Le blog à Lupus



Tradosaure
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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 26 Nov 2013 10:16 
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Pour ceux qui cotoient les métiers du transport, cette faillite n'est pas une surprise. ça fait 20 ans que j'entends que Mory ne gagne pas d'argent et va plonger, et qu'il n'y a plus de marge dans le transport en messagerie. De rachat d'entreprise en fusions, le secteur s'est ingénié à faire plonger les prix avec une concurrence et de la sous-traitance à outrance. On est maintenant au bout de ce modèle (alors qu'il existait dans le temps une règlementation tarifaire qu'ils ont eux-même voulu supprimer!), et les derniers restants appartiennent aux postes (allemande, hollandaise...) ou à Géodis (SNCF).
Bref la crise ne date pas de 2007...


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 26 Nov 2013 11:30 
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Le blog de Stéphane Montabert

Métal contre papier


Parmi les lieux communs du moment, l'idée que l'or n'intéresse plus personne est particulièrement tenace. Les médias le répètent à l'envi et les analystes boursiers aussi. Le cours de l'or ne s'est-il pas "effondré", pour reprendre les termes hyperboliques à la mode?

Mais voilà, il y a or et or. Or papier et or physique. Les cours de bourse se réfèrent à l'or-papier, encore appelés certificats sur l'or. C'est l'or qui s'achète et se vend. Mais ce n'est que du papier, soit la promesse d'un détenteur d'or qu'une quantité équivalente de métal précieux l'attend dans ses coffres.

Imaginons que vous soyez commerçant en or. Vous avez dix lingots d'un kilo au coffre. Il serait pénible (et dangereux) de les faire découper et livrer d'un bout à l'autre du monde dès que quelqu'un vous en achète un fragment, et tout aussi laborieux de recevoir par courrier spécial le moindre gramme acheté. A la place vous imprimez 1'000 certificats avec la mention "ce document s'échange contre un gramme d'or" orné d'un joli motif et d'une signature de votre main. Puis vous les vendez, au prix de l'or. Vous venez de dématérialiser l'or et d'inventer, du même coup, l'or-papier.

Les certificats s'achètent et se revendent bien plus facilement que vos lingots et vous avez bonne réputation, donc il y aura quelques clients. Au bout d'un certain temps, vous avez tout vendu. Certains reviennent chercher leur or, vous le leur donnez, mais la plupart ne reviennent pas. Une idée vous titille: n'auriez-vous pas été plus riche avec deux mille certificats? Pas très honnête c'est vrai, mais certains papiers peuvent s'égarer ou être détruits de toute façon, c'est inévitable... Le risque que plus de mille porteurs se manifestent d'un coup pour exiger leur dû est elle aussi très faible... Il faut bien vivre! Et puis avec tous ces documents éparpillés dans la nature, qui saura jamais?

Dans le monde réel, cette étape a été dépassée depuis longtemps. Le certificat-papier négocié en bourse serait ainsi cinquante ou soixante fois survendu comparé à sa contrepartie physique, à supposer que celle-ci n'ait pas été vendue de son côté.

Pendant longtemps, le grand public a été soigneusement mis à l'écart de cette réalité malodorante, sans compter que le cours de l'or est honteusement manipulé pour donner l'illusion que la "relique barbare" est désormais sans intérêt. Il en va de la sauvegarde des monnaies-papier officielles, euro et dollar en tête. L'idée est d'amener les investisseurs à chercher le salut auprès d'elles plutôt qu'en se réfugiant sur l'or.

Mais le cirque pourrait toucher à sa fin.

Ironiquement, l'éclatement spectaculaire de la bulle de l'or-papier dans un avenir proche pourrait avoir été provoquée par les manipulations sur le cours de l'or et destinées à en désintéresser le public. Métal et papier sont officiellement indexés: un gramme d'or pur et un certificat portant sur un gramme d'or pur sont équivalents. On peut échanger l'un en l'autre. Cependant, en maintenant artificiellement bas les cours de l'or-papier à travers des manipulations peu avouables, les banques (dont probablement quelques banques centrales dans le lot) ont fait en sorte de rendre incroyablement attractif l'or physique sous-jacent, suscitant l'appétit de pays comme la Chine.

Il n'en fallait pas plus pour que des gens "bien informés" ne devinent que l'or-physique était en solde et surtout, que le marché de l'or-papier allait s'effondrer. Sachant cela, la stratégie la plus évidente consiste évidemment à acheter de l'or-papier puis de réclamer immédiatement sa contrepartie en or-physique, sachant qu'il n'y en aura pas pour tout le monde.

Tous les ingrédients sont en place pour un rush et il semble que celui-ci ait commencé. Nous en avons un indice à travers l'examen des stocks d'or de la COMEX à New York, un des plus grands dépositaires d'or physique dans le monde:

Les stocks de la COMEX ont été divisés par cinq en quelques mois.

Il y a comme une petite baisse de forme récemment, on dirait...

Évidemment, la rumeur va bon train ; alors que de plus en plus de gens sont au courant, la différence entre or-physique et or-papier prend de l'ampleur et les banques ont du mal à honorer leurs promesses. On se bat pour obtenir du physique, alors que la transformation du papier en or devient plus difficile. Délais, coût de transaction, toutes les excuses sont bonnes à prendre.

Un chiffre? Ces jours-ci, les Indiens sont prêts à payer 1565 dollars par once d'or pour du physique, soit plus de 20% au-dessus du cours officiel. Soit ils sont subitement devenus fous du métal jaune, soit ils devinent que dans un bref délai la surcote subie en ce moment ne sera qu'une aimable plaisanterie par rapport à ce qui nous attend. Il va forcément y avoir des déçus et des détenteurs d'or-papier le bec dans l'eau.

Je ne sais pas si vous possédez de l'or sous forme de certificats mais si c'était le cas, à votre place je m’inquièterais un peu. http://stephanemontabert.blog.24heures. ... apier.html


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 26 Nov 2013 11:33 
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JP Chevallier répond à l'AMF et maintient ses accusations envers la Société Générale
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L’AMF, les Gos banques, ça ose tout…
jp-chevallier

Les gens de l’AMF et les dirigeants des Gos banques ont osé !

Ils ont osé me sanctionner (et non pas me… condamner !), pour avoir osé… étudier moi-même les problèmes bancaires, en reprenant les idées d’Alan Greenspan, en les appliquant à l’analyse des comptes des mécanos de la Générale et en publiant les résultats de mes cogitations, en prétendant qu’il s’agissait là d’une information inexacte qui a fait chuter le cours de plus de 20 % à l’été 2011 !

Bien mieux (ou pire !), ils ont aussi sanctionné un Américain qui a repris mes informations !

D’abord, si l’AMF disait vrai, j’aimerais bien effectivement avoir le pouvoir, d’un clic de mulot, hop ! de faire plonger ou remonter les cours des grandes banques dans le monde… et en tirer profit !
D’une certaine façon, les gens de l’AMF sont trop bons.

En fait ils sont trop… et c’est à ça qu’on les reconnait !


L’AMF et les Gos banques règnent donc ubi et orbi en s’arrogeant le droit d’imposer leurs analyses et en interdisant à toute personne, en France et même dans le monde, de réfléchir aux problèmes posés par les big banks too big to fail !

Seules leurs interprétations doivent être considérées comme diffusables. La liberté d’expression, ils n’en ont jamais entendu parler.

Incroyable mais vrai.

Ainsi par exemple, il est donc strictement interdit à tout professeur dans le monde (de finances par exemple) de traiter de ces sujets en dehors de la reprise servile des seules informations des banksters, ce qu’ont bien compris tous les journaleux et bonimenteurs franchouillards (les analystes financiers et autres économistes patentés) qui ne publient rien d’autre que ce qu’on leur dit d’écrire comme l’un d’eux me l’a ingénument dit un jour.

Les gens de l’AMF sont d’une intelligence et d’une logique implacable : d’après leurs documents, ils m’accusent d’avoir fait plonger les cours de la Générale qui ont atteint un plus bas le 10 août 2011 en publiant un article le… 14 août !

Il s’agit de leur part d’une accusation grave, diffamatoire et condamnable. De ce décalage chronologique, la seule conclusion qu’ils auraient dû en tirer est que j’ai été particulièrement rapide pour donner des explications à la chute des cours de la Générale.

Pendant des années, les mécanos de la Générale ont publié sciemment des informations qui ne donnaient pas une image fidèle de la réalité pour tromper les marchés, en particulier pour ce qui concerne les titres dits hybrides (subordonnés et autres) et pour les écarts d’acquisition (goodwill) , ce qui est sanctionnable et même condamnable mais pas condamné comme je l’ai écrit à maintes reprises alors que les gens de l’AMF m’accusent d’avoir, sur la base de ces données, d’avoir publié des informations inexactes !

Maintenant, grâce (ou à cause de moi !), ils publient enfin des bilans qui, s’ils respectent les règles françaises qu’ils ont fait adopter, ne respectent pas les règles admises communément dans le monde.

Enfin (pour ce qui est de cet article), depuis 5 ans, c’est-à-dire depuis le début des grandes turbulences financières, d’innombrables articles ont été publiés dans le monde à propos des banksters.

Personne n’a été poursuivi pour cela… sauf moi ! … ce qui signifie que j’ai donc manifestement bien touché là, en calculant le véritable leverage des banques, leur point critique.

Ainsi s’observe un miracle qui se produit parfois : ceux que j’appelle habituellement des idiots inutiles voire nuisibles, peuvent devenir utiles.

Que les gens de l’AMF et les mécanos de la Générale puissent devenir utiles, c’est effectivement miraculeux.

http://chevallier.biz/2013/11/l%E2%80%9 ... %E2%80%A6/


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 26 Nov 2013 11:39 
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Le succès des pièces américaines, révélateur d’une ruée vers l’or et l’argent

Ces dernières semaines, la Monnaie américaine a annoncé des records de vente pour ses Silver Eagle… et des chiffres tout aussi forts pour ses pièces d’or. Un succès qui est surtout révélateur d’une ruée vers les métaux précieux aux États-Unis. On est donc bien loin d’un recours à ces crédits qui caractérisent pourtant la culture américaine… mais toujours plus près d’une crise majeure où l’or et l’argent apparaissent comme des valeurs sûres.
Une once d’argent pour les pièces nord-américaines

Les Silver Eagle font partie des pièces plébiscitées par les investisseurs, au même titre que la Philharmonique de Vienne par exemple. La pièce américaine, comme la Maple Leaf canadienne, est une pièce d’une once (31,10 grs), avec un titre à 99,9 %. Frappée pour la première fois en 1986, on retrouve sur son avers un dessin d’Adoph Weinmann, la « Walking Liberty » qui ornait également les pièces d’un demi-dollar entre 1916 et 1947, accompagné de la devise américaine et du mot « Liberty ».

Sur son revers, l’aigle américain, symbole du pays, est représenté, ainsi que sa valeur faciale (un dollar). On y retrouve également quelques inscriptions, et notamment « 1 oz fine silver » pour rappeler son poids d’une once. Depuis 2000, les pièces d’un dollar sont frappées à West Point, dans l’État de New York. Au cours de leur histoire, elles ont également été frappées à San Francisco et Philadelphie.

Un dessin sur l’avers qui a traversé deux guerres mondiales et la Grande Dépression, ce n’est pas rien dans l’histoire des États-Unis ! La portée historique et symbolique de cette pièce, ainsi que sa pureté, son poids et sa finesse garantis par le gouvernement, expliquent sans doute le succès de la pièce auprès des Américains. Mais pas uniquement.
Silver Eagle : 2013, l’année de tous les succès ?

Au début de l’année 2013, la Monnaie américaine a suspendu un temps la vente de ses Eagle en argent. Non pas en raison d’une faible demande, bien au contraire… mais plutôt parce que les American Eagle en argent millésimées 2013 rencontraient un succès très important auprès des particuliers et des revendeurs. Si bien que l’US Mint a épuisé son stock en quelques semaines, et il a fallu attendre la fin du mois de janvier 2013 et la frappe de nouvelles pièces sur le site de l’US Mint à West Point pour pouvoir à nouveau satisfaire la demande.

Au nord, la Royal Mint canadienne a également restreint les ventes de ses pièces en argent quelques semaines plus tard, en février 2013. Une conséquence directe d’une demande encore plus forte, du fait de l’arrêt de la vente de la sœur américaine pendant quelques semaines, mais aussi une preuve du succès de l’autre pièce nord-américaine d’une once d’argent.
Pour l’US Mint en tout cas, 2013 aura été une année riche. Et même celle de tous les succès : en novembre, la Monnaie américaine a annoncé des records de vente pour l’année 2013. Un peu plus de 40 millions de pièces, soit 40 millions d’onces d’argent, ont été vendues au cours de l’année. La production des Silver Eagle sera arrêtée le 9 décembre. En attendant 2014 !
Des chiffres tout aussi élevés pour les ventes d’or

Pour connaître les raisons du succès de la Silver Eagle pendant l’année 2013, il faut tout simplement chercher du côté… du métal qui compose la pièce. Comme l’or, l’argent est une valeur sûre, incontournable en temps de crise. Étonnant aux États-Unis où le crédit a longtemps fait marcher l’économie, mais où les particuliers paient désormais très cher ces excès ! L’intérêt de l’argent est bien pourtant de présenter les mêmes garanties que l’or – un métal précieux qui ne perdra jamais de sa valeur intrinsèque –, mais à des budgets plus accessibles.
La Buffalo d’une once d’or est l’une des pièces américaines les plus fiables.
Les chiffres annoncés par l’US Mint cette année ne concernent d’ailleurs pas que l’argent, loin de là. Selon l’US Mint, 3 000 onces d’or ont déjà été vendues en novembre, et le cumul des ventes de pièces atteindrait donc près de 974 000 onces pour l’année, contre 857 500 en 2012. De quoi donner raison à Richard Peterson, le directeur de la Monnaie américaine, qui déclarait en juin 2013 : « la demande actuelle est sans précédent ».

La ruée s’expliquait alors très simplement par la baisse des cours de l’or de Bourse, et par une demande d’or physique d’investissement très forte, tournée vers des valeurs sûres comme les pièces d’or américaines de 10 et 20 dollars.
L’or, bien plus qu’un simple placement

« L’or est bien plus qu’un simple placement », titrait il y a quelques semaines Le Figaro.fr. Dans son article d’octobre, le quotidien évoque le rôle « de valeur refuge » du métal précieux, ainsi que « l’inquiétude liée à la persistance du blocage budgétaire américain et la baisse du dollar » qui ont poussé les cours à hausse, des cours « légèrement soutenus par les achats importants d’or (bijoux, pièces et lingots) effectués par des particuliers indiens et chinois ».

Boucliers de protection de l’épargne des particuliers, l’or et l’argent sont donc de plus en plus recherchés, sur fond de crise majeure en approche. « Nous ne sommes donc qu’au tout début d’une crise mondiale d’ampleur inégalée », estime d’ailleurs Stéphane Thongchai sur LesEchos.fr. « C’est en fait même à une véritable ruée vers l’or que nous assistons depuis la dernière chute brutale du métal à la mi-avril ».

Les chiffres de la Monnaie américaine tendraient donc à montrer qu’outre-Atlantique, les investisseurs et les particuliers ont bien compris la nécessité de se tourner vers des valeurs sûres. En France, même si la situation économique est loin d’être catastrophique en comparaison avec d’autres pays d’Europe, les métaux précieux sont aussi, plus que jamais, un placement d’actualité. Entre réforme budgétaire et augmentation des impôts, il est tout aussi temps d’entrer dans une logique de protection de l’épargne.

Charles SANNAT http://www.lecontrarien.com/le-succes-d ... -et-argent


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 26 Nov 2013 11:49 
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La France pourra bientôt traquer sans limite ses "ennemis d’Etat"

Le gouvernement s’apprête à faire voter un projet de loi de programmation militaire 2014-2019 dont certaines dispositions étendent les possibilités de surveiller en dehors de toute action judiciaire les données numériques de dizaines de milliers de citoyens considérés comme de potentiels «ennemis d’État» et de savoir qui ils appellent et qui les joint, de les localiser en temps réel à travers leurs téléphones, leurs ordinateurs.

Désormais, toute la communauté du renseignement sera mobilisée, de l’Intérieur à la Défense, en passant par Bercy, pour des motifs bien plus large que le seul risque terroriste, comme la prévention de la criminalité. Ce régime d’exception risque donc d’être appliqué à toutes les infractions.

Les promoteurs de ce texte font valoir que des garanties seront accordées au citoyen, comme la nomination, d’une «personnalité qualifiée» auprès du premier ministre pour contrôler les demandes des services des ministères. «La commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS), autorité administrative indépendante, encadrera le recueil de données de connexion et de géolocalisation, assure Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense.»

Parmi les nombreuses dispositions du texte, l’article 13 autorisera explicitement "le recueil, auprès des opérateurs de communications électroniques et (des hébergeurs et éditeurs), des informations ou documents traités ou conservés par leurs réseaux ou services de communications électroniques, y compris les données techniques relatives" :

"à l’identification des numéros d’abonnement ou de connexion à des services de communications électroniques" (numéro de téléphone, adresse IP …) ;
"au recensement de l’ensemble des numéros d’abonnement ou de connexion d’une personne désignée" (historique des adresses IP utilisées par un abonné, différentes lignes téléphoniques d’un même abonné…) ;
"à la localisation des équipements terminaux utilisés" (géolocalisation des smartphones) ;
"aux communications d’un abonné portant sur la liste des numéros appelés et appelant, la durée et la date des communications" (les fameuses fadettes des opérateurs télécoms)

Le texte précise que les données ne peuvent être obtenues que par des agents "individuellement désignés et dûment habilités", lorsqu’ils relèvent du Ministre de l’Intérieur, de la Défense, de l’Economie ou du Budget.

Les demandes d’interception par les agents devront être validées par "une personnalité qualifiée" désignée par la CNCIS (Commission nationale de contrôle des interception de sécurité), sur proposition du Premier ministre. La CNCIS aura connaissance des décisions de la personnalité qualifiée, mais n’aura pas le pouvoir de s’y opposer, sauf dans un cadre général de contrôle, avec prescriptions à respecter sous 15 jours.

L’article 13 permettra, sur autorisation du Premier ministre, de recueillir ces données en temps réel, directement sur le réseau ou auprès des opérateurs, pour des périodes renouvelables de 30 jours. Seul le président de la CNCIS est prévenu, au plus tard 48 heures après l’autorisation délivrée par le Premier ministre. Si le président de la CNCIS estime que la légalité de l’autorisation n’est "pas certaine", il dispose de 7 jours pour remettre un avis au Premier Ministre, sans caractère impératif.

L’article 14 du projet de loi confira à l’Etat un pouvoir de contre-attaque qui l’autorisera à pirater des serveurs ennemis lorsque "le potentiel de guerre ou économique, la sécurité, ou la capacité de survie de la Nation" sont attaqués :

Art. L. 2321-2. – Pour répondre à une attaque informatique qui vise les systèmes d’information affectant le potentiel de guerre ou économique, la sécurité ou la capacité de survie de la Nation, les services de l’État peuvent, dans les conditions fixées par le Premier ministre, procéder aux opérations techniques nécessaires à la caractérisation de l’attaque et à la neutralisation de ses effets en accédant aux systèmes d’information qui sont à l’origine de l’attaque

L’article 15 permettra au Premier Ministre de dicter toute mesure aux fournisseurs d’accès à Internet (FAI) et autres hébergeurs "pour répondre aux crises majeures menaçant ou affectant la sécurité des systèmes d’information", sous peine de 150 000 euros d’amende.

Enfin, l’article 16 bis du projet de loi permettra aux "agents de l’autorité nationale de sécurité des systèmes d’information [...] d’obtenir des opérateurs de communications électroniques [...] l’identité, l’adresse postale et l’adresse électronique d’utilisateurs ou de détenteurs de systèmes d’information vulnérables, menacés ou attaqués". En résumé, cela permettra d’obtenir les coordonnées de tout abonné, hébergeur ou éditeur de site internet.

Le texte qui prévoit également la suppression de 24 000 nouveaux postes dans les armées, a déjà été examiné au Sénat en octobre. Il doit revenir ce mardi, pour deux jours à l’Assemblée. http://lejournaldusiecle.com/2013/11/26 ... mis-detat/


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 26 Nov 2013 11:53 
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Un passeport de l'UE ne coûte plus que 650.000 euros

Mardi, Malte a décidé de proposer la citoyenneté maltaise à tous les non ressortissants de l’UE pour la somme de 650.000 euros. L’objectif de cette mesure est de rapporter de l’argent à l’île ; le Premier ministre Joseph Muscat espère que Malte pourra accorder 45 passeports maltais et empocher les 30 millions d’euros correspondants dès la première année. Mais selon Eric Major, le CEO d’Henley and Partners, un groupe de consultance qui a obtenu le contrat de gestion de ce programme, on devrait atteindre 200 à 300 demandes annuelles, et ce sont donc 200 millions d’euros de revenus annuels que l’on pourrait en attendre – une manne pour le petit Etat, qui ne compte que 417.000 habitants, répartis sur les 3 îles.

Située à 75 km au sud de la Sicile, 300 km à l’est de la Tunisie et un peu plus de 300 km au nord de la Libye, Malte dispose d’une situation idéale pour les étrangers, d’autant que l’anglais est sa seconde langue officielle.

Acquérir la citoyenneté maltaise permettra au bénéficiaire d’obtenir un passeport qui lui permettra d’établir sa résidence et de travailler dans tous les pays membres de l’UE. Bien sûr, les virements internationaux sont simplifiés ; Malte étant comprise dans l’espace Schengen, il ne sera plus nécessaire de réclamer des visas pour voyager des autres pays membres de l’UE, et il sera plus facile d’obtenir des visas dans les pays hors de l’UE, y compris aux Etats Unis avec lesquels Malte a signé un accord qui dispense ses ressortissants de demande de visa.

D’autres pays européens proposent la résidence contre des achats de biens immobiliers : la Hongrie, (contre l’achat d’un bien immobilier de 250.000 euros) ; l’Irlande (de 500.000 euros), le Portugal (bien de 600.000 euros), l’Espagne (bien de 160.000 euros), la Lettonie (bien de 140.000 euros s’il est situé à Riga, ou de 70.000 euros s’il est situé ailleurs), et Chypre (bien de 300.000 euros). Néanmoins, ces pays ne permettront pas toujours aux candidats à la résidence de se voir exonérés de demandes de visa pour les voyages au sein des pays de l’UE, suivant que ces pays font partie de l’espace Schengen ou pas.

Jusqu’à l’année dernière, aucun pays de l’UE ne proposait d’acquérir la nationalité, à part l’Autriche qui offre cette possibilité pour les étrangers à raison des services rendus à la nation ou de leurs réalisations exceptionnelles. En 2012, personne n’a été naturalisé de cette manière, et en 2011, seulement 23 personnes ont eu cet honneur.

Mais l’année dernière, à Chypre, après la ponction opérée sur les comptes des déposants garnis de plus de 100.000 euros pour sauver le système bancaire, le gouvernement chypriote a annoncé qu’il allait remettre un passeport aux étrangers qui auraient subi un prélèvement d’au moins 3 millions d’euros.

La Grèce va-t-elle elle aussi se lancer dans l’octroi de nationalité et la proposer au prix attractif de 599.000 euros ?, ironise Wolf Richter sur son blog Testosterone Pit. « Cela pourrait être ce que la Troïka et tous les autres on tant cherché : un produit phénoménalement profitable à l’export, avec très peu de coûts induits et un potentiel sans limite. Si elle parvenait à vendre 1 million de citoyennetés sur les 3 prochaines années à ce prix, la Grèce pourrait rembourser toutes ses dettes, porter efficacement secours à ses banques, autoriser des magnats et des politiciens d’en siphonner 100 milliards d’euros pour leur intérêt personnel au passage et avoir encore assez de liquidités pour acheter quelques tanks et quelques frégates allemandes. Crise de la dette résolue ! ».

http://www.express.be/business/fr/econo ... 198508.htm


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 26 Nov 2013 11:57 
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MENACES SUR LE MIEL, 10 ANS APRÈS ...

Il y a 10 ans, certains apiculteurs en perdaient jusqu'à 70% de leur récolte. Leurs abeilles n'étaient plus capables de revenir à la ruche. Ils soupçonnaient une nouvelle génération d'insecticides d'être à l'origine de cette hécatombe. Aujourd'hui, le taux de mortalité de leurs abeilles reste préoccupant



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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 26 Nov 2013 12:01 
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Pourquoi Bercy va bientôt devenir un Big Brother fiscal

Par Robin Massonnaud pour VotreArgent.fr

Le projet de loi de finances pour 2014 a été voté en première lecture à l'Assemblée Nationale. Dans le volet relatif à la lutte contre l'évasion fiscale, deux mesures peuvent donner lieu à toutes les dérives... Si elles ne sont pas encadrées par des instructions précises.

Pourquoi Bercy va bientôt devenir un Big Brother fiscal

L'Assemblée Nationale a voté en première lecture le projet de loi de finances pour 2014. Il contient un volet relatif à la lutte contre l'évasion fiscale. Mais sous ce prétexte, les députés ont adopté avec la bénédiction du Gouvernement deux mesures qui si elles ne sont pas sérieusement encadrées par des instructions précises, peuvent donner lieu à toutes les dérives. Le contrôle fiscal deviendrait vite une véritable inquisition fiscale.

Pouvoir souverain donné au contrôleur

Tout d'abord, la définition de l'abus de droit figurant à l'article L 64 du Livre des procédures fiscales est modifiée. En dehors des actes fictifs, comme par exemple une donation déguisée sous forme de vente, sont en effet visés les actes qui, recherchant le bénéfice d'une application littérale des textes, ont pour motif principal (et non plus exclusif) d'éluder ou d'atténuer les charges fiscales. Cette nouvelle définition s'appliquerait aux rectifications notifiées à compter du 1er janvier 2016. Cette définition est particulièrement dangereuse car totalement floue. Elle donne au contrôleur un pouvoir souverain pour décider ce qui, dans la stratégie patrimoniale d'un particulier, relève d'une gestion normale ou d'une gestion anormale car permettant de réaliser de trop importantes économies fiscales. Dans ces conditions, le père qui multiplie les donations avec réserve d'usufruit à ses enfants afin de diminuer les bases imposables pourrait être accusé d'abus de droit. Le contribuable qui pour réduire son ISF met en oeuvre une stratégie de placements exonérés également. Et ainsi de suite...

Bercy, Big Brother fiscal

Ce risque est d'autant plus important qu'une autre disposition a été prise. Elle donne au fisc le droit d'être informé de toutes les stratégies d'optimisation fiscale mises en oeuvre par les particuliers. En effet, à compter du 1er janvier 2015 sera rendue obligatoire la déclaration préalable de tout schéma d'optimisation fiscale par la personne qui entend le commercialiser (cabinet de conseil essentiellement) et par celle qui l'élabore et le met en oeuvre. Un tel schéma est défini comme " toute combinaison de procédés et instruments juridiques, fiscaux, comptables ou financiers dont l'objet principal est de minorer la charge fiscale d'un contribuable, d'en reporter l'exigibilité ou le paiement ou d'obtenir le remboursement d'impôts ". Autrement dit, le fisc devra être informé au jour le jour par les notaires, cabinets d'avocats, conseils en gestion de patrimoine... de votre stratégie patrimoniale. Et pourra ainsi en toute quiétude décider que vous êtes passible d'abus de droit puisque vos décisions vous conduisent principalement à une importante économie d'impôt.

Bercy va ainsi devenir le " Big Brother " fiscal qui connaîtra tout de votre patrimoine, de son évolution, de vos décisions de transmission, de vos stratégies d'organisation, d'affectation, de transfert. Notre fisc national disposait déjà d'un arsenal redoutable pour vous contrôler. Avec de telles dispositions, l'oeil du fisc vous suivra partout. Il y a de quoi avoir froid dans le dos !

En savoir plus sur http://votreargent.lexpress.fr/impots/l ... Cpm1vxZ.99


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 26 Nov 2013 15:55 
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Que faire dans un monde au bord de la déflation ?
25 novembre 2013 - Eberhardt Unger

La décennie actuelle entrera probablement dans l’histoire comme l’époque où les grands pays industrialisés se seront retrouvés au bord de la déflation. L’indice des prix à la consommation tend vers zéro et pourrait même devenir négatif. Il atteint actuellement 1,2% aux Etats-Unis, 1,3% dans l’Union européenne, 0,7% dans la Zone euro et, au Japon, il oscille autour de la ligne des 0% depuis déjà plusieurs années.

Indice des prix à la consommation

Les banques centrales et les gouvernements craignent par-dessus tout la déflation. Pour l’éviter, des milliers de milliards ont alimenté les marchés financiers via des mesures de relance monétaire et budgétaire… sans résultat pour le moment.

Au Japon, les innombrables programmes de stimulations économiques ont fait grimper la dette publique jusqu’à 250% du PIB aujourd’hui. Aux Etats-Unis, la Fed a acheté pour presque 4 000 milliards de dollars d’obligations et le gouvernement a accumulé 18 000 milliards de dettes ! Et dans la Zone euro, les taux d’intérêt directeurs viennent d’être baissés de 0,5 à 0,25%, simplement par peur de la déflation. Personne ne peut croire sérieusement que cette mesure va relancer l’investissement… Panique à bord !

La déflation n’est une option ni pour les gouvernements ni pour les banques centrales, endettés jusqu’au cou. En période de déflation, la croissance des revenus en terme nominal ralentit ou se contracte, la valeur nominale des actifs peut baisser alors même que celle des dettes reste constante. Ainsi, en période de déflation, la valeur réelle des dettes augmente et elles deviennent un poison mortel.

Les emprunteurs ont horreur de la déflation, car elle peut enclencher une spirale infernale : les ménages épargnent plus et consomment moins ; les entreprises se retrouvent en surcapacité et investissent moins ; les actifs, même si les prix baissent, sont vendus pour rembourser les dettes arrivant à échéance, et ainsi de suite.

Les gouvernements et les banques centrales vont subir d’énormes pressions pour introduire plus d’inflation dans l’économie, pressions auxquelles ils ne pourront vraisemblablement pas résister, comme on peut déjà le constater ici et là.

Aux Etats-Unis, Janet Yellen a déjà annoncé qu’elle poursuivrait la politique monétaire actuelle. Selon elle, l’économie américaine a fait des progrès remarquables au cours des dernières années, mais n’a pas encore développé tout son potentiel. Aussi le taux d’inflation restera encore pendant trop longtemps en dessous de la cible de la Fed de 2%. Selon Yellen, la Fed doit faire encore plus d’efforts. L’évaluation que fait la future patronne de la Fed de la situation laisse prévoir un recours accru à la planche à billets dès les prochains mois.

Conclusion : l’investisseur long terme ne doit pas compter sur une longue période de déflation, mais plutôt sur un retour de l’inflation, situation difficilement maîtrisable et qui pourrait apporter son lot de turbulences, quand chaque gouvernement en rendra le voisin responsable et aura recours au protectionnisme.

Source

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« Si la connaissance crée parfois des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui permet de les résoudre. » (Isaac Asimov)


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 26 Nov 2013 18:40 
Hors-ligne

Inscrit le: 18 Oct 2008 17:55
Messages: 3632
Taux d’intérêt sur la dette française : jusqu’ici tout va bien !

La France bénéficie aujourd’hui comme la zone euro de taux historiquement très bas (taux à dix ans autour de 2,2%) au regard des niveaux observés au cours des deux dernières siècles, et semble en outre considérée par les investisseurs comme un pays du cœur de la zone euro, pays donc très privilégié sur le plan des taux par rapport à celui des pays de la périphérie.

Pourquoi la France, dont la dette a été dégradée par les agences de notation, s'en sort encore avec des taux d'intérêt avantageux ? Et pourra-t-elle longtemps maîtriser ainsi la charge de sa dette. Les explications de Pierre-François Gouiffès.

Tout est expliqué ici http://www.latribune.fr/blogs/generatio ... bien-.html


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