Le blog à Lupus



Tradosaure
Nous sommes actuellement le 27 Déc 2025 15:45

Heures au format UTC + 1 heure




Publier un nouveau sujet Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez rédiger ou éditer aucun message.  [ 1942 messages ]  Aller à la page Précédent  1 ... 151, 152, 153, 154, 155, 156, 157 ... 195  Suivant
Auteur Message
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 20 Mai 2015 11:31 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 26 Mar 2010 21:57
Messages: 9835
Moody's cuts outlook for Greek Banks to negative.

*MOODY'S: 'HIGH LIKELIHOOD' OF DEPOSIT FREEZE, CAPITAL CONTROL FOR GREEK BANKS


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 20 Mai 2015 19:02 
Hors-ligne
Administrateur
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 18 Oct 2008 12:52
Messages: 17855
Localisation: Alsace
ECB SAID TO RAISE GREEK BANKS' ELA CEILING BY EU200M TO EU80.2B

_________________
Méfiez-vous, on n'est jamais à l'abri de devenir riche.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 22 Mai 2015 12:40 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 26 Mar 2010 21:57
Messages: 9835
SCHAEUBLE SAID TO RAISE POSSIBILITY OF GREEK PARALLEL CURRENCY:BBG


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 23 Mai 2015 19:46 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 06 Juil 2011 14:17
Messages: 8763
Localisation: Portugal
Pièce jointe:
Vadot.jpg
Vadot.jpg [ 86.02 Kio | Consulté 1879 fois ]

Source

_________________
« Si la connaissance crée parfois des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui permet de les résoudre. » (Isaac Asimov)


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 23 Mai 2015 19:51 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 06 Juil 2011 14:17
Messages: 8763
Localisation: Portugal
La Grèce "a fait ce qu'elle avait à faire", à l'Europe de jouer, selon Tsipras
AFP le 23/05/2015 © 2015 AFP.

Le gouvernement grec ne pliera pas face à des demandes "irrationnelles", il a fait sa part pour arriver à un compromis sur sa dette, et c'est à "l'Europe de faire la sienne", a déclaré samedi le Premier ministre grec Alexis Tsipras. Parallèlement, à Lisbonne, le ministre français des Finances Michel Sapin a souhaité un "accord rapide" sur la dette grecque, et noté qu'une sortie d'Athènes de l'euro serait "une catastrophe" pour le pays, et "un problème" pour la zone euro.

M. Tsipras, qui s'exprimait devant le comité central de son parti, Syriza, a semblé optimiste sur la proximité d'un accord, lançant : "Nous sommes dans la dernière ligne droite d'une période douloureuse et difficile". Néanmoins, a considéré le Premier ministre grec, "nous avons fait ce que nous avions à faire, c'est maintenant au tour de l'Europe".

Alexis Tsipras, usant du ton polémique qu'il adopte régulièrement quand il parle des négociations devant les cadres de Syriza, a accusé "certains représentants des créanciers de profiter de l'asphyxie de liquidités dont souffre la Grèce pour renverser l'accord du 20 février" qui avait semblé ouvrir la voie au versement d'argent. Le gouvernement grec ne "répondra pas à des demandes irrationnelles", "n'acceptera pas de directives humiliantes" et insistera sur "les lignes à ne pas franchir", a promis le Premier ministre.

"Nous ne discuterons pas d'une dérégulation majeure du système salarial. Nous n'accepterons pas une nouvelle réduction des retraites", a-t-il détaillé, notamment à destination des membres de Syriza qui réclament une application stricte des promesses électorales du parti. M. Sapin a appelé de son côté à en terminer rapidement, semblant juger que c'était principalement dans l'intérêt d'Athènes : "Ce serait une catastrophe pour la Grèce que de sortir de la zone euro", a-t-il déclaré à l'issue d'une rencontre avec son homologue portugaise Maria Luis Albuquerque.

Ce serait aussi "un problème pour la zone euro, même si nous sommes aujourd'hui beaucoup plus solides qu'il y a quelques années", a-t-il ajouté. L’accord, a précisé M. Sapin, doit "conclure le programme précédent mais aussi préparer la suite, car la Grèce restera de toute façon un pays fragile". Le ministre français semble ainsi juger inévitable, comme la plupart des économistes désormais, un troisième programme d'aide à la Grèce, après ceux de 2010 et 2012.

Le gouvernement Tsipras négocie pour obtenir les 7,2 milliards d'euros d'une tranche d'aide bloquée neuf mois par ses créanciers internationaux, l'Union européenne, la banque centrale européenne et le Fonds monétaire international.

Un accord est urgent car la Grèce n'a presque plus d'argent.

Après une rencontre avec le Premier ministre grec vendredi à Riga, François Hollande et Angela Merkel ont rappelé que les Grecs devaient poursuivre leur travail avec les créanciers, Mme Merkel insistant sur le fait que "beaucoup reste à faire" et "qu'il faut travailler très, très intensivement".

Source

_________________
« Si la connaissance crée parfois des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui permet de les résoudre. » (Isaac Asimov)


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 24 Mai 2015 07:24 
Hors-ligne

Inscrit le: 19 Sep 2012 19:13
Messages: 3959
Localisation: Paris
http://www.pauljorion.com/blog/2015/05/ ... s-leclerc/


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 24 Mai 2015 11:34 
Hors-ligne
Administrateur
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 18 Oct 2008 12:52
Messages: 17855
Localisation: Alsace
La Grèce ne fera pas son remboursement au FMI en juin

La Grèce n'effectuera pas les remboursements au Fonds monétaire international (FMI) prévus en juin, a dit dimanche le ministre de l'Intérieur. Athènes est quasiment à court de fonds pour honorer sa dette et payer les salaires et les pensions des fonctionnaires.
"Les quatre versements au FMI en juin représentent 1,6 milliard d'euros. Cet argent ne sera pas donné et il n'y en a pas à donner", a déclaré Nikos Voutsis à une chaîne de télévision grecque.

http://www.romandie.com/news/La-Grece-n ... 596240.rom

_________________
Méfiez-vous, on n'est jamais à l'abri de devenir riche.


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 24 Mai 2015 19:42 
Hors-ligne

Inscrit le: 19 Sep 2012 19:13
Messages: 3959
Localisation: Paris
Citer:
A nouveau, le scénario de la rupture resurgit, alors qu’en Grèce la contestation se développe chez les cadres de Syriza qui revendiquent désormais ouvertement un défaut sur la dette et menacent la faible majorité sur laquelle le gouvernement peut s’appuyer.
Mais l’expression la plus symbolique de l’impasse politique qui pourrait intervenir est représentée par la venue, qui se profile, d’un vieux cheval de retour à la tête de Nouvelle Démocratie : Costas Caramanlis, le représentant d’une des deux grandes familles – l’autre étant celle des Papandréou – qui ont tour à tour dirigé la Grèce et portent ensemble la responsabilité de ses pires errements.
Quel aboutissement pour les dirigeants européens, si cela se confirmait !

Une scission au sein de Syriza rendrait-elle viable l’avènement d’un gouvernement de centre gauche signant un acte de reddition, sur la base d’un referendum l’avalisant afin de malgré tout rester au sein de l’euro ?

Un tel calcul concrétiserait les rêves des dirigeants européens et répondrait à leur intention de faire la démonstration que rien ne peut leur être opposé.
Mais il ne réglerait rien, signant une victoire à courte vue et à la Pyrrhus


http://www.pauljorion.com/blog/2015/05/ ... s-leclerc/

la guerre de tranchées s'accentue ! cependant que nos médias bisounours veulent nous faire avaler que les problèmes sont en voie de résolution


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 25 Mai 2015 20:42 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 06 Juil 2011 14:17
Messages: 8763
Localisation: Portugal
Un défaut européen
25 mai 2015 - Par Jacques Sapir

La probabilité d’un défaut de la Grèce sur sa dette souveraine apparaît aujourd’hui plus élevée que jamais. Depuis ces deux dernières semaines il est pour la première fois explicitement évoqué par des responsables grecs. Ceci marque un changement dans le discours officiel du gouvernement.

Un défaut imminent ?

En fait, si l’on regarde les remboursements à venir que la Grèce doit faire, il est clair que sans un accord avec les pays de l’Eurogroupe un défaut est inévitable.

Graphique 1
Liste des remboursements de la Grèce jusqu’à la fin de 2015

Image

Le Premier ministre grec, M. Alexis Tsipras a déclaré de manière récurrente qu’entre les paiements qui sont dus pour les salaires et les pensions et le remboursement des intérêts ou du principal de la dette, le gouvernement choisirait les premiers et non les seconds[1]. Il a récemment rappelé, devant une assemblée des cadres de son parti SYRIZA, que son gouvernement avait déjà fourni des efforts colossaux mais qu’il n’était pas question de franchir les « lignes rouges » qui avaient été établies au début de la négociation, en février dernier. Quant au Ministre des finances, le charismatique Yannis Varoufakis, il a répété les mêmes choses, tout en ajoutant qu’il avait enregistré les négociations qui se sont tenues ces derniers jours lors du sommet européen de Riga[2]. Ce durcissement, apparent, du discours se comprend fort bien dès que l’on entre dans une logique de négociation. Le gouvernement grec s’est lié explicitement les mains avec les fameuses « lignes rouges », ce qui équivaut soit à user de la « coercive deficiency » comme on a déjà eu l’occasion de le dire[3], ou encore ceci s’apparente à l’attitude d’Ulysse se faisant attacher au mat de son navire pour entendre les sirènes alors que son équipage porte des bouchons de cire[4].

Mais, si le gouvernement grec fait état de progrès dans la négociation, il semble bien que du côté de l’Allemagne on ait une vision très différente des choses. Concrètement, la position du gouvernement grec s’apparente à celle-ci : « nous avons fait le maximum ; C’est à vous (les européens) de faire votre part du travail, sinon nous irons au défaut ». En fait, il semble bien que l’on ait déjà dépassé le stade du « jeu » et que l’on cherche à savoir sur qui portera le blâme du défaut. Car, il faut ici comprendre que si techniquement le défaut n’entraîne pas automatiquement la sortie de la zone Euro, en réalité, politiquement, il s’accompagnera d’une suspension du mécanisme d’approvisionnement en liquidités des banques grecques (ELA). Dans ces conditions, le gouvernement grec n’aura pas d’autres choix que de mettre en place une monnaie parallèle, qui deviendra rapidement la Drachme. Dans le faits, un défaut provoquera très probablement une sortie de l’Euro.

Le défaut est-il inévitable ?

Il faut comprendre que cette question d’un possible, et aujourd’hui probable, défaut de la Grèce n’est importante que parce que une large part de la dette grecque est détenue par la BCE et les différents fonds européens, qu’il s’agisse du FESF ou du MES. Sur un total de 315,5 milliards d’euros de dette, 141,8 milliards sont détenus par le FESF, 52,9 milliards dans des prêts bilatéraux avec les pays de la zone Euro, 27 milliards sont détenus par la Banque Centrale Européenne et 25 milliards par le FMI.

Un défaut obligerait les pays qui ont contribué à ces fonds de les provisionner à hauteur du montant de la dette répudiée. En agitant la question du défaut, le gouvernement grec signifie à ces partenaires, mais qui sont aujourd’hui aussi ses adversaires, de l’Eurogroupe que ce sont eux, et non le peuple grec, qui subira la conséquence de leur inconséquence.

Car, sur ce point, il y a eu une profonde inconséquence de la part des pays de la Zone Euro. Quand il est devenu clair que la dette grecque s’apparentait à une pyramide financière, ce que l’on appelle un « système Ponzi », en 2010, ces pays auraient du accepter que la Grèce fasse défaut sur une partie de sa dette. Mais, ceci fut refusé pour deux raisons.

La première était – et elle est toujours – une question de principe. La Zone Euro, pour l’appeler de son nom véritable l’Union Economique et Monétaire, prévoit que chaque pays est responsable, et lui seul, de ses finances publiques. On pourrait alors penser que cette responsabilité aurait pour conséquence de laisser un pays endetté faire défaut. Mais, cette solution a été interdite au nom du sauvetage de l’Euro. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel sont tombés d’accord pour considérer qu’il était impossible de tolérer un défaut dans la zone Euro. Là se trouve la première inconséquence ; on construit une Union monétaire et une monnaie unique, et l’on refuse aux pays à la fois les ressources du fédéralisme et la possibilité d’un défaut. Cette inconséquence est primordiale.

Mais il y a une seconde raison. En fait, les dirigeants européens étaient tétanisés par le fait que des banques allemandes et françaises étaient largement engagées sur la dette grecque. S’ils ont refusé la possibilité d’un défaut, ce fut essentiellement pour éviter une nouvelle crise bancaire qui aurait révélée les inconséquences dans la gestion et dans la supervision de ces banques. Nous avons ici une deuxième inconséquence.

Refusant le défaut, les gouvernements de la zone Euro ont mis sur pied un système complexe de refinancement de la Grèce dont les effets sur l’économie du pays se sont révélés catastrophiques. En fait, on demandait à la Grèce de supporter une dette de plus en plus importante alors que son économie se contractait.

Graphique 2
Pièce jointe:
Gréce.jpg
Gréce.jpg [ 48.05 Kio | Consulté 1258 fois ]

Cette troisième inconséquence a provoqué la crise sociale gravissime que la Grèce connaît aujourd’hui, et qui a portée SYRIZA au pouvoir. Dans ses conditions, le choix proposé par Tsipras et Varoufakis, soit la dette grecque est pour partie annulée et pour partie restructurée sur le modèle de ce que l’on a consenti à l’Allemagne en 1953, soit il y aura un défaut de la Grèce était clair. Ici encore, et c’est la quatrième inconséquence, les pays de l’Eurogroupe n’ont pas voulu d’une solution « à l’allemande » sur le modèle de l’accord de 1953 avec ce pays. Ils devront très probablement affronter le défaut.

Défaut grec ou défaut européen ?

Un défaut n’est pas la fin du monde. Mais, ce défaut aura incontestablement des conséquences tant économiques que politiques importantes. Il va signer l’écroulement d’une grande partie de la politique de l’Union européenne, à la fois quand à ses méthodes que quand à ses objectifs. Il pourrait entraîner le début de la fin pour l’Euro.

En ce qui concerne les méthodes, la négociation avec la Grèce a été menée en dépit du bon sens ou, plus exactement en dépit du bon sens démocratique (ce qui, il faut en convenir, n’est pas tout à fait la même chose). On a cherché à discréditer, à menacer, voire à corrompre, les négociateurs grecs. Ces négociations se tiennent d’ailleurs dans la plus grande obscurité. On ne tient pas de minutes des déclarations des uns et des autres, et on laisse à la presse le soin de réaliser des « fuites » dont le contenu est incontrôlable en l’absence justement de ces minutes. Yannis Varoufakis l’a très bien dit sur son blog, reconnaissant qu’il enregistrait les négociations pour que l’on sache un jour à quoi s’en tenir quant au comportement des uns et des autres : « Et peut-être devrions-nous questionner les institutions européennes dans lesquelles des décisions d’une importance fondamentale sont prises, au nom des citoyens européens, mais dont les minutes ne sont ni prises ni publiées.

Le secret et une presse crédule ne sont pas de bons augures pour la démocratie européenne »[5].

Quand on sait que Varoufakis est en réalité un défenseur du projet européen, il faut comprendre, et il faut entendre, l’ampleur et la portée de sa critique. Effectivement, c’est la démocratie européenne, non pas en tant que principe (déjà bien malade depuis 2005 et le refus de prendre en compte les référendums tant français que néerlandais) mais en tant que système de règles opérationnelles et devant assurer la responsabilité des acteurs pour leurs actes, qui est aujourd’hui absente. On sait bien que sans responsabilité il n’y a plus de démocratie. Ce que dit Varoufakis c’est que l’Union européenne n’est plus, dans son fonctionnement quotidien un système démocratique.

Mais, l’échec touche aussi les objectifs de l’Union européenne. Dans le cas de la Grèce, officiellement on prétend vouloir garder le pays dans la zone Euro. Mais, dans les faits, et pour des raisons diverses, on voit émerger une préférence pour l’austérité qui emporte tout sur son passage. La position de la Grèce a été soutenue par de nombreux économistes, et même le FMI a considéré que sur un certain nombre de points le gouvernement grec avait raison. Mais, rien n’y fait. Tout se passe comme si le gouvernement allemand, aidé on doit le dire du gouvernement français qui se comporte – hélas – sur ce point comme le plus complaisant vassal, comme le plus bas des laquais, voulait à tout prix imposer à TOUS les pays de la zone Euro l’austérité mortifère qui est sa politique. Et on peut comprendre que des concessions à la Grèce entraîneraient immédiatement des demandes de l’Espagne. Dans ce dernier pays Podemos, le parti issu du mouvement des indignés a remporté ce dimanche 24 mai de belles victoires et cela fragilise d’autant la position du Premier ministre espagnol, Rajoy. Mais, ceci est vrai aussi du Portugal et de l’Italie. Des concessions à la Grèce seraient le début d’une mise en cause générale de l’austérité, ce dont le gouvernement allemand ne veut sous aucun prétexte. A la fois pour des raisons idéologiques mais aussi pour des raisons bien plus matérielles.

La banqueroute de l’Union européenne.

Ce qui se profile donc à l’horizon n’est pas un défaut grec, ou plus exactement pas seulement un défaut grec. Nous assistons à la banqueroute de l’idéologie européiste mais aussi de l’Union européenne. A travers le défaut grec c’est une mise en défaut de la politique de l’Union européenne, prise en otage par l’Allemagne, que nous assisterons. Ce défaut sera donc un défaut européen, car il signera la fin d’une certaine idée de l’Union européenne et ouvrira une crise profonde et durable en Europe. Les institutions européennes seront atteintes dans leur légitimité. Ce défaut sera la base de la révolution qui vient.

[1] Tugwell P., « Tsipras Says He Won’t Cross Red Lines in Talks With Creditors », Bloomberg International, 15 mai 2015, http://www.bloomberg.com/news/articles/ ... -creditors
[2] Varoufakis Y., « The Truth about Riga », posté le 24 mai 2015 sur son blog, http://yanisvaroufakis.eu/2015/05/24/th ... bout-riga/
[3] Sapir J., « Greece’s brinkmanship », note publiée sur Russeurope, le 4 février 2015, http://russeurope.hypotheses.org/3395
[4] Elster J., Ulysses and the Sirens
Studies in Rationality and Irrationality, Cambridge University Press, Cambridge, 1985.
[5] http://yanisvaroufakis.eu/2015/05/24/th ... bout-riga/

_________________
« Si la connaissance crée parfois des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui permet de les résoudre. » (Isaac Asimov)


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 25 Mai 2015 21:09 
Hors-ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscrit le: 25 Aoû 2012 11:12
Messages: 2380
Sapir finira par avoir raison (forcément) mais d'ici là il en devient pénible.

faudrait pimenter le truc.
du genre : si d'ici qu'il ai tous ses trimestres, l'euro existe encore alors il ne fera pas valoir ses droits à la retraite. et là on verrait si ces analyses restent toujours les mêmes


Minc et consorts sont aussi ravis de la crèche que Sapir et ses potes sont catastrophistes pour demain matin.

si on reprenait toutes leurs déclarations depuis quelques années y'aurait de quoi mettre des baffes à tout le monde. match nul.


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages depuis:  Trier par  
Publier un nouveau sujet Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez rédiger ou éditer aucun message.  [ 1942 messages ]  Aller à la page Précédent  1 ... 151, 152, 153, 154, 155, 156, 157 ... 195  Suivant

Heures au format UTC + 1 heure


Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant actuellement ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 79 invités


Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas insérer de pièces jointes dans ce forum

Sauter vers:  
Powered by phpBB2007 phpBB Group
Translated by phpBB.fr © 2007, 2008 phpBB.fr



.*.
*

.*.