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Tradosaure
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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 03 Mar 2015 20:55 
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Faute de financement rapide, le mur de la dette menace la Grèce
Catherine Chatignoux, Chef De Service Adjointe - Le 03/03/2015

Dix jours après le compromis signé par l'Eurogroupe, l'accord ressemble à tout sauf au « répit » financier qu’escomptait la Grèce.

Les échéances financières approchent et la Grèce n’a pas les moyens financiers de les honorer.
Dix jours après le compromis avec l’Eurogroupe , qui a prolongé de quatre mois le plan d’aide à la Grèce, cet accord ressemble à tout sauf au « répit » financier qu’escomptait le gouvernement d’Aléxis Tsípras. Les échéances se rapprochent à grands pas et Athènes a toutes les difficultés à trouver les financements nécessaires pour les honorer. Ce vendredi, le Trésor doit rembourser près de 300 millions d'euros au FMI, la première d'une série de quatre tombées de dette échelonnées tout au long du mois de mars pour un total de 1,5 milliard d’euros. Le gouvernement va procéder, mercredi, à une émission de bons du Trésor à 6 mois pour 875 millions. L'opération est risquée, car les banques grecques qui généralement se portent acquéreur de la quasi-totalité de ces titres à court terme, se sont vu interdire par la BCE d’accroître leur exposition à ces obligations. La BCE a bloqué le canal traditionnel de financement des banques grecques , laissant ouvert un financement d'urgence plus coûteux et plafonné (ELA), limitant de facto la possibilité pour les établissements financiers d’acheter la dette de l’Etat.

Maintenir la pression

Jeudi, le conseil des gouverneurs de la BCE devra à nouveau se prononcer sur la prolongation de ce dispositif d’urgence. Selon plusieurs observateurs, elle ne devrait pas faire de cadeaux à la Grèce aussi longtemps que celle ci n’aura pas fait les efforts de réformes suffisants. C’est en tout cas ce que le patron de la BCE, Mario Draghi avait laissé entendre il y a quelques jours. De son côté, le ministre des Finances, Yánis Varoufákis multiplie les interventions publiques en Grèce, dans lesquelles il indique vouloir commencer à renégocier dès à présent la dette de son pays vis-à-vis de la BCE, sans doute pour éviter d’avoir à lui rembourser les 6 ,7 milliards qui lui sont dûs cet été. Dès avril, expliquait le ministre,dimanche, à l’Associated Press, « nous voulons démarrer la conversation avec nos partenaires et les institutions concernant la soutenabilité de la dette et son rééchelonnement. »

Les Européens, eux, ont adopté la stratégie inverse consistant à maintenir la pression maximum sur le gouvernement grec. Le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, a déclaré, lundi, qu’une première tranche des 7,2 milliards de prêts en attente de paiement depuis le mois de septembre pourrait être versée dès ce mois-ci à condition qu’Athènes adopte rapidement les réformes attendues. Si ce n’est pas le cas, le ministre des Finances sera contraint de faire les fonds de tiroir de l’Etat et des entreprises nationales pour y grappiller 1 ou 2 milliards de trésorerie. Il pourrait aussi retarder le paiement des factures à ses fournisseurs ou encore emprunter à la sécurité sociale ce qui lui reste des fonds de retraite.

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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 04 Mar 2015 10:09 
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Yanis Varoufakis, s’adresse directement aux Français et choisit Le Contrarien Matin !

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

Si le ministre des finances de la Grèce s’adresse à vous aujourd’hui et de façon exclusive par LeContrarien.com, c’est que d’une part il se définit lui-même comme un contrarien mais surtout, vous avez été tellement nombreux mes chers lecteurs à acheter son livre (Le Minotaure Planétaire) que cela est remonté jusqu’à lui ! Lorsque j’ai demandé à son éditeur s’il était possible d’interviewer Monsieur Varoufakis, je ne m’attendais pas à ce que cela puisse fonctionner. Pourtant dimanche dernier alors que je mangeais une fameuse omelette de la mère Poulard avec mon épouse et mes enfants en train de se gaver de crêpes au Mont Saint-Michel, le téléphone sonne. C’est l’éditeur : « Varoufakis est séduit par l’idée de donner une interview aux Contrariens ». J’ai déjà trop parlé écoutons donc ce qu’il a à dire à notre communauté de contrariens!

Charles Sannat : Vous vous définissez vous-même comme un «contrarien». Pouvez-vous nous en dire plus ?
Yanis Varoufakis : Dans un monde où le paradigme dominant fait obstacle au partage de la prospérité, à la justice et à la liberté, il incombe à ceux qui tiennent ces principes pour fondamentaux de s’opposer au prêt-à-penser. S’opposer aux opinions et aux règles juste pour le principe de s’opposer ne rime à rien et est dangereux. Mais s’opposer à ce qui sape systématiquement les valeurs sur lesquelles repose une société civilisée est un devoir moral.

CS : Vu de France, on a l’impression que dans les négociations en cours entre l’Europe et la Grèce on n’est d’accord sur rien et que les institutions européennes sont intraitables. Est-ce une impression ou la réalité ?
YF : Il y a forcément des points sur lesquels nous sommes d’accord. En effet, il est dans l’intérêt de tous en Europe, y compris de celui de nos créanciers, que la Grèce retrouve une croissance nette. A mes yeux, le problème semble être que l’inflexibilité de l’Europe quant à la politique qu’elle mène vient de ce qu’elle est résolue, ce que l’on peut comprendre, sans pour autant trouver cela judicieux, à ne pas admettre que le « remède » appliqué depuis cinq ans n’a fait qu’aggraver une situation déjà très mauvaise.

CS : L’Europe est-elle devenue une entreprise punitive, une Europe père-fouettard, non seulement pour la Grèce mais par voie d’extension, à terme, pour tous les pays de la zone euro qui sont dans la difficulté.
YF : Actuellement, mon travail consiste à établir des relations au sein d’une Europe qui place les règles au-dessus de la logique macroéconomique et qui considère l’arrangement actuel comme bien plus important que d’imaginer comment l’Europe et la zone euro devraient être conçues pour bien fonctionner. Ces efforts de rapprochement sont importants parce que sans eux des millions d’Européens souffrent inutilement tandis que « l’Europe » devient impopulaire parmi les Européens, ce qui ne profite qu’aux ultranationalistes et aux sectaires.

CS : Lorsque j’analyse la situation économique de la Grèce (et je ne suis pas le seul à penser ainsi), la dette grecque n’est tout simplement pas remboursable. La notion de remboursement de la dette semble être un point d’achoppement dans les négociations en cours. Pourtant, nous savons tous qu’elle n’est pas remboursable. Qu’est-ce que cela cache, alors que la priorité devrait être de résoudre d’urgence la crise humanitaire que connaît votre pays ?
YF : Ce qui est peut-être le plus triste dans tout ceci est que, en fait, tout le monde est d’accord. On me dit constamment que le mot « décote » [en anglais, haircut, c.-à-d. l’annulation pure et simple d’une partie de la dette - NdT] est politiquement toxique mais, en même temps, on me dit que nos créanciers seraient prêts à discuter d’un allongement substantiel de la maturité de la dette avec une réduction concomitante des taux d’intérêt – ce qui revient en fait à une… décote substantielle. Il est étrange que lorsque nous faisons une contre-proposition consistant à émettre des obligations indexées sur le PIB nominal, qui offriraient à nos créanciers un rendement potentiellement supérieur, celle-ci soit rejetée. La seule explication à ce mystère est que la question de la dette n’a pas grand-chose à voir avec… la dette elle-même, que notre dette est une « variable de contrôle », comme disent les mathématiciens, dans le contexte d’un exercice de « planification » dont l’objectif est de maximiser l’autorité politique sur les nations déficitaires. S’il y a une autre explication, je serais ravi de l’entendre.

CS : Vous défendez aujourd’hui l’idée de maintenir la Grèce dans la zone euro. Nos économies étant hétérogènes, en l’absence d’un mécanisme d’harmonisation, je pense pour ma part que l’euro est condamné. Alors, pourquoi faut-il selon vous rester dans la zone euro ?
YF : Parce que je ne peux pas imaginer un mécanisme par lequel nous pouvons dissoudre la zone euro sans que cela déclenche une crise massive qui écrasera encore un peu plus les dépossédés et tous ceux qui ont supporté le plus lourd fardeau de la crise de l’euro. La zone euro peut-elle être stabilisée sans infliger de souffrance supplémentaire pour cause d’austérité ? Je le pense, et c’est pourquoi, avec Stuart Holland et James Galbraith, nous nous sommes tellement investis dans notre Modeste proposition pour résoudre la crise de l’euro.

CS : Personne ne veut être le fossoyeur de l’euro. Pourtant, la Grèce pourrait être la première à en sortir. Que pensez-vous de cette hypothèse ?
YF: En novembre dernier, Mario Draghi a dit que pour que l’euro soit un succès dans quelque pays que ce soit il doit être un succès dans tous les pays. Je pense qu’il a raison. Dans ce contexte, toute tentative de se servir du « Grexit » comme d’une menace ne fait que déstabiliser une zone euro déjà fragile, et constitue par conséquent une manœuvre d’une effrayante irresponsabilité.

CS : Selon vous, en cas de rupture entre les pays faibles et les pays forts de la zone, ne pensez- vous vous pas que la sortie de l’Allemagne serait plus efficace, les autres pays conservant alors l’euro sans l’Allemagne ?
YF : Dans le cas hypothétique d’une fragmentation de la Zone euro, il ne fait aucun doute que la sortie d’un pays excédentaire est de loin préférable à celle d’une nation déficitaire. Lorsqu’un pays jouissant d’un excédent de sa balance des opérations courantes quitte une union monétaire, sa monnaie s’apprécie alors que les capitaux affluent vers son économie. Ce rééquilibrage compense les pertes encourues par la dépréciation des actifs dans les pays qui restent dans l’union. Bien qu’il existe un risque de récession, à cause de l’augmentation du taux de change et de la perte résultante de marchés, la situation qui en résulte est acceptable en comparaison à l’implosion qu’engendrerait la sortie de l’union des pays déficitaires, leur monnaies se dévaluant massivement et eux étant poussés au défaut sur les dettes privées et publiques libellées en euro.
Ceci dit, toute sortie de nations excédentaires ou déficitaires, en particulier à un moment où l’Europe est en déflation et que les investissements sont historiquement bas, provoquerait partout de très graves problèmes. Voilà pourquoi je dis que nous avons l’obligation de réparer l’euro, en particulier ceux d’entre nous qui critiquent sa conception !

CS : L’un des points essentiels de l’accord intérimaire signé avec l’Eurogroupe est la lutte contre l’évasion fiscale. Pensez-vous vraiment être en mesure de faire rentrer l’impôt ?
YF : Oui. Nous manquons peut-être d’expérience gouvernementale mais, croyez-moi, nous sommes déterminés. Notre grande force est que nous ne sommes les obligés de personne. Aucun d’entre nous, pour financer sa campagne électorale, n’a reçu le moindre euro de la part des intérêts particuliers auxquels nous allons nous attaquer. Cependant, ce qui est crucial pour régler ce problème est que nos partenaires européens nous offrent du temps et de l’espace pour mener à bien cet objectif en relative tranquillité.

CS : Vu de France, pour beaucoup, la Grèce l’a bien cherché. Personnellement, je considère que l’on peut tous être grecs et que ce qui arrive à votre peuple pourrait arriver au nôtre.
YF : La logique de la punition collective est absolument effroyable. Elle est bannie en temps de guerre et devrait être bannie en temps de paix. A moins que le peuple français ne comprenne qu’il n’y a rien de tel qu’un Grec « typique », penser de cette manière ne peut que nourrir les stéréotypes visant les Français, les Allemands ou les Italiens – autant d’idées reçues qui nous empêchent de penser intelligemment, en tant qu’Européens, quant aux véritables causes de la crise. Avant 2008, l’argent s’écoulait en quantités phénoménales des pays excédentaires vers les pays déficitaires. Cet afflux d’argent provoqua des bulles qui ont ensuite éclaté. Et lorsque celles-ci ont éclaté, les pays déficitaires se sont retrouvés engloutis sous des montagnes de dettes impossibles à servir, avec un PIB nominal en réduction et des politiques d’austérité qui ont encore un peu plus réduit les revenus avec lesquels ces dettes, anciennes ou nouvelles, auraient pu être remboursées. C’est pourquoi la Grèce se trouve là où elle en est actuellement et c’est aussi pourquoi la France est à la peine. Se retourner vers les stéréotypes comme explication ne peut que nous empêcher de comprendre les causes de notre crise commune.

CS : Quelle est la véritable situation sociale en Grèce et pensez-vous que nous pourrions faire partie des prochains sur la liste ?
YF : Privation et pauvreté absolue, ce qui est très difficile à mesurer pour qui habite en Europe du Nord ou en Europe centrale. En outre, la classe moyenne est en état d’asphyxie économique totale. Je vous donne un seul exemple : sur les 5 millions de Grecs actifs, 3,5 millions ont des arriérés vis-à-vis de l’Etat pour des sommes inférieures à 3000 euros – et ils ne peuvent pas les rembourser.

CS : Depuis plusieurs semaines, des dizaines de milliards d’euros quittent la Grèce. D’importantes quantités d’or physique sont achetées par les Grecs. Cela est-il le présage d’une sortie ordonnée de la Grèce de la zone euro, au moment où Ambrose Evans-Pritchard du Telegraph, rapporte que certaines personnes dans « les milieux artistiques » font circuler des ébauches de nouveaux billets libellés en drachmes (et pas uniquement pour épater la galerie) ? Doit-on s’attendre à une sortie de la zone euro dans les prochains mois ?
YF : Le gouvernement précédent a mené sa campagne en utilisant la tactique de la peur qui consiste à
« promettre » que s’ils devaient perdre les élections, les banques fermeraient une semaine plus tard et la sortie de la Grèce de l’euro s’ensuivrait. Faut-il s’étonner que lorsqu’un gouvernement en place brandit un tel épouvantail les gens aient peur ? Et lorsqu’en outre des voix similaires s’élèvent en Europe – certaines d’entre elles parmi les autorités constituées – il est aisé de faire en sorte que cette peur grandisse et grandisse encore. Mais faites une pause un moment et pensez au coût immense
d’un « Grexit », non seulement pour nous les Grecs, mais pour tous ceux qui sont impliqués dans l’aventure. Cela vaut-il la peine juste pour empêcher notre gouvernement d’avoir la chance d’éliminer les oligarques et les corrompus ? Je ne le pense pas. C’est pourquoi j’en appelle à mes amis français pour qu’ils résistent à cette grossière violation de la logique et des principes démocratiques.

CS : On voit bien année après année l’incapacité de la France à respecter les objectifs budgétaires et de dette fixés par l’UE. Vous avez rencontré Michel Sapin. Que faudrait-il pour qu’un axe majeur Paris-Athènes puisse émerger ?
YF : Une France plus forte.

CS : Enfin, Avez-vous un message particulier à adresser au peuple français?
YF : Je pense en avoir un : il est temps que l’on se remette à rêver d’Europe comme d’un lieu où la prospérité se partage, plutôt que d’une cage de fer dans laquelle une majorité d’Européens se sentent étouffés et trahis. Si notre nouveau gouvernement est liquidé, la France ne parviendra pas à sauver l’idée d’une Europe qui concorde avec le triptyque «Liberté – Egalité – Fraternité».

Source : http://www.lecontrarien.com/wp-content/uploads/2015/03/LCM-04032015.pdf

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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 04 Mar 2015 10:49 
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Argenor a écrit:
Yanis Varoufakis, s’adresse directement aux Français et choisit Le Contrarien Matin !

Beau scoop de Charles Sannat et entretien intéressant.

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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 05 Mar 2015 21:14 
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Citer:
La traditionnelle séance de questions-réponses entre M. Draghi et les journalistes a été largement consacrée au cas grec.
Draghi a souligné que le pays ne serait pas éligible pour le moment aux rachats d'actifs dans le cadre du "QE".
Cela pourra être le cas quand la Grèce aura remboursé des obligations détenues par la BCE et qui arrivent à échéance en juillet, faisant repasser la proportion de sa dette souveraine détenue par la BCE sous le seuil de 33%.
Comme beaucoup s'y attendaient, le banquier central a maintenu un discours de fermeté vis-à-vis du pays. La BCE restaurera un régime permettant aux banques grecques de se refinancer auprès d'elle, a-t-il affirmé, à condition toutefois qu'Athènes mette en oeuvre les réformes promises en échange du soutien financier de ses partenaires européens.
Pour l'heure, ces conditions ne sont pas réunis, a martelé M. Draghi, rappelant que la BCE était "une institution fondée sur des règles".

http://www.romandie.com/news/La-BCE-opt ... 572245.rom

en d'autres termes la BCE va soutenir les milieux financiers et les banques, mais il n'est pas question de venir en aide à un gouvernement d'extrême gauche, donc les grecs pourront allez se faire voir chez les .....
Draghi les met sous pression pour éviter que d'autres peuples aient la mauvaise idée de choisir les urnes pour s'exprimer 8-)

comme on peut le voir dans le cas présent, Draghi ne se mêle pas de politique :)
sauf quand il s'agit de faire se resserrer les rangs au sein de la finance mondialisée et gangstérisée


le Mariole en se faisant le fossoyeur des peuples, creuse aussi sa propre tombe
il n'y en aura plus pour longtemps, ...parole de Picsou


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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 06 Mar 2015 19:58 
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Grèce
300 000 tickets de rationnement pour les plus démunis distribués ces derniers jours

http://www.rp-online.de/politik/ausland ... -1.4925620


....Und trotzdem: Mehreren Umfragen zeigen, dass knapp sechs Wochen nach der Parlamentswahl gut 40 Prozent der Befragten hinter der Regierung von Alexis Tsipras stehen. Die "Anderen", also die damals abgewählten Konservativen und Sozialisten, hätten nichts gemacht, sagen viele. Der Regierungschef versuche wenigstens, das Leben der Menschen zu verbessern.
So sollen mehr als 300 000 mittellose Bürger Essensmarken bekommen.
Die Kehrseite: Inzwischen haben die Griechen nach Schätzungen mehr als 22 Milliarden Euro außer Landes geschafft.
Andere kaufen Gold, verstecken ihr Bargeld zu Hause in Truhen oder vergraben ihr Vermögen im Garten



"Je voudrais rassurer les peuples qui meurent de faim dans le monde : ici, on mange pour vous". - (Coluche - philosophe du 20ème siècle)


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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 07 Mar 2015 13:43 
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Les poches vides, Athènes revient solliciter ses créanciers
© 2015 AFP - le 06.03.2015

Le gouvernement d'Alexis Tsipras a repris son bâton de pèlerin pour convaincre les Européens de desserrer les cordons de la bourse afin d'éviter à la Grèce un nouveau «thriller» financier. Malgré la fermeté affichée jeudi par le président de la Banque Centrale Européenne (BCE), Mario Draghi, peu décidé à signer un chèque en blanc à Athènes sans avancées concrètes, le Premier ministre grec ne désespère pas de convaincre l'institution de Francfort de faire un geste.

Quitte à employer des mots forts: la BCE a le pouvoir d'«étrangler» la Grèce, a-t-il estimé dans un entretien avec l'hebdomadaire allemand Der Spiegel. Si elle ne restaure pas la pleine capacité de financement des banques grecques, «alors nous allons revenir au thriller d'avant le 20 février», date à laquelle son gouvernement s'est entendu avec ses partenaires européens, après d'âpres négociations, sur la poursuite du programme international d'aide au pays. Début févier, la BCE a fait sauter un régime d'exception en faveur des banques helléniques, qui leur permettait d'accéder à ses opérations régulières de financement, les laissant dépendantes d'un mécanisme d'urgence. Les appréciations sur la situation financière de la Grèce confrontée à des obligations financières très lourdes en mars, à hauteur de six milliards d'euros, vont bon train. Le gouvernement a toujours affirmé qu'il serait en mesure de rembourser ses dettes alors que la presse fait état d'un retard de deux milliards d'euros dans les recettes de l'Etat. Le vice-Premier ministre Ioannis Dragasakis a estimé jeudi que «le problème de liquidité existait» sans être plus aigu qu'après les élections législatives de 2012, un des multiples épisodes des tensions financières qui se sont succédé pour la Grèce ces dernières années.

Vendredi, le pays a pu rembourser une tranche de prêt au FMI, soit 310 millions d'euros, selon une source du ministère des Finances. Athènes n'a plus droit aux fonds prévus par le programme d'aide UE-FMI, qui lui a promis 240 milliards d'euros depuis 2010, tant que le gouvernement Syriza n'a pas engagé de réformes jugées suffisamment sérieuses.
- 'Confiance altérée' -

Les responsables grecs vont retourner plaider leur cause auprès de leurs partenaires la semaine prochaine: lundi lors d'une réunion des ministres de la zone euro à Bruxelles (Eurogroupe), jeudi à Paris où se rendront le ministre des Finances Yanis Varoufakis et le Premier ministre Alexis Tsipras, lequel rencontrera le président du Parlement européen Martin Schulz vendredi à Bruxelles.

Alexis Tsipras et Jean-Claude Junker devraient également se rencontrer «dans les deux prochaines semaines», a indiqué au journal allemand Welt am Sonntag le président de la Commission européenne, soucieux toutefois de ne pas court-circuiter l'Eurogroupe. «La confiance a été sévèrement altérée» entre Athènes et ses partenaires et «a besoin d'être reconstruite», a estimé vendredi une source européenne.

Le gouvernement grec espère persuader de sa crédibilité en présentant sept premières réformes concrétisant le catalogue d'engagements signé mi-février avec l'Europe: réactivation d'un conseil fiscal «indépendant» pour assister le gouvernement dans la réalisation de ses objectifs budgétaires, amélioration des méthodes de préparation du budget, incitations au paiement des arriérés d'impôt, mise en vente de licences pour les jeux en ligne, simplifications administratives facilitant la vie des entreprises, mesures sociales pour les plus vulnérables et... embauche de contrôleurs fiscaux amateurs pour des missions ponctuelles.

Ce dernier projet a focalisé l'attention en raison des détails dévoilés par le Financial Times: «étudiants, ménagères, voire touristes» seraient appelés à jouer les agents du fisc temporaires pour détecter les fraudeurs, selon une lettre de M. Varoufakis à l'Eurogroupe mise en ligne par le jornal.

Les dirigeants grecs auront fort à faire pour surmonter les réserves de leurs partenaires. Le gouvernement d'Alexis Tsipras «veut dépenser plus et dans le même temps les rentrées fiscales s'effondrent», a tancé le président du mécanisme européen MES, Klaus Regling tandis que Martin Schulz a mis en garde, dans une interview à la télévision espagnole: «en Slovaquie, les pensions sont inférieures aux pensions grecques. Comment le Premier ministre slovaque peut-il expliquer: « je donne de l'argent pour que Tsipras augmente les pensions en Grèce ? ».

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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 07 Mar 2015 16:12 
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Argenor a écrit:
Martin Schulz a mis en garde, dans une interview à la télévision espagnole: «en Slovaquie, les pensions sont inférieures aux pensions grecques. Comment le Premier ministre slovaque peut-il expliquer: « je donne de l'argent pour que Tsipras augmente les pensions en Grèce ? ».

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C'est donc bien ça le programme : le nivellement généralisé par le bas, salaire minimum a 500 euros pour se rapprocher progressivement des salaires Chinois, pensions misérables et comme le dit l'autre Juncker "la démocratie ne peut pas modifier les traités".
Bienvenue dans le communisme mondialisé :!:


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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 07 Mar 2015 21:38 
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Quelle découverte!
C'est en cours depuis bien avant 1980... Il faut du temps pour tout niveler. On ne manie pas la pelleteuse en 5 mn.


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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 08 Mar 2015 00:48 
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numerusclausus a écrit:
Quelle découverte!
C'est en cours depuis bien avant 1980... Il faut du temps pour tout niveler. On ne manie pas la pelleteuse en 5 mn.


Malheureusement Tonmerlhant je crois que c'est une découverte pour beaucoup, en effet :|


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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 08 Mar 2015 12:34 
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La Grèce pourrait organiser un référendum sur l'euro !

Citer:
Varoufakis: «L’Ue non accetta il piano della Grecia? Potremmo convocare un referendum sull’euro»


http://www.corriere.it/economia/15_marz ... 9318.shtml

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