Le blog à Lupus



Tradosaure
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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 11 Déc 2013 21:47 
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Un petit conte de Noël, pendant ces nuits frisquettes :
Comment j’ai été vacciné contre l’extrême-droite, par Un Belge
http://www.pauljorion.com/blog/?p=60423#more-60423

A vingt ans, il m’est arrivé de passer quelques jours et quelques nuits dans la rue. Je voulais savoir à quoi ressemblait le quotidien de ceux à qui je donnais tantôt une pièce tirée du fond de ma poche, tantôt un bout de sandwich, tantôt rien.

Un soir d’automne, nous étions quelques hommes échoués au milieu d’une rue piétonne et commerçante, dans la bonne ville de Liège, assis sur le sol, pendant que passait la foule. L’un jouait de la guitare, les autres fumaient, causaient, buvaient et faisaient le chapeau à tour de rôle. Nous étions plutôt de bonne humeur.

Un type s’est approché de notre petit groupe :
" - Ça va, les gars ? Pas trop froid ?
- Ça va.
- Ça vous dirait, une bonne bière ?
- ?
- Allez, c’est ma tournée !"
Et le voici qui donne à l’un de nous de quoi acheter des bières pour chacun, et qui s’installe. Ça discute. Les canettes arrivent. Le type nourrit la conversation. Le temps passe. La guitare s’est arrêtée. Et survient la partie instructive de la scène :

" Moi, les gars, ça me fait mal de vous voir là. Obligés de vivre dans la rue. Pas de toit, pas de travail… Quand je pense à tous les étrangers qui vivent à l’aise à votre place, qui profitent du chômage pendant que vous en êtes à crever de froid !"

Il développe, argumente, recueille des signes de tête, et finalement, désignant un passant de couleur :
"Et regarde, celui-là, qui passe sans s’arrêter ! Il n’a pas de problème, lui ! Sale nègre, va !"

Et il le dit bien fort, comme pour montrer l’exemple. Le passant ne se retourne pas. La foule glisse sur l’événement. Nous accusons le coup. Un ange (sombre) passe.

Je ne me souviens plus si je suis parti sans rien dire ou si je me suis disputé avec le type avant de m’éloigner. Le fait est qu’il était possible pour moi de quitter la scène. Ma (sur)vie ne dépendait pas de mes bons rapports avec le petit groupe. Je pouvais rentrer chez moi et « mettre fin à l’expérience » quand je voulais. Il en allait tout autrement pour mes camarades.

Aux élections communales de cette année-là, à Liège, dans une société civile infiniment moins dégradée que la nôtre, les formations d’extrême-droite ont réalisé un score cumulé de plus de 11 % (devant les écologistes). Convaincu d’avoir vu à l’œuvre un rabatteur d’une de ces formations, j’ai retiré de l’aventure deux enseignements.

D’une part, j’ai été vacciné à vie contre les discours de l’extrême-droite, y compris ceux qui semblent faire le plus écho aux malheurs du peuple. Je sais qu’après la bière offerte et le beau discours fraternel viendra (vient déjà) l’index pointé sur l’Autre Homme ou l’Autre Femme qui a le malheur de passer dans le champ : le coupable, n’importe lequel, qu’on désigne au chien bien dressé en lui criant « Attaque ! ».

D’autre part, et c’est la leçon la plus amère, j’ai compris que dans l’état de déréliction de la politique contemporaine, seule l’extrême-droite accorde encore une attention soutenue aux laissés pour compte, particulièrement en dehors des périodes électorales. Elle seule y trouve de l’intérêt, notamment en y recrutant du personnel pour accomplir ses basses besognes. Les autres formations politiques n’ont, elles, rien à faire de ce type de clientèle, qui déprime la croissance et n’offre strictement aucun return.

Je me trompe, Monsieur le Ministre ?


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 11 Déc 2013 22:14 
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Matthieu a écrit:
Les juges ont décidé de ne pas juger :

http://www.lepoint.fr/politique/info-le ... 036_20.php


A situation inédite, prudence judiciaire.
Un juge a conscience, en général, que son rôle n'est pas de légiférer à la place du parlement devant une situation inédite. Il esquive, pour ne point empiéter sur un autre pouvoir. Les juges comptent Montesquieu dans leurs rangs, n'est-ce pas...!

Exemple : il y a quelques années, une demoiselle parfaitement bien portante attaquait la ville de Paris, me semble-t-il, au nom de sa santé mise en péril par la pollution automobile. Idem, le tribunal l'a déboutée. Lui eût-il donné raison, qu'il s'arrogeait de facto le pouvoir d'interdire la voiture à Paris, ce qui n'était d'évidence pas dans ses prérogatives, mais semblait avoir quelque rapport avec les motivations de la plaignante, qui ne haïssait point l'écologie.

Nos concitoyens ont depuis la nuit des temps l'habitude de s'adresser à l'intercesseuse, à la femme du chef de l'état pour lui soumettre des cas délicats, comme on prie Marie de solliciter son fils. Ils soupçonnent qu'elle a sinon un pouvoir légal, du moins l'oreille de ceux à qui elle parlera des lettres qu'elle reçoit.
Mais voilà les temps nouveaux : les homosexuels peuvent se marier et les présidents s'en dispenser. Est-ce qu'à cause de cela les fonctions officieuses de la "présidente", même fausse, doivent disparaître faute d'allocation de moyens publics ? alors que d'évidence cet état paraconjugal est sans aucun rapport avec les motivations des individus qui ont un contact avec son secrétariat ? Non, semble répondre implicitement la justice, moins mécaniquement formaliste que n'imaginait le citoyen Kemlin. Il cherchera autre chose pour exprimer son énergie politique.


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 11 Déc 2013 22:31 
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Milogram a écrit:
A situation inédite, prudence judiciaire.
Exemple : il y a quelques années, une demoiselle parfaitement bien portante attaquait la ville de Paris, me semble-t-il, au nom de sa santé mise en péril par la pollution automobile.

Pas grand chose à voir, pas besoin d'attendre des études sur une nouvelle technologie avec un recul nécessaire, en l'espèce la question posée au juge, c'est :"Le couple présidentiel bénéficie t-il d'un régime d'exception", c'est oui, ou c'est non. La loi étant la même pour tous, les concubins doivent déclarer leur patrimoine en commun, donc soit ils sont concubins, soit ils ne le sont pas, et s'il ne le sont pas, il y a des questions qui mériteront d'être posées.

_________________
Méfiez-vous, on n'est jamais à l'abri de devenir riche.


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 12 Déc 2013 02:36 
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Sarkozy : "Je ne peux pas ne pas revenir"

Par Saïd Mahrane



"La question n'est pas de savoir si je veux ou ne veux pas revenir. Je ne peux pas ne pas revenir. Je n'ai pas le choix. C'est une fatalité. Une fatalité." Longtemps mystérieux sur ses intentions, Nicolas Sarkozy ne s'en cache désormais plus. Oui, il veut revenir, par envie ou par devoir, et il le dit et le répète à chacun de ses visiteurs, des plus éminents aux plus modestes élus. "Il veut revenir, ce n'est plus une révélation", confie au Point Jean-Louis Borloo.


Jean-Pierre Raffarin et Gérard Larcher ont eu le même sentiment en rencontrant, dans ses bureaux du 77, rue de Mirosmesnil, l'ancien président, qui échafaudait devant eux des plans de retour et distribuait des bons et des mauvais points à la terre entière. Ceux qui croient qu'il a humainement changé depuis son départ de l'Élysée se trompent. Nicolas Sarkozy n'est jamais plus cruel et moqueur que dans ses invectives. François Fillon ("ce traître"), Laurent Wauquiez ("cet ingrat"), Xavier Bertrand ("un boudeur") et Jean-François Copé ("Harlem Désir de droite") sont ses cibles favorites. Ses saillies sont dignes des meilleurs dialogues d'Audiard. Plongée dans les coulisses du "77", là où Nicolas Sarkozy, le "Tonton flingueur" de la politique, travaille à son destin. Une enquête à lire dans le Point, à paraître jeudi 12 décembre.


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 12 Déc 2013 09:32 
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Ces jeunes qui ne voient plus leur avenir en France
Par Caroline Beyer

Qu’ils aient 20 ou 30 ans, de plus en plus de Français partent tenter leur chance en Europe, en Asie, ou aux États-Unis, en quête du dynamisme qui a fui l’Hexagone.

Des États-Unis à l’Australie, en passant par la Chine, les indicateurs convergent. Oui, les jeunes Français sont de plus en plus prompts à s’expatrier .Interrogés sur leurs motivations, ils opposent à la morosité hexagonale l’attractivité des pays où tout semble possible, où les salaires sont intéressants et les évolutions de carrière rapides. Au Canada, lié depuis dix ans à la France par un accord de mobilité sur les 18-35 ans, les demandes de visa de travail explosent littéralement cette année (+10%). En Australie, 20.000 Français ont débarqué en 2012 munis d’un visa vacances-travail (VVT) - réservé aux 18-30 ans, soit + 50% en cinq ans. Même tendance en Corée et en Chine. À l’instar des jeunes Espagnols, qui, confrontés à un taux de chômage de 50% chez les moins de 25 ans, sont de plus en plus nombreux à tenter l’aventure en Argentine, les Français tourneraient le dos à cette Vieille Europe en crise. Encore que…

La Suisse, qui affiche un taux de chômage de 3,2% et d’alléchants salaires, est une des destinations favorites des Français. Selon la dernière enquête d’insertion de la conférence des grandes écoles (CGE), qui concluait à une progression de la proportion des jeunes diplômés entamant leur carrière par l’étranger (16% au total, soit +3 points par rapport à l’année précédente), le pays arrivait en première position, devant le Royaume-Uni et l’Allemagne.

«Les jeunes diplômés cherchent moins l’aventure qu’une alternative à la France»

«Les jeunes diplômés ne visent pas les pays émergents, mais des territoires qui ressemblent de très près à la France et sont donc en concurrence frontale avec elle. Ils cherchent donc moins l’aventure qu’une alternative à la France», estime Laurent Bigorgne, directeur de l’Institut Montaigne, qui a publié en octobre un sondage mené en auprès des étudiants de nos plus grandes écoles. Ces profils prometteurs de X, Centrale, l’Essec ou Sciences Po ,lorgnent avant tout sur les États-Unis (32%), le Royaume-Uni (23%), l’Allemagne (12%), le Canada (11%), la Suisse (7%). Au total, pas moins de 79% d’entre eux envisagent de partir à l’étranger pour chercher un emploi après l’obtention de leur diplôme.

«Il est normal que l’élite souhaite aller à l’étranger. Elle a été formée pour cela. Cela fait vingt ans que l’on demande aux grandes écoles de s’internationaliser», estime le directeur du think-tank, qui s’inquiète en contrepoint de l’attractivité de la France. Seuls 51% des étudiants se disent satisfaits de la visibilité de leur établissement à l’étranger. «Tout l’enjeu est d’attirer en retour des gens d’aussi bon niveau. Il faut une politique ambitieuse sur le sujet, ne pas reproduire les erreurs comme la circulaire Guéant limitant les possibilités d’embauche des étudiants ayant effectué leurs études en France, éviter les débats stériles sur la nécessité d’enseigner en anglais en France et mener une politique de choix migratoire», conclut Laurent Bigorgne.

«79% de jeunes souhaitant vivre une expérience à l’étranger? Ce n’est pas suffisant!», lance pour sa part la ministre chargée des Français de l’étranger, Hélène Conway-Mouret, qui promeut la «mobilité pour tous». «Parler de fuite ou d’hémorragie, c’est stigmatiser ces personnes qui partent en les faisant passer pour des traîtres à la nation», poursuit-elle.

«Dans les faits, on observe que plus l’expatriation est longue, plus il est difficile de revenir», avoue toutefois la ministre qui envisage de développer des actions pour accompagner les retours.

S’il n’existe à ce jour pas de statistiques sur cette question, l’enquête menée auprès des Français installés à l’étranger, publiée en mai 2013, démontre une indécision évidente. 17% d’entre eux excluent déjà un retour, 47% disent ne pas avoir pris de décision à ce stade.
Près d’un Français sur deux vivant à l’étranger a entre 26 et 40 ans

Le nombre d’inscriptions au registre mondial des Français établis hors de France progresse régulièrement, à raison de 4% par an, et ce depuis dix ans (soit 100.000 à 150.000 inscrits chaque année). Sur les 1,6 million de Français inscrits au 30 avril 2013, 44% ont entre 26 et 40 ans. S’ils ont quitté l’Hexagone, c’est avant tout pour des raisons professionnelles. Quelque 42% citent comme motivation la recherche de nouvelles expériences, 18% une expatriation par leur entreprise ou leur administration, et 18% l’augmentation des revenus.

Du côté des étudiants, les opportunités de carrière et de rémunération apparaissent comme la motivation première, selon le sondage de l’Institut Montaigne (59%). Sur cet item, il apparaît que les pays les plus satisfaisants sont la Suisse, la Chine et le Qatar, selon la 6e édition de l’enquête Expat Explorer d’HSBC, portant sur 7000 expatriés de toute nationalité à travers le monde. Les pays asiatiques remportent la palme de la qualité de vie et de l’intégration, la Thaïlande en tête, suivie de la Chine, Singapour, l’Inde et Taïwan. Et quand la France, elle, attire des expatriés étrangers, ce sont avant tout des parents, qui mettent notamment en avant les services de garde et d’éducation des enfants, et… des retraités. http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/et ... ance-3692/


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 12 Déc 2013 09:35 
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Immobilier : la crise du foncier, un mal bien français
Mathias Thépot

La politique foncière de la France est très spécifique en Europe. De multiples blocages subsistent pour libérer des terrains indispensables pour accroître l’offre de logements.

Le foncier est en quelque sorte la matière première du constructeur de logements. Malheureusement en France son potentiel est inexploité, alors même que le pays manque cruellement de logements (entre 800.000 et 1 million).

"Hors Paris intramuros et certaines communes très denses de la première couronne, il y a beaucoup de possibilité de construire en France", assure l'économiste Vincent Renard, directeur de recherche au CNRS, et spécialiste des questions de politique foncière. "En Ile-de-France par exemple, les différentes études réalisées montrent à chaque fois un potentiel pour construire plusieurs centaines de milliers de logements ! ", assure-t-il.

Un marché de croque-mort

Les terrains constructibles existent donc… mais ils ne sont pas disponibles. Le marché du foncier en France est en fait "un marché de croque-mort", selon l'expression de Vincent Renard. "Les terrains qui viennent sur le marché sont principalement le fait de décès, de faillites d'entreprises ou de séparations familiales", constate-t-il. Sans accident de la vie, les propriétaires fonciers n'ont en effet aucun intérêt à construire ou à céder leur terrain. "Ils ne paient même pas d'impôt dessus !", remarque Vincent Renard.

"Le seul comportement raisonnable dans ce cas est celui du bon père de famille qui attend que son terrain prenne de la valeur", ajoute-t-il. Bref, les propriétaires fonciers ne sont pas vendeurs, car on ne leur impose rien. En France règne ainsi "la dictature du parcellaire", toujours selon l'expression de l'économiste, où les professionnels de l'immobilier guette le moindre lopin sur le point de se libérer pour l'acquérir.
Malthusianisme foncier des maires

Si la politique foncière n'est pas aujourd'hui pensée de manière globale dans l'hexagone, c'est principalement parce que le pouvoir de construire appartient aux maires. Or, ceux-ci sont coupables de ne pas autoriser certaines opérations de logements, de crainte de se faire sanctionner aux prochaines élections par leurs administrés.
Ce malthusianisme foncier est particulièrement pregnant dans les communes périurbaines (en Ile-de-France notamment), où les ménages qui y emménagent le font pour le confort de vie et pour fuir les tumultes des centre-villes. Ils ne voient pas d'un bon œil les opérations de densification. "Un maire bâtisseur battu est une réalité de terrain très substantielle" dans ces communes, reconnaît Vincent Renard.

Le maire de Sceaux Philippe Laurent y voit même

"une évolution assez problématique des mentalités : la peur de l'arrivée de l'autre s'accentue ; et le sens du bien commun est un peu plus atténué chez un certain nombre de nos concitoyens qu'il ne l'était il y a quelques années".

Économiquement, les maires ont également davantage intérêt à favoriser l'implantation d'entreprises sur leurs sols, au détriment des logements, car elles génèrent davantage de rentrées fiscales et moins de dépenses publiques d'équipements (écoles, bibliothèques, aires de jeux, ect.. ).
Même après l'obtention d'un permis de construire, de multiples obstacles subsistent

Et même lorsque les maires donnent leur autorisation pour construire, les blocages liés à des recours contre les permis de construire ou à des formalités administratives sont légions. Ce qui fait dire à Vincent Renard que "les décisions d'urbanisme se jouent désormais entre l'avocat et le juge".

Comme la politique de l'urbanisme, la politique foncière doit être pensée au niveau de l'agglomération pour que soient harmonisés au mieux bassins d'emplois, habitations et mixité sociale. L'absence de cohérence dans ces politiques a notamment permis à l'investissement immobilier de se développer dans des zones inappropriées, regrette Patrick Doutreligne, délégué général de fondation Abbé Pierre.

"Dans les années 2000, l'investissement immobilier, tiré par des dispositifs fiscaux, a fortement contraint l'aménagement du territoire car l'investissement était plus rentable hors des villes", explique-t-il.

Résultat, les bassins d'habitations se sont éloignés progressivement des bassins d'emplois. Un non sens absolu.
La France, une exception européenne

La France devrait en fait s'inspirer de ce qui se fait ailleurs, là où aucune "dictature parcellaire" ne s'est imposée.

"Dans les pays du Nord, comme les Pays-Bas ou la Norvège, l'offre foncière est dictée par une politique de forte planification urbaine", note Vincent Renard. De même, "en Grande-Bretagne et en Allemagne, le pouvoir foncier est aux mains de l'agglomération", ajoute-t-il.

L'exemple allemand mérite que l'on s'y penche : lorsque les services locaux d'urbanisme y ont décrété qu'un terrain est constructible, ils le signifient au propriétaire foncier par une lettre ; et lui donnent le choix soit de faire construire dessus, soit de le céder en échange d'un dédommagement approprié. En cas de refus du propriétaire, on peut aller jusqu'à l'expropriation pour cause d'utilité publique. Ce, toujours en échange d'une compensation financière.

En France il est donc temps "de mener une politique foncière sérieuse", exhorte Vincent Renard. En premier lieu, l'économiste milite pour "redéfinir la propriété foncière qui confère des droits et des devoirs. L'utilisation des sols est d'intérêt général, c'est une chose trop sérieuse pour être laissée au marché. On ne peut pas jouer avec le foncier".

Les élus auront la même perception du problème? source


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 12 Déc 2013 09:39 
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Impôts locaux: La «taxe inondation» arrive

FISCALITE – Le parlement devrait en voter le principe cette semaine...

Et une nouvelle taxe. Cette semaine, l’Assemblée nationale, qui examine en deuxième lecture le projet de loi sur la «modernisation de l'action publique territoriale et affirmation des métropoles», prévoit de créer une nouvelle taxe locale, annoncent Les Echos.
Pas plus de 40 euros par habitant

Baptisée «taxe inondation» par le gouvernement, cet outil permettrait «un alourdissement optionnel de certains impôts locaux visant à financer une compétence nouvelle, jusque-là éclatée entre plusieurs acteurs, et désormais dévolue aux collectivités: la prévention des inondations», note le quotidien économique.

Appuyée par le gouvernement, la taxe inondation, qui doit entrer en vigueur début 2015, ne pourra excéder 40 euros par habitant. Si les municipalités décident de l’appliquer, les fonds récoltés devraient permettre de financer l’entretien des cours d’eau et des littoraux côtiers. Rappelons que le risque d’inondation concerne pas moins de 17 millions de Français. source


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 12 Déc 2013 10:15 
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karagold a écrit:
Sarkozy : "Je ne peux pas ne pas revenir"

Par Saïd Mahrane



"La question n'est pas de savoir si je veux ou ne veux pas revenir. Je ne peux pas ne pas revenir. Je n'ai pas le choix. C'est une fatalité. Une fatalité." Longtemps mystérieux sur ses intentions, Nicolas Sarkozy ne s'en cache désormais plus. Oui, il veut revenir, par envie ou par devoir, et il le dit et le répète à chacun de ses visiteurs, des plus éminents aux plus modestes élus. "Il veut revenir, ce n'est plus une révélation", confie au Point Jean-Louis Borloo.


Jean-Pierre Raffarin et Gérard Larcher ont eu le même sentiment en rencontrant, dans ses bureaux du 77, rue de Mirosmesnil, l'ancien président, qui échafaudait devant eux des plans de retour et distribuait des bons et des mauvais points à la terre entière. Ceux qui croient qu'il a humainement changé depuis son départ de l'Élysée se trompent. Nicolas Sarkozy n'est jamais plus cruel et moqueur que dans ses invectives. François Fillon ("ce traître"), Laurent Wauquiez ("cet ingrat"), Xavier Bertrand ("un boudeur") et Jean-François Copé ("Harlem Désir de droite") sont ses cibles favorites. Ses saillies sont dignes des meilleurs dialogues d'Audiard. Plongée dans les coulisses du "77", là où Nicolas Sarkozy, le "Tonton flingueur" de la politique, travaille à son destin. Une enquête à lire dans le Point, à paraître jeudi 12 décembre.


La nouvelle attaque de Nicolas Sarkozy contre Mediapart


http://blogs.mediapart.fr/blog/edwy-ple ... -mediapart


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 12 Déc 2013 11:27 
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Inscrit le: 18 Oct 2008 17:55
Messages: 3632
L'UE envisage de nouvelles mesures pour lutter contre l'évasion fiscale l'année prochaine

L'Union européenne (UE) proposera l'année prochaine des règles plus strictes pour lutter contre l'évasion fiscale, a déclaré mardi un responsable de l'UE.

Algirdas Semeta, commissaire européen en charge de la Fiscalité et de l'Union douanière, a décrit la réforme de la gouvernance sur la fiscalité de cette année comme un "immense progrès".

Il a néanmoins appelé les ministres des Finances des Etats membres à instaurer un environnement fiscal plus transparent et juste. "Au nom d'une fiscalité juste et efficace, 2014 doit être l'année de la concrétisation", a déclaré M. Semeta.

Dans son discours prononcé à la conférence des ministres européens des Finances de l'UE, M. Semeta a indiqué que le bloc de 28 pays membres a mis en place un cadre permettant d'accroître l'échange automatique d'informations et qu'il a pris des mesures pour combler les lacunes de la législation sur la fiscalité des entreprises pour empêcher certains types d'évasion fiscale.

Outre ces mesures, l'UE a également amorcé un processus visant à trouver des solutions pour taxer l'économie numérique, a convenu de mesures pour lutter contre la fraude à la TVA et a proposé des mesures pour faciliter la conformité.

La question de l'évasion fiscale des entreprises est l'une des priorités dans l'agenda politique de nombreux pays de l'UE et hors UE, et la nécessité d'agir pour la combattre a été soulignée lors des récentes réunions du G20 et du G8.
source


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 12 Déc 2013 11:34 
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Inscrit le: 30 Déc 2010 23:28
Messages: 7687
karagold a écrit:

Par Saïd Mahrane :


Ses saillies sont dignes des meilleurs dialogues d'Audiard.


Le militant moyen ne devrait pas avoir de difficulté à avaler cela.
C'est beau comme une lettre d'amour à Sarkozy écrite par une dame ministre et retrouvée dans un coffre-fort.


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