Le blog à Lupus



Tradosaure
Nous sommes actuellement le 29 Déc 2025 04:26

Heures au format UTC + 1 heure




Publier un nouveau sujet Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez rédiger ou éditer aucun message.  [ 1942 messages ]  Aller à la page Précédent  1 ... 131, 132, 133, 134, 135, 136, 137 ... 195  Suivant
Auteur Message
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 09 Mar 2015 22:00 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 14 Aoû 2011 21:51
Messages: 1289
Localisation: Bretagne
Argentum Aurum a écrit:
Vraisemblablement, certains jaloux de la profession des journalistes, lui cherchent des poux. Car il faut bien reconnaître que Charles Sannat est le premier en France à avoir une interview de Yannis Varoufakis.

Non. Charlie Hebdo en a diffusé une le 25 février.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 10 Mar 2015 10:21 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 26 Mar 2010 21:57
Messages: 9837
http://chevallier.biz/2015/03/grexit/


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 10 Mar 2015 11:39 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 06 Juil 2011 14:17
Messages: 8763
Localisation: Portugal
Pourquoi Athènes accepte de composer avec la « troïka »
Le Monde.fr - 10.03.2015 Par Cécile Ducourtieux (Bruxelles, bureau européen)

La « Troïka », le retour… Certes le terme n’est désormais plus en usage : on lui a désormais substitué celui de « les institutions ». Mais, pour la Grèce, le résultat est le même : à l’issue de la brève réunion, lundi 9 mars, de l’Eurogroupe (ministres finances de la zone euro), le gouvernement d’Alexis Tsipras s’est vu imposer - et a accepté - de « traiter » avec les équipes d’experts du Fonds monétaire international (FMI), de la Commission européenne et de la Banque centrale européenne (BCE).

La charge symbolique pour Athènes est considérable. Le gouvernement grec n’avait en effet eu de cesse, jusqu’à présent, de répéter qu’il refusait de repasser sous les fourches de la troïka, en dénonçant ses méthodes, son caractère non démocratique et ses résultats contre-productifs pour l’économie grecque. Les Grecs eux-mêmes percevaient très mal ces « revues » de la troïka - comme on le dit dans le jargon de l’Eurogroupe -, ressenties comme une « mise sous tutelle » du pays.
Mais le gouvernement grec, qui pensait pouvoir « zapper » l’étape de la troïka et aboutir à un accord politique préalable, n’a guère eu le choix : de l’examen par « les institutions » de ses projets de réformes, communiqués vendredi 6 mars, dépend le versement des aides financières au pays. Or, l’Etat grec est aux abois. En mars, il doit décaisser 6 milliards d’euros au total en remboursements de prêts. Et il ne recevra la dernière tranche du deuxième plan d’aide (environ 7 milliards d’euros) qu’une fois la « mission » technique terminée et l’accord sur les réformes bouclé.

Jeroen Dijsselbloem, le président de l’Eurogroupe, a bien accusé réception de la liste préliminaire envoyée par Athènes. Mais il a été très clair : celle-ci doit d’abord être négociée avec les représentants des « institutions ». Elle n’a même pas été discutée en Eurogroupe lundi. « Nous allons enfin pouvoir nous mettre au travail, nous avons perdu deux semaines », a déclaré M. Dijsselbloem, lundi soir à Bruxelles. « Nous avons trouvé un processus qui n’humiliera pas le peuple grec », a répondu le ministre grec des finances, Yanis Varoufakis, qui s’est défendu d’avoir « perdu son temps » ces quinze derniers jours : « nous avons travaillé activement au plan de réformes. »

• Comment va se dérouler l’expertise menée par « les institutions » ?

Lundi, l’Eurogroupe a conduit à un accord sur la procédure à suivre avec la Grèce. Yanis Varoufakis, le flamboyant grand argentier du pays, a accepté que les représentants de ses principaux créanciers (BCE, FMI, Commission) entament une mission d’expertise technique dès mercredi 11 mars. Pour ne pas trop froisser les susceptibilités grecques, la première réunion aura lieu à Bruxelles. Mais des rendez-vous auront également lieu à Athènes ultérieurement.

• En quoi va consister cette mission d’expertise ?

Si Bruxelles impose cette mission au gouvernement du leader de la gauche radicale Alexis Tsipras, c’est que les Européens veulent disposer d’un état des lieux plus précis des finances grecques. Il s’agit de pouvoir se lancer ensuite en connaissance de cause dans une négociation globale sur une liste de réformes définitive avec Athènes, comme convenu lors du précédent Eurogroupe (le 24 février). « Nous n’avons toujours pas assez de données concrètes, nous ne savons pas si, actuellement, la Grèce dégage un surplus primaire. Ou de combien de liquidités ses administrations disposent », explique une source européenne haut placée.

• Les « institutions » adopteront-elles des méthodes différentes de celles de la troïka ?

« Tout le monde sait que les institutions doivent travailler de manière plus politique, assurait, lundi soir, une source européenne haut placée. Un rapport d’enquête très étayé du Parlement européen, début 2014, avait dénoncé l’absence de contrôle démocratique de la troïka. Jean-Claude Juncker lui-même, avait appelé à des changements durant sa campagne pour la présidence de la Commission européenne : « à l’avenir, nous devrions être en mesure de remplacer la troïka par une structure plus légitimement démocratique et plus comptable de ses actes. »

Dans l’immédiat, Athènes a obtenu que la « revue » se tienne principalement à Bruxelles. « Et les discussions seront « semi-politiques », elles se dérouleront de chefs de cabinets à chefs de cabinets. Ces derniers [les vrais visages de la troïka] iront peut-être à Athènes, mais pas tout de suite », précise encore cette source.

Le ministre des finances français, Michel Sapin est allé dans le même sens, lundi : « Autant je suis exigeant vis-à-vis de la Grèce pour qu’on commence vraiment à travailler, autant je suis persuadé qu’on doit rompre avec les méthodes précédentes qui ont abouti à des perceptions politiquement insupportables pour les Grecs et pour le gouvernement grec. »
Mais tous les ministres européens ne partagent pas ce point de vue conciliant : le ministre des finances allemand, Wolfgang Schäuble a commis un lapsus remarqué, en lâchant le terme « troïka » au détour d’une conversation, en arrivant à l’Eurogroupe lundi.

Source

_________________
« Si la connaissance crée parfois des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui permet de les résoudre. » (Isaac Asimov)


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 10 Mar 2015 12:18 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 26 Mar 2010 21:57
Messages: 9837
Citer:
jp-chevallier dit :
10 mars 2015 à 11 h 11 min

Tollé à Berlin après des propos de Varoufakis
LeFigaro.fr avec Reuters 10/03/2015 Les dirigeants européens ont toujours su que la Grèce ne rembourserait jamais ses dettes, déclare le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis dans un documentaire diffusé par la chaîne publique allemande ARD qui fait des vagues à Berlin.

« Les gens intelligents à Bruxelles, Francfort et Berlin savaient dès le mois de mai 2010 que la Grèce ne rembourserait jamais ses dettes. Mais ils ont fait comme si la Grèce n’était pas insolvable, comme si elle n’avait simplement pas assez de liquidités« , affirme Yanis Varoufakis dans ce film diffusé hier soir, pendant que l’Eurogroupe se réunissait pour discuter des problèmes de financement d’Athènes.

« Dans cette situation, accorder au plus insolvable des Etats le plus grand prêt de l’histoire, comme des banquiers corrompus de troisième classe, était un crime contre l’humanité« , ajoute le ministre du gouvernement anti-austérité d’Alexis Tsipras, selon la traduction allemande de ses propos.

Le documentaire ne précise pas quand cette conversation a été enregistrée. A court d’argent, la Grèce négocie actuellement avec la zone euro pour obtenir un financement supplémentaire.

Yanis Varoufakis, un économiste qui se présente lui-même comme un « marxiste erratique », est coutumier des critiques contre les plans de sauvetage accordés à Athènes depuis mai 2010 mais ces propos ont choqué en Allemagne, où électeurs et responsables politiques sont de plus en plus réticents à l’idée de prêter de l’argent à la Grèce.
http://www.ardmediathek.de/tv/Reportage ... tId=799280


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 10 Mar 2015 22:17 
Hors-ligne
Administrateur
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 18 Oct 2008 12:52
Messages: 17855
Localisation: Alsace
* Italy's econ minister Padoan says Greek Euro exit would show that Euro is not irreversible - RTRS

_________________
Méfiez-vous, on n'est jamais à l'abri de devenir riche.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 11 Mar 2015 00:07 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 12 Jan 2010 17:18
Messages: 7465
Localisation: Poitou
Dantec a écrit:
* Italy's econ minister Padoan says Greek Euro exit would show that Euro is not irreversible - RTRS


Vous verrez : quand tous les autres pays de la zone euro auront abandonné la monnaie unique, seuls les socialistes français, tels des coqs sur leur fumier, continueront de chanter à la gloire et à l'irréfragabilité de l'euro... :lol:

_________________
"Les personnes âgées vivent trop longtemps, il y a un risque pour l'économie mondiale. Il faut faire quelque chose, rapidement ! " Christine Lagarde, FMI


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 11 Mar 2015 09:06 
Hors-ligne

Inscrit le: 25 Sep 2012 15:54
Messages: 1395
silvermath a écrit:
Citer:
jp-chevallier dit :
10 mars 2015 à 11 h 11 min

Tollé à Berlin après des propos de Varoufakis
LeFigaro.fr avec Reuters 10/03/2015 Les dirigeants européens ont toujours su que la Grèce ne rembourserait jamais ses dettes, déclare le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis dans un documentaire diffusé par la chaîne publique allemande ARD qui fait des vagues à Berlin.

« Les gens intelligents à Bruxelles, Francfort et Berlin savaient dès le mois de mai 2010 que la Grèce ne rembourserait jamais ses dettes. Mais ils ont fait comme si la Grèce n’était pas insolvable, comme si elle n’avait simplement pas assez de liquidités« , affirme Yanis Varoufakis dans ce film diffusé hier soir, pendant que l’Eurogroupe se réunissait pour discuter des problèmes de financement d’Athènes.

« Dans cette situation, accorder au plus insolvable des Etats le plus grand prêt de l’histoire, comme des banquiers corrompus de troisième classe, était un crime contre l’humanité« , ajoute le ministre du gouvernement anti-austérité d’Alexis Tsipras, selon la traduction allemande de ses propos.

Le documentaire ne précise pas quand cette conversation a été enregistrée. A court d’argent, la Grèce négocie actuellement avec la zone euro pour obtenir un financement supplémentaire.

Yanis Varoufakis, un économiste qui se présente lui-même comme un « marxiste erratique », est coutumier des critiques contre les plans de sauvetage accordés à Athènes depuis mai 2010 mais ces propos ont choqué en Allemagne, où électeurs et responsables politiques sont de plus en plus réticents à l’idée de prêter de l’argent à la Grèce.
http://www.ardmediathek.de/tv/Reportage ... tId=799280


Si je comprend bien, le gouvernement grec dit qu'il ne fallait pas prêter à la Grèce en 2010, mais qu'il faudrait lui prêter maintenant! :lol:


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 11 Mar 2015 12:44 
Hors-ligne

Inscrit le: 31 Déc 2013 14:18
Messages: 220
choleau a écrit:

Si je comprend bien, le gouvernement grec dit qu'il ne fallait pas prêter à la Grèce en 2010, mais qu'il faudrait lui prêter maintenant! :lol:


Non. il veut l'annulation de la dette.

Il dit donc "Vous saviez dès le départ qu'à la fin, on ne rembourserai pas.... ben on y est ! "


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 12 Mar 2015 10:27 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 26 Mar 2010 21:57
Messages: 9837
http://www.latribune.fr/economie/union- ... 60301.html

Citer:
Selon Varoufakis, la BCE asphyxie la Grèce pour la contraindre à un accord

Zone euro Yanis Varoufakis accuse la BCE d'asphyxier la Grèce. Yanis Varoufakis accuse la BCE d'asphyxier la Grèce. (Crédits : Reuters)
latribune.fr (avec Reuters) | 12/03/2015, 7:42 - 402 mots

Le ministre grec des Finances estime que la Banque centrale européenne mène une politique extrêmement contraignante pour son pays face aux exigences de ses créanciers. Il juge par ailleurs que l'Allemagne ne lui a jamais accordé sa confiance.
sur le même sujet


La Banque centrale européenne (BCE) mène une politique "asphyxiante" à l'égard de la Grèce dans le but de contraindre son gouvernement et ses créanciers à parvenir à un accord sur sa dette, a déclaré jeudi le ministre grec des Finances.

"De mon point de vue, la BCE mène une politique qui peut être considérée comme asphyxiante à l'égard de notre gouvernement", a dit Yanis Varoufakis à l'antenne de la chaîne de télévision grecque Mega TV.

La BCE a refusé à la Grèce de relever le plafond de ses émissions de dette à court terme pour couvrir ses besoins de financement, alors que le versement de l'aide internationale est suspendu dans l'attente d'un accord entre le gouvernement grec et ses partenaires de la zone euro.
Relation toujours tendue avec l'Allemagne

Aux yeux de Yanis Varoufakis, la position de la BCE vise aussi à inciter les autres pays européens et le Fonds monétaire international (FMI) à conclure un accord avec le gouvernement grec.


Interrogé au sujet de sa relation avec son homologue allemand Wolfgang Schäuble, le ministre grec des Finances a répondu: "M. Schäuble m'a dit que j'avais perdu la confiance du gouvernement allemand, je lui ai dit que je ne l'avais jamais eue."


L'Allemagne pèse de tout son poids au sein de l'Eurogroupe pour que la Grèce respecte les engagements pris par ses précédents gouvernements en matière de réformes économiques afin de pouvoir continuer à bénéficier d'une aide internationale.

Le "point de vue du peuple grec"

Yanis Varoufakis pense que sa présence lors des réunions de l'Eurogroupe irrite nombre de ses pairs qui étaient, selon lui, habitués à traiter avec un gouvernement grec plus docile.

"Tout à coup, ils ont réalisé que le ministre grec des Finances serait un problème pour eux, dans la mesure où il revendique le droit de faire entendre le point de vue du peuple grec", a dit Yanis Varoufakis, en jugeant que ses homologues devaient réapprendre à faire de la politique au sein de l'Eurogroupe.

"La dépolitisation de la politique économique au sein de l'Eurogroupe a conduit l'Europe à la déflation, avec des peuples proclamant dans les sondages de l'Eurobaromètre qu'ils n'ont pas confiance dans les institutions de l'Union européenne", a-t-il ajouté.




Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 12 Mar 2015 10:35 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 17 Déc 2011 04:22
Messages: 5317
La Grèce pourrait devenir le point d'entrée en Europe «de millions d'immigrants et de milliers de jihadistes» si la Grèce s'effondrait économiquement.

C'est une nouvelle menace qui ne passe pas inaperçue. Le ministre de la Défense grec Panos Kammenos, du parti nationaliste des Grecs indépendants, a promis à l'Europe, et en particulier à l'Allemagne, une vague d'immigration s'ils n'accordaient pas leur aide financière à la Grèce. «S'ils portent un coup à la Grèce, ils doivent savoir que demain matin les immigrants illégaux recevront des papiers et partiront à Berlin!», a-t-il lancé, dimanche, devant des militants de sa formation. Il a cru bon de préciser que parmi ces réfugiés, «certains appartiennent à Daech». La semaine dernière, le ministre des Affaires étrangères, Nikos Kotzias, formulait la même idée en des termes plus mesurés: la Grèce pourrait devenir le point d'entrée en Europe «de millions d'immigrants et de milliers de jihadistes» si la Grèce s'effondrait économiquement.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015 ... berlin.php

http://www.lepoint.fr/monde/grece-le-mi ... 427_24.php

_________________
Our entire currency system is imaginery. It doesn't really exist. It's just that we're all dreaming the same dream. If anybody chooses to wake up... It's over with...


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages depuis:  Trier par  
Publier un nouveau sujet Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez rédiger ou éditer aucun message.  [ 1942 messages ]  Aller à la page Précédent  1 ... 131, 132, 133, 134, 135, 136, 137 ... 195  Suivant

Heures au format UTC + 1 heure


Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant actuellement ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 141 invités


Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas insérer de pièces jointes dans ce forum

Sauter vers:  
Powered by phpBB2007 phpBB Group
Translated by phpBB.fr © 2007, 2008 phpBB.fr



.*.
*

.*.