Le WE n'est pas fini.

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et " les performances passées ne présagent pas des performances futures "

Virulent Jacques Sapir

Haïr l’Allemagne?
http://russeurope.hypotheses.org/3462

Il n'y va pas de main morte !
".....on apprend quelles conditions humiliantes et insultantes le gouvernement de Berlin mettait à son accord. Il ne veut rien moins qu’une reddition complète du gouvernement grec, lui imposant un traité léonin, une paix carthaginoise, où ce gouvernement, librement élu, devrait obtenir l’accord préalable de la « troïka » pour tout changement à apporter à la politique économique. En d’autres termes cela nie l’existence de la moindre souveraineté à Athènes.

Comment ne pas voir dans cette attitude l’écho lointain de l’ultimatum envoyé par l’Empire austro-hongrois à la Serbie, qui déclencha la Première guerre mondiale ? Comment ne pas y voir l’arrogance de l’Allemagne hitlérienne envoyant un autre ultimatum, en mai 1941, à la Yougoslavie et à la Grèce ? .... "

Mais comment ne pas lui donner raison ??

Oui, y a aussi ça

La fascination morbide que l’Allemagne, dans ce qu’elle a de pire, exerce sur les élites françaises appellerait une psychanalyse de masse, si une telle chose était possible. On peut, et on doit, y voir l’écho lointain de la défaite de 1940, et de l’abandon au pire dont les élites françaises, tant de droite que de gauche se sont alors rendues coupables. Le liberté, la République, et l’honneur n’ont été sauvés que par une poignée de réprouvés, de « clochards célestes » pour reprendre l’expression de Romain Gary, qui en fut, lui, le petit juif né à Wilno. Au fond, et on le voit hier comme aujourd’hui, c’est dans l’abandon de la souveraineté que se construit cette politique de soumission. On voit aujourd’hui ressurgir dans le langage de la droite française, mais aussi d’une partie de la gauche, n’est-ce pas Monsieur Manuel Valls ou Monsieur Emmanuel Macron, les vieilles lunes du discours vichyste, avec cette culpabilisation permanente de la population, accusée de ne pas faire assez d’efforts, de ne pas vouloir souffrir assez. Il y a une dimension sado-masochiste dans ce discours et dans cette politique. Mais cette dimension n’est pas que le reflet d’un inconscient trop longtemps refoulé. C’est aussi l’expression d’intérêts que l’on peut parfaitement identifier.

Pour rappel

"L'Europe c'est la paix et la prospérité pour tous"

L'accord a un arrière goût d'inachevé: on remet à Lundi les questions qui fâchent. Et puis les problèmes de fond demeurent: la Grèce est insolvable, ni plus ni moins qu'avant, que faire?. C'est pourri.

salut
Pour rappel, le taux de suicide en France est de 29 personnes / jour. Finir cette infographie par ce chiffre avec une bonne typo bien grasse et rouge pour faire du sensationnelle, ça me fait gerber.
Ce type de site "dit de journalisme indépendant" surfe sur la vague "nous, on est pas pareil. Il y a de vrais enquêtes, soutenez nous pour qu'on puisse continuer notre travail d'investigation"

Okeanews est affilié à "j'aime l'info", une asso qui regroupe pas mal d'autres sites dits "indépendants". En grattant un peu, derrière "j'aime l'info" on trouve Laurent Mauriac, le fondateur de Rue89 lol (nouvelObs).

Il y a un nouveau business de l'info. De plus en plus de personne se détournent des vecteurs classiques de diffusion. Et comme il y a de la demande, on nous offre ce qu'on veut lire ou entendre.

Je ne dis pas que tout est pipé, mais il faut prendre ces informations avec autant de pincettes qu'on pourrait le faire avec tf1, bfm, le monde, figaro, mediapart...

Désolé pour cette digression.

oui, en grèce c'est la merde depuis 8 ans maintenant. Faut faire quelque chose.

D'accord sur le fait que ce type d'info fait dans le sensationnel, mais au moins, et pour moi c'est essentiel, ce genre de placard a le mérite d'alerter et de tenter d'éveiller les consciences.
Et de mon point de vue, ton "Faut faire quelque chose" (et pas que pour la Grèce) ne peut passer que par cet éveil collectif avant que des extrêmes ne s'en empare.

Le "Faut faire quelque chose" était une note sarcastique

Tant que la misère se tient à côté de chez nous, je ne crois pas en un éveil collectif avec ce genre de placard publicitaire. Tant que la majorité du peuple a un toit et peut bouffer (plus ou moins bien), ça ira, ça ira. Le jour où nous deviendrons Grecs (quand ?), la faute ne sera pas rejeter sur le système financier ou sur la ploutocratie, non, on nous désignera les vrais fautifs : immigrés, décroissants, les goldeux...

De toute façon, les grecs, c'est bien fait pour leur gueule, non ? Ils sont fainéants et ne payent pas d'impôts. C'est le discours qu'on peut entendre assez largement en France, alors de là à ce qu'il y ait un éveil collectif...on a le temps.

D'ailleurs, même si je suis d'accord avec toi sur cette necessité, qu'est-ce qu'on y met derrière le terme "Eveil collectif" ? les indignés ? Les bobos qui s'indignent de ne plus avoir assez de thune pour se payer le dernier iPhone ?
Ces anti-systèmes, malgré eux, veulent que le système perdure. Je veux un travail, avec plus d'argent pour consommer comme avant et même plus.

Il n'y a que le mouvement des décroissants qui semblent vraiment s'inscrire dans ce que tu nommes "éveil collectif". Le terme "éveil" serait même trop léger, je parlerais de choc !
Il faudra énormément de temps surement pour que cette mouvance prenne de l'importance, mais de force ou de gré, amha, on y passera.