Le blog à Lupus



Tradosaure
Nous sommes actuellement le 31 Déc 2025 04:31

Heures au format UTC + 1 heure




Publier un nouveau sujet Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez rédiger ou éditer aucun message.  [ 1942 messages ]  Aller à la page Précédent  1 ... 107, 108, 109, 110, 111, 112, 113 ... 195  Suivant
Auteur Message
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 05 Fév 2015 13:37 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 04 Mar 2011 15:59
Messages: 292
GoldOrHack a écrit:

Cette phrase est attribuée à Amchel Mayer Rothschild...
.


Goldstone, tu es là ? :mrgreen:


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 05 Fév 2015 13:38 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 26 Mar 2010 21:57
Messages: 9842
Medulle a écrit:
C'est pas forcément l'analyse de Sapir:
http://russeurope.hypotheses.org/3397



Citer:
En cela, l’issue pour la Grèce nous concerne tous.

Voulons nous vivre libre ou acceptons-nous le joug ?


c'est si bien dit :D


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 05 Fév 2015 13:48 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 21 Oct 2008 11:26
Messages: 3034
OK Voilà donc l'analyse de Sapir

"Une sortie de l’Euro ?

En réalité, la Grèce est aujourd’hui dans une meilleure situation qu’elle ne l’était en 2010 pour envisager une sortie de l’Euro. A cette époque, le budget était gravement déséquilibré. Aujourd’hui, le budget est équilibré au niveau du solde primaire, ce qui revient à dire que si la Grèce n’avait aucune dette (et donc pas d’intérêts à rembourser) elle n’aurait nul besoin d’emprunter à nouveau, et bénéficierait même d’un excédent. La balance commerciale, elle, est légèrement déficitaire. Mais, compte tenu des élasticités-prix qui peuvent être calculées, si la Grèce dévaluait de 30% à 35%, elle accroîtrait ses exportations de manière significative et serait en excédent. Signalons d’ailleurs qu’une dévaluation de la monnaie grecque accroîtrait les ressources fiscales en monnaie locale, provenant des armateurs car ces derniers opèrent en dollars. Quant aux investissements directs dans ce pays, on imagine sans peine qu’avec un budget à l’équilibre, un solde commercial positif et un avantage compétitif très sérieux sur ses concurrents, ils ne tarderaient pas à affluer. Bien entendu, la Grèce ferait défaut sur sa dette dans le cas d’une sortie de l’Euro. Mais, n’ayant plus à emprunter, elle ne risque rien à se couper de ses créanciers. Au-contraire, ce sont ces derniers qui viendront à résipiscence, comme le montre l’histoire des nombreux pays qui sont passés par un défaut sur la dette.

Une dévaluation de 30% à 35% redonnerait à l’économie non seulement sa compétitivité mais elle permettrait au gouvernement d’avoir des marges de manœuvres dans le domaine social, en même temps qu’il en aurait par le défaut de fait sur la dette.

La Grèce doit donc regarder résolument la possibilité de sortir de la zone Euro. Si une telle solution devait s’imposer, ce n’est pas elle, mais la Zone Euro elle-même, qui en subirait les conséquences. Elle doit dire aux autorités de la BCE et de l’Union Européenne que, s’il le faut, elle n’hésitera pas devant une telle solution."
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Mais elle ne cadre pas avec la réaction de Tsipras , malheureusement...


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 05 Fév 2015 13:57 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 22 Déc 2009 19:19
Messages: 3656
SCHAEUBLE: "MY PRESS SPOKESMAN ADVISED ME TO SAY "WE AGREED TO DISAGREE"

VAROUFAKIS: "WE DIDN'T EVEN AGREE TO DISAGREE"


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 05 Fév 2015 14:09 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 17 Déc 2011 04:22
Messages: 5318
karagold a écrit:
Mais elle ne cadre pas avec la réaction de Tsipras , malheureusement...


Ben oui! Parce que Sapir suppose que si "la Grèce faisait bien entendu défaut sur sa dette dans le cas d’une sortie de l’Euro", il n'y aura aucune conséquence et aucune mesure de rétorsion contre la Grèce... :lol:

Qui peut croire cela une seule seconde?

Comme le martèle Delamarche tous les lundis, il y aura forcément des conséquences!

L'Islande a été inscrite sur la liste des états terroristes pour une affaire de défaut de paiement...
Et si vous êtes inscrit sur cette liste, vous ne pouvez plus vendre d'olives, ni acheter de pétrole... et je ne parle pas du gel des avoirs internationaux, etc...

Je pense que la BCE a mis ces fameuses conséquences sous le nez de Tsipras... qui a été contraint de se coucher, hélas...

_________________
Our entire currency system is imaginery. It doesn't really exist. It's just that we're all dreaming the same dream. If anybody chooses to wake up... It's over with...


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 05 Fév 2015 14:09 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 17 Déc 2009 15:53
Messages: 842
karagold a écrit:
OK Voilà donc l'analyse de Sapir

"Une sortie de l’Euro ?

En réalité, la Grèce est aujourd’hui dans une meilleure situation qu’elle ne l’était en 2010 pour envisager une sortie de l’Euro. A cette époque, le budget était gravement déséquilibré. Aujourd’hui, le budget est équilibré au niveau du solde primaire, ce qui revient à dire que si la Grèce n’avait aucune dette (et donc pas d’intérêts à rembourser) elle n’aurait nul besoin d’emprunter à nouveau, et bénéficierait même d’un excédent. La balance commerciale, elle, est légèrement déficitaire. Mais, compte tenu des élasticités-prix qui peuvent être calculées, si la Grèce dévaluait de 30% à 35%, elle accroîtrait ses exportations de manière significative et serait en excédent. Signalons d’ailleurs qu’une dévaluation de la monnaie grecque accroîtrait les ressources fiscales en monnaie locale, provenant des armateurs car ces derniers opèrent en dollars. Quant aux investissements directs dans ce pays, on imagine sans peine qu’avec un budget à l’équilibre, un solde commercial positif et un avantage compétitif très sérieux sur ses concurrents, ils ne tarderaient pas à affluer. Bien entendu, la Grèce ferait défaut sur sa dette dans le cas d’une sortie de l’Euro. Mais, n’ayant plus à emprunter, elle ne risque rien à se couper de ses créanciers. Au-contraire, ce sont ces derniers qui viendront à résipiscence, comme le montre l’histoire des nombreux pays qui sont passés par un défaut sur la dette.

Une dévaluation de 30% à 35% redonnerait à l’économie non seulement sa compétitivité mais elle permettrait au gouvernement d’avoir des marges de manœuvres dans le domaine social, en même temps qu’il en aurait par le défaut de fait sur la dette.

La Grèce doit donc regarder résolument la possibilité de sortir de la zone Euro. Si une telle solution devait s’imposer, ce n’est pas elle, mais la Zone Euro elle-même, qui en subirait les conséquences. Elle doit dire aux autorités de la BCE et de l’Union Européenne que, s’il le faut, elle n’hésitera pas devant une telle solution."
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Mais elle ne cadre pas avec la réaction de Tsipras , malheureusement...


Lorsque vous devez 10 000 Euros a la banque et que vous ne pouvez pas payer, vous avez un problème.

Lorsque vous devez 300 Milliards d' Euros a la banque et que vous ne pouvez pas payer, c'est la banque qui a un problème

_________________
Quand je vois un mec qu’ a pas de quoi bouffer et qui va voter, ça me fait penser à un crocodile qui se présenterait dans une maroquinerie


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 05 Fév 2015 14:11 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 26 Mar 2010 21:57
Messages: 9842
*VAROUFAKIS SAYS GREECE WIILL DO EVERYTHING TO AVOID DEFAULT



C'EST PAS LE MOMENT DE FLANCHER COCO


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 05 Fév 2015 14:27 
Hors-ligne

Inscrit le: 25 Sep 2012 15:54
Messages: 1395
karagold a écrit:
OK Voilà donc l'analyse de Sapir

"Une sortie de l’Euro ?

En réalité, la Grèce est aujourd’hui dans une meilleure situation qu’elle ne l’était en 2010 pour envisager une sortie de l’Euro. A cette époque, le budget était gravement déséquilibré. Aujourd’hui, le budget est équilibré au niveau du solde primaire, ce qui revient à dire que si la Grèce n’avait aucune dette (et donc pas d’intérêts à rembourser) elle n’aurait nul besoin d’emprunter à nouveau, et bénéficierait même d’un excédent. La balance commerciale, elle, est légèrement déficitaire. Mais, compte tenu des élasticités-prix qui peuvent être calculées, si la Grèce dévaluait de 30% à 35%, elle accroîtrait ses exportations de manière significative et serait en excédent. Signalons d’ailleurs qu’une dévaluation de la monnaie grecque accroîtrait les ressources fiscales en monnaie locale, provenant des armateurs car ces derniers opèrent en dollars. Quant aux investissements directs dans ce pays, on imagine sans peine qu’avec un budget à l’équilibre, un solde commercial positif et un avantage compétitif très sérieux sur ses concurrents, ils ne tarderaient pas à affluer. Bien entendu, la Grèce ferait défaut sur sa dette dans le cas d’une sortie de l’Euro. Mais, n’ayant plus à emprunter, elle ne risque rien à se couper de ses créanciers. Au-contraire, ce sont ces derniers qui viendront à résipiscence, comme le montre l’histoire des nombreux pays qui sont passés par un défaut sur la dette.

Une dévaluation de 30% à 35% redonnerait à l’économie non seulement sa compétitivité mais elle permettrait au gouvernement d’avoir des marges de manœuvres dans le domaine social, en même temps qu’il en aurait par le défaut de fait sur la dette.

La Grèce doit donc regarder résolument la possibilité de sortir de la zone Euro. Si une telle solution devait s’imposer, ce n’est pas elle, mais la Zone Euro elle-même, qui en subirait les conséquences. Elle doit dire aux autorités de la BCE et de l’Union Européenne que, s’il le faut, elle n’hésitera pas devant une telle solution."
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Mais elle ne cadre pas avec la réaction de Tsipras , malheureusement...


Jacques Sapir focalise nuit et jour sur une sortie de l'Euro, ça en devient une obsession...
:arrow:


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 05 Fév 2015 14:29 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 21 Oct 2008 11:26
Messages: 3034
http://www.rtbf.be/info/dossier/euranet ... id=8897469

"La Grèce a besoin d'un gouvernement d'élites, pas de populisme"

ECONOMIE | Mis à jour le mardi 3 février 2015 à 9h27

André Sapir: la Grèce a besion d'un gouvernement d'élites, pas de populisme


"Le vrai problème de la Grèce aujourd'hui, et déjà depuis cinq ans, est : 'Est-ce que la Grèce a vraiment la capacité de réforme pour créer de la croissance ou doit-elle être tout le temps soutenue ?'", s'interroge André Sapir, professeur d'économie européenne à l'ULB, L'Acteur en direct de Matin Première ce mardi. Et si pour lui, le vote en faveur de Syriza peut être "une opportunité" pour le pays, il craint que ses dirigeants ne tombent dans le populisme.




André Sapir: la Grèce a besion d'un gouvernement d'élites, pas de populisme - RTBF



"C'est bien de dire qu'on ne veut plus d'aide, qu'on va se débrouiller, qu'on veut un allègement, mais est-ce que de l'autre côté ce gouvernement-ci est capable d'aligner des mesures qui vont relancer la croissance ?", se demande ce spécialiste, "car sans croissance, il n'y a pas d'avenir pour la Grèce".

S'il confie avoir longtemps pensé que Syriza pouvait "être une chance" pour la Grèce, il se dit refroidi "par les déclarations populistes" du parti de gauche radicale. Et de citer en exemple "la manière dont ils ont abordé de manière frontale les pays de la zone euro, sans mettre en avant ce qu'ils vont faire".

Pour André Sapir, "ce qu'il a manqué depuis 5 ans, c'est un gouvernement d'élites". "Une grande partie des électeurs ne demande pas seulement une réduction de la dette mais une autre manière de gouverner. Il y a cette opportunité pour ce gouvernement et c'est cela qu'il doit faire. Donc, aller au-delà du populisme et vraiment voir dans cette situation une opportunité avec les partenaires européens de travailler ensemble à un nouveau futur pour la Grèce".

Quant à savoir si les Grecs peuvent réclamer une réduction de la dette, il répond : "Il faut se rappeler que les prêts que les états européens ont fait à la Grèce ont déjà une échéance de l'ordre de 30 ans (de loin plus long que la moyenne), avec une période de grâce de 10 ans et des taux d'intérêts très faibles. Le coût du remboursement de ces dettes est donc déjà assez faible, mais il y a une marge de manœuvre, on pourrait encore le diminuer".

Des erreurs partagées

Le professeur tient aussi à remettre les choses dans leur contexte : "Ce que beaucoup n'ont pas compris, c'est que contrairement à ce que le programme, le fameux programme de la Troïka, avait estimé au départ, où on pensait qu'il y aurait à travers le programme une baisse du revenu national sur 3-4 ans de l'ordre de 2-3-4%, cette baisse a été de l'ordre de 20 à 25%. Donc il y a eu une forte déviation par rapport à ce qui avait été anticipé. Si on compare cela avec le programme irlandais ou portugais où il y a aussi eu une déviation mais elle était très très faible. Donc le cas grec était vraiment un cas à part".

Faut-il en déduire que l'Europe a donné à la Grèce un mauvais remède ?

André Sapir se montre prudent : "C'est clair qu'il y a eu cette grande déviation, mais est-ce que cette déviation est due au fait que le remède prescrit était le mauvais remède ou est-ce dû au fait que la Grèce n'ait pas été en mesure, vu la faiblesse de son système administratif, de faire ce que l'Irlande et le Portugal ont pu faire ?".

Les erreurs sont partagées, selon lui. S'il y a eu une "mauvaise évaluation de la capacité de la Grèce de mettre en œuvre un programme, on était dans l'urgence et c'était le tout premier programme".

Autrement dit, les Grecs "ont un petit peu essuyé les plâtres parce qu’ils étaient les premiers".

Mais d'un autre côté, il y a "les mauvaises finances publiques" comme point de départ et les "mensonges répétés de la Grèce", ce qui "a fait que le dialogue a été très très mauvais depuis le départ". Un "handicap" que "les autorités grecques n'ont jamais réussi à surmonter".

Début d'une sortie ?

Malgré tout, André Sapir reste optimiste pour la zone euro : "Il y a un problème grec, qui est déplaisant pour la population grec, qui est toujours déplaisant pour la zone euro, mais qui n'est pas déterminant dans la faiblesse de la zone euro aujourd'hui".

Autrement dit "il y a un problème grec et un problème de la zone euro", mais "le lien entre les deux n'est plus aussi important qu'il ne l'était il y a trois ans".




Écoutez l'interview complète de André Sapir dans Matin Première


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 05 Fév 2015 14:33 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 04 Mar 2011 15:59
Messages: 292
En Allemand, je trouve pas l´info en Français:

Nouveau crédit d´urgence de la BCE en faveur de la Grèce (ses Banques) de 60 millards :lol:

http://www.focus.de/finanzen/banken/60-milliarden-euro-ezb-genehmigt-griechenland-notfallkredite_id_4455321.html


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages depuis:  Trier par  
Publier un nouveau sujet Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez rédiger ou éditer aucun message.  [ 1942 messages ]  Aller à la page Précédent  1 ... 107, 108, 109, 110, 111, 112, 113 ... 195  Suivant

Heures au format UTC + 1 heure


Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant actuellement ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 145 invités


Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas insérer de pièces jointes dans ce forum

Sauter vers:  
Powered by phpBB2007 phpBB Group
Translated by phpBB.fr © 2007, 2008 phpBB.fr



.*.
*

.*.