Le blog à Lupus



Tradosaure
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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 05 Déc 2013 12:54 
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Attention, les taux se tendent !
Rien à voir avec ce que je vous racontais avant, mais il fallait que je vous le dise car c’est un sujet important. Il y a à nouveau une forte poussée sur les taux d’emprunt d’États. Aux USA, ils se rapprochent dangereusement des 3 % (2,8 %), et en France, ils ont pris presque 10 % en 3 jours… Mais pour le moment, tout cela tient encore.

Il faut garder à l’esprit que la France, fragilisée et surendettée, pourrait bien être l’objet d’une attaque féroce sur sa dette et également une victime collatérale de l’augmentation des taux aux USA car finalement, pourquoi les marchés devraient-ils prêter plus cher aux États-Unis (disposant de sa planche à billets donc, par définition, ne pouvant pas faire faillite) qu’à la France surendettée et ne disposant pas de sa planche à billets… donc pouvant faire faillite !!

À 20h00, le 10 ans US s’établi à 2,84 % et à 2,41 % pour la France. Rien ne justifie cet écart si ce n’est le « bouclier » financier allemand.

Les marchés pourraient profiter d’un moment d’incertitude concernant l’éventuelle réduction des injections monétaires aux USA pour attaquer notre dette, ce qui forcerait le gouvernement à tailler dans le vif des dépenses, certains pensent même que ce serait la seule façon de forcer la main du gouvernement.

Alors qu’il paraît que notre Pierrot Moscovenivedivessi pour des lanternes est en pleine dépression, je ne saurais que trop lui conseiller (de façon purement sympathique) de reprendre des forces car je pense que la France va subir une attaque et que le locataire de Bercy risque de passer quelques nuits blanches sans Marie-Charline et son chat.

Alors s’il y a encore quelques raisons d’espérer politiquement, car la solution à nos problèmes sera politique, il y a les plus grandes inquiétudes à avoir sur le front économique. Cela sent l’attaque sur les dettes souveraines à plein nez, le tout dans un climat nerveux sur les marchés, tout en sachant que là encore, c’est la Bourse de Paris qui a été largement plus vendue que les autres. Un autre signe vraisemblablement précurseur.

Restez à l’écoute.

À demain… si vous le voulez-bien !!

Charles SANNAT

Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Le Contrarien Matin est un quotidien de décryptage sans concession de l’actualité économique édité par la société un site de gardiennage.com. Article écrit par Charles SANNAT, directeur des études économiques. Merci de visiter notre site. Vous pouvez vous abonner gratuitement www.lecontrarien.com.


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 05 Déc 2013 13:03 
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Charles Sannat a écrit:
Alors qu’il paraît que notre Pierrot Moscovenivedivessi pour des lanternes est en pleine dépression, je ne saurais que trop lui conseiller (de façon purement sympathique) de reprendre des forces car je pense que la France va subir une attaque et que le locataire de Bercy risque de passer quelques nuits blanches sans Marie-Charline et son chat.


Justement, il risque moins pour sa santé en restant loin du lit :mrgreen:

Quant à la dépression, c'est souvent le lot des hommes mûres qui trainent avec un poulet de printemps : ils ont peur de la concurrence à l'affut et désespèrent du moindre soupçon d'ennui dans les yeux de biche de leur jeune amante..
A ce rythme il ne tiendra pas longtemps le pauvre chou

_________________
"Les personnes âgées vivent trop longtemps, il y a un risque pour l'économie mondiale. Il faut faire quelque chose, rapidement ! " Christine Lagarde, FMI


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 05 Déc 2013 13:10 
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Lu dans un commentaire du blog de H16. Un peu ancien (25 octobre) mais symptomatique, on se débarrasse des obligations françaises :

Citer:
Norway's $810 billion oil fund hikes holdings in emerging markets

(...) The fund dumped French and Canadian government bonds, with both countries falling out of its top 10 holdings. In the second quarter, French bonds were in fifth place while Canadian bonds were 10th. (...)

Source Reuters UK

Ce même commentateur évoque son expérience personnelle récente :

Citer:
Je reviens de Zurich … quelques nouvelles du front... (...) Parmi les gens que j’ai croisé, gestionnaires de fonds, privés et institutionnels, plus aucun n’a de titre de dette française en portefeuille … aucun – nada … ‘le risque politique est trop grand’ ; et je parle de gens qui sont assis sur plusieurs centaines de milliards d’euros, pas le Crédit mutuel du coin; il faut dire qu’à force d’être maltraités et insultés (‘cet adversaire, c’est la finance’ …), ils risquent de partir pour de bon les méchants prêteurs …tous … il est toujours dangereux de maltraiter quelqu’un qui vous prête, bon an mal an, 100 milliards par an pour éponger des dépenses à la con, et ce depuis 10 ans et plus… si déjà, les fonds souverains ne font plus confiance à la France (voir ci-dessus), et les gérants de portefeuille non plus, il reste qui pour acheter du papier à Bercy ? le Livret A ? les assurances vie ?, que le gouvernement a l’intelligence de (sur) taxer ? mouais … c’est un peu court … pas étonnant que les OAT aient un (petit) accès de fièvre …

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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 05 Déc 2013 14:59 
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Près de 2 milliards d'euros prévus pour la Bretagne en crise

Le pacte d'avenir pour la Bretagne, initié par le Premier ministre, a été rendu public mercredi soir. Il prévoit d'allouer près de deux milliards d'euros à la région, dont la moitié pour le secteur agri-agroalimentaire.

C'est un document de 88 pages qui a été envoyé aux membres du Conseil économique social et environnemental (Ceser), aux élus bretons et aux acteurs économiques et sociaux. Et à la presse ce mercredi soir. Le pacte d'avenir pour la Bretagne consacre une enveloppe de près de deux milliards d'euros à la région, dont près d'un milliard pour un plan en faveur du secteur agri-agroalimentaire, en pleine crise, selon le Conseil régional.

Quelque 350 millions d'euros, attribués par l'Etat et les collectivités locales, sont consacrés à des mesures pour l'année 2014, notamment en soutien à la filière volaille (15 ME), soutien aux exploitations agricoles (15 ME), le logement (48 ME), ou la transition écologique et énergétique. Les autres mesures financières concernent le plan agri-agroalimentaire et les sommes allouées dans le cadre du contrat Etat-Région, sur la période 2014-2020.

Le pacte a été lancé mi-octobre par le Premier ministre pour trouver des mesures pérennes à la "crise bretonne" et répondre à la colère qui a éclaté dans la région du fait de la succession des restructurations et des plans sociaux dans l'agroalimentaire, les télécoms et l'automobile, piliers de l'économie régionale. Une colère qui a été alimentée par le projet d'écotaxe poids lourds, finalement suspendu par le gouvernement. L'élaboration de ce pacte a donné lieu à une trentaine de réunions, à la préfecture de Région, à Rennes, avec les acteurs politiques, économiques et sociaux. Le texte sera discuté au Conseil économique et social régional le 10 décembre, puis au Conseil régional le 12. Il doit ensuite être signé à Rennes par le préfet de Région Patrick Strzoda, le président PS de la Région Pierrick Massiot et par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, le 13 décembre.

Pour Christian Troadec, maire de Carhaix et membre du mouvement des Bonnets rouge, ce plan est une "coquille vide".

Deux milliards d'euros pour la Bretagne, une "coquille vide" selon Troadec sur WAT TV
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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 05 Déc 2013 15:21 
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Confisquer l’épargne des particuliers afin de sauver le système bancaire suisse ?

En Suisse aussi… votre argent ne sera pas à l’abri ! La Suisse a un énorme système financier totalement imbriqué dans le système financier mondial. Il chutera comme partout ailleurs. Les Suisses s’y préparent, y compris militairement.

Charles SANNAT

L’Autorité de Surveillance des Marchés Financiers de la Confédération Helvétique a rendu public la réglementation portant sur la résolution des établissements de crédit. Ainsi, une vieille technique utilisée voilà peu à Chypre a été prononcée : les épargnants disposant de plus de 100 000 francs suisses devront participer à la recapitalisation des banques.

Le protocole de la FINMA (acronyme pour l’Autorité de Surveillance des Marchés Financiers en Suisse) définit la priorité de ses règles pour les grandes entités, considérées comme ‘too big to fail’ (trop grosses pour faire faillite) avec un volume d’actifs supérieur à 2,5 milliards de francs suisses, quatre fois plus que le PIB suisse. Ces institutions doivent être réformées de manière ordonnée et sans provoquer de méandres ou paniques bancaires.

En ce sens, la stratégie adoptée est celle du sauvetage interne ou encore le ‘bail-in’ : “Étant donné la structure/nature des grandes banques suisses, le bail-in est la stratégie la plus appropriée pour atteindre ces objectifs. Tenant compte de certaines considérations initiales, l’objectif ici est de passer à l’étape suivante pour mettre en oeuvre ce projet.”

L’option du sauvetage par le biais de fonds public a été rejetée à plusieurs reprises par le Parlement suisse. L’argent du contribuable ne serait utilisé qu’en cas d’extrême nécessité, sous condition que le règlement soit strictement respecté. Par conséquent, afin d’éviter d’avoir recours à cette option, les exigences en matière de fonds propres et de protection se sont endurcies face aux éventuelles insolvabilités des débiteurs.

Le document présenté par la FINMA exclut les actions unilatérales des régulateurs. Toutes les décisions passeront par le Comité de Stabilité Financière et auront le soutien des partenaires au sein du groupe des Banques Centrales. À l’issu de ce processus, l’accord devra porter sur un sauvetage bail-in dans lequel les actionnaires et les créditeurs auront à assumer le poids de la recapitalisation et, en conséquence, les pertes résultant de ce processus.

Selon la FINMA, un sauvetage interne se traduit par un achat de temps afin de réunir les efforts nécessaires pour s’ajuster au modèle d’entreprise, tout en observant des mesures de prudence et d’assurance. Si cette stratégie n’aboutit pas, l’entité devra dès lors liquider ses actifs et les vendre au plus offrant.

Une banque est considérée comme ‘ne pouvant être sauvée’ quand son capital est en dessous des 5 % de ses actifs pondérés en fonction des risques. Si le ratio des fonds propres se situe entre 5 et 8 %, ce sera l’Autorité de Résolution qui décidera s’il faut procéder à la liquidation de l’entité ou, au contraire, initier un plan de sauvetage interne décrit ci-dessous.

Le sauvetage interne s’effectue par la conversion des créanciers en actionnaires. Afin de mener à bien ce projet, il existe trois méthodes différentes ; conversion de la dette en fonds propres, souscription d’actifs convertibles conditionnels (Cocos) ou dettes convertibles en actions à partir d’un seuil de solvabilité, et, en tout dernier, une remise du principal des engagements souscrits par la banque.

Dans ce premier chapitre, il y a ces épargnants qui possèdent plus de 100 000 francs suisses dans un seul et même compte courant. La menace confiscatoire émanant de l’Autorité réglementaire a un potentiel extraordinaire puisque si la situation de l’établissement est jugée critique, les épargnants pourront en être de leurs poches de près de 300 000 millions de francs suisses, représentant le montant total des comptes courants aux capacités d’épargnes supérieures à 100 000 francs suisses.

Les premiers à être ciblés par cette nouvelle mesure sont les deux grandes banques suisses : l’Union des Banques Suisses (UBS) et le Crédit Suisse. Tous les deux devront faire face à l’avenir à des coûts de financement plus élevés pour emprunter sur le marché car les créanciers savent parfaitement qu’en cas de faillite de la banque les prêts seront effacés.

Source : OroyFinanzas.com
Merci à Charles SANNAT pour l'info


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 05 Déc 2013 17:07 
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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 05 Déc 2013 17:12 
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Citer:
Principaux extraits de la conférence de presse de Mario Draghi – Jeudi 5 décembre


Principaux extraits de la conférence de presse du président de la Banque centrale européenne Mario Draghi jeudi après la réunion de politique monétaire du Conseil des gouverneurs de la BCE, qui a laissé les taux d'intérêt inchangés, comme attendu.


COMMUNICATION AVANCEE
"La (BCE) a confirmé sa communication avancée selon laquelle elle continue de s'attendre à ce que ses principaux taux d'intérêt demeurent à leur niveau actuel ou à un niveau inférieur pour une période de temps prolongée.
"Cette anticipation reste fondée sur une perspective d'inflation contenue dans l'ensemble à un horizon de moyen terme."


TOUS LES INSTRUMENTS DISPONIBLES ENVISAGES
"Nous surveillons les évolutions (du marché monétaire) attentivement et sommes prêts à envisager l'usage tous les instruments disponibles."
"Le degré de préparation est élevé sur toutes les options de politique (monétaire)"
"Nous sommes prêts et avons la capacité d'agir".


LTRO
"Si nous faisons une opération comparable aux LTRO, nous voulons être sûrs qu'elle profitera à l'économie."
"Et nous ferons en sorte que cette opération ne soit pas utilisée pour subventionner la formation de capital du système bancaire dans des opérations de 'carry trade'."


TAUX DE CHANGE
"Les taux de change... ne sont pas un objectif de politique (monétaire)... Cependant les taux de change sont important pour la stabilité des prix, comme nous le voyons aujourd'hui. Donc nous prendrons cela en compte dans nos décisions de politique monétaire."


TAUX DE DEPÔT NEGATIFS
"Nous n'avons pas identifié, parmi les nombreux instruments variés que nous avons, un instrument spécifique au cours de la discussion d'aujourd'hui. Nous avons eu un bref échange sur les taux de dépôt négatifs, mais il a été bref."


PERIODE PROLONGEE DE FAIBLE INFLATION
"Nous pourrions connaître une période prolongée de faible inflation, suivie ensuite par un mouvement graduel à la hausse vers des taux d'inflation inférieurs mais proches de 2%.
"Les tensions sous-jacentes sur les prix dans la zone euro devraient rester contenues à moyen terme. Dans ce contexte, les dynamiques monétaires et du crédit demeurent contenues".


LENTEUR DE LA REPRISE
"(En) 2014 et 2015, la production devrait repartir lentement".


RISQUES BAISSIERS POUR L'ECONOMIE
"Les risques entourant les perspectives économiques pour la zone euro sont évalués comme étant orientés à la baisse".

Source Reuters



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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 05 Déc 2013 18:51 
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Assurance vie : la hausse rétroactive des prélèvements sociaux sur la sellette

Par Robin Massonnaud pour VotreArgent.fr

60 parlementaires de l'opposition ont saisi le Conseil constitutionnel concernant le budget de la Sécurité Sociale pour 2014. Ils visent l'article 8 sur l'alignement par le haut des prélèvements sociaux sur les contrats d'assurance vie.

Et patatra ! Il fallait s'y attendre. A ériger en principe de Gouvernement l'art de couper la poire en deux, nos dirigeants finissent pas mécontenter tout le monde.

C'est ce qui arrive pour l'une des dispositions majeures de la loi de financement de la sécurité sociale.

Sur le recours de 60 parlementaires de l'opposition, la loi est déférée devant le Conseil Constitutionnel. Son article 8 vise les prélèvements sociaux sur les produits d'épargne. Initialement et sous prétexte de simplification, il était prévu de supprimer le régime des taux historiques applicables aux produits de placement comme les contrats d'assurance-vie anciens (hors contrats en euros), les PEA à partir de cinq ans et les PEL ouverts avant le 1er mars 2011 dont les intérêts sont taxés au dixième anniversaire du plan. Jusqu'à présent, le gain n'était pas intégralement taxé au taux de 15,5 %. Il fallait appliquer le taux en vigueur au moment de l'encaissement des gains. Ainsi pour un placement réalisé en 1995, les gains enregistrés en 1996 étaient taxé à 0,5 %, ceux acquis en 1997 à 3,9 % et ainsi de suite jusqu'au 15,5 % actuellement en vigueur. Le projet de loi pour la Sécurité Sociale prévoyait au départ qu'on appliquerait le taux de 15,5 % à tous les gains constitués depuis 1997. Bonjour la facture pour les épargnants !

Egalité devant l'impôt

Mais devant la bronca des associations d'épargnants, le Gouvernement a fait marche arrière. PEA et PEL restent soumis à l'ancien régime alors que les contrats d'assurance doivent supporter la taxation des gains au taux uniforme de 15,5 %.

Bien évidemment, l'opposition parlementaire ne pouvait que s'engouffrer dans cette faille béante. Pour obtenir l'invalidation de l'article 8 de la loi déférée aux neufs sages, elle évoque l'atteinte au principe d'égalité devant l'impôt et les charges publiques. L'argumentation se tient. Comme le précise le recours " si l'objectif initial du texte visait à harmoniser les régimes des prélèvements sociaux, cela passait nécessairement par la suppression de l'application du régime des taux historiques à l'ensemble des produits de placement exonérés d'impôt sur le revenu ".

Pour renforcer leur argument principal les parlementaires évoquent également le caractère rétroactif de cette mesure car le système des taux historiques permettait justement d'éviter la rétroactivité des augmentations successives des prélèvements pour une épargne capitalisée bien avant leur adoption.

Le Conseil Constitutionnel suivra t-il les arguments évoqués par les parlementaires ce qui constituerait un nouveau camouflet pour le Gouvernement ?

Il faut attendre la décision des neufs sages du Palais-Royal pour le savoir.

En savoir plus sur http://votreargent.lexpress.fr/impots/a ... lpYg8B3.99


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 05 Déc 2013 21:05 
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J'en profite pour faire découvrir à ceux qui n'en avaient jamais entendu parler ce site ... il cible les gabegies organisées avec votre pognon jeté par les fenêtres par des élus irresponsables !
----------------------------
600 000 euros pour des illuminations de Noël à Puteaux
Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire UMP de Puteaux, a décidé de débloquer 600 000 euros pour les illuminations de Noël des rues de Puteaux.

La ville de Puteaux ( Hauts-de-Seine) a dépensé 600 000 euros pour ses illuminations de Noël !

Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire UMP de Puteaux, a décidé de débloquer 600 000 euros pour les illuminations de Noël des rues de Puteaux. Rappelons que la ville de Puteaux ne compte que 45 000 habitants. A titre de comparaison, la Mairie de Paris a dépensé 800 000 euros pour ses illuminations de Noël.

A cette lourde facture, il faudra également rajouter le coût de l’ arbre de Noël, qui s’élève à 100 000 euros ( voir Un sapin de Noël à 100 000 euros à Puteaux). En 2010, la ville de Puteaux avait dépensé 1 162 590 euros pour ses illuminations de Noël ( voir Gaspillages de Noël à Puteaux). 972 000 euros avaient été dépensés en 2011 pour les illuminations de Noël de Puteaux.

Autant dire que Joëlle Ceccaldi-Raynaud voit les choses en grand avec l’argent des contribuables.
Source très utile


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 05 Déc 2013 21:19 
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Waouh ... les gars ... je vous le dis ... y'a du boulot ... c'est pas gagné ;)

Processus alchimique et dissolution de l'ego


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