Le blog à Lupus



Tradosaure
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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 13 Déc 2013 23:58 
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xaar a écrit:
karagold a écrit:
13 décembre 2013
Savez-vous ce qui changera pour votre argent en 2014?


De nombreux changements sont attendus pour 2014: carrière, pension, factures, compte d'épargne, crédit hypothécaire, déclaration d'impôts, etc. Êtes-vous correctement informé? Testez ici vos connaissances.

"Votre argent en 2014": Votre agenda financier personnel. Les nouveautés et les rendez-vous à ne pas manquer mois par mois - Ce samedi 14/12, gratuit avec L'Echo.
A partir de janvier 2014, il ne sera plus questions d'ouvriers et d'employés, mais de "statut unique". Vous en avez sans doute entendu parler. Mais qu'est-ce que cela signifie dans la pratique?

Si vous avez opté pour la domiciliation de vos factures, cette opération devra se faire par "domiciliation européenne" à partir du mois de février. Ce changement s'inscrit dans le cadre de la directive SEPA. Avec quelles conséquences sur votre quotidien?

Si vous transférez de l'argent entre différents comptes d'épargne au sein d'une même banque, vous ne perdrez désormais plus votre prime de fidélité. Du moins à certaines conditions et dans certaines limites. Savez-vous lesquelles?

Le mois de mai apportera quelques changements en matière d'assurances: votre courtier ne pourra plus vous vendre que des produits correspondant à votre profil d'investisseur. Cela semble logique. Mais cela signifie-t-il que vous n'aurez désormais plus accès à certains produits?

Le paiement d'achats importants en cash ne sera plus autorisé à partir de l'an prochain. Quels sont les montants que vous pourrez encore payer en cash? A partir de quel montant devrez-vous utiliser d'autres moyens de paiement?

Ces nouveautés auront des conséquences non négligeables. Pour tester vos connaissances, participez au quizz ci-dessous. 10 questions à choix multiple vous permettront de savoir si vous êtes suffisamment armé pour faire face aux conséquences pratiques des changements annoncés.


"À partir de janvier 2014, on ne peut plus payer que 3.000 euros en espèces. Si le montant de votre achat dépasse 3.000 euros, vous ne pourrez payer que 10% maximum en liquide. Si vous achetez un salon pour 10.000 euros, vous ne pourrez donc payer que 1.000 euros en cash (10%). Le reste devra être payé par carte, par chèque ou par virement. Et pour tout achat supérieur à 30.000 euros, la limite absolue du paiement en liquide est de 3.000 euros."

http://monargent.lecho.be/budget_et_tem ... &utm_term=

Edit : test : voir réponse question 2/10


Cela concerne la Belgique ou la France ??


Uniquement la Belgique , désolé j'aurais dû l'indiquer avant.


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 14 Déc 2013 00:16 
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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 14 Déc 2013 10:47 
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Top Majeur sur les marchés !

Ceci est une alerte de ma part
(vous en faites bien évidemment ce que vous voulez).

Olivier CROTTAZ

LA SUITE ICI


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 14 Déc 2013 12:32 
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Le rôle de l’or dans le futur système monétaire international

Par Dan Popescu - Analyste des marchés de l'or et de l'argent / Contributeur pour Goldbroker.com

Robert Mundell, lauréat du prix Nobel d’économie, a dit, en décembre 1999, en recevant son prix, que « la chose la plus importante qu’il nous manque aujourd’hui est une monnaie universelle, un standard de valeur, le lien entre le passé et le futur et le ciment qui réunit ensemble des lieux lointains de la race humaine » (1). Il a aussi rappelé que l’or a rempli ce rôle depuis le temps de l’Empereur romain Augustus jusqu’en 1914 et que « l’absence aujourd’hui de l’or comme partie intrinsèque de notre système monétaire rend ce siècle, celui qui vient de se terminer, unique depuis plusieurs millénaires » (2).

Avant la Première Guerre mondiale, la livre sterling occupait la place d’honneur grâce à la force économique, aux réserves d’or et à l’étendue géographique de l’Empire britannique. La dette du Royaume-Uni avant la Première Guerre était de 29%, mais après deux guerres, elle a explosé à 240% du produit intérieur brut.

En 1944, après ces deux guerres désastreuses, surtout pour l’Europe, une conférence monétaire internationale a été organisée à Bretton Woods, aux États-Unis, pour créer un nouveau système monétaire international. La Grande- Bretagne se présentait à la conférence affaiblie, alors que les États-Unis avaient subi très peu de dommages, avaient une dette acceptable, un surplus budgétaire et de grandes réserves d’or. Comme le décrit Benn Steil dans son livre The Battle of Bretton Woods, les Etats-Unis ont profité de cette position de force et ont imposé aux Anglais et au monde entier un système monétaire basé sur le dollar américain, mais soutenu par l’or.

Trente ans plus tard, avec la mauvaise gérance des fonds publics et deux guerres (Corée et Vietnam) très coûteuses, la pression sur le dollar américain est devenue insoutenable. Sous la pression des demandes internationales de conversion du dollar en or, en 1971, le Président Nixon a mis fin à la couverture en or du dollar et, ainsi, aux accords de Bretton Woods. Un retour au standard or a été proposé par le Général de Gaulle, président de France qui, dans un discours en 1965, a dit:

« Nous tenons donc pour nécessaire que les échanges internationaux s’établissent, comme c’était le cas avant les grands malheurs du monde, sur une base monétaire indiscutable et qui ne porte la marque d’aucun pays en particulier.

Quelle base? En vérité, on ne voit pas qu’à cet égard il puisse y avoir de critère d’étalon autre que l’or. Eh oui! L’or, qui ne change pas de nature, qui se met, indifféremment, en barres, en lingots ou en pièces, qui n’a pas de nationalité, qui est tenu, éternellement et universellement, comme la valeur inaltérable et fiduciaire par excellence » (3).

Malheureusement cela n’a pas eu lieu et, depuis, nous sommes sur un standard de dollar américain de monnaie fiduciaire sans aucune couverture réelle (or ou or et argent), et qui donne aux Etats Unis un « privilège exorbitant », comme l’a dit le ministre des finances d’alors et futur président de la France, Valery Giscard d’Estaing. Les déficits et la dette américaine sont devenus exorbitants et, par conséquent, le système monétaire international basé sur le dollar est sur le point de s’écrouler. La question pour moi n’est pas si, mais quand et comment l’écroulement du système « dollar » va se produire. En tous cas, quel que soit le résultat, il est évident déjà que l’or en fera partie d’une façon ou d’une autre. Jusqu'à ce moment-là, l’or va monter en prix contre toutes les monnaies fiduciaires de papier, car l’or adore le chaos et l’incertitude.

Quel sera le nouveau système monétaire international? Il y a plusieurs scénarios et ils dépendent tous de la façon dont la crise va se produire et comment la transition va se faire. Robert Mundell a prédit en 1999 que « L’or va faire partie du système monétaire international dans le 21ème siècle » (4). L‘or retrouvera ce rôle traditionnel de monnaie universelle quand le dollar américain, l’euro et le yen ne fonctionneront plus comme des moyens acceptables de paiement au niveau international. Ceci me semble être le cas, car tous les pays sont endettés au maximum possible. Tous ont abusé de la planche à billets « à l’infini ». Les deux graphiques ci-dessous montrent l’évolution de la dette américaine et le prix de l’or depuis 1970 et la balance des paiements courants de plusieurs pays.

Dette américaine et limite vs prix de l’or
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Dette américaine et limite vs prix de l’or.png [ 55.61 Kio | Consulté 5536 fois ]


Balance cumulative des paiements courants (1980-2013)
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Balance des paiements courants cumulative (1980-2013).png [ 146.46 Kio | Consulté 5534 fois ]


Le scénario-catastrophe serait un écrasement total du dollar américain dû à une déflation ou une hyperinflation. Dans ce cas, je vois l’or s’imposer comme standard pur de facto, car aucune autre monnaie fiduciaire n’est assez forte en ce moment pour remplacer le dollar. En plus, la chute du dollar américain risque d’emporter avec lui d’autres devises comme l’euro, la livre sterling, le yen, etc.

Un autre scénario moins drastique serait une négociation semblable aux négociations de Bretton Woods, sous l’auspice du Fond Monétaire International, avant un écrasement total du dollar. Des études ont déjà proposé une monnaie internationale comme les droits de tirage spéciaux (DTS) du Fond Monétaire International. Jim Rickards, dans son livre Currency Wars, semble croire que ce soit le scénario le plus plausible. Une version inclut une proportion d’or (20% à 30%). Une autre serait une devise internationale soutenue en partie par l’or. Il est aussi possible qu’il y ait une période transitoire avec plusieurs monnaies de réserve (dollar américain, euro, livre sterling, yen, yuan, rouble, etc.), sans qu’aucune ne domine les autres, mais qui serait, à mon avis, très instable et de courte durée. Même dans ce cas-ci, l’or y jouerait un rôle très important. Pour donner une crédibilité à leurs devises, les pays achèteront de l’or pour leurs réserves monétaires.

Tout indique que, même si les gouvernements, à travers leurs agences monétaires comme les banques centrales, le nient publiquement, l’or est déjà accumulé en vue de mieux se positionner dans ce futur système monétaire international. Les pays émergents sont les plus actifs sur le marché de l’or, car ils en ont très peu dans leurs réserves. La Chine et la Russie ont clairement indiqué par leurs paroles, mais aussi par leurs achats, que l’or est à la base de leurs stratégies de soutien de leurs devises.

En ce moment, nous vivons des changements majeurs qui ne se produisent que tous les cent ans. Un de ces changements se produit dans le domaine monétaire et, plus particulièrement, en ce qui concerne la monnaie-papier. Par un abus constant, les souverains durant cent ans ont totalement détruit la réputation et, par conséquent, la valeur de leurs devises. Et cela, parce que la confiance est la seule force d’une devise fiduciaire. Pour rebâtir la confiance, il faut revenir à une base réelle, et la seule qui a fait ses preuves depuis plus de 5,000 ans, qui a été reconnue et respectée à travers le monde entier, est l’or et l’argent.

« Si tout échoue, possiblement aussi le nouveau plan de droits de tirage spéciaux (DTS), l’or attend dans les coulisses comme un protecteur de valeur et une monnaie universelle. En fin de compte, une lutte mondiale entre l’or et le DTS pour devenir « monnaie » suprême peut être le prochain choc qui va s’ajouter à la longue liste de chocs historiques sur le système monétaire international » (5). Jim Rickards

Le graphique ci-dessous donne quelques indications de la valeur du dollar américain si un retour au standard or est décidé. Une couverture en or du dollar américain de 100% représenterait $11,384 par habitant alors qu’une couverture en or de 40% représenterait $4,554 par habitant.

Base monétaire américaine par habitant vs l’or
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Base monétaire américaine par habitant vs l’or.png
Base monétaire américaine par habitant vs l’or.png [ 50.69 Kio | Consulté 5526 fois ]


La formule utilisée par Nick Laird vient de Jim Rickards (Lire l'interview de Jim Rickards). Elle est basée sur la règle instaurée au début des années 1900, lorsque la masse monétaire était soutenue à 40% par de l’or.

Pour la formule de ce graphique, vous prenez la masse monétaire et la divisez par la population, puis vous en calculez 40% pour obtenir le résultat.

La courbe bleue représente la règle historique des 40% que nous avions sous le standard-or. La courbe noire représente la masse monétaire soutenue à 100% par de l'or et, comme on peut le voir sur les dépassements, elle peut être atteinte.

La courbe bleue nous donne une cible et la courbe noire nous indique une hausse potentielle, alors que la valeur de l’or se rapproche de la taille de la masse monétaire.

En 1944 nous avons vécu un transfert de pouvoir de la Grande-Bretagne, l’empire sur lequel le soleil ne se couche jamais, mais pleine de dettes et meurtrie par la guerre, vers les États-Unis. De la même façon, aujourd’hui on vit un transfert de pouvoir de l’Empire américain, lui aussi affaibli par plusieurs guerres et plein de dette qu’il ne pourra jamais rembourser, vers la Chine. On constate actuellement, sur la scène internationale, la même arrogance de la part des États-Unis envers la Chine qui s’est produite en 1944 de la part du Royaume-Uni envers les États-Unis, et que décrit si bien Benn Steil dans son livre sur les négociations de Bretton Woods.

Dans ce changement séculaire géopolitique et monétaire qui se produit, l’or va briller de nouveau dans son rôle historique d’extenseur de dette et de havre de stabilité monétaire. Quel que soit le dénouement de cette crise monétaire séculaire, il est évident que l’or y sera à un prix bien plus haut qu’aujourd’hui par rapport aux monnaies fiduciaires. https://fr.goldbroker.com/news/role-or- ... l-384.html


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 14 Déc 2013 14:51 
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Pas de réduction de la fuite des talents sans baisse de la fiscalité

La fuite des talents explose, comme la nervosité des politiques sur l’exit tax le rappelle. Mais elle ne se réduira que si la fiscalité baisse et non monte.

Par Xavier Fontanet.

La fébrilité des députés à durcir l’« exit tax » est le signe que l’exil des talents s’accélère. Il y a six semaines, on apprenait qu’il y avait eu en 2011 35 000 départs, en croissance de 65 % par rapport à 2010. En discutant avec les commerçants, en observant les camions de déménagement belges dans nos rues, on se doute que le mouvement s’amplifie.

On sait que le nombre de Français a explosé en Angleterre et à Singapour, on découvre des hypothèses folles sur 2012 et 2013 dans certains journaux ; Bercy doit donner les estimations 2013 pour couper court aux rumeurs et parce que le Parlement ne peut pas travailler sans disposer des bons chiffres. Fait nouveau, le départ de jeunes diplômés à la recherche d’un meilleur environnement pour entreprendre ; ils seraient 25.000. On a beau dire que ça a toujours existé, cette perte de capital humain et financier est terrifiante : chaque diplômé d’études supérieures ayant reçu du pays (frais de santé compris) une somme tournant autour de 200.000 euros depuis sa naissance, ce sont, à ce rythme, 5 milliards d’euros qui s’envolent sur une année.

Pensons aussi aux vieux qui partent à cause de l’ISF, qui a trente ans aujourd’hui ; les flux annuels avant 2011 tournaient autour de 750 foyers par an, à 12 millions par foyer, ce sont 10 milliards par an dont les propriétaires quittent la France, 300 milliards sur trente ans ! Fourchette basse quand on sait, « Le Temps » l’a révélé, qu’un seul canton suisse abrite plus de 50 milliards de fortune originellement française. Grave responsabilité d’avoir créé une situation fiscale poussant ces Français disposant de moyens, formés et entreprenants, à partir à un moment où on a tant besoin d’eux. C’est de l’intérêt général du pays d’avoir les vrais chiffres sur l’exil. Il faut cerner l’ampleur des dégâts et trouver un moyen plus efficace pour les réparer que de durcir l’ « exit tax »… comme remettre notre fiscalité dans la moyenne européenne ? source


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 14 Déc 2013 17:04 
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Our entire currency system is imaginery. It doesn't really exist. It's just that we're all dreaming the same dream. If anybody chooses to wake up... It's over with...


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 14 Déc 2013 18:49 
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RECULADE - Taxe à 75% : l'AS Monaco est finalement exemptée

Jeudi, les députés avaient pourtant voté un amendement visant à assujettir à la taxe à 75% les clubs sportifs professionnels étrangers affiliés à une fédération française et participant à un championnat français.

Les supporters des différents clubs de Ligue 1 vont avoir un sujet de discussion ce week-end. Et certains devraient sortir de leurs gonds en apprenant cette information. En effet, après de nombreuses spéculations, les députés ont décidé vendredi que l'AS Monaco ne paiera finalement pas la taxe exceptionnelle sur les hautes rémunérations. Pas de taxe à 75% pour le club de Dmitry Rybolovlev.

Selon Bernard Cazeneuve, il existait un "risque" que le Conseil constitutionnel annule la taxe si elle était appliquée à une société non domiciliée en France, ce qui a convaincu les députés de voter un amendement revenant sur leur vote de la veille. Cette décision devraient irriter au plus haut point les autres présidents de club qui souhaitaient l'équité sur ce sujet.

Read more at http://www.atlantico.fr/pepites/taxe-75 ... oerZVLg.99


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 14 Déc 2013 19:11 
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Compte joint: ses charmes et ses pièges
Le Revenu

(lerevenu.com) - Pratique pour les uns, risqué pour les autres, le compte joint doit être utilisé avec précaution.?Connaître son fonctionnement permet d'en tirer le meilleur en toute sécurité.

Les couples français font preuve d'une grande solidarité financière. Ainsi, 64% déclarent mettre en commun totalement leurs revenus, 18% partiellement, mais 18 % seulement pratiquent la séparation de biens. C'est ce que révèle une étude récente de l'Insee. L'outil idoine le plus utilisé, c'est le compte joint qui procure bien des avantages pratiques. Cela, tant que tout va bien !
Associer ou non son épargne

Les comptes bancaires et la plupart des produits d'épargne peuvent être joints entre époux, parents ou relations. Il en va ainsi des livrets bancaires, de l'assurance vie, des comptes-titres et des dépôts à terme. Les produits d'épargne réglementés (PEL, CEL, LEP, livrets Jeunes, LDD, PEP) et le PEA sont, en revanche, individuels.

Les banques accordent souvent des avantages tarifaires sur un compte joint. La deuxième carte est le plus souvent facturée demi-tarif. On bénéficie aussi quelquefois de deux ac­cès Internet pour une seule tarification facturée. Vous profiterez parfois de réductions sur vos primes d'assurance.

Pour être commode au quotidien, le compte joint doit porter l'intitulé ?M. ou Mme?, très différent de ?M. et Mme?. Dans la rédaction «M. et Mme», la signature des deux cotitulaires est nécessaire pour toutes les opérations. Il en est de même pour les comptes joints entre personnes du même sexe ou même d'un compte joint rassemblant plusieurs personnes. Nous analysons un couple, mais le principe est le même dans tous les cas.

Dans la rédaction ?ou?, chacun dispose de l'intégralité des fonds en compte comme s'il en était seul titulaire. Vous pouvez signer des chèques, faire des retraits ou virements, autoriser des prélèvements ou faire opposition. Sur un compte individuel, il faudrait une procuration. Quel que soit le titulaire à qui il est adressé, M. ou Mme peut encaisser un chèque. Si vous n'aviez que deux comptes séparés, Mada­me ne pourrait encaisser les loyers de Monsieur. Et ce, même en régime de communauté, une femme ne peut se servir du compte de son mari sans que la banque ne vérifie ses pouvoirs. (Cassation, 8 juillet 2009, N° 0817300).

Votre compte joint obéit aux règles de la solidarité active et passive prévues aux articles 1197 et 1200 du Code civil. La solidarité active prévoit que chacun des titulaires peut faire fonctionner le compte avec sa seule signature. La solidarité passive stipule que chaque titulaire est engagé envers la banque à raison de toutes obligations contractées par l'autre titulaire. Vous ne pourrez pas dire «ce n'est pas moi, c'est ma femme (ou mon mari !)».

En cas d'incident de paiement, la banque peut demander de couvrir la totalité du découvert à chacun des cotitulaires. En cas de non-régularisation, tous les cotitulaires sont interdits bancaires et ce sur tous leurs comptes joints ou individuels.

Il est possible, et fortement conseillé, avec l'accord de chacun, de désigner un responsable unique en cas d'incident. Dans ce cas, le titulaire non responsable est uniquement interdit bancaire sur le compte joint. Ceux qui exercent une profession libérale, les commerçants et artisans veilleront à nommer leur conjoint responsable afin d'éviter la «contagion» d'une interdiction liée à leur vie privée sur leur activité professionnelle.

Au décès, le compte n'est pas bloqué

Principal atout du compte joint : en cas de décès, le compte n'est pas bloqué. Qu'il s'agisse du compte de dépôts ou d'un compte d'épargne, il continue à fonctionner sous le seul nom du conjoint survivant. Ce dernier peut alors disposer des fonds comme bon lui semble.

Attention, cette «facilité» ne modifie en rien les droits des héritiers du défunt et de l'administration fiscale sur le solde du compte au jour du décès : vous aurez des comptes à rendre. Concrètement, dans les quinze jours de la notification du décès, la banque adresse à la direction des services fiscaux la liste des titres, des sommes et des valeurs existantes sur les comptes au jour du décès. Parallèlement, la banque fournit les documents au notaire.

En principe, la moitié du solde au jour du décès sera incluse dans la succession, l'autre moitié étant censée appartenir au conjoint survivant (CGI art 753).

À première vue, le compte joint n'a que des avantages : il évite les comptes d'apothicaires ou la répartition des dépenses entre l'un et l'autre, avec les dangers que cela représente.

Mais le compte joint comporte aussi des pièges. Cela, notamment en cas de divorce ou, sur le plan fiscal, en cas de donations déguisées.

À l'occasion de la souscription d'un crédit immobilier, la banque peut vous inciter à ouvrir un compte joint d'où elle prélèvera les échéances au lieu d'accepter le remboursement par un seul ou partager les mensualités entre deux comptes séparés. «C'est plus simple pour la banque», explique Alexia Henry, ingénieure patrimoniale à la BPE. Elle s'assure ainsi des paiements puisque les deux époux seront coresponsables des débits. Il peut aussi y avoir pour elle un enjeu commercial : faire rapatrier le compte et le salaire des deux emprunteurs. Mais, tout comme la banque ne peut exiger que le salaire soit domicilié chez elle pour accorder un prêt immobilier, elle ne peut pas vous obliger à ouvrir un compte joint.

Conservez des traces des gros virements

Beaucoup d'avocats conseillent de faire un usage du compte joint conforme à l'esprit de votre contrat de mariage : en séparation de biens, limitez-le aux dépenses courantes, en communauté, vous pouvez y inclure le crédit immobilier.

Ne cherchez pas à violer les règles de votre régime matrimonial par un compte joint. Gardez des traces de vos apports à la communauté pour vous permettre de faire valoir l'origine des fonds (produit de la vente d'un bien propre, par exemple). N'oubliez pas que vous ne pouvez obtenir de copies des relevés bancaires que pour les dix dernières années (leur durée de vie pour les emprunts). Gardez aussi des copies des emprunts, cautions, consentements formels pour faire le point sur les engagements pris en faveur de votre partenaire.

Dès que vos relations se gâtent, pour éviter les problèmes, coupez le compte joint. L'opé­ra­tion se fait à tout moment d'un commun accord ou à défaut, à l'initiative d'un des deux conjoints, mais les conséquen­ces ne sont pas les mêmes. Si les cotitulaires décident ensemble de clore le compte joint, l'opération passe le plus souvent dans un premier temps par sa transformation en compte indivis sous l'intitulé «M. et Mme». Le compte ne fonctionnera plus que sous la signature cumulative des cotitulaires.

Désolidarisez-vous en cas de conflit

À défaut d'accord entre les cotitulaires, chacun d'entre eux peut individuellement se dé­solidariser. Et ce, même en cas de découvert, car celui qui dénonce le compte reste solidaire des dettes accumulées jusqu'à la date de révocation (y compris les dettes qui surviendraient plus tard mais seraient liées à des opérations antérieures à la révocation). Mais si, ensuite, le second titu­laire creuse le découvert en souscrivant de nouveaux crédits, il en sera seul responsable.

Il suffit d'écrire en recomman­dé avec accusé de réception à sa banque ou d'en faire la demande directement à son agence. La banque ne peut s'opposer à votre démarche.

Mais sachez que «les ban­ques préfèrent recevoir un courrier AR, notamment si les relations entre les cotitulaires sont conflictuelles. Elles vous demandent aussi de rendre vos moyens de paiement du compte joint», explique Alexia Henry, de la BPE. Dès lors, le compte ne fonctionnera plus que sous la seule signature de votre conjoint. On le constate, il s'agit bien d'un sujet qui mérite toute votre attention. ?

Aline Fauvarque http://www.lerevenu.com/home


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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 15 Déc 2013 12:19 
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Chauffez une petite pièce pour quelques centimes par jour



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 Sujet du message: Re: REVUE DE PRESSE 2
MessagePublié: 15 Déc 2013 12:35 
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Bretagne : Ayrault peut-il enterrer le mouvement des bonnets rouges?

LA SUITE ICI


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