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Tradosaure
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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 13 Avr 2015 09:51 
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On est lundi 13; les Grecs ne sont pas sortis de l'euro. Les Italiens non plus. Il ne s'est rien passé (évidemment). Les DAB fonctionnent. Les ouvriers viennent d'arriver dans ma résidence pour commencer le chantier: il est 10 h 30, la France s'éveille.
Il fait beau.
Le CAC est à 5235.


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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 13 Avr 2015 22:08 
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Greece prepares for debt default if talks with creditors fail
Kerin Hope and Tony Barber, Athens - April 13, 2015

Greece is preparing to take the dramatic step of declaring a debt default unless it can reach a deal with its international creditors by the end of April, according to people briefed on the radical leftist government’s thinking. The government, which is rapidly running out of funds to pay public sector salaries and state pensions, has decided to withhold €2.5bn of payments due to the International Monetary Fund in May and June if no agreement is struck, they said.

“We have come to the end of the road . . . If the Europeans won’t release bailout cash, there is no alternative [to a default],” one government official said. A Greek default would represent an unprecedented shock to Europe’s 16-year-old monetary union only five years after Greece received the first of two EU-IMF bailouts that amounted to a combined €245bn.

The warning of an imminent default could be a negotiating tactic, reflecting the government’s aim of extracting the easiest possible conditions from Greece’s creditors, but it nevertheless underlined the reality of fast-emptying state coffers.

Default is a prospect for which other European governments, irritated at what they see as the unprofessional negotiating tactics and confrontational rhetoric of the Greek government, have also begun to make contingency plans. In the short term, a default would almost certainly lead to the suspension of emergency European Central Bank liquidity assistance for the Greek financial sector, the closure of Greek banks, capital controls and wider economic instability.

Although it would not automatically force Greece to drop out of the eurozone, a default would make it much harder for Alexis Tsipras, prime minister, to keep his country in the 19-nation area, a goal that was part of the platform on which he and his leftist Syriza party won election in January.
Germany and Greece’s other eurozone partners say they are confident that the currency area is strong enough to ride out the consequences of a Greek default, but some officials acknowledge it would be a plunge into the unknown.

Greece’s finance ministry on Monday reaffirmed the government’s commitment to striking a deal with its creditors, saying: “We are continuing uninterruptedly the search for a mutually beneficial solution, in accordance with our electoral mandate.”

In this spirit, Greece resumed technical negotiations with its creditors in Athens and Brussels on Monday on the fiscal measures, budget targets and privatisations without which the lenders say they will not release funds needed to pay imminent debt instalments. The government is trying to find cash to pay €2.4bn in pensions and civil service salaries this month. It is due to repay €203m to the IMF on May 1 and €770m on May 12. Another €1.6bn is due in June.

The funding crisis has arisen partly because €7.2bn in bailout money due to have been disbursed to Greece last year has been held back, amid disagreements between Athens and its European and IMF creditors over politically sensitive structural economic reforms. These included an overhaul of the pension system, including cuts in the payments received by Greek pensioners, and measures to permit mass dismissals by private sector employers. Although debt reduction was a central theme of Syriza’s successful election campaign, the government changed tune after taking office and insisted that it would meet all its obligations to the IMF.

However, Yanis Varoufakis, finance minister, made clear last week that the government took the view that its top priority should be to meet its domestic commitments, including an obligation to continue paying pensions to citizens.

Source

> Traduction

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« Si la connaissance crée parfois des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui permet de les résoudre. » (Isaac Asimov)


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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 14 Avr 2015 07:31 
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numerusclausus a écrit:
On est lundi 13; les Grecs ne sont pas sortis de l'euro. Les Italiens non plus. Il ne s'est rien passé (évidemment). Les DAB fonctionnent. Les ouvriers viennent d'arriver dans ma résidence pour commencer le chantier: il est 10 h 30, la France s'éveille.
Il fait beau.
Le CAC est à 5235.


Seuls les banquiers maîtres du monde peuvent décider d'une sortie de l'euro, certainement pas le peuple ni des mouvements politiques contestataires. Ils ont dit : IRREVERSIBLE).
Le reste, ce n'est que du fantasme...


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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 14 Avr 2015 08:11 
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choleau a écrit:
numerusclausus a écrit:
On est lundi 13; les Grecs ne sont pas sortis de l'euro. Les Italiens non plus. Il ne s'est rien passé (évidemment). Les DAB fonctionnent. Les ouvriers viennent d'arriver dans ma résidence pour commencer le chantier: il est 10 h 30, la France s'éveille.
Il fait beau.
Le CAC est à 5235.


Seuls les banquiers maîtres du monde peuvent décider d'une sortie de l'euro, certainement pas le peuple ni des mouvements politiques contestataires. Ils ont dit : IRREVERSIBLE).
Le reste, ce n'est que du fantasme...


....et puis un jour, la vérité de situation reprend le dessus sur le virtuel. Boom d'un coup. Et ça va faire comme il y a 6 ou 7 000 ans en Mer Noire, quand le Bosphore a lâché sous la montée de la Mer Méditerranée...

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"Les personnes âgées vivent trop longtemps, il y a un risque pour l'économie mondiale. Il faut faire quelque chose, rapidement ! " Christine Lagarde, FMI


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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 14 Avr 2015 12:42 
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Dantec a écrit:
Le tableau de remboursement de la Grèce pour les prochaines semaines.
Image


ACTU
nouveau remboursement prévu aujourd'hui


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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 14 Avr 2015 21:13 
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ECB raises emergency funding cap for Greek banks by 800 mln Euros - source - RTRS

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Méfiez-vous, on n'est jamais à l'abri de devenir riche.


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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 14 Avr 2015 21:14 
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Oui ça passe à 74 milliards


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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 15 Avr 2015 08:18 
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Dantec a écrit:
ECB raises emergency funding cap for Greek banks by 800 mln Euros - source - RTRS


Personne n'a les couilles de débrancher le patient.


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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 15 Avr 2015 08:21 
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Dette grecque : la raison inavouable qui pousse l’Europe à privilégier les mauvaises décisions depuis 2010
Par Nicolas Goetzmann, responsable du pôle Economie pour Atlantico – 15-04-2015

Depuis 2010, la Grèce vole de crise en crise sans parvenir à une solution viable vis-à-vis de ses partenaires de la zone euro. Alors que le CIGI dévoile la genèse manquée d’une résolution de la crise grecque dès 2010, le paiement des salaires et des retraites est menacé à partir du 15 avril.

5 années sont passées depuis les premiers soubresauts de la crise grecque. Depuis l’élection de Georgios Papandréou à la fin 2009, l découvertes des irrégularités budgétaires, la défiance des marchés et des partenaires européens, les plans de sauvetage successifs sur le modèle orthodoxe de l’austérité, et l’échec permanent. Car le risque de sortie de la Grèce de la zone euro est encore plus fort aujourd’hui qu’il ne l’était au départ.

Un premier plan de sauvetage qui n’a jamais vu le jour

Dans un rapport de 30 pages publié par le Center for International Governance Innovation (CIGI) , le journaliste et auteur Paul Blustein nous raconte l’histoire ratée du premier plan de sauvetage grec, animé par des protagonistes bien connus, Dominique Strauss Kahn au FMI, Jean Claude Trichet à la tête de la BCE, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel pour la zone euro, une histoire faite d’erreurs de jugement et de choix politiques.

Car l’histoire de la crise grecque intervient à un moment délicat pour le FMI.

Dominique Strauss Kahn cherche à redorer le blason d’une institution dont il est le nouveau Président et veut éviter, à tout prix, son exclusion d’un plan de résolution de la crise grecque. Après le désastre argentin du début des années 2000, le Fonds monétaire se doit d’être présent en Europe. Sous la pression d’Angela Merkel, les opposants à l’intervention intra-européenne du FMI cèdent, mais à certaines conditions.

Le FMI ne pourra agir comme il en l’habitude, c’est-à-dire en étant placé face au ministre des finances mais également face à la Banque centrale du pays concerné par le plan de sauvetage. Cette fois ci, la Banque centrale européenne sera placée, non pas en face du FMI (et aux "ordres" de celui-ci) mais à ses côté. C’est-à-dire que les équipes de l’institution de Washington ne pourront prescrire leur traitement qu’à un ministre des finances isolé, et non à sa Banque centrale. Il n’est donc pas question de mettre en cause la politique menée par la BCE et son Président ; Jean Claude Trichet. Les colères de ce dernier, s’opposant à toute solution impliquant une restructuration de la dette grecque, sont clairement documentées par Paul Blustein. Le FMI se soumet alors aux prescriptions de l’orthodoxie européenne, pour pouvoir exister. Ainsi, un plan de renflouement (bailout) est préféré à un plan d’annulation d’une partie de la dette.

Mais les changements de doctrine opérés par le FMI ne s’arrêtent pas là. Pourtant, depuis la résolution catastrophique du cas argentin et la volonté de ne plus jamais subir un tel échec, les conditions étaient claires. Il n’est pas question de prêter à un Etat dont la solvabilité est clairement menacée. Et pourtant, c’est bien ce qui va avoir lieu en 2010, la règle "argentine" est alors édulcorée pour que le FMI puisse faire partie du programme. Les révélations publiées par le CIGI démontrent alors que certaines équipes du FMI, travaillant dans l’ombre, évoquaient la nécessité d’éponger une grande partie de la dette grecque dès le début de l’année 2010. Leur proposition sera rejetée.

Les plans d’austérité mise en place par la Troïka, et les prévisions qui en découlaient, étaient déjà mises en doute par ces mêmes équipes. Parce que la solvabilité à terme du pays était déjà considérée comme étant plus que douteuse.
C’est ce que révèle également la déclaration du représentant du Brésil au FMI ; Paulo Nogueira Batista, lors du vote du plan en question : "Ce programme pourrait ne pas être considéré comme une opération de sauvetage de la Grèce, parce qu’elle aura à subir un sérieux ajustement, mais comme un plan de sauvetage des créanciers privés de la Grèce, principalement des institutions financières européennes".

Et en effet, il ne peut être occulté que les créanciers "sauvés" en question étaient bien les banques européennes, au premier rang desquelles, les françaises et les allemandes. Mais Blustein ne tombe pas dans le piège de l’accusation directe et gratuite. Reste les faits.

Le retour de la fée confiance

Le refus européen de considérer un allègement précoce de la dette grecque a empêché une résolution rapide de la situation. En faisant "comme si" l’austérité allait fonctionner, la Troïka a plongé l’économie grecque dans une spirale de chute de son PIB, qui rendait tout retour ultérieur à meilleure fortune impossible. Cette doctrine, folle, qui espérait que la confiance allait émerger des coupes claires dans les dépenses publiques, a fait long feu. Ou la légende de la "fée confiance ". La suite des programmes mis en place (en dehors de l’effacement d’une partie de la dette (enfin) en 2012 et qui n’aura été qu’une transition) fonctionnera selon la même logique.

Une logique qui depuis le début se poursuit : prêter à la Grèce alors que celle-ci n’est structurellement pas en état de rembourser. Et empiler. Une telle solution aurait été possible si le pays avait été soutenu par une Banque centrale pragmatique. Selon les standards du FMI. Mais cela, à l’évidence, n’a pas été le cas. L’acceptation du FMI de voir la BCE à ses côtés plutôt que "soumise", a rendu l’exercice mort-né. La doctrine rigoriste de la BCE, appliquée fidèlement par Jean Claude Trichet a fait le reste.

2015 : Les scénarios grecs

5 années plus tard, après la chute de 25% de son PIB et un taux de de chômage de 25%, conséquences directes de la doctrine austéritaire, la Grèce est à nouveau confrontée aux mêmes questions. Et plusieurs scénarios sont sur la table.
Le premier est une poursuite du plan de sauvetage selon les termes actuels, c’est-à-dire le renoncement complet de Syriza à ses promesses de campagne. Ce qui entrainera probablement la chute du gouvernement d’Alexis Tsipras et la tenue de nouvelles élections. Le scénario d’un gouvernement suicidaire paraît peu crédible. De plus, une telle solution consisterait à repousser, pour la énième fois, le problème. Sans le résoudre.

Le second consiste en une annulation partielle de la dette grecque. Ce qui est tout aussi improbable au regard de la doctrine européenne actuelle et du précédent qu’elle pourrait générer. L’opposition allemande, notamment au travers du parti AFD (Alternative fur Deutschland), prospère largement sur l’idée d’une Angela Merkel conciliante, trop douce envers le partenaire grec. Un sauvetage de la Grèce aurait donc pour principal effet de faire progresser le sentiment anti-européen en Allemagne.
Le troisième scénario repose sur un défaut des banques du pays, du gouvernement, du contrôle de capitaux, pour finir, sans doute, par une sortie de la Grèce de la zone euro. Ou, de la même façon, une sortie directe du pays de la zone euro. Et ce scénario-là n’est plus aussi farfelu qu’il pouvait l’être au cours des dernières années. La fameuse phrase de Mario Draghi indiquant que "l’euro est irréversible", prononcée en 2012 et source de l’accalmie, serait alors révolue. Et une nouvelle forme de crise de la zone euro pourrait alors démarrer.

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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 15 Avr 2015 08:41 
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Inscrit le: 26 Mar 2010 21:57
Messages: 9837
superbe article

merci


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