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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 06 Déc 2013 11:34 
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Des pensions alimentaires à la tête du client

Patricia Erb pour VotreArgent.fr

Les juges disposent d'un barème officiel pour fixer le montant de la pension alimentaire en cas de séparation des parents. Mais cet outil pose plus de problèmes qu'il n'en résout ! La disparité des décisions d'un tribunal à l'autre ne cesse d'étonner.

"En matière de pension alimentaire, ne cherchez pas trop la logique, regardez plutôt du côté de la loterie que de la jurisprudence, vous aurez plus de chances de tomber juste." Cette réponse à une question postée sur Jafland.info, site dédié aux parents confrontés aux méandres de la justice familiale, donne une idée de la façon dont les justiciables la perçoivent !

Après la séparation d'un couple, en présence d'enfant, la question de la pension alimentaire devient souvent l'une des plus conflictuelles entre les parents. En toute logique, celui qui assure la garde principale de la progéniture est fondé à réclamer à son ex-partenaire une participation financière à l'entretien et l'éducation. C'est un droit. Qu'il s'agisse de couples mariés ou non, dès lors que la filiation de l'enfant est reconnue.

Pourtant, on nage en plein arbitraire. Le ministère de la Justice en a lui-même fait le constat. Soulignant le contentieux de masse généré par la fixation des pensions alimentaires, soit plus de 150 000 décisions en 2008, il pointait la disparité des montants alloués selon les tribunaux. Et s'inquiétait d'une certaine incompréhension des décisions rendues en la matière. En 2010, une solution était proposée pour garantir l'égalité entre les parents demandeurs de pension alimentaire. Depuis, une table de référence élaborée par le ministère de la Justice est mise à la disposition des magistrats pour les aider à fixer le montant de la contribution à l'entretien des enfants. Diffusé largement, cet outil devait permettre de limiter les disparités géographiques. De quoi rendre enfin égaux devant la loi les parents divorcés ? Las, trois ans après, le constat est le même. Comment s'étonner que les espoirs fondés sur cette table, censée harmoniser les décisions des juges, aient été déçus quand une rapide analyse révèle son incohérence au regard de la loi !

C'est le Code civil, en son article 371-2, qui définit le principe de la pension alimentaire. " Chacun des parents contribue à l'entretien et à l'éducation des enfants à proportion de ses ressources, de celles de l'autre parent, ainsi que des besoins de l'enfant. " En d'autres termes, le juge détermine le niveau de vie habituel de l'enfant au regard de la condition sociale et économique de ses parents, et en répartit la charge financière à proportion des revenus de l'un et de l'autre. Or la table de référence des pensions n'a cure des revenus du parent qui conserve la garde des enfants, ne s'intéressant qu'à ceux du parent qui doit verser la pension ! Dans les faits, là où il s'agissait de fixer des repères, la table a introduit un peu plus de confusion, de l'avis de bon nombre d'avocats. Et son application stricte aboutit à des décisions parfois incompréhensibles.
Stricte application ici, simple valeur indicative ailleurs

Le témoignage de Pierre en atteste : " J'accueille mes deux enfants une semaine sur deux à mon domicile. Je paie donc la moitié de leurs frais : cantine, études, baby-sitting, etc. C'est leur mère qui perçoit les allocations familiales de 513 euros. Au bout du compte, après déduction de nos charges de logement, nous disposons tous les deux d'un budget équivalent. Malgré cela, le jugement me contraint à verser 700 euros par mois de pension alimentaire à mon ex-femme. " Pour 5 000 euros de revenus du parent débiteur, avec deux enfants en résidence alternée, le barème prévoit 352 euros de pension alimentaire pour chacun.

La table de référence n'a qu'une valeur indicative et ne s'impose ni aux parties ou à leur conseil, ni aux juges. Libre à ces derniers de l'utiliser un peu, beaucoup... ou pas du tout. Vous avez dit arbitraire ? La plupart des juges aux affaires familiales (JAF) l'utilisent comme simple élément de discussion avec les parties, à l'image de Valérie Baudrillard, juge au tribunal de grande instance (TGI) de Beauvais : " A l'audience, je donne un premier chiffre tiré du barème indicatif des pensions alimentaires, je recueille les propositions des parties, leurs observations sur leur situation particulière ainsi que les pièces justificatives, et je statue en tenant compte de l'ensemble de ces éléments. " De son côté, Christine Colas des Francs, responsable du service des affaires familiales du TGI de Rennes, affirme que l'utilisation de la table s'est généralisée dans sa juridiction : " Nous constatons ainsi une harmonisation des jugements pour les situations visées par la grille, sauf cas particuliers. "
Les revenus du nouveau conjoint comptabilisés... ou pas

Les avocats, eux aussi, sont divisés. Ils exploitent le référentiel lorsqu'il sert l'intérêt de leur client et le battent en brèche en faisant valoir d'autres éléments lorsque son application le dessert. Paule Aboudaram, avocate au barreau d'Aix-en- Provence, ne tient pas compte du barème : " Je suis favorable à une personnalisation des décisions de justice et très attachée à l'appréciation du juge, qui suppose que nous lui fournissions des dossiers très étayés. " Pour Sophie Binet, avocate au barreau de Versailles, " le référentiel est inadapté et incomplet, et, dans la mesure où l'on ignore quels magistrats l'appliqueront, cela ajoute à l'insécurité dans le traitement des affaires de pensions alimentaires ".

Autre sujet de contestation : la prise en compte des revenus du nouveau conjoint ou partenaire de vie du parent qui doit payer la pension. Les juges l'intègrent-ils dans leur calcul ? Que nenni ! affirme la majorité des JAF. Logique, au regard du statut juridique du beau-parent. Légalement, il s'agit d'un parfait inconnu, ne pouvant revendiquer aucun droit sur ses beaux-enfants. Seuls les parents biologiques assument la responsabilité morale et financière de l'enfant. En théorie, le beau-parent est un tiers par rapport à l'affaire et ne peut être tenu à une obligation alimentaire. Ce principe serait simple si un arrêt de la Cour de cassation du 25 avril 2007 n'était pas venu l'ébrécher ! Selon les juges suprêmes, pour chiffrer le montant de la pension, il faut apprécier les charges de logement du débiteur en tenant compte des revenus de son nouveau conjoint, puisque celui-ci est supposé y participer... Ce principe se limitant au logement. Nathalie, compagne d'un père de deux enfants récemment divorcé, suppose que ses revenus ont été pris en compte. " L'avocat de mon compagnon a commis une erreur en indiquant mes revenus au juge. Je gagnais, à l'époque, 3 000 euros par mois, mais j'étais salariée en province et lui vivait en région parisienne. Nous avions chacun un loyer à payer. Pour vivre avec mon ami en région parisienne, j'ai dû me mettre à mon compte et mes revenus ont baissé. Mais il ne peut en tirer aucun argument pour faire réévaluer à la baisse la pension alimentaire. Dans ce cas, je suis considérée comme une étrangère à l'affaire ! "

Les revenus du concubin, voilà donc un autre paramètre qui est considéré avec la plus grande hétérogénéité selon les dossiers. Tout dépend de l'habileté des avocats et de l'appréciation des magistrats. Chantal Couturier-Leoni, avocate au barreau de Paris, refuse systématiquement de transmettre ces revenus, sauf en cas de remariage, puisqu'ils figurent alors sur l'avis d'imposition. Motif : c'est un tiers au conflit. Sophie Binet, quant à elle, les communique lorsque c'est à l'avantage de son client et s'y oppose dans le cas contraire. De son côté, Paule Aboudaram estime qu'il est souvent préjudiciable de refuser de dévoiler les ressources du concubin, " car le juge a l'impression qu'on lui dissimule quelque chose ".
Prise en compte des allocations familiales : au cas par cas

Egalement source de disparité : les allocations familiales. Dans une décision du 17 novembre 2010, la Cour de cassation énonce que, " pour la détermination de la contribution de chacun des parents à l'entretien et à l'éducation des enfants, les allocations familiales peuvent être prises en compte au titre des ressources dont chacun d'eux dispose ". C'est donc au juge de décider, au cas par cas, s'il lui semble justifié d'inclure ou non les allocations familiales pour apprécier les ressources des parents. Selon les cas, un euro ne vaudrait-il pas un autre euro ?
Témoignage : CLAIRE BLANCHARD-DOMONT, avocate au barreau du Val-de-Marne
" A situations similaires, décisions différentes "

" Malgré l'existence de critères et principes listés par le Code civil, il n'existe pas de véritables règles en matière de fixation de la pension alimentaire. Ce qui explique que des situations similaires puissent donner lieu à des décisions différentes. Ainsi, à niveau de revenus égal, un salarié et un chef d'entreprise ou un artisan ne seront pas toujours logés à la même enseigne. Par exemple, j'ai été confrontée à un magistrat qui refusait de tenir compte des charges de loyer de mon client, chef d'entreprise, en partant du principe qu'une ligne du compte d'exploitation de sa société domiciliée à son adresse personnelle correspondait en toute vraisemblance à la charge du logement'', sans en avoir ni la certitude ni même le moindre commencement de preuve ! A l'opposé, un magistrat a refusé de mettre une pension alimentaire à la charge d'un parent qui n'avait communiqué aucune pièce financière, expliquant qu'il n'était pas en mesure de statuer sur ce point ! "

En savoir plus sur http://votreargent.lexpress.fr/droit/di ... iVDQk6b.99


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 Sujet du message: Le marché de l'or de Shanghai se profile et s'ouvre aux étra
MessagePublié: 06 Déc 2013 12:28 
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La Zone franche de Shanghai veut lancer un conseil international pour attirer les investissements sur le marché de l'or
( le Quotidien du Peuple en ligne )
06.12.2013 à 16h35

Les gens font la queue au centre de services de la zone franche pilote de Shanghai. La Bourse de l'Or de Shanghai envisage de lancer un conseil international dans la zone franche pilote pour inciter les capitaux offshore en Yuans à investir sur le marché de l'or de la Chine continentale.
Le Shanghai Gold Exchange (la Bourse de l'Or de Shanghai) envisage de lancer un conseil international dans la zone franche pilote pour inciter les capitaux offshore en Yuans à investir sur le marché de l'or de la Chine continentale, a déclaré jeudi un haut responsable.

« Nous voulons exploiter les opportunités de la zone franche pilote de Shanghai et lancer un conseil international pour inciter les capitaux offshore en Yuans à investir sur le continent », a déclaré hier Xu Luode, Président de la Bourse, lors d'un forum des métaux précieux à Shanghai.

Le conseil d'administration veillera à ce que le marché de l'or onshore soit en corrélation avec le marché mondial, a dit M. Xu, sans divulguer un calendrier pour le lancement.

Selon une directive émise lundi par la Banque populaire de Chine, les réformes financières dans la zone franche permettront des transferts de fonds entre la zone franche et les marchés offshore pour la première fois.

La Bourse de Shanghai mettra en place un système de publication des tarifs journaliers auxquels les participants du marché choisis sont disposés à prêter de l'or sur le marché interbancaire de la partie continentale, qui est semblable aux Gold Forward Offered Rates (cours à terme de l'or exprimé en Dollars) de la London Bullion Market Association (association des professionnels du marché des métaux précieux de Londres), selon M. Xu.

La plus grande bourse mondiale pour l'or physique à Shanghai offrira également un service de garde pour le métal précieux aux investisseurs particuliers.

Source: http://bit.ly/1f2dpyi

_________________
The-GOLDfisher.com
@The_GoldFisher
« Techniquement nous n’imprimons pas cette monnaie. » Ben Bernanke
« L’or est la seule monnaie qui n’est pas imprimable contrairement aux USD, EUR, JPY... » A. Greenspan


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 06 Déc 2013 13:46 
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La crise financière n'était pas un accident
Marc Faber

- Observateur éloigné mais néanmoins intéressé par l'histoire et les marchés d'investissement, je suis fasciné par la façon dont les grands événements qui trouvent leur origine dans des tendances long terme sont souvent expliqués par des causes court terme.

On explique ainsi la Première Guerre mondiale comme étant une conséquence de l'assassinat de l'archiduc Franz Ferdinand, héritier du trône austro-hongrois ; on explique la Crise de 1929 comme étant le résultat de la rigueur des politiques monétaires de la Fed ; on explique que Hitler est la cause de la Seconde Guerre mondiale ; et que la guerre du Vietnam est le résultat de la menace communiste.

De même, on attribue la désinflation qui a suivi l'année 1980 aux politiques monétaires restrictives de Paul Volcker. Le krach boursier de 1987 est de la faute des assurances de portefeuilles. Et la crise asiatique et le krach boursier de 1997 sont attribués aux étrangers ayant attaqué le baht (la monnaie thaïlandaise). Toutefois, si l'on regarde de plus près tous ces événements, on voit que leur cause était bien plus complexe et qu'un caractère inévitable entrait toujours en jeu.

- Complexe et inévitable

Prenons par exemple le krach boursier de 1987. A l'été 1987, le marché boursier était devenu extrêmement suracheté et une correction était inévitable, peu importe à quel point l'avenir semblait prometteur. Entre le plus haut d'août 1987 et le plus bas d'octobre 1987, le Dow Jones a dévissé de 41%. Comme nous le savons tous, le Dow n'a cessé de monter les 20 années suivantes, pour atteindre un plus haut en octobre 2007 à 14 198.

Ces variations nous rappellent que nous pouvons subir de fortes corrections à l'intérieur même de tendances long terme. La crise asiatique de 1997-1998 est également intéressante parce qu'elle a eu lieu bien après que les fondamentaux macroéconomiques asiatiques aient commencé à se dégrader. Sans surprise, les analystes, gestionnaires de fonds et stratégistes asiatiques, en éternels optimistes, sont restés positifs sur les marchés asiatiques jusqu'à ce qu'éclate la catastrophe en 1997.

Mais même pour l'observateur le plus candide, il aurait dû être évident que quelque chose n'allait pas. L'indice Nikkei et le marché boursier taïwanais avaient atteint un sommet en 1990 et ont eu tendance à baisser ou à stagner par la suite, alors que la plupart des autres bourses en Asie ont culminé en 1994. En fait, l'indice Thailand-SET avait déjà dévissé de 60% par rapport à son plus haut de 1994 lorsque la crise financière asiatique a fait chuter le baht de 50% en quelques mois. Cet événement a sorti les analystes et les médias continuellement optimistes de leur léthargique contentement de soi.

Je suis d'accord avec le regretté Charles Kindleberger, qui avait déclaré que "les crises financières sont associées aux pics des cycles économiques", et qu'elles "sont le point culminant d'une période d'expansion et précèdent une phase descendante". Toutefois, je suis également d'accord avec J.R. Hicks, qui affirmait qu'une "crise réellement catastrophique" a toutes les chances d'avoir lieu "lorsqu'il y a une profonde instabilité monétaire -- lorsque le pourrissement touche au plus profond le système monétaire".

- Il n'y a pas de hasard

En résumé, une crise financière n'arrive pas par hasard mais après une longue période d'excès (politiques monétaires expansionnistes et/ou politiques budgétaires conduisant à une croissance excessive du crédit et à une spéculation excessive). Le problème réside dans l'établissement du moment de début de la crise. En général, comme c'était le cas en Asie dans les années 1990, les conditions macro-économiques se dégradent bien avant le début de la crise. Toutefois, les politiques monétaires expansionnistes et une croissance excessive de la dette peuvent allonger la durée du développement économique pendant une très longue période.

Dans le cas de l'Asie, les conditions macro-économiques ont commencé à se dégrader en 1988 lorsque le commerce des pays asiatiques et les excédents de balance courante ont chuté. Ils sont par la suite devenus négatifs en 1990. Toutefois, le développement économique a continué -- largement financé par des emprunts étrangers excessifs. Résultat : à la fin des années 1990, juste avant la crise de 1997-1998, les baissiers asiatiques étaient totalement discrédités par le grand nombre de haussiers et leur point de vue était largement ignoré.

Même si les Asiatiques n'étaient pas si naïfs et n'allaient pas jusqu'à croire que "le niveau global d'endettement n'a pas d'importance... le passif de l'un est l'actif de l'autre" (comme le disait Paul Krugman), ils ont avancé plusieurs autres arguments en faveur de l'expansion économique continue de l'Asie et pour expliquer pourquoi l'Asie ne connaîtrait jamais le genre de "crise tequila" que le Mexique avait traversé à la fin de 1994, lorsque le peso mexicain s'est effondré de plus de 50% en quelques mois.

Nous verrons la suite dès lundi. La Chronique AGORA


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 06 Déc 2013 14:42 
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Le ton monte en Allemagne entre les banques et Schäuble 06/12/2013 13:10




BERLIN (AFP)--Le ton est monté ces derniers jours entre le président de la fédération des banques, le patron de Deutsche Bank, et le ministre des Finances Wolfgang Schäuble, amenant le porte-parole d'Angela Merkel à un appel au calme vendredi.
"Nous avons toujours bien travaillé ensemble par le passé et cela continuera aussi dans le futur", a déclaré Steffen Seibert, le porte-parole d'Angela Merkel, lors d'un point presse régulier.
Par interviews et conférences de presse interposées, Jürgen Fitschen et Wolfgang Schäuble s'écharpent depuis plusieurs jours sur le thème de la régulation du secteur bancaire.
Le ministre des Finances a notamment déclaré jeudi au quotidien Handelsblatt, que "la créativité des banques pour contourner la réglementation est toujours plus grande" et qu'en conséquence la fin d'une régulation accrue du secteur n'était pas pour si tôt. Des propos critiqués par le représentant des banques comme "populistes" et "irresponsables", ce qui n'a guère été du goût du ministre.
Sans vouloir se prononcer sur le fond du sujet, qui "relève des compétences du ministre des Finances", le porte-parole d'Angela Merkel a déclaré que "la chancelière soutenait le ministère dans son objectif qu'une régulation est sûre seulement quand il n'y a pas de possibilités de la contourner".
"C'est dans l'intérêt aussi de l'ensemble des banques", afin d'éviter des distorsions de concurrence, a ajouté Steffen Seibert, tout en ajoutant que les critiques formulées par les banques "sont très sérieusement prises en considération".


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 06 Déc 2013 15:05 
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La manipulation de l’or sème la confusion dans les magasins d’or de Pékin
Par Bron Suchecki - GoldChat

J’ai récemment reçu un email de la part d’un Chinois qui dispose d’investissements en Australie :


‘En Chine, la communauté de l’or est bien différente de celle du monde Occidental. Les consommateurs d’or sont majoritairement des personnes âgées, dont unique but est de préserver leur épargne de l’inflation, épargne qu’ils ont accumulée tout au long de leur vie. Les couples de personnes âgées qui regardent les graphiques du prix de l’or sur les écrans du plus gros magasin d’or de Pékin, l’air anxieux (il arrive même que certains aient un arrêt cardiaque) ont tendance à m’énerver. Ces gens qui ont travaillé dur toute leur vie ne sont pas à la recherche d’un investissement risqué, ils achètent de l’or pour se protéger.


Quant à moi, l’or ne représente qu’1% de mes actifs. Mon vieux père, lui, en a bien plus. Il a transformé 25% de son épargne en or. A chaque fois qu’il me parle d’une semaine difficile pour l’or, de la volatilité de son prix, je suis incapable de lui expliquer ce qui se passe. Les médias Chinois regorgent de copies de commentaires de Wall Street. Je ne peux pas expliquer à mon père ce qu’est la manipulation des banques commerciales et je n’ai aucun moyen de lui rendre le sourire.


Les banques commerciales ne font pas que faire souffrir les gens, elles détruisent la foi et la logique humaine. CME Group a décrété que la participation des banques commerciales aux marchés de l’or et de l’argent sert à apporter de la liquidité, mais une majorité des acheteurs n’ont pas besoin de cette fameuse liquidité. Le trading des banques commerciales ne vise qu’à servir leurs propres intérêts. Les profits devraient appartenir aux clients, aux mines et aux Monnaies.


Le problème vient des positions à découvert à nu qui apparaissent aux moments les moins opportuns grâce aux programmes de trading ou au London Fix ; et malheureusement, les plus grosses opérations de trading se produisent au milieu de l’après-midi en Chine, ce qui pousse certaines personnes âgées à la dépression voire à l’arrêt cardiaque.


SGE a déjà livré 1782,997 tonnes d’or entre janvier et le 25 octobre de cette année, soit 15 à 20 fois plus que le COMEX. Nous ne pouvons pas comprendre pourquoi le prix mondial de l’or est contrôlé par une poignée de banques Américaines’.


Il semble malheureusement que l’investisseur Chinois ne soit pas mieux informé que l’investisseur Occidental. C’est pourquoi les livraisons d’or physique du SGE n’ont aucune importance. La monnaie au taux d’intérêt zéro pousse à la spéculation sur tous les marchés, même sur celui de l’or. Le poids de cette monnaie sur le marché de l’or surpasse la monnaie naturelle et physique de ceux qui recherchent uniquement la sécurité.


Même si nous nous débarrassions du système bancaire de réserve fractionnaire, des marchés à terme et des techniques de manipulation de trading, il y aurait toujours de la volatilité parce que les gros investisseurs pourraient toujours emprunter de l’argent à moindre coût et acheter beaucoup plus d’or grâce à l’effet de levier. La conséquence de cet effet de levier est qu’il ne faut qu’un changement de prix minime pour anéantir leur capital, ce qui découle sur des liquidations rapides.


Et je pense que la Chine fait aussi partie du problème. La même dynamique est en jeu en Chine, comme vous pourrez le voir dans cet article, ou encore celui-ci.


Il y a eu un article publié là-dessus récemment, intitulé On the Phenomenon of Bullshit Jobs, qui demande pourquoi l’idée d’une semaine de travail de 15 heure n’a jamais été abordée alors que la productivité la permet. ‘Plutôt que d’autoriser une réduction des heures de travail pour permettre aux gens de s’adonner à leurs propres projets, plaisirs, visions et idées, nous avons assisté à l’apparition d’emploi absurdes comme s’il existait quelqu’un là-haut chargé d’inventer des boulots qui ne servent à rien juste pour nous garder tous au travail’.


Mon idée est quelque peu similaire – nous vivons actuellement dans une économie absurde.


Je ne pense pas qu’elle puisse durer, c’est pourquoi j’ai un peu d’or de côté. Tout ce que je peux dire aux investisseurs, c’est qu’il est nécessaire qu’ils ouvrent les yeux sur les dynamiques absurdes qui dirigent les marchés et soient conscients qu’elles découleront sur une grande volatilité des prix. Ne soyez pas trop enthousiastes à chaque fois que le prix de l’or grimpe, et rappelez-vous qu’il est là pour protéger votre capital, et non l’augmenter.


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 06 Déc 2013 16:26 
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La BCE ne devrait pas bluffer avec la déflation


06 déc 2013 | Philippe Béchade

▪ Les marchés se sont montrés déçus de ce que la BCE aurait dû dire et n’a pas dit… et ils redoutent ce que la Fed pourrait dire mais qu’ils n’ont pas envie d’entendre.

Cela fait maintenant cinq séances que les actions baissent. Les deux premiers replis n’ont eu l’air de rien et le troisième a complètement pris les opérateurs de court… enfin en particulier ceux qui détenaient des valeurs françaises.

Personne n’a vu venir le coup ; nous n’allons pas faire le malin en prétendant que ce scénario était écrit et que les raisons de voir une correction s’enclencher étaient aussi nombreuses que les séances de stagnation du CAC 40 avant qu’il ne dévisse sous les 4 200 points.

Nous ignorons encore quel est le catalyseur. Nous avions énoncé des pistes dans notre Chronique de mercredi et nous y rajoutons celle du délit d’initié concernant les trop bonnes statistiques publiées cette semaine… et en fait, le lendemain même du coup de tabac sur les places européennes (et oui, allez comprendre, les chiffres sont américains mais la correction a frappé sur l’autre rive de l’Atlantique).


Bien évidemment Wall Street n’est pas épargné. Les indices américains alignent une cinquième séance de repli consécutif — à part le Nasdaq et le Russell 2000, qui ne se sont repliés que quatre fois sur cinq depuis vendredi dernier. Cependant, les écarts sont une nouvelle fois modestes et presque insignifiants en regard des scores observés en Europe ce jeudi (-1,3% en moyenne).

Au final, le Dow Jones et le S&P 500 s’effritaient de 0,43% jeudi soir, et le Nasdaq de -0,12%, ce qui porte le repli hebdomadaire moyen à 1,25%. Parallèlement, le CAC 40 affichait -4,5% et l’EuroStoxx 50 -4,3%.

▪ Une correction incomplète
Nous en sommes réduit à valider cette constante : plus les marchés sont chers, plus les PER sont stratosphériques, moins ils corrigent.

Le Nasdaq reste par exemple l’indice qui a le plus progressé cette année… et c’est celui qui malgré tout perd le moins de terrain cette semaine : à peine -0,7%, c’est 0,5% de moins que ce que Paris a perdu ce jeudi.

Le CAC 40 a clôturé sur des niveaux qu’il n’avait jamais approchés depuis des semaines. Il efface tous ses gains depuis le 10 septembre dernier.

C’est rageant : nous qui avions fini par nous demander si le rattrapage algébrique de +40% que certains nous promettaient par rapport au zénith de 2007 n’allait pas finir par se produire, des fois que le marché ait oublié de comptabiliser tous les dividendes versés depuis l’été 2007…

▪ Les banques centrales s’expriment
L’actualité de jeudi a été dominée par les réunions de banques centrales. La BCE, tout comme la Banque d’Angleterre, a maintenu tous ses taux directeurs inchangés.

Mario Draghi a profité de la conférence de presse de jeudi après-midi pour affirmer que personne au sein de la BCE n’a proposé de modifier l’un des trois taux de référence (notamment de prises en pension). De même, il n’est pas question d’instaurer des taux négatifs pour inciter les banques à prêter davantage ; il s’avère que la demande de crédit demeure limitée, malgré un loyer de l’argent très faible.

La BCE a maintenu son estimation de PIB dans l’Eurozone à -0,4% en 2013 — mais la croissance remonterait à 1,1% en 2014 (contre 1% précédemment) et 1,5% en 2015.

Que ce soit en 2014 ou 2015, et compte tenu de profils de croissance qui demeureront très disparates, il est à peu près certain que l’emploi ne repartira pas ces deux prochaines années.

Une guerre des salaires déflationnistes est déjà enclenchée entre les pays du sud de l’Europe et ceux du nord. Loin d’envisager de faire marche arrière avant que les pouvoirs d’achat soient au tapis, de nouveaux plans d’austérité sont à l’étude au Portugal et en Slovénie. Ils ont cependant peu de chances d’être adoptés tels que, malgré la pression mise par le FMI.

L’objectif des 2% d’inflation réitéré en début d’année 2013 est complètement enterré et la BCE ne prévoit pas plus de 1,1% en 2014 et 1,3% en 2015

▪ De l’inédit dans l’économie
Mario Draghi ne redoute pas de scénario inflationniste à la japonaise (comme dans les années 90), toutefois, car les fondamentaux et l’environnement bancaire ne sont pas comparables : pas de surinvestissement des banques dans le secteur privé et une large diffusion de la dette entre les mains de créanciers étrangers, contre une détention très majoritairement domestique au Japon.

Admettons que les cas de figure soient très différents. Cela n’empêche pas de nombreux économistes de pencher en faveur d’un scénario déflationniste jusqu’en 2016 puisque Janet Yellen semble considérer qu’aucune remontée des taux ne devrait se produire avant trois ans.

C’est là que nous sommes effectivement confrontés à de l’inédit. En effet, jamais depuis 100 ans — et la création de la Fed –, un président de banque centrale n’a eu à gérer une repentification de la courbe des taux en partant de zéro.

Au Japon, cela fait juste 23 ans que les économistes attendent que cela se produise. Malgré tout l’argent injecté depuis neuf mois, cela ne semble pas encore près d’arriver.

Mais la Banque du Japon s’y est certainement mal prise… Et si elle a tout essayé, eh bien, c’est qu’elle a mal essayé !

La BCE dispose heureusement de nombreux outils pour agir contre la déflation et elle reste prête à agir… Elle se veut à ce point convaincue que "ce sera suffisant" qu’un LTRO — ou un "QE éternel" à l’européenne — ne semble pas faire partie des options étudiées.

Elle prend cependant un gros risque en tentant de faire passer un revolver en plastique pour un pistolet mitrailleur : on ne bluffe pas avec la déflation.

http://la-chronique-agora.com/bce-deflation/


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 06 Déc 2013 16:38 
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Alors ça c'est le pompon :roll:
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Bitcoin Could Look Attractive To Reserve Managers As A Complement To Gold
Submitted by Tyler Durden

Bitcoin and other Internet currencies are viewed by some as a Beanie baby fad and, as Citi's Steve Englander notes, by others as revolutionizing the financial system. Market acceptance of alternative currencies now looks to be growing a lot faster than the pace at which the supply of Bitcoin and Bitcoin wannabees is expanding the Internet money supply. The responses fell into five categories which we feel are well worth considering before trading or utilizing the digital currency (including Bitcoin's role in reserves management).

Englander's previous "Bitcoin as a currency" report generated a lot of comment. In the note, he argued that something as replicable as Bitcoin would generate a lot of imitators and that there was an infinite supply of Bitcoin-like competitors at low marginal cost. The responses generally fell into five categories:

Citi's Steve Englander Addresses 5 key responses to his previous more negative view on Bitcoin.

1) Bitcoin is a generic payment system as much or more than a specific store of value and has tremendous advantages over current payments systems

2) Its run-up in price represents dissatisfaction with central banks and money printing and the desire for a currency not driven by political opportunism

3) First mover and networking economies of scale advantage will make Bitcoin and a couple of other internet moneys dominate Internet money in the future

4) It can keep growing as long as there was a group of individuals and businesses willing to accept it

5) It’s a tulip bubble and will collapse


1) Bitcoin as a payments vehicle

Many commented that Bitcoin was revolutionary as a payments mechanism, rather than as a store of value. The run-up in the price of Bitcoin could be viewed as speculative but its impact on the payments system would be durable, even if the price stabilized or fell. Bitcoin’s competitors are credit card companies, wire transfer companies, weak fiat currencies and the like. Its advantage was that that its secure cryptography gives it strong security with respect to falsifying transactions and the transactions cost is almost zero. So you would not have to hold Bitcoin in order to transact in it, at least not for very long.

Anonymity was also viewed as a plus by many, but whether governments can, will and should get some handle on internet transactions is under debate. Some also argue that its decentralization is an advantage. The ‘ledger’ that keeps track of Bitcoin transaction seems resistant to fraud, but there have been issues with Bitcoin exchanges and other elements of the transactions process.

Investors who focused on the potential Impact of Bitcoin on the payments system sometimes saw the Bitcoin appreciation as a distraction. Bitcoin’s sharp price run-up is attracting more involvement now, but could be a disadvantage if price ever took a big fall.

2) Bitcoin as an alternative to fiat currencies

When G3 central banks are expanding their balance sheets like there is no tomorrow, you can understand the search for alternative stores of value. Some make a ‘wisdom of crowds’ argument that monetary management is likely to be better if it reflects the judgment of a diffuse constituency of users rather than a central bank governor or board. In short, this is the gold standard, but with a lot more portability and ability to transact. That said, Bitcoin protocols are decided by a group of programmers, and their goodwill is taken for granted.

To some investors it is perfectly clear that the combined judgments of individuals across the globe will be superior to the centralized policies made by central banks. To many holding this viewpoint, the ineptness of global central banks has made the bar for outperformance pretty low. This view probably appeals to you if you think the panics of 1837, 1873 or 1893 were preferable to the Great Recession of 2008 (http://en.wikipedia.org/wiki/Panic_of_1837, http://en.wikipedia.org/wiki/Panic_of_1873, http://en.wikipedia.org/wiki/Panic_of_1893). In those times the absence of a central bank did not preclude private sector speculation from generating bubbles and panics. Admittedly, some of those panics started because of failed attempts to manipulate or corner certain markets, a feature Bitcoin’s proponents may feel it is immune to.

Bitcoin started as an experiment in a currency that was neither commodity-based nor backed by a governmental authority. There is a risk that participants in the Bitcoin ecosystem may become more self-interested over time, the way broadcast television started with Paddy Chayefsky and quickly morphed into The Beverley Hillbillies. Even now it is unclear to what degree the ‘miners’ out there should be seen as public servants.

We are left with the possibility that the properties of a Bitcoin ecosystem that comes to be driven by individual self-interest will differ from its intended properties. Greed and panic could enter as a significant part of the ecosystem. By contrast, central banks have a mandate to stabilize the economy and financial system, even if you see their performance as inept in practice. Nevertheless, it is not so obvious that a good system driven by individual self-interest will produce a more stable economic and financial system than an imperfect system of central banks trying to stabilize economic and financial markets. Many supporters of Bitcoin argue strongly that this is the case, however.

2a) Bitcoin as a reserves alternative

Reserve managers are likely wondering whether Bitcoin is the answer to their most perplexing problem – where to find a pure store of value, how to avoid currencies backed by erratic central banks and how to dethrone the USD from its perch in the international monetary system. Bitcoin is much more interesting than the IMF’s SDRs from a reserve manager perspective because it is independent of major currencies. The reserve manager operational problem is two-fold: 1) how to sell a truckload of USD, and to a lesser degree EUR and JPY, without excessively depressing the value of the USD that they are selling and 2) what to buy when there are few attractive, liquid alternative. Bitcoin doesn’t avoid 1) but addresses 2) to some degree.

Bitcoin with its inelastic supply and deflationary bias would look attractive to reserve managers as a complement to gold, and in contrast to fiat currencies in unlimited supply. As a group, reserve managers are conservative and probably would like to see how Bitcoin evolves. Given the reserves management problem discussed above, there is some incentive for the biggest reserve managers to encourage development of this market to see if it is viable in the long term. Even if it ends up just as a transactions vehicle, countries may choose to transact in Bitcoin or the like, if it enables them to reduce the overhang of USD that they need to hold because of its role in international trade and finance.

Conclusions: i) Reserve managers will not be the first to adopt Internet currencies but they have incentives not to be the last; and ii) The USD would likely be undermined on its international role, were this to occur.

3) First mover advantages

This may be the most contentious area. Bitcoin fans argue that being the first in any area where there are networking economies gives you an immense advantage. Replicability is not an issue because potential imitators will find that businesses and households will sign up with the network that gives them the greatest ability to interact. The analogy is drawn to Internet retail and social media businesses where the business model can be copied but where a couple of companies at most dominate the space. (On the other hand, I still have my login/passwords to a variety of ‘first movers’ services that no one under 40 would even recognize.)

With respect to money, households and businesses will choose the one with the greatest acceptance, so the first mover has a big advantage even if the technology can be copied. This is a very important argument for entrepreneurs involved with Bitcoin and the few other currencies that are leading the charge to commercialize it..

Where diseconomies of scale enter Bitcoin is through the price exposure. The maximum amount of Bitcoin is predetermined and looks likely to be hit in the 22st century. The supply of Bitcoin is set to grow relatively slowly, arguing that the price should keep rising. You can argue that the price of Bitcoin is irrelevant, since it simply reflects the unit of account for transactions. You can also see that there is a host of alternatives that may have some modest advantage over Bitcoin. Both holders of Bitcoin and transactors in Bitcoin have to assess whether the Bitcoin network advantage is strong enough to outweigh the benefits from Bitcoin alternatives. You can find examples of both, but networking situations in other domains are less dependent on reputation than are Bitcoin and other Internet currencies. And such reputational equilibria are very fragile, and probably will not survive any unaddressed issues of theft or fraud.

Moreover, if you transact in Bitcoin, you likely will choose to hold some to facilitate transactions. The speculative surge in Bitcoin may be a disadvantage if you can find a substitute that has similar characteristics but less of a speculative component. The question is how expensive is it for a business or individual to have more than one internet currency and how much of a disincentive is it to hold a Bitcoin if the price is high, when there are good substitutes with lower prices.

4) The Bitcoin ecosystem is growing exponentially

There is a short to medium term Bitcoin argument that goes something like this. We are just scratching the surface of payment system/alternative currency development. Whatever the competitive environment, in a market that is growing exponentially fast, any reasonable player will get bid up. Ultimately when market growth flattens out, there will be a sorting out of winners and losers, but that flattening out is not visible anytime soon, barring disaster. If this is a repeat of the Internet bubble, we are in 1997, not 2000, so the gravitational pull of the technology will mask small warts and crevices in individual applications.

This is not an argument most of us feel comfortable with, because there is the risk that our calculus is wrong or that some disaster either through fraud, government interference or some breakdown in the system occurs before the market flattens. However, many investors feel so confident that we are just in the takeoff stage, that they see themselves with a margin to invest. They also have incentives to advocate forcefully the widening of the market because that enhances the value of all existing applications.

5) Tulip bubbles

About 40% of the comments I received argued outright that Bitcoin and similar internet currencies were bubbles, or tools to evade taxes, or conduct illegal activity. Basically, the view was that the Bitcoin appreciation reflects a mixture of greed and optimism, as in Boileau (1674), “A fool always finds a greater fool to admire him." The major issues have been touched on above – replicability, susceptibility to government interference, security vulnerabilities outside the ‘ledger’ level, inability to reverse any transaction, dependence on reputation, fragility and so on. Those who think this is the internet in 1997 should recall that the NASDAQ was back to 1997 levels in 2002, and even briefly touched 1996 levels, so getting in early may mean getting in really early. Just as with the railroads and Internet, it may revolutionize society more than it makes money for investors.

Some investors argued the reverse of most of the pro-Bitcoin commentators, seeing it as most likely a bubble but on the off chance that it wasn’t, it was worth buying a couple in case the price kept shooting up. It was viewed as the high risk, high return investment, with compensation that it was good cocktail party conversation.

Conclusions

Bitcoin and other Internet currencies are viewed by some as a Beanie baby fad and by others as revolutionizing the financial system. Market acceptance of alternative currencies now looks to be growing a lot faster than the pace at which the supply of Bitcoin and Bitcoin wannabees is expanding the Internet money supply. That is unlikely to persist over the medium and long term, but for now it looks as if it would take a major scandal, security breach or heavy-handed governmental intervention to derail it.

Internet currencies suffer from the absence of an anchor to determine their value and from their dependence on reputation and fashion. Replicability is an issue that the Internet currencies will not be able to overcome easily. The role in the payments system is very concrete to investors, although many also see value in a currency in inelastic supply whose value is determined by consensus rather than the monetary authority. Among skeptics, a minority think that security is a much bigger issue than proponents admit. However correct the longer-term concerns, there is nothing obvious to derail the expansion of Internet currencies in the near-term, as they are meeting both legitimate and illicit economic and social needs. http://www.zerohedge.com/news/2013-12-0 ... ement-gold


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 06 Déc 2013 16:47 
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Entretien avec O. Delamarche : "Arrêtez avec la loi de 1973 !"



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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 06 Déc 2013 16:56 
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Hashtable - H16

Perspectives économiques dures et tissus mous

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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 06 Déc 2013 17:14 
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Inscrit le: 29 Sep 2011 13:01
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Platinium a écrit:
Entretien avec O. Delamarche : "Arrêtez avec la loi de 1973 !"


--> http://www.agoravox.tv/actualites/econo ... -loi-42152


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