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Tradosaure
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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 04 Déc 2013 14:09 
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Trois scénarios possibles pour l'avenir de la France
Par Edouard Tetreau

La réforme annoncée de notre système fiscal ne trompe personne. S'il veut éviter le scénario catastrophe de la grève des impôts, François Hollande doit s'engager dans une coalition à l'allemande pour sauver notre pays.

Trois scénarios possibles pour l'avenir de la France

Le préservatif, c'est vraiment décisif. » Non, « vraiment », le chroniqueur a beau être mithridatisé depuis douze mois par les initiatives économiques et sociales loufoques d'un gouvernement sans gouvernail, il ne s'attendait pas à entendre d'un ministre ce morceau de bravoure. La baisse de la TVA sur les préservatifs ressemble à une dernière trouvaille de com' pour faire diversion.

« L'économie se chiffrera à dix ou vingt centimes d'euro par boîte », insiste Mme Touraine. Félicitons-nous de voir baisser la TVA sur un des outils de cet artisanat-là que le monde nous envie. Mais la ministre des Affaires sociales n'a-t-elle pas d'autres urgences à traiter, dans un pays comptant 5.182.500 demandeurs d'emploi et où le nombre de travailleurs pauvres ne cesse de progresser ? Dernier indicateur de cette paupérisation de la société française : les Restos du coeur créés en 1985 serviront cette année plus de un million de repas - record historique et taux de croissance à deux chiffres - à une population toujours plus large de familles monoparentales, travailleurs déclassés et sans-abri. Résultat sans appel de trente années d'une politique économique, sociale et fiscale allant toujours dans le même sens : celui de la surprotection des salariés et retraités des secteurs protégés ; du sacrifice des jeunes générations ; et de la surimposition des ménages, artisans et entreprises de toutes tailles, contribuant seuls, par leur activité dans l'économie libre et concurrentielle, à enrichir toute la société française.

Avec ses hausses d'impôts directs et de TVA tous azimuts dans un mois et l'annonce aussi improvisée qu'anxiogène d'une remise à plat de la fiscalité - formule hypocrite cachant de nouveaux prélèvements -, le pouvoir socialiste choisit délibérément d'étouffer les conditions d'une reprise économique en 2014. Un sans-faute dans l'erreur au moment où, justement, la reprise économique s'amorce chez tous nos voisins, de l'Allemagne à l'Espagne, en passant par l'Italie et la Grande-Bretagne. Que faire pour arrêter ce déraillement ? Trois scénarios sont possibles.

D'abord, le scénario britannique des années 1970. Sans courage politique à sa tête, la France laisse filer sa dette et le poids de ses dépenses publiques rapportés au PIB et exporte sa croissance, sa jeunesse, ses talents et ses capitaux à l'étranger. La France devient l'homme malade de l'Europe, sort de l'euro, voit les taux de sa dette s'envoler à des niveaux grecs, est au bord de la faillite. Le FMI vient à son chevet. Quelques années après, un(e) Thatcher français(e), non identifié(e) à ce jour, viendra nettoyer les écuries d'Augias, supprimer départements et/ou régions et autres prébendes inutiles et dispendieuses, et faire le job de redressement que personne n'a osé accomplir depuis de Gaulle en 1958.

Ensuite, le scénario français des siècles prérévolutionnaires. A un moment donné - début 2014 ? - quelqu'un quelque part lancera, plus qu'une fronde, une grève fiscale. Un mouvement ample et populaire pour refuser de continuer de faire des chèques (TVA, IR, IS) à un exécutif de plus en plus dispendieux de l'argent des autres, soucieux de ses intérêts personnels et oublieux de l'intérêt général. Cette grève fiscale suscitera de graves troubles à l'ordre public et volatilisera en quelques jours la confiance des épargnants et de nos créanciers extérieurs. Ce sera la banqueroute, préalable nécessaire au redressement. En somme, le scénario précédent, mais accéléré dans le temps.

Le troisième scénario est ma proposition cette semaine. C'est le scénario de l'Allemagne de 2013. Une fois de plus, notre voisin nous montre un chemin : après l'élection d'un nouveau Parlement, puis cinq semaines de tractations, dix-sept heures de négociations finales non-stop, et un accord politique écrit de 185 pages, l'Allemagne vient de se doter d'une grande coalition pour gouverner au centre ces quatre prochaines années. La CDU-CSU et le SPD ont fait des concessions majeures sans renier l'essentiel, à savoir : un agenda proeuropéen univoque ; une nécessaire discipline budgétaire sans laquelle l'idée même de souveraineté politique, économique ou même militaire est une plaisanterie de garçon de bain, ou un fantasme ; enfin, une augmentation des salaires, retraites, niveaux de protection sociale (instauration d'un salaire minimum) venant récompenser une décennie d'efforts.

Cette ambition d'un gouvernement de grande coalition, libéral, social, européen est-elle vraiment hors de portée pour François Hollande ? Un président qui a construit sa carrière sur des consensus encore plus improbables à gauche, entre une extrême gauche prolétarienne, réactionnaire et parfois nationaliste - celle que chasse le FN aujourd'hui - une social-démocratie européenne et une gauche caviar tendance béluga.

Sauf à vouloir le pire pour lui-même et son pays, François Hollande doit aujourd'hui rechercher les voies et les moyens d'une grande coalition à l'allemande, centrale et centriste. Faut-il dissoudre l'Assemblée ou consulter des leaders de la société civile, de l'opposition et du centre, plus à même de conduire le gouvernement que l'équipe actuelle ? Peu importe, l'objectif est bien celui-là : construire un gouvernement de coalition, laissant de côté l'extrême gauche et le Front national, dont la parfaite similitude des programmes économiques devient une inquiétante évidence.
Edouard Tétreau http://www.lesechos.fr/opinions/chroniq ... 634450.php


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 04 Déc 2013 14:12 
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Pierre Ferracci : «Une crise du type 1968 est possible»
Par Cécile Crouzel

«La situation est très grave», affirme Pierre Ferracci, président du groupe Alpha.

Pour le président du groupe Alpha, spécialiste des questions sociales, le climat social est actuellement explosif.

Pierre Ferracci, le président du groupe Alpha, spécialisé notamment dans le conseil aux comités d'entreprise et qui fête cette année ses trente ans d'existence, livre son analyse du climat social. Pour lui, les syn­dicats cherchent actuellement à ­reprendre le contrôle d'une situation explosive, qui peut dégénérer à la première étincelle.

LE FIGARO.- Le climat social est-il explosif en France?

Pierre FERRACCI.- La situation est très grave. Nous ne traversons pas seulement une crise conjoncturelle, comme dans les années 1980 ou 1990. L'économie vit une profonde mutation avec la révolution du numérique, la disparition d'industries, l'apparition d'autres activités, le développement du low-cost. L'époque est marquée à la fois par la récession et le chômage, mais aussi par la nécessité de s'adapter au monde nouveau. Cela dit, en France, il n'y a pas de lien direct entre gravité de la situation et explosion sociale. Pour que l'explosion se produise, il faut qu'il y ait en plus un facteur déclenchant… que généralement, personne ne voit venir. En 1968, on sentait qu'il y avait un malaise. Mais le déferlement de mai a surpris tout le monde. Aujourd'hui, nous ne sommes pas à l'abri d'un tel scénario. Les syndicats en sont conscients. C'est pour cela qu'ils essayent de canaliser le mécontentement pour éviter une explosion non maîtrisable, et pour que cette grogne débouche sur des perspectives solides.

Mais les syndicats ne sont-ils pas dépassés?

Il est exact qu'en période de crise, il est difficile de mobiliser les salariés, qui sont frileux et angoissés. Mais la dureté de la crise pousse la CGT et la CFDT à converger vers des démarches unitaires. Les deux leaders, Thierry Lepaon et Laurent Berger, ont manifesté ensemble à ­Lorient il y a une semaine. Soucieux de s'opposer aux dérives populistes, ils se sont vus, avec d'autres organisations, pour travailler ensemble sur les questions d'emploi et de pouvoir d'achat. Certes, la CFE-CGC et FO n'ont pas répondu à cet appel, mais ces premiers pas sont intéressants. La remise à plat fiscale sera une bonne occasion de voir jusqu'où peut aller la convergence. Les syndicats sont dans une phase nouvelle de maturation, où ils recherchent des compromis entre eux et avec le patronat.

On a l'impression que les syndicats n'apportent aucune solution concrète…

Les syndicats mènent un travail sur plusieurs fronts. Leur action est sans comparaison avec les collectifs fourre-tout, du type «bonnets rouges», qui peuvent avoir du succès à court terme mais ne préparent pas des solutions pour sortir de la crise. Sur le terrain, les syndicalistes cherchent des solutions crédibles et réalistes pour les salariés lors des plans sociaux. Dans les entre­prises, je sens une volonté de négocier les plans de sauvegarde de l'emploi, y compris de la part des délégués CGT et FO, non-signataires de l'accord interprofessionnel. Les syndicalistes se battent aussi pour l'amélioration des conditions de travail dans les sociétés. Des solutions sont mises en place, qui changent la vie des salariés au quotidien.

Sur le plan national, en quoi pèsent-ils?

Les syndicats vont renégocier avec le patronat la convention d'assurance-chômage début 2014. Cette négociation, comme celle sur la formation professionnelle, sera clé pour les droits des chômeurs. En période de crise, il faut absolument accompagner les demandeurs d'emploi. Et puis les organisations syndicales portent le débat de fond sur la politique économique européenne. Comment faire pour que la rigueur budgétaire n'étouffe pas la croissance? Comment relancer l'économie par l'investissement? Ces questions sont centrales, car le pouvoir d'achat et l'emploi des salariés européens en dépendent.

Croyez-vous à l'inversion de la courbe du chômage?

Avec les emplois aidés, il peut y avoir une inversion ponctuelle. Mais l'inversion durable se produira lorsque la croissance repartira. Il faudra sûrement attendre quelques mois supplémentaires pour que l'économie crée des emplois de qualité.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013 ... ssible.php


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 04 Déc 2013 14:15 
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J'ai hésité entre poster ici ou dans "blague à part" ??? :lol:
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Parts sociales: faut-il investir dans sa banque ?
Le Revenu

(lerevenu.com) - Les parts sociales permettent de vous impliquer en tant que sociétaire. Mais, attention, ce n'est pas un placement miracle.

Depuis 2008, les caisses du Crédit Mutuel, du Crédit Agricole, les Caisses d'Épargne et les ban­ques régionales des Banques Popu­laires ont multiplié les campagnes pour élargir leur sociétariat. Car il s'avère que les sociétaires sont des clients plus prompts à recommander leur banque et plus fidèles.

En plus, les nouvelles émissions ont permis de renforcer leurs fonds propres à bon compte en ces temps de crise.

Ceux qui ont répondu à l'appel n'ont pas à le regretter. Le rendement avant impôt, autour de 2,75% le plus souvent cette année, dépasse celui des livrets.

D'un montant de 1 à 500 euros, la part sociale est une part du capital d'un établissement mutualiste, non cotée en Bourse et non sujette à fluctuation de cours, à la différence des actions ou des certificats d'investissement qu'ils peuvent émettre par ailleurs.

Peut-être êtes-vous déjà sociétaire sans le savoir. Au Crédit Mutuel, dès que vous contractez un crédit ou certains produits d'épargne, on vous demande de souscrire des parts sociales quasiment incessibles. Ce sont les parts A non rémunérées qui ouvrent le droit au vote sur le principe mutualiste «un homme, une voix». C'est autant de capital gratuit pour la banque et la base d'un large sociétariat. Les différents Crédit Mutuel proposent aussi d'autres parts rémunérées, mais sans droit de vote.

Les parts sociales ont une valeur fixe faussement rassurante car elles ne sont pas un produit de trésorerie mais un titre de copropriété qui vous implique plus que les actions : les sociétaires ont vocation à supporter les pertes de leur établissement parfois au-delà de leur durée de détention et du montant investi.

En cas de liquidation de votre caisse, sa valeur peut être anéantie. Que les pertes soient engendrées par votre caisse ou par ses diverses filiales, les sociétaires sont responsables solidairement pour des actes commis lorsqu'ils étaient sociétaires (article L512-26 du Code monétaire et financier).

En général, tout se passe bien et la valeur reste stable. Mais cette morne stabilité ne tient pas compte de l'érosion monétaire. Que l'inflation ­reparte, et la valeur réelle de votre part sociale fondra comme celle des assignats. Votre banque peut faire croître son actif sans que vous y ayez aucun droit. Elle peut donner ses bénéfices à des ?uvres.

Le revenu distribué chaque année ne permet pas de restituer de jolis bénéfices quand il y en a car ce revenu est plafonné par la loi. Sa limite est le taux moyen des obligations (TMO), passé de 5,40% au premier semestre 2002 à 2,3% au premier semestre 2013. Des taux qui pourraient continuer à baisser, la Banque centrale européenne cherchant à maintenir les taux à un bas niveau.

La rémunération n'est pas garantie non plus : l'assemblée générale la fixe chaque année. La banque ne peut en aucun cas puiser dans ses réserves pour la verser (contrairement aux actions) si les bénéfices ne sont pas au rendez-vous.

Les intérêts sont versés sur votre compte courant (ou le compte espèces de votre PEA si vous y avez logé vos parts sociales). En cas de cession en cours d'année, vous pouvez perdre tout droit au coupon couru. N'ou­bliez pas que les parts sociales ne s'achètent ni ne se vendent aussi ­librement que des actions. Il faut en demander le remboursement ou la cession à sa banque. Aucune assurance ne peut vous être donnée sur la rapidité de l'opération. Soit elles sont transférées d'un sociétaire à l'autre par la banque, qui sert de bourse d'échange (Crédit Mutuel, Bred?), soit elles sont remboursées par l'établissement (Crédit Agri­cole, Caisse d'Épargne), à la faveur d'une opération sur son capital.

Une Bourse permet de procéder à des échanges toute l'année, mais pour satisfaire un acheteur, il faut qu'il y ait un vendeur en face et vice versa. «Nous ne disposons pas d'un volant de parts sociales tampon. Pour assurer l'égalité entre nos sociétaires, leurs demandes sont traitées dans l'ordre d'arrivée», explique Stéphane Corre, directeur de l'animation du sociétariat, du développement durable et de la Bred.

Au Crédit Agricole, vous devrez attendre une réunion du conseil d'administration (mensuelle) de la caisse locale émettrice. À la Caisse d'Épar­gne Île-de-France, les remboursements ont lieu une fois par an, le mois suivant l'assemblée générale, sauf cas de dérogation prévus (chômage, divorce?).

En cas d'afflux, les conseils peuvent décider une réduction des ordres, afin de ne pas tomber sous les ratios réglementaires de fonds propres. Et les autorités surveillent?: l'Autorité de contrôle prudentiel (ACP) doit donner son aval dès lors que les remboursements nets dépassent 4?% des fonds propres et 10?% des excédents en fonds propres. Autant dire que les procédures peuvent durer.

Certaines banques comme les Caisses d'Épargne ou plusieurs Banques Populaires accordent des avantages tarifaires ou des bonus sur la rémunération de comptes à terme ou de livrets. «Il y a un risque de retournement du marché. Je me méfierais des banques qui conditionnent l'accès à des produits de trésorerie à taux bonifiés aux sociétaires», prévient l'avocat Nicolas Lecoq-Vallon.

La plupart cherchent à vous fidéliser en tant que clients en vous impliquant dans des activités sociétales. De plus en plus de banques, à l'instar de la Bred, proposent à leurs sociétaires de s'engager à côté d'elles dans des associations à vocation sociale, de contribu­tion à l'environnement? afin de donner un sens au sociétariat. Faute de lui donner un vrai rôle dans la gestion de leur caisse.

Aline Fauvarque Copyright © 2013 LE REVENU


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 04 Déc 2013 15:10 
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Chine/Etats-Unis : la nouvelle Guerre froide

04 déc 2013 | Addison Wiggin |


▪ A la fin des années 1980, lorsqu’il devint évident que l’Union soviétique était sur le point de s’effondrer, Colin Powell était le conseiller à la sécurité nationale de Ronald Reagan. Un jour, il était au Kremlin assis en face du dernier dirigeant soviétique, Mikhaïl Gorbatchev.

"Ah, Général, je suis tellement désolé", lui dit Gorbatchev, "vous devrez vous trouver un nouvel ennemi".

Du moins c’est ce qu’a raconté Powell au cours d’une interview l’année dernière.

"Nous avons perdu notre meilleur ennemi", déclara-t-il. "Toute notre structure dépendait du fait qu’il y avait une Union soviétique risquant de nous attaquer".

L’aveu franc de Powell souligne ce que j’avais déjà dit dans mon livre L’Empire des dettes : l’empire Washington fonctionne selon sa propre logique. Il vaut mieux déterminer vos investissements en fonction…

L’année 2013 se termine sur cette situation : la Chine et le Japon se disputent quelques minuscules îlots inhabités — et les Etats-Unis sont dans la ligne de mire.


Les avions de combat chinois et japonais survolent les territoires de l’ennemi. Les leaders chinois et japonais se livrent à une bataille de mots.

Heureusement pour la vie des soldats, cela ne va pas plus loin. Mais comme je l’ai écrit pour mes lecteurs d’Apogee Advisory en janvier et à nouveau début octobre, la menace de guerre est toujours présente. Et les Etats-Unis sont obligés par traité de se ranger aux côtés du Japon.

▪ Un "nouvel ennemi" à la mesure des Etats-Unis
Quant au "nouvel ennemi", il a fallu plus de 20 ans à Washington pour en trouver un qui soit à sa mesure. Saddam Hussein l’a été un certain temps. Il y eut aussi le terrorisme "sans visage" qui n’est aujourd’hui plus jugé digne d’une vraie guerre mais de ce qu’on désigne simplement comme des "opérations d’urgence à l’étranger".

Entre alors en scène la Chine : "depuis la disparition de l’Union soviétique", écrit James Dobbins chez RAND Corp., "la Chine est devenue l’adversaire par défaut de l’Amérique, la puissance contre laquelle les Etats-Unis se mesurent militairement, du moins lorsqu’il n’y a pas de plus proche ennemi en vue".

Les Etats-Unis sont donc "l’acteur extérieur le plus intrusif dans les affaires intérieures chinoises", expliquent Andrew Nathan et Andrew Scobell dans Foreign Affairs, "le garant du statu quo à Taiwan, la plus importante présence navale en mer de Chine orientale et méridionale, l’allié militaire formel ou informel de beaucoup de voisins de la Chine et le principal faiseur et défendeur de régimes légaux internationaux existants".

Et tout ceci avec "le pivot" à peine engagé. En novembre 2011, alors que Hillary Clinton était encore secrétaire d’Etat, elle avait déclaré : "les Etats-Unis sont sur un point de pivot" — retirant ses troupes d’Irak et d’Afghanistan et effectuant un virage vers l’est asiatique. Ceux qui travaillent dans les ministères à Washington parlent depuis du "pivot".

Deux années plus tard, nous pouvons dire que l’histoire pourrait bien marquer ce moment comme la déclaration officielle d’une nouvelle Guerre froide.

Selon l’ancien journaliste de la CNN Mike Chinoy, le pivot se traduit par une relocalisation de "60% des actifs" de la Marine américaine dans l’océan Pacifique. "Cela entraîne le déploiement de six porte-avions, des destroyers, des navires de combat en zone littorale, des sous-marins ainsi qu’une augmentation des exercices militaires et des séjours dans des ports".

Cela ne s’arrête pas là. "Un moyen pour les Etats-Unis d’augmenter les chances d’une défense directe et de réduire les risques d’escalade", écrit James Dobbins, "consiste à donner les moyens pour plus de capacités aux voisins de la Chine et à soutenir leur détermination".

"Une telle stratégie", ajoute-t-il, "ne devrait pas être — ou être vue comme — une tentative américaine d’encercler ou de rassembler la région contre la Chine, de peur d’engendrer une plus grande hostilité de la part des Chinois".

Trop tard : à peine Mme Clinton avait-elle annoncé le pivot, le Center for Strategic International Studies anticipait "une mutation de la politique étrangère chinoise, sur la base du jugement des nouveaux responsables, selon laquelle ils doivent répondre à une stratégie américaine qui cherche à empêcher la réémergence de la Chine comme grande puissance".

http://la-chronique-agora.com/chine-eta ... re-froide/


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 04 Déc 2013 16:11 
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Nicolas Doze: Explosion du travail au noir et du "travail gris"



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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 04 Déc 2013 17:09 
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Ah ben voilà un sujet qui nous change de nos préoccupations habituelles :lol: :lol: :lol:
Faites gaffe désormais de ne pas être trop impulsifs ... sinon ça va en dire "long" sur vous :lol: :lol: :lol:
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La circoncision à l’origine de troubles de la personnalité (incapacité de ressentir des émotions et impulsivité)

La Revue internationale de santé masculine « International Journal of Men’s Health » a publié la première étude qui examine le lien entre le traumatisme précoce de la circoncision et les troubles de la personnalité de type alexithymie. L’étude, par Dan Bollinger et Robert S. Van Howe, MD, MS, FAAP, a constaté que les hommes circoncis sont 60% plus susceptibles de souffrir de l’alexithymie, l’incapacité de ressentir des émotions

Les personnes souffrant d’alexithymie ont des difficultés à identifier et à exprimer leurs émotions. Cela se traduit pas en mesure de sympathiser avec les autres. Souffrant de graves alexithymie sont si éloignés de leurs sentiments qu’ils se considèrent comme étant des robots. Si elle a été effectuée à un âge précoce, (circoncision infantile), cela pourrait limiter l’accès au language et entraver le processus de socialisation qui débute tôt dans la vie. L’alexithymie à un stade modéré ou élevé peut interférer avec les relations personnelles et même entraver les psychothérapies. Le comportement impulsif est un symptôme clé de l’alexithymie et l’impulsivité est un précurseur de la violence.

L’idée de l’enquête est venue quand les auteurs remarqué que les hommes américains (chez lesquels la circoncision assez courante) ont obtenu des scores plus élevés que les hommes alexithymiques européenne (pour lesquels la circoncision concerne moins de monde), et que les hommes européens obtenaient les mêmes scores que les femmes européennes et américaines.

Un motif fréquent qui décide les pères de faire circoncire leur fils qu’ils «se ressemblent» plus, mais les auteurs supposent une motivation inconsciente afin qu’ils « se sentent comme, » mais plutôt en d’autres termes « tout aussi lointain et émotionnellement indisponibles qu’eux-mêmes » . Il était au-delà des conception de cette étude de tester cela, et pourtant les commentaires reçus des participants circoncis parlaient d’une grande blessure psychique, qui, s’il n’est pas réglée, pourrait conduire à un désir inconscient de répéter ce traumatisme subit sur les autres.

Les auteurs recommandent que davantage de recherches soient menées sur ce sujet, mais en attendant, les parents qui envisagent la circoncision de leur fils pour nourrissons devraient être informés que la circoncision pourrait augmenter le risque d’alexithymie pour leur fils, y compris la difficulté à identifier et à exprimer ses sentiments, et celui ci pourrait développer un comportement impulsif. Des psychologues conseillent aux patients alexithymiques d’enquêter sur leur enfance et leur histoire néonatale avec de possibles événements traumatisants, y compris la circoncision.

Si cette tendance des hommes souffrant de traumatismes liés à la circoncision est vrai pour la population en général, ce qui constituerait un important problème de santé mentale et, considérant que les trois-quarts de la population masculine américaine est circoncise, un problème de santé publique, aussi.

L’Alexithymie vient du grec ancien, « ne pas avoir de mots pour des sentiments. » Il a été inventé par Peter Sifnos, psychothérapeute en 1973 pour décrire un état de carence dans la compréhension ou le ressenti des émotions. L’alexithymie tend à être persistane et chronique, elle ne diminue pas avec le temps. Cela est différent des réactions fondées sur d’autres traumatismes, comme le syndrome de stress post-traumatique, qui généralement se dissipent rapidement après le traumatisme.

Alexithymia and Circumcision Trauma: A Preliminary Investigation
Dan Bollinger and Robert S. Van Howe http://www.neotrouve.com/?p=1491


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 04 Déc 2013 17:17 
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Pour vous remettre du sujet précédent :lol: :lol: :lol:



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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 04 Déc 2013 18:04 
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Bon désormais, lors des rachats d'assurance vie, lorsque l'on va vous demander ce que vous allez faire de l'argent, comme la loi les y obligent ... si, très fâchés, vous répondez: "pour aller aux P...." ben ça va doublement ne plus le faire :lol: :lol: :lol:
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ALERTE - Les députés français adoptent une loi pénalisant les clients de prostituées

©AFP / 04 décembre 2013 16h44


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 04 Déc 2013 20:16 
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J'ai entendu tous les arguments dans tous les sens, sauf un : punir un seul majeur quand deux font la même chose, c'est s'asseoir sur les bases de la démocratie, c'est dans l'espérance d'un peu d'efficacité mépriser les principes.
(Mon nombre de rapports sexuels avec des prostituées est un nombre entier supérieur à moins un mais inférieur à plus un.)


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 04 Déc 2013 20:23 
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Inscrit le: 06 Juil 2011 15:17
Messages: 8547
Localisation: Portugal
Milogram a écrit:
(Mon nombre de rapports sexuels avec des prostituées est un nombre entier supérieur à moins un mais inférieur à plus un.)

Euh ... ça fait 3, non ? :mrgreen:

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« Si la connaissance crée parfois des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui permet de les résoudre. » (Isaac Asimov)


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