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Tradosaure
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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 28 Nov 2013 10:21 
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Impôts: les demandes d'étalement de paiement explosent
L'Expansion.com

Selon une enquête de RMC, les demandes d'étalement du paiement de l'impôt ou de recours gracieux auraient explosé en 2013, pour les particuliers comme pour les entreprises. Le fisc aurait reçu 15 à 20% de demandes d'étalements du paiement de l'impôt supplémentaires

Un nouveau signe du ras-le-bol fiscal? Selon une enquête de la radio RMC, les demandes d'étalement de paiement des impôts ou de recours gracieux auraient augmenté de 15 à 20% par rapport à l'an dernier. Ces demandes concernent à la fois les particuliers et les entreprises. Dans le Nord Pas de Calais, la hausse atteindrait ainsi 30% pour les particuliers et 50% pour les entreprises.

Dans un contexte de pression fiscale, de nombreux foyers ont vu leurs impôts sur le revenu augmenter. En cause, la poursuite du gel du barème - en 2012, près d'un million de contribuables ont ainsi été soumis à l'impôt alors qu'ils ne l'étaient pas auparavant- ou l'abaissement du plafond du quotient familial. Ces facteurs ont provoqué une hausse des cotisations et des impôts payés par les ménages de l'ordre de +1,1 point de revenu en 2013.

Le fisc prévoit l'étalement du paiement pour des cas particuliers. Pour en bénéficier, il faut justifier une baisse de revenus d'au moins 30% du foyer fiscal entre les revenus du mois où elle est intervenue et la moyenne des revenus des trois mois précédents. Selon RMC, il a été conseillé à certaines administrations fiscales de préférer l'étalement au recours gracieux. Car dans ce dernier cas, l'Etat ne voit jamais la couleur de l'argent.

En savoir plus sur http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ ... I0c6prB.99


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 28 Nov 2013 10:23 
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Taxe annuelle pour la gestion des eaux pluviales urbaines : après l’éco-taxe la taxe-pluie !

La « Taxe annuelle pour la gestion des eaux pluviales urbaines » est née. Vous n’en avez pas cauchemardé mais nos politiques l’on faite !

Par le collectif Les DUPÉS 63.

Oui, d’accord, vous saviez que chaque fois que notre président sort il pleut soit des hallebardes soit des lazzis. Mais vous ne saviez pas que la pluie peut générer une nouvelle taxe. La « Taxe annuelle pour la gestion des eaux pluviales urbaines » est née. Vous n’en avez pas cauchemardé mais nos politiques l’on faite !

« La loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement (article 165) donne la possibilité aux communes, aux établissements publics de coopération intercommunale ou aux syndicats mixtes d’instaurer une taxe annuelle pour la gestion des eaux pluviales urbaines. 1»

Toutes les entreprises sont concernées. Un synoptique la décrit et un formulaire existe !

Sous le pilotage de la CCI France un mode d’emploi a été conçu par les grands cerveaux des organisations patronales MEDEF et CGPME qui se sont joints à ceux de la FENARIVE et du PERIFEM. Vous venez de découvrir deux nouvelles structures, la Fédération Nationale des Associations de Riverains et Utilisateurs Industriels de l’Eau (FENARIVE) et la PERIFEM créée en 1980 en tant qu’Association Technique du Commerce et de la Distribution, loi 1901, afin d’offrir des solutions techniques répondant aux préoccupations exprimées par les professionnels (dixit leur site).

Ces cinq organisations ont rédigé un « mode d’emploi de la taxe ». Le document est complet avec synoptique, exemple, conseils pratiques et l’inévitable, le classico, « Les aides financières » pour payer moins de taxe. En préambule, ces quatre feuillets expliquent :

« Les propriétaires sont redevables de la taxe. La taxe n’est pas répercutable directement sur les locataires. Il conviendra d’échanger entre propriétaires et locataires toute information concernant d’éventuels dispositifs de rétention ou de limitation de débit ou de traitement des eaux pluviales ainsi que l’évolution des surfaces imperméabilisées afin de justifier de bonnes pratiques et de dresser l’état du terrain au regard de la problématique eaux pluviales, afin de pouvoir bénéficier des abattements. ».

taxe pluie

Cette nouvelle mécanique fiscale infernale a été conçue dans la discrétion des réunions et la collusion des apparatchiks. Ceux de l’État siphonnent la richesse de l’entreprise, ceux des organisations patronales passent le séné et expliqueront que la rhubarbe sera meilleure grâce à eux, d’autres espèrent des revenus pour leur structure, l’écologie bénie et transforme l’eau pluviale en sainte manne fiscale.

Ceci n’est qu’un exemple des dizaines de taxes nées du Grenelle de l’Environnement, ce prétexte à crimes économiques contre l’entreprise. Là, nous sommes au summum, aucun gouvernement avait osé « taxer car il pleut et que l’eau coule ».

Doit-on rappeler à tous que « Il pleut bergère » annonçait la révolution et que son auteur, Fabre d’Églantine révolutionnaire sanguinaire et affairiste, sera guillotiné le 5 avril 1794. http://www.contrepoints.org/2013/11/28/ ... taxe-pluie


Pièces jointes:
taxe-pluie.jpg
taxe-pluie.jpg [ 85.79 Kio | Consulté 7409 fois ]
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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 28 Nov 2013 12:09 
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Taxe sur les métaux précieux des non-résidents :
procédure d'infraction contre la France
Plus-values des particuliers

En cas de cession de métaux précieux, les contribuables dont le domicile fiscal est établi en France peuvent choisir entre deux régimes d'imposition :

taxation de la plus-value réalisée selon les règles des plus-values sur biens meubles des particuliers ;
taxation forfaitaire sur le montant total de la vente.

Les non-résidents sont, en revanche, obligatoirement soumis à l'imposition forfaitaire.

Selon la Commission européenne, une telle différence de traitement constitue une restriction injustifiée à la libre circulation des capitaux établie par les articles 63 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne et 40 de l'Accord sur l'Espace économique européen.

La demande de la Commission prend la forme d'un avis motivé (qui constitue la deuxième étape de la procédure d'infraction). En effet, en réponse à la lettre de mise en demeure envoyée en avril 2011 (première étape de la procédure), la France s'était engagée à modifier le régime existant, mais aucune mesure n'a été notifiée à la Commission. En l'absence d'une réponse satisfaisante dans un délai de 2 mois, la Commission pourra décider d'assigner la France devant la Cour de justice de l'Union européenne.
http://www.fiducial.fr/Actualites/Fisca ... ance-14913
Merci à l'ami qui m'a communiqué ceci et que je ne peux malheureusement pas citer ici ;)


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 28 Nov 2013 13:36 
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Pour Bernanke le QE ne provoque pas de bulle sur le Dow Jones

Par Philippe Herlin

Interdit de rire, Ben Bernanke réfute le fait que la politique d’argent facile de la Fed ait favorisé Wall Street, il soutient au contraire qu’elle a aidé les classes moyennes ! "Au risque de vous choquer, je suis en désaccord avec cela. Les effets de notre politique monétaire ont aidé les foyers américains à améliorer leur situation financière. La Fed a contribué de manière importante au bien-être de la classe moyenne et des plus pauvres." Voici ce qu’il a déclaré le 19 novembre selon l’AFP.

Ce n’est plus de l’aveuglement mais de la mauvaise foi. Lorsqu’il avait évoqué une possible diminution du montant du Quantitative easing en juin dernier, Bernanke avait provoqué une sévère chute des cours. Sa décision, en septembre, de maintenir le rythme de la planche à billets, contrairement à ce que craignaient les marchés, a permis aux indices de reprendre leur progression. Sans les 85 milliards de dollars créés ex nihilo tous les mois, les marchés s’effondrent, ils ont besoin de cette drogue. Ce ne sont certes pas les bénéfices des entreprises ou les perspectives de croissance qui poussent ainsi les actions vers le haut…

Et la population américaine, sa situation se serait améliorée, vraiment ? Le taux de chômage "officiel" se situe à 7,3% en octobre, mais chacun sait que ce chiffre est obtenu en sortant des statistiques les chômeurs de longue durée. La pauvreté ? Elle progresse : il y aura bientôt 50 millions d’Américains recevant des "food stamps", des bons alimentaires, contre 29 millions en août 2008, voici la triste réalité.

Ce qui ne manque pas d’inquiéter, c’est la perversion du raisonnement du dirigeant de la Fed, qu’il partage malheureusement avec son successeur : "Je suis d'accord avec l'opinion exprimée par ma collègue Janet Yellen : le plus sûr chemin vers une approche plus normale de la politique monétaire est de faire tout ce que nous pouvons pour promouvoir une forte reprise." Il y a une confusion fondamentale dans ce raisonnement, et une inversion. La confusion consiste à considérer que la Fed doit promouvoir la reprise économique : ce n’est pas la fonction d’une banque centrale ! Ce sont d’abord les agents économiques qui décident d’une reprise ou pas, en fonction des progrès de productivité, de l’épargne et des investissements. Puis le gouvernement, en levant les entraves au marché (par exemple Obamacare dont on se rend compte qu’il alourdit le coût du travail). Que peut faire une banque centrale ? Baisser d’autorité ses taux… et ainsi décourager l’épargne, moteur premier de l’économie. L’inversion c’est justement considérer qu’il faut attendre la reprise pour remonter les taux, alors qu’il faudrait faire le contraire pour encourager l’épargne.

Et ce raisonnement vicié va continuer : "Le FOMC [Federal Open Market Committee, le Comité de politique monétaire] demeure engagé à maintenir une politique hautement accommodante aussi longtemps qu'il le faudra". "Qu'il le faudra" quoi ? Jusqu’à la reprise ? Mais elle ne viendra pas ! Par contre les bulles, un jour ou l’autre, ça éclate… https://fr.goldbroker.com/news/ben-bern ... s-372.html


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 28 Nov 2013 14:19 
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Dantec a écrit:
Je me pose de plus en plus de questions sur le droit des contrats et la valeur des contrats sous une gouvernance socialiste.
Pourquoi socialiste ?
Ils se valent tous dans ce domaine (en France comme ailleurs). Quand ils sentent le vent tourner, les puissants changent les règles du jeu (les frères Hunt en savent quelque chose).

Platinium a écrit:
Cette nouvelle mécanique fiscale infernale a été conçue dans la discrétion des réunions et la collusion des apparatchiks. Ceux de l’État siphonnent la richesse de l’entreprise, ceux des organisations patronales passent le séné et expliqueront que la rhubarbe sera meilleure grâce à eux, d’autres espèrent des revenus pour leur structure, l’écologie bénie et transforme l’eau pluviale en sainte manne fiscale.
Je ne pense pas que "l'état" siphonne la richesse des entreprises. C'est plus tordu que ça.
En fait, j'en avait un peu marre d'entendre en boucle "c'est la faute à l'état", comme il y a 20 ans on entendait "c'est la faute à la société".
Je me méfie de ce genre de slogan qui dit que finalement ce n'est de la faute à personne et à tout le monde à la fois. C'est un peu trop commode.
Les décisions de l'état sont bien prises par des gens (des êtres humains en chair et en os) qui en mesurent les conséquences.
Quand on connais la structure de l'état français, on comprend mieux: c'est un état totalement incestueux avec l'oligarchie financière et économique.
L'exemple classique, c'est la privatisation des autoroutes par Balladur.
Ça a été un fabuleux cadeau: l'état a vendu pour une bouchée de pain des autoroutes payées par nos impôts à des sociétés auxquelles elles rapportent encore plusieurs milliards par an.
Ce serait de la faute à l'état? Non. C'est de la faute à ceux qui les ont vendues.
Alors, Balladur et ses sbires auraient-ils été incompétents ? Encore non. Il appartient à cette oligarchie (il a été administrateur du Tunnel du Mont Blanc), il a simplement travaillé au mieux de ses intérêts (et des intérêts de ses amis).
Quand on voit que les français (en général) ne se sont pratiquement pas enrichis durant ces dix dernières années alors que cette oligarchie a vu sa richesse multipliée par 2, on constate juste que cette oligarchie travaille très bien à son profit.
Elle a noyauté l'état et elle s'en sert très bien.
Quand la Droite reviendra au pouvoir, il est possible qu'au nom de la rigueur (austérité, sacrifice...blablabla) on supprime des fonctionnaires pour faire des économies.
Nous allons donc payer toujours autant d'impôts pour un service rendu dégradé.
Mais les immenses budgets de l'état qui partent chez Bouygues, Dassault... seront-ils rognés ?
Ça m'étonnerai beaucoup.

Ce n'est pas forcément l'état qui siphonne les entreprises, ce sont des gens qui se servent de lui.
Et c'est pareil pour les collectivités locales: on paie des fortunes pour des armées d'inutiles siphonneurs.
Mais bon, faut rester calme.....

Fred92

_________________
Chez nous, il n’y a pas de parti d’opposition parce que nous pensons qu’une opposition pourrait troubler les rapports affectueux qui unissent le gouvernement au peuple.

Léonid BREJNEV (humoriste involontaire)


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 28 Nov 2013 15:10 
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Varin et la retraite chapeau de 21 millions d’euros !
Haa, ce petit Philippe, c’est un fort en math (je vous en parlais au tout début), il est en effet diplômé de Polytechnique (promotion 1973) et de l’École des Mines (1975). Très fort en math mais nettement moins en gestion de constructeur automobile. Il prend les rênes de PSA tout va bien et il se fait virer en laissant un groupe en quasi-faillite… Ce n’est pas un bilan très glorieux.

Cela dit, en attendant, de vous à moi, il a quand même pu gagner un peu de sous pendant son mandat.

« En 2010, sa rémunération annuelle au sein du groupe PSA a atteint 3 253 700 euros (dont 1 651 000 euros de part variable). En 2011, après renoncement par Philippe Varin à l’octroi de la part variable, elle redescend aux environs de 1,3 million d’euros. » Ce qui reste tout même largement supérieur à tout ce que je gagnerai lors de mes 40 annuités de dur labeur à devoir amuser la galerie de sujets économico-politiques fastidieux. Donc il n’est tout de même pas à plaindre le bichon sur ce coup.

En plus, l’État a dû accorder une garantie de 7 milliards d’euros pour la banque PSA finance, car compte tenu de la santé financière du groupe, la banque du constructeur ne pouvait plus se refinancer, et si elle ne pouvait plus se refinancer, elle ne pouvait plus faire de crédit, et vu que presque tout le monde achète sa bagnole à crédit, cela voulait dire que le groupe PSA ne pouvait plus vendre une voiture. Vous serez donc d’accord avec moi que assez rapidement, un constructeur de voitures qui ne vend plus une voiture… fait faillite. Bravo Philippe, tu as vachement réussi. Retourne faire des maths.
Enfin, comme la situation est juste catastrophique, le gouvernement étudie également une entrée de l’État au capital de PSA, avec le chinois Dongfeng car il faut sauver le soldat PSA et ses dizaines de milliers d’emplois sinon l’inversion de la courbe du chômage n’est vraiment pas pour demain. .

C’est dans ce contexte que l’on apprit cette histoire de retraite de chapeau de 21 millions d’euros.

Mais ce beau diable de Philippe, qui a négocié le gel des salaires de ses esclaves, heu pardon de ses ouvriers, ne souhaite pas renoncer comme ça à son grisbi. Les efforts c’est pour les gens d’en bas, pas ceux d’en haut, sinon où irait le monde ma brave dame.

Donc le Philippe s’est défendu de tout « comportement abusif », soulignant que toute cette polémique reposait sur « des idées fausses » (ce qui est un peu vrai).

« Je bénéficierai d’une retraite complémentaire, comme la plupart des cadres dirigeants de grandes entreprises. À ce titre, je percevrai un montant net annuel d’environ 300 000 euros net annuel (après impôts, NDLR). Je ne toucherai donc ni maintenant, ni plus tard, la somme des 21 millions d’euros dont on parle », a expliqué Philippe Varin. Donc pour notre petit Philippe, qui s’est gavé de plusieurs millions d’euros en cinq ans de son mandat de mamamouchi de PSA, trouve cela parfaitement normal et mérité et pour tout dire sans doute juste de percevoir 300 000 euros nets par an (ce qui ne fait effectivement pas 21 millions d’euros). Sauf que 300 K€ net par an, à vie, pour avoir planté le groupe PSA, c’est encore beaucoup trop. Le licenciement pour faute grave aurait été plus approprié dans ce cas de figure, mais que voulez-vous, chez ces gens-là ma brave dame, on ne se licencie pas pour faute. On se récompense entre soi et on s’autocongratule. Le licenciement, les fautes et les erreurs c’est bon pour la France d’en bas. Pas pour celle d’en haut.

À la décharge du pauvre Philippe, qui a rappelé qu’il ne toucherait « aucune indemnité de départ », nous avons connu de futurs ex-mamamouchis qui n’hésitaient pas à toucher leur parachute doré.

Tout ça pour dire qu’entre l’autre et Môa Président, finalement peu de choses ont vraiment changé, peu de pratiques ont vraiment évolué et qu’il ne faut pas s’étonner d’une montée sourde de la grogne populaire… Mais Ayrault ne comprend toujours pas. Le peuple aurait simplement voulu, qu’avec Môa Président, au moins à défaut que les choses aillent vraiment mieux plus vite, qu’au moins les pratiques soient différentes. Hélas, cela n’en prend pas vraiment le chemin.

Restez à l’écoute.

À demain… si vous le voulez-bien !!

Charles SANNAT

Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Le Contrarien Matin est un quotidien de décryptage sans concession de l’actualité économique édité par la société un site de gardiennage.com. Article écrit par Charles SANNAT, directeur des études économiques. Merci de visiter notre site. Vous pouvez vous abonner gratuitement http://www.lecontrarien.com.

http://www.lecontrarien.com/2013/11/28


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 28 Nov 2013 18:41 
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▪ L’or stagne. Le Dow stagne.
27 nov 2013 - Bill Bonner

Qu’est-ce qui ne stagne pas ?
Notre ami Hugh Hendry. Il est à la hausse ou à la baisse. Pas de stagnation pour Hugh.
Hugh faisait partie des plus baissiers des baissiers. Maintenant, il est devenu le plus haussier des haussiers. Son fonds, Eclectica, perd de l’argent. A contrecoeur… Hugh a capitulé.
Nous rend-il service à tous ? Est-il "le dernier à jeter l’éponge"… le dernier bastion, signalant la fin du marché haussier ? Peut-être…

Hugh dit qu’il ne pouvait pas "se regarder dans le miroir". Mais il ne peut pas non plus passer à côté de ce qui pourrait être un grand marché haussier.
Nous avons assisté au débat entre Hugh et un autre de nos amis, Liam Halligan. Le style de Hugh inclut la moquerie, la condescendance et les insultes. Très distrayant.
Liam semble raisonnable, par opposition. Sensé. Bien intentionné. Sans pour autant se laisser aplatir par Hendry.

Le sujet de leur discussion ? Les effets de l’assouplissement quantitatif.
Selon Liam, le QE mènerait à l’inflation. Il la constate déjà.
Hugh a dit que le QE ne fonctionnait pas… qu’il ne menait pas du tout à l’inflation mais à une baisse des prix — sauf pour ceux des actifs d’investissement.
"Achetez des obligations !" a dit Hugh.
"Vendez des obligations !" a dit Liam.

▪ Qui aura raison ?
Qui sait ?

Il est très probable qu’ils auront tous deux raisons. Tour à tour. Hugh, puis Liam. Ou, comme nous l’avons formulé il y a des années : Tokyo, puis Buenos Aires.
Un collègue australien, Vern Gowdie, nous rend visite à Baltimore cette semaine. Nous avons eu presque la même conversation avec lui. C’est probablement un dialogue clé pour les investisseurs, parce qu’il affecte toutes vos décisions financières importantes.
"On dirait que nous pourrions rester à Tokyo pendant longtemps", a conclu Vern.
Tokyo subit une déflation par intermittence depuis 23 ans. Le Japon a essayé les renflouages. Les usines à gaz. Le QE. Et les taux zéro.

Qu’a-t-il obtenu en échange ? Une stag-nation. Il a tenté de faire grimper les taux d’inflation — sans succès. Au lieu de ça, les banques zombies gardent leur argent pour elles. Peu de nouvelles entreprises sont lancées. Les gens vieillissent et dépensent moins. Le taux de natalité chute à pic… et le pays tout entier avance en chancelant, encore et encore… et encore.
Nous avons prévu la même chose pour les Etats-Unis. Mais nous pensions que ça arriverait plus vite.

Le désendettement prendrait sept ans, pensions-nous. Nous sommes déjà à la sixième année. Est-ce que ça finira l’an prochain ? On ne dirait pas. Les niveaux de dette aux Etats-Unis sont en fait plus élevés — si on inclut la dette fédérale.
Et dans la mesure où l’assouplissement quantitatif ne cause pas directement l’inflation, il pourrait continuer pendant des années encore — comme c’est le cas au Japon — sans véritable résultat… à part une dette gouvernementale beaucoup plus importante.
"Le QE", ricane Hugh, " ne marche pas. Il ne marchera pas à l’avenir. Il ne générera pas d’inflation. Dans ces conditions, je vais choisir des obligations d’Etat US offrant un rendement de 4%".

▪ Quand le désastre aura-t-il lieu ?
Vous voulez voir le QE en train de ne pas faire son office ? Regardez le graphique ci-dessous. La Fed injecte de l’argent. Il ne va nulle part :

        Image

C’est pour cette raison que Hugh pourrait garder ses obligations gouvernementales US pendant de nombreuses années avec bonheur. Pas éternellement, bien entendu. Prêter sur la future production d’une économie paresseuse finira par se révéler désastreux. C’est ce qui se passe quand on arrive finalement à Buenos Aires. C’est à ce moment-là que le gouvernement passe au "QE Plus"… une stratégie conçue pour court-circuiter le système bancaire et faire passer plus d’argent dans plus de mains, plus rapidement.

Cela arrivera. Mais ça pourrait prendre de nombreuses années.

Source

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« Si la connaissance crée parfois des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui permet de les résoudre. » (Isaac Asimov)


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 28 Nov 2013 18:47 
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Les banques européennes devront lever 180 milliards d'euros sur le marché en 2014 (étude)

Entre les exigences réglementaires et l'évaluation de la Banque centrale européenne (BCE), les besoins en capitaux des banques européennes vont avoisiner les 280 milliards d'euros en 2014, estime jeudi le cabinet d'audit PricewaterhouseCoopers (PwC) dans un rapport. Elles n'arriveront pas à financer l'intégralité de cette somme par leurs propres moyens et devront lever 180 milliards d'euros sur le marché.

« Entre les exigences de Bâle III et l'évaluation des actifs prévue par la BCE, les deux prochaines années vont être turbulentes pour les banques européennes. Les défis ne seront pas moins intenses pour les banques qui ne font pas partie de la revue de la BCE », indique Miles Kennedy, chargé des services financiers chez PwC.

« Bien que l'environnement soit plus favorable aux levées de fonds, 180 milliards d'euros, c'est une somme conséquente à absorber pour le marché à court terme. La concurrence pour cet argent frais va donc être féroce », estime-t-il. PwC s'attend à ce que les levées de fonds prennent de multiples formes : restructuration ou augmentation de capital, bénéfices mis en réserve, recours à des instruments alternatifs de type obligations « cocos » ou titrisation.
Faire preuve de créativité

Pour les auteurs du rapport, les banques ne doivent pas attendre la fin de l'évaluation de la BCE pour lever des fonds, mais agir au plus vite et faire preuve de créativité pour leurs financements. S'ils s'attendent à court terme à des perturbations et des ajustements de coûts, ils estiment que les inquiétudes quant à la viabilité économique des établissements soumis aux nouvelles réserves de capital réglementaires n'ont pas lieu d'être.

« Comme toujours lorsqu'il y a des changements de réglementation majeurs, ce sera douloureux mais cette douleur sera transitoire. Certains pourront aussi faire de nécessité vertu et accumuler les liquidités », selon M. Kennedy. http://www.cbanque.com/actu/41972/les-b ... e-en-2014#


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 28 Nov 2013 18:49 
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L'Assemblée refuse de rétablir la défiscalisation des heures sup'

Le retour partiel de la défiscalisation des heures sup', mesure emblématique du quinquennat Sarkozy abrogée dès le retour de la gauche au pouvoir, a été rejeté jeudi à l'Assemblée après un vif débat sur une proposition de loi de l'UDI.

L'UDI proposait de rétablir la défiscalisation et les exonérations de cotisations sociales pour les rémunérations inférieures à deux fois le Smic afin d'"augmenter le pouvoir d'achat des travailleurs les plus modestes tout en préservant les finances publiques".

Au terme d'un débat où droite et gauche sont revenues sur leurs "fractures idéologiques", les cinq articles du texte ont été supprimés, un par un, via des amendements socialistes.

Vigoureusement soutenue par l'UMP, la proposition de loi s'est heurtée au refus de la gauche, unanime à dénoncer la traduction passée du "travailler plus pour gagner plus" comme une "arme de destruction massive d'emplois" et une "gabegie" financière.

Les radicaux de gauche ont cependant réclamé un rapport sur l'impact de l'abrogation des heures supplémentaires défiscalisées et exonérées de cotisations, affirmant que "pour certains ménages", elle a représenté "une perte sèche de revenus".

Si le parti de Jean-Louis Borloo a remis le sujet au menu du Parlement lors de cette journée consacrée à des textes UDI (niche parlementaire), quelques députés PS, comme Thierry Mandon, avaient relancé le débat cet été en prônant un retour partiel de la défiscalisation, via un crédit d'impôt de 1.000 à 1.500 euros pour des salariés faisant des heures sup' dans les PME. http://www.france24.com/fr/20131128-las ... heures_sup


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 28 Nov 2013 18:49 
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LA FORTE ADDICTION DES BANQUES A LA LIQUIDITÉ
28 novembre 2013 par François Leclerc

La Fed n’arrête pas d’annoncer le début de la cure mais ne se résout toujours pas à la commencer, craignant des effets secondaires indésirables, et elle n’est plus la seule dans ce cas. On parle désormais de décembre aux États-Unis, mais le message initial donné par la Fed est désormais brouillé et l’on ne sait plus trop bien. La BCE s’en est inquiétée également, en publiant mercredi une mise en garde afin que les autorités se préparent au choc qualifié de sévère que pourrait connaître le marché. Il ne fera que suivre celui que les pays émergés ont déjà enregistré, lorsque les capitaux US qui étaient de sortie pour cause de carry-trade ont été brutalement rapatriés aux États-Unis.

La BCE avoue ne pas être en mesure de déterminer qui, des investisseurs institutionnels ou des banques de la région, sont les plus menacés, mais prévient dans son langage inimitable qu’« il ne peut pas être exclu que les expositions soient au final concentrées chez un nombre limités d’entités » (par exemple des compagnies d’assurance). Le danger proviendrait d’une « normalisation » des taux, faisant suite à une longue période où ils étaient historiquement bas, avec comme effet une dévalorisation des titres concernés en proportion, détériorant la qualité des bilans.

Cela intervient alors que la BCE continue ses préparatifs en vue d’analyser les bilans bancaires et que la question clé de la valorisation de la dette souveraine n’est toujours pas tranchée, et pour cause : elle est explosive car imposerait des recapitalisations hors de portée de nombreuses banques et des États concernés, renvoyant à la nécessité d’une mutualisation de la dette. Mais la crédibilité de la BCE étant en jeu, la décision est renvoyée au Comité de Bâle par deux membres de son directoire, Benoît Coeuré et Yves Mersch, afin de ne pas avoir à trancher cette épineuse question à laquelle la réponse ne fait pourtant aucun doute : les titres de la dette publique sont-ils ou non porteurs de risque ? Par principe et vu les événements, il faudrait désormais répondre oui, mais comme les deux dirigeants de la BCE l’ont formulé de manière ambigüe : « il serait utile de faire face à la réalité », sans préciser s’il s’agit de la valorisation de la dette qui s’impose ou de la recapitalisation des banques qui en résulterait…

Ce n’est qu’un aspect des nombreuses questions auxquelles une réponse de la BCE est attendue. Notamment l’hypothèse d’une « entrée dans les territoires négatifs » (pour une fois ils ne sont pas qualifiés d’inconnus, bien qu’ils le mériteraient pleinement), c’est à dire l’adoption d’un taux négatif pour les dépôts des banques à la banque centrale, une mesure sensée les inciter à développer le crédit pour ne pas payer d’intérêt. Vitor Constâncio, le vice-président de la BCE, en a éloigné la perspective en déclarant que seules des « circonstances exceptionnelles » pourraient le justifier, ayant certainement enregistré la très vive réaction des banques américaines à la même hypothèse formulée par la Fed.

Comment, alors, relancer le crédit aux entreprises, dont les derniers chiffres publiés montre que son volume continue de baisser ? La Frankfurter Allgemeine fait état de discussions au sein de la BCE qui pourraient aboutir à un nouveau programme de financement des banques, faisant suite aux deux LTRO (prêts à trois ans) dont l’échéance est dans un an, mais qui serait conditionnel. Les banques n’y auraient accès qu’à condition de développer leurs opérations de crédit. Un projet à un double titre incertain, si l’on considère le succès pour le moins mitigé de l’opération de ce type menée au Royaume-Uni par la Banque d’Angleterre sous l’acronyme FLS (Funding for Lending Scheme), et la nécessité dans laquelle se trouvent les banques de diminuer leurs encours de prêts afin de répondre aux exigences réglementaires de Bâle III de renforcement de leurs fonds propres.

Qu’elle le reconnaisse ou non, la BCE est aux taquets ou presque, n’ayant plus comme ressource que de diminuer une dernière fois son taux au jour le jour, afin qu’il soit quasiment à zéro, et de trouver une formule pour permettre aux banques qui ne peuvent pas rembourser le LTRO de le refinancer. Sur les 640 milliards d’euros encore à rembourser, environ 500 devraient l’être encore des banques espagnoles et italiennes ! Comme aux États-Unis, les banques souffrent d’une addiction aux liquidités de la BCE. Il y a trois raisons à cela : les liquidités de la BCE aident les banques à acheter de la dette souveraine de leurs pays et stabilisent ainsi son taux ; en accroissant leur marge vu leur faible coût, elles les aident à augmenter leurs réserves, qui sont également éligibles aux fonds propres ; enfin, elles assurent une égalité de traitement entre banques du Nord et du Sud de la zone euro et renforcent celle-ci, qui en a bien besoin. Fermer le robinet à liquidités impose donc de mettre en place des dispositifs de remplacement. Une solide union bancaire pourrait y contribuer par défaut, seulement voilà… on n’en prend pas le chemin ! Et cela laisserait à découvert les États pour leurs émissions obligataires. Défaire ce nœud gordien n’est donc pas pour demain.

Dans ces conditions, les politiques non conventionnelles des banques ne seraient-elles pas appelées à devenir indispensables pour une longue période, faisant du capitalisme financier un capitalisme assisté ? Les politiques budgétaires (l’union fiscale en Europe) ne parviennent pas à assurer le désendettement des États qui ont pris à leur charge une grosse partie du fardeau des banques ; faute de croissance économique qui permettrait d’absorber la dette, la création monétaire sui generis ou par procuration via les prêts longue durée aux banques est inévitable. A contrario, leur arrêt signifierait la hausse des taux obligataires, rendant encore plus insurmontable le désendettement. La seule option que les banques centrales ont encore de disponible est de s’arc-bouter sur les taux courts et de laisser filer les taux longs, ce qui aura pour conséquence de diminuer la maturité moyenne de la dette publique au fur et à mesure de son refinancement, et à rendre le coût du service de la dette plus tributaire des taux courts, le dernier rempart.

Les banques centrales ont mis le doigt dans un engrenage et ne peuvent le retirer.

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