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Tradosaure
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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 24 Nov 2013 17:12 
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Platinium a écrit:
L’arbitraire fiscal. L’impôt sous l’Ancien Régime et en 2013
Benoît Malbranque

On connaît tous l’abominable fiscalité de l’Ancien Régime, et l’image d’Épinal qui lui est associée : celle d’un paysan accablé sous le poids de l’impôt. En vérité, pourtant, le travailleur français moyen sous l’Ancien Régime payait l’équivalent de 18 jours de travail en impôts (gabelle, taille, vingtième, etc.). Aujourd’hui, il n’est quitte qu’après … 208 jours, soit dix fois plus. De quoi relativiser l’abomination de l’Ancien Régime, ou la supériorité de notre époque — ou les deux.

J'ai arrêté de lire là. On dira ce qu'on voudra, mais la qualité de l'enseignement public, du système de santé public, du système de retraite, d'assurance-chômage, la qualité des infrastructures routières, télécom, énergies, etc. est largement supérieure à celle des années 1780.


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 24 Nov 2013 17:44 
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Allons... Pour qui a des sous, la qualité des services est toujours et partout au top du disponible à son époque.


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 24 Nov 2013 19:18 
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Argenor a écrit:
Impliquée dans le lavage d'argent sale ...

What A Novel Idea !? Russia SHUTS DOWN Bank Engaged In Money Laundering !
[/url]


Là bas ce n'est pas pareil: Ils sont habitués.

Je :arrow:


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 24 Nov 2013 21:21 
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Pour ceux qui sont over dosés ...

GRAINS DE VALS

INDICATIONS : médicament à base de plantes utilisé pour le traitement de courte durée de la constipation occasionnelle de l’adulte.
PRÉSENTATION : ce médicament se présente sous forme de comprimés enrobés. Boite de 20 comprimés sous plaquettes thermoformées.
COMPOSITION : substance active : Séné 12.5mg par comprimé enrobé.
Autres composants : Cellulose microcristalline silicifiée, croscarmellose sodique, talc, stéarate de magnésium, gomme arabique,
http://www.grainsdevals.com/grains_de_vals.html


Pièces jointes:
grains-de-vals-3.jpg
grains-de-vals-3.jpg [ 56.06 Kio | Consulté 7267 fois ]
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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 25 Nov 2013 00:17 
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Milogram a écrit:
Allons... Pour qui a des sous, la qualité des services est toujours et partout au top du disponible à son époque.

Certes :mrgreen:

Plus sérieusement, l'auteur fait semblant de ne pas comprendre que ce qui agace la plupart des gens, ce n'est pas tant la seule augmentation des impôts que la baisse parallèle de la qualité du service rendu.


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 25 Nov 2013 08:29 
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En Espagne, le chômage massif fait chuter les salaires
La Tribune.fr - 23/11/2013

Le chômage massif et la crainte de perdre son emploi font baisser les salaires. De quoi rendre l'économie plus compétitive, mais avec un coût social élevé Face à un chômage touchant un actif sur quatre en Espagne, ceux qui travaillent ne sont pas épargnés et doivent accepter des salaires toujours plus bas, un processus synonyme de gain de compétitivité mais douloureux socialement.

La récente grève du personnel de nettoyage de Madrid, qui a transformé la capitale en poubelle géante, en est le parfait exemple: les employés s'opposaient au plan social supprimant 1.100 postes sur 7.000 et baissant les salaires de jusqu'à 40%. Ils ont obtenu qu'aucun licenciement ne soit prononcé, mais gagneront moins, avec 45 jours chômés par an.

-18% chez le fabricant de donuts Panrico

Chez le fabricant catalan de donuts Panrico, les 1.914 salariés ont signé un préaccord sur le départ de jusqu'à 745 personnes et une diminution salariale de 18%.

Derrière ces deux cas, le poids d'un chômage qui touche 6 millions de personnes. "Avec 26% de travailleurs sans emploi, cette masse de personnes sans travail fait fonction d'armée de réserve, faisant pression à la baisse sur les salaires", explique Fernando Luengo, professeur d'économie à l'université Complutense de Madrid et membre du collectif de réflexion EconoNuestra.

Le chantage à l'emploi

Avec cette "épée de Damoclès", "les entreprises peuvent menacer facilement: ou tu acceptes ces conditions moins bonnes ou tu es viré", d'autant que licencier coûte moins cher grâce à une récente réforme du travail.

Résultat: "il y a quelques années, en Espagne, on parlait des mileuristas", ces salariés peinant à s'en sortir avec 1.000 euros par mois, "mais maintenant avoir 1.000 euros de salaire, pour beaucoup de gens, c'est presque un luxe". "60% des travailleurs espagnols n'arrivent pas à 1.000 euros par mois", renchérit Paloma Lopez, secrétaire à l'emploi du syndicat CCOO, et "les difficultés sont importantes car il faut continuer à rembourser le prêt immobilier" malgré tout.

Près de 22% de la population au dessous du seuil de pauvreté

Pour vérifier cette tendance, les statistiques ne manquent pas, même si les chiffres varient suivant les critères (salaire net ou brut, par ménage ou par personne...): selon l'Institut national de la statistique (Ine), les revenus moyens par foyer ont chuté de 9,5% entre 2008 et 2012, et désormais 21,6% de la population risque de tomber dans la pauvreté.

Selon la branche études de La Caixa, les salaires ont fondu de 7,1% depuis 2010. La Fondation d'études d'économie appliquée (Fedea) calcule elle une baisse de 12% entre 2010 et 2012.

Dévaluation interne

Dévaluation interne: tel est le terme aseptisé qu'utilise le gouvernement conservateur pour qualifier ce processus, qu'il justifie par le besoin de gagner en compétitivité.

Auparavant, "à chaque fois qu'il y avait un déséquilibre, il était toujours réglé en dévaluant la peseta", raconte Ignacio de la Torre, du cabinet de conseils Arcano. Maintenant, "comme on ne peut plus dévaluer la devise, la seule manière de rééquilibrer l'économie est de dévaluer les salaires".

Une rémunération d'un tiers inférieure à celle de la zone euro

Force est de constater que la recette, d'un point de vue économique, semble marcher: "l'Espagne est devenu un pays ultra-compétitif en salaires", estime le consultant, avec des travailleurs gagnant "un tiers de moins que la moyenne en zone euro".

En septembre, les exportations ont bondi de 8,3%, quatre fois plus que la moyenne en zone euro (2,1%). Dans l'automobile, les usines tournent à plein régime et décrochent de nouveaux modèles, souvent grâce aux accords de modération salariale noués avec les syndicats. Avec cet "avantage de coût salarial", "il est raisonnable de penser que l'Espagne va devenir le centre essentiel de production de produits industriels milieu de gamme de l'Europe", estime l'analyste Patrick Artus, de Natixis, ce qui ferait du pays "la +Chine+ de l'Europe".

Le FMI encourage cette tendance

Le Fonds monétaire international, ravi, appelle à aller plus loin, suggérant qu'une baisse de 10% des salaires en deux ans ferait grimper le PIB de 5%.

Mais socialement, "c'est une mauvaise nouvelle", note Carlos Obeso, directeur de l'institut d'études sur le travail de l'Esade. Pour le constater, "pas besoin d'être un économiste, il suffit d'aller dans la rue".

"On le voit partout: dans les rues, les petits commerces qui n'ont pas déjà fermé ont des difficultés", dit Paloma Lopez, car avec ces salaires plus bas, "les salariés espagnols ont arrêté de consommer".

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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 25 Nov 2013 08:33 
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La BCE ne percevrait pas de risques de déflation en zone euro
reuters.com - 25/11/2013

TOKYO (Reuters) - Si la Banque centrale européenne (BCE) a baissé ses taux d'intérêts au début du mois, ce n'est pas parce qu'elle perçoit des risques de déflation dans la zone euro, a déclaré lundi Benoît Coeuré, membre du directoire. La BCE a ramené le 7 novembre son principal taux directeur à un nouveau plus bas niveau historique, une décision inattendue qu'elle a justifié par le ralentissement marqué de l'inflation, signe de faiblesse de la reprise économique de la zone euro.

"Ce n'est pas parce que nous craignons une matérialisation des risques de déflation dans la zone euro que nous avons agi", a dit Benoît Coeuré, lors d'une conférence à Tokyo. "Si nous avons agi, c'est plutôt parce que nous voulions maintenir une marge de sécurité suffisamment importante, au-dessus d'une inflation à 0%", a-t-il ajouté.

Leila Kikhara et Stanley White; Julien Dury pour le service français
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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 25 Nov 2013 08:38 
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Les Suisses refusent de limiter le salaire de leurs patrons
24.11.2013 par Mathilde Damgé Journaliste au Monde

Les électeurs suisses ont voté contre l’initiative 1:12 - Pour des salaires équitables, lancée par la Jeunesse socialiste suisse (JS), selon les premières tendances issues des bureaux de vote après leur fermeture, dimanche 24 novembre à 11 heures. Cette initiative devait conduire à la limitation des salaires des patrons à douze fois le salaire le plus bas de leur entreprise.

Les partisans de "1:12" ont organisé le 2 novembre une manifestation devant les bâtiments d’UBS à Zurich, symbole selon eux de tous les excès salariaux. Le patron de la banque, Sergio Ermotti, était représenté sur une affiche disant : "En tant que dirigeant d’UBS, j’ai gagné autant que tous ces gens réunis." En 2012, accusent les militants socialistes, les dirigeants d’UBS se sont offerts 2 milliards d’euros en bonus, quand la banque essuyait des pertes équivalentes.

"Ces dix dernières années, une petite partie de la société s’est emparée de la plus grosse partie des bénéfices", s’insurge David Roth, le président de la JS, dont l’initiative a réuni les 100 000 signatures nécessaires à l’organisation d’une votation nationale.

DES CHIFFRES "INJUSTIFIABLE"

Le débat sur les salaires des dirigeants a été alimenté au début de l’année par la polémique liée au chèque de 72 millions de francs suisses (58 millions d’euros) promis au président de Novartis, Daniel Vasella, pour son départ en retraite. Un parachute doré auquel il a finalement dû renoncer.

"La Suisse a changé ces derniers mois : plusieurs dizaines de milliers de drapeaux ont été suspendus aux balcons et fenêtres. Des militants de tous âges et de toutes conditions salariales ont participé à cette campagne de proximité", affirme le président du Parti socialiste suisse, Christian Levrat. "Certains encaissent 730 francs suisses par minute de travail", s’insurge-t-il, ces chiffres "injustifiables remettent en cause le ciment social" du pays.

Des employés de grandes entreprises ont rendu publics des courriers ou circulaires internes de multinationales comme Nestlé ou Novartis, incitant leurs collaborateurs à voter "non" dimanche.

En 2010, les 10 % des salariés helvètes ayant les plus faibles revenus gagnaient moins de 4 000 francs suisses (3 242 euros) par mois, selon l’Union syndicale suisse. Si la loi sur l’encadrement des rémunérations était adoptée, les salaires les plus élevés seraient plafonnés autour de 576 000 francs suisses (467 000 euros) par an. Or, le salaire moyen des dirigeants des principales entreprises cotées du pays a atteint 6,7 millions de francs en 2012, selon le cabinet de conseil PwC.

VENT DEBOUT

Dans un entretien au quotidien économique suédois Dagens Industri, publié mercredi 20 novembre, le directeur général du groupe d’ingénierie helvético-suédois ABB, Ulrich Spiesshofer, s’est dit inquiet : "Nous n’aurions par exemple pas les moyens de garder ceux qui sont le mieux payés dans la recherche et développement."

Les opposants au projet, dont le Conseil fédéral, l’équivalent du gouvernement, estiment que cette initiative menace l’attractivité de la Suisse et qu’elle encouragera les entreprises à quitter le pays. Ils craignent aussi une diminution des recettes fiscales et des cotisations sociales.

Outre les banques, les sociétés de négoce de matières premières, qui se concentrent entre Lausanne et Genève, sont aussi vent debout. Le directeur général de l’anglo-suisse Glencore, Ivan Glasenberg, a déclaré au SonntagsZeitung que l’adoption du texte contraindrait son groupe à quitter la Suisse. Il a lui-même touché un salaire équivalent à 130 millions d’euros en 2012.

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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 25 Nov 2013 08:54 
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Zone euro: Samaras affirme en Allemagne que la Grèce n'en sortira jamais
AWP / 25.11.2013

Berlin (awp/afp) - Le Premier ministre grec Antonis Samaras a affirmé samedi à Berlin que la Grèce ne quitterait jamais la zone euro et que son pays, englué dans une crise sans précédent, entrevoyait enfin "la lumière au bout du tunnel".

Cela n'arrivera jamais, a souligné le dirigeant grec, interrogé lors d'un colloque de chefs d'entreprises et d'experts économiques à Berlin, sur l'éventualité de voir son pays quitter la zone euro. En Allemagne où M. Samaras s'est entretenu vendredi avec la chancelière Angela Merkel, plusieurs responsables politiques avaient envisagé ou prôné la sortie de la Grèce de la zone euro au pire moment de la crise de la dette.

"Nous avons été plus loin que certains ne le pensaient possible", a souligné le Premier ministre à propos des douloureuses réformes entreprises et qui ont mis une partie de la population à genoux . "Beaucoup pensaient que la Grèce était une cause perdue (....) et de plus en plus (de gens) parlent aujourd'hui d'un retour spectaculaire" de la Grèce, a-t-il encore insisté. Athènes a présenté jeudi un budget 2014 qui table sur un retour de la croissance avec une légère progression du PIB à 0,6%, après une contraction de -4% en 2013.

Son gouvernement, qui impose déjà une drastique cure d'austérité au pays, veut encore raboter dans les dépenses des organismes publics, réformer les assurances sociales, fusionner plusieurs établissements publics. "Il y a encore beaucoup à faire mais maintenant nous pouvons voir un peu de lumière au bout du tunnel", a-t-il encore souligné.

Lors d'une conférence de presse avec Angela Merkel vendredi, M. Samaras avait assuré que son pays allait remplir ses engagements. "Nous ne demandons rien de plus", a encore dit M. Samaras, alors que la presse allemande avait spéculé sur des requêtes qu'il adresserait à Mme Merkel, par exemple une baisse des taux d'intérêt attachés aux prêts internationaux.

La Grèce est sous perfusion de ses partenaires européens et du Fonds monétaire international (FMI) depuis 2010. Les négociations à intervalles réguliers avec la "troïka", qui décide de l'octroi des tranches successives de prêts au pays, sont souvent houleuses. Les relations entre Athènes et Berlin ont été très tendues au coeur de la crise de la dette, les Grecs s'offusquant de commentaires peu amènes à Berlin. La situation s'est nettement améliorée depuis l'arrivée au pouvoir de M. Samaras.

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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 25 Nov 2013 09:05 
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Les marchés intègrent enfin le double message de la Fed
22 novembre 2013 - Véronique Tison pour le service français, édité par Marc Joanny - © Thomson Reuters 2013

SAN FRANCISCO (Reuters) - Après des mois de malentendus, Wall Street intègre enfin le message de la Réserve fédérale: réduire le programme d'assouplissement quantitatif n'équivaut pas à durcir la politique monétaire.

Alors même que la banque centrale américaine s'apprête à réduire ses rachats massifs de dette, probablement dans le courant du premier trimestre 2014, les futures sur les taux à court terme montent, repoussant les anticipations de hausse du taux des fed funds plus tard dans l'année 2015. Au vu des futures, les traders ne voient pas la Fed relever les coûts d'emprunt à court terme avant juillet 2015 au plus tôt.

Fin mai au contraire, quand Ben Bernanke, le président de la Fed, avait pour la première fois évoqué un ralentissement des rachats d'actifs "lors des prochaines réunions", les rendements obligataires avaient grimpé à l'unisson, toutes maturités confondues, et certains anticipaient une hausse de taux dès octobre 2014, ce que même les faucons de la Fed n'envisageaient.

Il y a deux mois encore, quand la banque centrale a surpris les marchés en maintenant ses rachats d'obligations à 85 milliards de dollars par mois, les traders tablaient sur un début de cycle de hausse des taux à partir de janvier 2015. L'évolution des anticipations est une bonne nouvelle pour les responsables monétaires américains, dont la principale préoccupation était une réaction exagérée des marchés qui risquait de miner la reprise toujours fragile. Cette inquiétude est l'une des raisons qui a motivé le statu quo surprise de septembre.

"Après ce qui s'est passé (...), je crois que la Fed avait conscience qu'il lui fallait faire passer le message que la réduction des rachats d'actifs (tapering) n'était pas synonyme de resserrement monétaire", observe Millan Mulraine, économiste chez TD Securities in New York. "Je pense qu'elle y est parvenue."

DIVERGENCES DE TAUX

Publié mercredi, le compte rendu de la réunion monétaire des 29 et 30 octobre redit que la Fed est prête à réduire ses rachats d'actifs dans les prochains mois, du moment que l'amélioration de la situation économique se poursuit.

Cette fois, la réaction du marché a été plus nuancée. Les emprunts à 10 ans ont reculé et leurs rendements, qui évoluent à l'inverse, ont atteint des plus hauts de deux mois à plus de 2,8% -mais cette fois ils n'ont pas entraîné dans leur sillage les taux à court terme comme cela avait été le cas en mai.

L'écart entre les rendements des emprunts à 10 et 2 ans s'est ainsi élargi, rendant plus attractif le papier long avec pour effet de "capper" les taux à plus long terme, essentiels pour alimenter le crédit.

Quand l'amélioration du marché du travail sera suffisamment nette pour permettre la réduction de l'assouplissement quantitatif, "je souhaiterai que cette action n'ait pas pour effet adverse d'accroître les taux à long terme", a déclaré cette semaine le président de la Fed de Chicago, Charles Evans.

La banque centrale s'est engagée à ne pas toucher à son taux des fed funds, actuellement proche de zéro, jusqu'à ce que le taux de chômage tombe à 6,5% et certains de ses responsables préconisent même d'abaisser ce seuil.

Le compte rendu de la réunion d'octobre révèle toutefois que seuls deux banquiers centraux -vraisemblablement Charles Evans et son homologue de la Fed de Minneapolis, Narayana Kocherlakota- ont émis cette suggestion.

Plus probablement, la Fed s'engagera à maintenir les taux bas pour une durée encore plus longue qu'attendu, ce que s'est employé à faire cette semaine Ben Bernanke en assurant que les taux resteraient proches de zéro "bien après" que le taux de chômage sera revenu à 6,5%.

Pour Millan Mulraine, le marché est aussi dans l'attente d'indications sur la manière dont la Fed entend gérer son bilan qui par sa seule taille exerce une pression à la baisse sur les taux longs. Les trois phases d'assouplissement quantitatif mises en oeuvre par la Fed ont porté son portefeuille d'actifs à 3.860 milliards de dollars. "La Fed a fait du bon travail en stabilisant la partie courte de la courbe des taux, la prochaine étape pourrait bien être de donner plus d'indications sur ses projets en matière de gestion de son bilan", a-t-il dit.

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