieu de s’immerger, pour ce qui concerne la France et la plupart des autres Etats européens, toujours plus dans la double impasse de la monnaie unique européenne (un deutschemark-bis qui ne convient qu’à l’Allemagne) et de la mondialisation sauvage (qui ruine les pays encore actuellement les plus développés et leurs peuples lesquels, pour devenir “compétitifs”, doivent casser leurs structures sociales et baisser leurs salaires aux niveaux de ceux des pays émergents les plus pauvres, sans aucune garantie d’ailleurs que cela suffise à enrayer la spirale de leur chômage massif). Alors que la seule finalité de l’économie (comme le rappelle Maurice Allais dans le texte précité) doit être l’HOMME et la seule préoccupation des gouvernements d’enrayer le chômage.

Le libre-échange sans régulation monétaire internationale et l’immigration excessive incontrôlée dans les pays développés ont entrainé depuis les années 1970 une baisse massive des salaires dans la composition du PNB tant aux USA qu’en Europe paupérisant les employés (le travail) au profit des actionnaires des entreprises (le capital). Comme, en Europe, c’est en Allemagne que la part des salaires dans le PNB a le plus baissé et que l’immigration a proportionnellement le plus augmenté (les petits pays mis à part), adopter le “modèle” allemand pour l’ensemble de l’UE est suicidaire.
Part des salaires dans le PNB des USA, en chute libre depuis les années 1970:


Pourquoi la DÉFLATION américaine, européenne et japonaise, objet de nos deux derniers commentaires, va-t-elle s’aggraver et le scénario inflationniste (voire hyper inflationniste) n’a plus aucune probabilité de se produire avant de très nombreuses années, en dépit (ou plutôt à cause) de la création monétaire massive ex nihilo par les banques centrales puisqu’elle reste cantonnée à l’économie financière sans entrer dans l’économie réelle?

Parce qu’il ne s’est agi pour lesdites banques centrales que de gonfler la bulle financière et boursière pour tenter de sauver les banques zombies, mais jamais d’aider l’économie réelle et encore moins les épargnants auxquels la baisse à quasi zéro des taux d’intérêt à court terme a fait perdre des centaines de milliards de dollars US, d’euros, de yens, etc. (le plus grand “hold up” de l’histoire !) et donc cassé leur pouvoir d’achat.

http://www.spiegel.de/international/business/germans-worried-as-low-ecb-interest-rates-hit-savings-a-934240.html

Parce que tous les ingrédients de la déflation (au nombre de sept) -dont la plupart d’entre eux sont liés- s’aggravent:

    1/ l’effondrement du multiplicateur de crédit,
    2/ la chute de la vitesse de circulation de la monnaie,
    3/ le chômage de masse et la baisse des salaires,
    4/ l’endettement public et privé record accompagné d’une pression fiscale et d’une répression financière aggravées sur les contribuables,
    5/ la faiblesse chronique du pouvoir d’achat, donc de la consommation, donc de la croissance économique au plan global,
    6/ la surévaluation artificielle des marchés d’actions et le maintien sous respiration tout aussi artificielle de banques zombies, préludes à un inévitable krach (dont le timing est imprévisible) desdites actions comme à la faillite trop longtemps retardée de beaucoup desdites banques,
    http://fr.finance.yahoo.com/actualites/selon-lautorit%C3%A9-bancaire-europ%C3%A9enne-banques-surv%C3%A9cu-082503422
    7/ la chute des prix des actifs réels (métaux précieux, matières premières, etc.) affaiblissant les BRIC et autres pays émergents qui, dorénavant, tirent par le bas les pays développés, dans le cadre d’une instabilité monétaire mondiale due à la manipulation (dévaluations dites “compétitives”) et à la spéculation (volume des échanges monétaires sur les marchés forex des dizaines de fois supérieurs aux échanges réels de biens et de services).

Si l’on ne parvient pas à mettre un terme urgent à tout cela, on ira à un désastre mondial, après que la répression financière à outrance et le matraquage fiscal auront ruiné les patrimoines privés.
Graphiques illustrant le double effondrement du multiplicateur du crédit et de la vitesse de circulation de la monnaie aux USA (idem en Europe et au Japon):

        Image

        Image

Le niveau de “participation à l’emploi” des Américains en âge de travailler n’étant que de 63%, cela signifie que le taux de chômage réel aux USA (y compris les gens ayant abandonné toute recherche d’emploi) est de 37%… (idem en Europe et au Japon).

        Image

Les statistiques de l’emploi sont constamment manipulées:

http://www.businessinsider.com/darrell-issa-jobs-report-faking-election-obama-julius-buckmon-2013-11
http://www.newsmax.com/US/obama-job-figures/2013/11/19/id/537456
http://www.businessinsider.com/obama-poll-approval-ratings-lowest-2013-11

La raison sans appel pour laquelle le scénario inflationniste dans lequel nous avions cru mais que nous avons -comme d’autres économistes- finalement abandonné il y a quelques mois tient au fait que la pyramide de crédit mondiale est beaucoup trop élevée pour que les banques centrales puissent encore contraindre les grandes banques privées zombies à consentir des crédits massifs à l’économie réelle (leurs bilans étant trop fragiles) et que les particuliers ou entreprises puissent encore recourir à des emprunts massifs (leurs garanties offertes comme leurs espoirs d’investissements productifs étant trop aléatoires). Or sans crédits ni emprunts massifs permettant de sortir la liquidité de sa TRAPPE, il ne peut pas y avoir d’inflation mais seulement la déflation jusqu’à disparition complète de toutes les bulles par leur éclatement et/ou l’effondrement de la “valeur” (faussée) des actifs qui les constituent (c’est-à-dire bien en dessous de leurs coûts de production dans le cas des métaux précieux et matières premières ou de leur “valeur de remplacement” dans le cas des actions).

http://www.financialsense.com/financial-sense-newshour/big-picture/why-i-changed-my-mind-on-hyperinflation

Dans le contexte déflationniste actuel, il ne faut donc détenir que le dollar US et les obligations d’Etat US en USD, parce qu’en déflation la valeur relative de la monnaie s’apprécie au fur et à mesure que les prix nominaux des biens et des services chutent et que les obligations de l’État possesseur de la monnaie de réserve mondiale montent quand les actions finalement chutent (comme en 2008), et shorter les autres monnaies, les métaux précieux, les matières premières et les actions. Alors que dans un contexte inflationniste, il faut faire le contraire.

IMPORTANT / Comment se protéger de la déflation ?

http://www.bfmtv.com/video/bfmbusiness/integrale-placements/se-proteger-deflation-roland-laskine-integrale-placements-20-11-159816/
http://www.zerohedge.com/contributed/2013-11-21/deflation-crushing-qe-right-now

——————

On notera, enfin, que la Chine est vraisemblablement entrée dans une crise majeure du crédit et de solvabilité incertaine de son système bancaire bourré d’actifs pourris ou invendables (en particulier immobiliers), comme vont l’être d’autres BRICS et pays émergents. Les banques centrales de Russie en septembre et maintenant du Venezuela vendent leur or pour se procurer des dollars US. A notre avis, celles de Chine et de plusieurs autres pays émergents vont devoir tôt ou tard en faire de même… Ainsi que les banques centrales occidentales le font déjà (via leurs gold loans aux bullion banks) depuis plus de deux ans… John Paulson et les derniers gros investisseurs longs sur l’or sont, en outre, probablement tout près de liquider leurs avoirs…

http://www.bloomberg.com/news/2013-11-21/paulson-said-to-tell-clients-he-wouldn-t-add-more-to-gold.html
http://www.moneynews.com/InvestingAnalysis/Paulson-Faith-Gold-Fund/2013/11/21/id/538016
http://www.el-nacional.com/economia/BCV-negocia-reservas-Goldman-Sachs_0_302969965.html
http://www.moneynews.com/Markets/gold-mine-output-metal/2013/11/20/id/537600
http://www.moneynews.com/StreetTalk/Goldman-Sees-Bad-Year-Ahead-for-Gold-Other-Commodities/2013/11/20/id/537803
http://www.bloomberg.com/news/2013-11-21/goldman-predicts-significant-losses-for-gold-iron-ore-in-2014.html
http://www.moneynews.com/Markets/Credit-China-Bank-Debt-Crisis/2013/11/19/id/537485
http://www.moneynews.com/Markets/Oil-Low-Taper-Concern/2013/11/18/id/537306
http://www.bloomberg.com/news/2013-11-19/copper-falls-to-three-month-low-on-u-s-builder-sentiment.html
http://www.kitco.com/ind/Conner/2013-11-15-Gold-Will-It-Drop-to-1-000-or-Was-the-Bottom-Formed-this-Summer.html
-
Une fois encore, nous conclurons, pour illustrer l’impasse actuelle et la triste inutilité économique du Quantitative Easing US ou autres LTRO européens, avec Ludwig von Mises:

« Un boom d’expansion du crédit doit inévitablement conduire à un processus que le discours commun appelle dépression… La dépression n’étant en fait qu’un processus de réajustement, de remise en ligne des activités de production avec l’état réel des données du marché… Toute tentative de substituer des moyens fiduciaires à des biens capitaux inexistants est vouée à l’échec… Il n’y a aucun moyen de soutenir un boom économique résultant de l’expansion à crédit. L’alternative est ou bien d’aboutir à une crise plus tôt par arrêt volontaire de la création monétaire, ou bien à une crise plus tard avec l’effondrement du Système monétaire qui est en cause… Le résultat de l’expansion du crédit est un appauvrissement général »!

Source

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« Si la connaissance crée parfois des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui permet de les résoudre. » (Isaac Asimov)


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 23 Nov 2013 10:08 
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La pub n'a plus de limites !

Quel chic ...

UNE MOTO LACOSTE !


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 23 Nov 2013 10:17 
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Messages: 3896
Dans le contexte déflationniste actuel, il ne faut donc détenir que le dollar US et les obligations d’Etat US en USD, parce qu’en déflation la valeur relative de la monnaie s’apprécie au fur et à mesure que les prix nominaux des biens et des services chutent et que les obligations de l’État possesseur de la monnaie de réserve mondiale montent quand les actions finalement chutent (comme en 2008), et shorter les autres monnaies, les métaux précieux, les matières premières et les actions. Alors que dans un contexte inflationniste, il faut faire le contraire.

Lecomte perd les pédales.
On pas faire référence à Jacques Rueff et balancer ces inepties.

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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 23 Nov 2013 10:29 
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Glenn NEELY m'a envoyé ce mail.
A prendre très au sérieux, c'est un des meilleurs analystes au monde.

It has been 5 years since U.S. markets underwent their largest decline in a century. The financial devastation was substantial and has taken years to subside. Right as it feels things are getting better, Wave theory warns another, big event is looming. A major top in the U.S. stock market could be just weeks away to be followed by the largest decline since 2007. Because volatility increases at major turns, catching price extremes is always difficult. The only way to manage trading at such times is to take smaller positions, employ bigger stops and use larger time-frame charts. Consequently, over the next week or so, I will be transitioning all trading advice in all services from "hourly, daily, weekly" to "daily, weekly, monthly." That will reduce our susceptibility to the whipsaw action I'm certain many will experience over the next 1-2-3 months.

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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 23 Nov 2013 10:33 
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Inscrit le: 18 Oct 2008 17:55
Messages: 3632
mook a écrit:
Dans le contexte déflationniste actuel, il ne faut donc détenir que le dollar US et les obligations d’Etat US en USD, parce qu’en déflation la valeur relative de la monnaie s’apprécie au fur et à mesure que les prix nominaux des biens et des services chutent et que les obligations de l’État possesseur de la monnaie de réserve mondiale montent quand les actions finalement chutent (comme en 2008), et shorter les autres monnaies, les métaux précieux, les matières premières et les actions. Alors que dans un contexte inflationniste, il faut faire le contraire.

Lecomte perd les pédales.
On pas faire référence à Jacques Rueff et balancer ces inepties.

Totalement d’accord !
Il change d'avis comme de chemise ! ... au point d'ailleurs que Dantec l'avait viré de la bannière, fort justement, devant l'incohérence de ses propos sur le long terme !
Mais bon, cela dit, c'est toujours utile de lire ce qu'écrivent des gens qui roulent pour on ne sait trop qui ?
Des fois je passe sous des signatures connues et reconnues dans la revue de presse des propos invraisemblables !


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