scrooge a écrit:
En cas d'inflation l'immobilier pourrait souffrir. Les taux d'intérêts montent très vite du fait de l'inflation et la capacité de remboursement reste calculée sur le tiers du revenu actuel donc mécaniquement les capacités d'emprunt baissent. les prix restent au mieux stables en valeur absolue jusqu'à ce que l'inflation les rende acceptable.
Il faut donc acheter avant le début de l'inflation à 8% (donc l'an prochain pour le $ si le gourou a raison ou s'il dit ce qu'il pense..) à un prix raisonnable et voir l'emprunt "mangé" par l'inflation. bref b*** la banque, ce qui est un exercice agréable.
ATTENTION : DANGER DE MORT !
Je ne reviendrai pas sur la bulle immobilière que nous voyons se dégonfler sous nos yeux (je rappelle que celle de 1991 avait vu les prix parisiens chuter de 40 %).
Mais, comme j'entend souvent cet argument de "l'inflation qui va nous permettre de rembourser en monnaie de singe", je voudrais mettre mon petit bémol.
Dans les années 1970-1980, période de forte inflation, les intérêts des emprunts ont en effet été remboursé en "vent" grâce à l'inflation, et
surtout, grâce aux salaires qui étaient indexés sur l'inflation. Par la magie de ce phénomène, les mensualités (fixes) pesaient de moins en moins lourd sur les ménages dont les salaires augmentaient en même temps que l'inflation.
Même si nous allons vers une période d'inflation forte, je ne suis pas certain qu'il faille s'endetter. Si les salaires ne sont pas indexés sur l'inflation (ce qui est le cas de nos jours), alors les mensualités pèseront de plus en plus lourd pour les endettés.
Donc : méfiance, méfiance ...
Fred92