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Tradosaure
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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 20 Juin 2015 10:23 
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La Grèce va-t-elle partir avec la planche à billets ?
Le Monde.fr | 18.06.2015 par Antoine Levy (Normalien, étudiant en économie à HEC et à l’École d’économie de Paris)

Tant que nul ne doute de la monnaie, une créance de papier peut être considérée comme ayant une valeur réelle, et un billet imprimé à Athènes est équivalent au même, dans un portefeuille berlinois. Mais, dès lors que l’édifice vacille, la monnaie apparaît pour ce qu’elle est, un véritable acte de foi dans la solidité de nos institutions (photo: siège de la BCE à Francfort).

En coupant durablement la Grèce de l’accès aux marchés de capitaux et aux financements officiels, une sortie du pays de la zone euro s’accompagnerait vraisemblablement d’un défaut sur les dettes envers les pays de la zone euro, qui s’élèvent officiellement à environ 220 milliards d’euros, sans compter leur part dans la dette due au Fonds monétaire international.

Un article récent paru dans Le Monde de David Amiel et Paul-Adrien Hyppolite détaillait précisément les risques d’un « Grexit », pour le secteur privé et la Banque de Grèce (« Sauver la Grèce pour sauver l’Europe » , Le Monde du 9 juin).

Néanmoins, cet article passait rapidement sur la question, souvent éludée, mais cruciale, des soldes dits « Target2 » (pour Trans-European Automated Real-time Gross settlement Express Transfer), brièvement évoqués comme « la dette due aux autres banques centrales de la zone euro (dite « Target2 ») qui s’élève aujourd’hui à 100 milliards d’euros ».

Une dette supplémentaire de 100 milliards d’euros n’est pourtant pas négligeable, si elle devait venir s’ajouter pour les Européens aux conséquences d’un défaut sur les 220 milliards de dette « explicite » !

« Partir avec l’argent en courant »

Ce débat, peu connu en France, fait rage en Allemagne, notamment du fait d’articles incendiaires du Professeur Hans-Werner Sinn, convaincu que la Grèce est en train de faire tourner discrètement la planche à billets qu’elle a empruntée au reste de l’Europe avant de « partir avec l’argent en courant ».

Au contraire, certains économistes, comme Karl Whelan ou Michiel Bijlsma, considèrent la question des soldes Target2 comme un simple symptôme des déséquilibres européens, sans incidence autre que comptable. Qu’en est-il réellement ?

Au sein de l’Union monétaire européenne, les euros peuvent circuler librement : chacun d’entre nous le constate en trouvant dans son portefeuille une pièce frappée en Allemagne ou en Espagne. Pour les paiements plus importants, c’est le système électronique Target2 qui assure le règlement des transactions.

Ainsi, lorsqu’un particulier grec souhaite transférer une part de ses dépôts bancaires grecs vers une banque allemande, il débite son compte dans une banque commerciale grecque. La banque grecque doit, pour obtenir les liquidités nécessaires, emprunter des euros auprès de « sa » banque centrale, la Banque de Grèce, via la « Fourniture de Liquidité d’Urgence » (Emergency Liquidity Assistance ou ELA), en échange de collatéral [c’est-à-dire de garanties], souvent des titres de dette publique grecque ou garantie par l’Etat grec.

La banque de Grèce tire autant qu’elle le souhaite

La Banque de Grèce, pour compenser la sortie de monnaie du système bancaire grec, encourt désormais une dette, dite Target2, envers l’Eurosystème. De l’autre côté, une banque commerciale allemande vient de recevoir des espèces en dépôt, à son passif ; elle en profite pour rembourser une part de ses emprunts à « sa » banque centrale, la Bundesbank.

Cette dernière, pour compenser, dispose désormais d’une créance Target2 envers l’Eurosystème. Pour donner une idée de l’ampleur du phénomène, depuis l’arrivée au pouvoir de Syriza, le solde négatif Target2 de la Grèce est passé de 42 milliards d’euros (novembre 2014), à 99 milliards à fin avril – et ce sans compter l’émission monétaire en espèces en Grèce qui a crû massivement en parallèle, permettant aux Grecs de stocker environ 15 milliards d’euros en espèces « sous leurs matelas » !

La Banque de Grèce, face à la fuite des capitaux, a pu « emprunter la planche à billets », et créer une quantité de monnaie très supérieure à la part de la Grèce dans l’économie européenne. Si la Grèce n’avait pas appartenu à la zone euro, une telle opération se serait traduite par une dépréciation massive de la drachme, ou une perte de réserves de changes équivalente.

C’est le système Target2 qui, couplé aux ELA, laisse toute discrétion à la banque de Grèce pour tirer autant qu’elle le souhaite sur la crédibilité monétaire de l’ensemble de la zone. Alors qu’en temps normal, ces créances n’ont d’importance que comptable, tout change en cas de sortie. Les banques commerciales, devenues insolvables face à la fuite des capitaux, devraient faire défaut sur les prêts ELA de la Banque centrale nationale, qui accusera des pertes, évaluées à environ 70 milliards - le collatéral qui les « protège » ne vaudrait en effet plus grand-chose.

550 euros supplémentaires par foyer

La banque de Grèce choisirait alors très certainement de faire défaut sur sa dette Target2, ce qui contraindrait les banques centrales nationales des autres pays de la zone à reconnaître une perte d’environ 100 milliards d’euros. La monnaie créée en Grèce conserverait son pouvoir d’achat dans le reste de l’Europe, alors que la créance Target2, qui en était la contrepartie pour les Européens, disparaîtrait.

Les pertes subies seraient réparties entre les banques centrales nationales (BCN) de l’Eurosystème : le montant pour la Banque de France (filiale de l’Etat français), sur la base d’une dette de 100 milliards d’euros, serait d’environ 20 milliards. Les Français en seraient-ils de leur poche pour plus de 550 euros supplémentaires par foyer ? Pas exactement : les banques centrales peuvent absorber des pertes, puisqu’elles seront, par définition, toujours capables de rembourser leurs dettes… étant elles-mêmes créatrices de la monnaie.

Néanmoins, la Banque de France devrait reconnaître une perte d’actifs productifs d’intérêts (les créances Target2) : en d’autres termes, le Grexit correspondrait pour le reste de l’Europe à un renoncement au « seigneuriage » de la monnaie créée massivement en Grèce. Si certains Etats-membres demandaient la recapitalisation des BCN, les milliards « fictifs » de Target2 se matérialiseraient très concrètement, pour les Européens, sous la forme à la fois d’une perte annuelle de revenus (les intérêts sur les créances Target2), et d’une recapitalisation des banques centrales sur fonds publics.

La leçon de Target2 est claire. Tant que nul ne doute de la monnaie, une créance de papier peut être considérée comme ayant une valeur réelle, et un billet imprimé à Athènes est parfaitement équivalent au même, dans un portefeuille berlinois. Mais, dès lors que l’édifice vacille, la monnaie apparaît pour ce qu’elle est, un véritable acte de foi dans la solidité de nos institutions et d’une union politique dont l’existence future n’est jamais garantie.

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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 20 Juin 2015 12:14 
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Tsipras - Poutine, un rapprochement et un accord qui font mal à l'Europe
Le Vif - 20/06/15 - Source : Belga

La Grèce et la Russie ont signé vendredi un accord pour la construction d'un gazoduc en Grèce, avec financement russe. Ce contrat, ajouté à la présence du Premier ministre grec Alexis Tsipras au côté du président russe Vladimir Poutine, constitue un double revers pour les Européens. Les Européens voient ainsi Athènes se rapprocher de Moscou et la Russie trouver des alliés en vue de renforcer sa capacité de livraison de gaz sur le marché européen.

En visite en Russie pour la deuxième fois en moins de trois mois, M. Tsipras a appelé au côté de M. Poutine à la fin du "cercle vicieux de rhétorique agressive, de militarisation et de sanctions économiques". Le chef du gouvernement de gauche radicale a également appelé l'Union européenne à "retrouver la voie de la solidarité".

Quelques heures plus tôt, son ministre de l'Energie Panagiotis Lafazanis avait paraphé un accord négocié depuis des mois pour prolonger sur le territoire grec le projet de gazoduc TurkStream entre la Russie et la Turquie.

Le document est encore au stade de protocole d'entente. Il prévoit des travaux devant être effectués entre 2016 et 2019 par une société commune détenue à parts égales, mais financée en totalité par un crédit de la banque de développement russe VEB d'un montant de 2 milliards d'euros, selon le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak.

Isolée comme jamais depuis la fin de la Guerre froide et ébranlée par la chute des cours du pétrole, la Russie traverse elle-même une profonde crise. Elle vient de renouer avec la récession et son produit intérieur brut devrait chuter d'environ 3% cette année, selon ses prévisions et celles des organisations internationales.

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la Grèce va devenir un des centres énergétiques de l'Europe du Sud une fois que le pipeline sera opérationnel. Celui-ci générera "des centaines de millions d'euros" de revenus pour la Grèce, a promis Gazprom.

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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 21 Juin 2015 19:46 
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http://www.lemonde.fr/economie/twitter/ ... _3234.html
Nouvelle manifestation anti-austérité ce dimanche soir à Athènes
https://twitter.com/aline_leclerc


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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 21 Juin 2015 21:05 
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http://www.pauljorion.com/blog/2015/06/ ... s-leclerc/
Citer:
la stratégie d’asphyxie financière se poursuit, un bank run des déposants grecs justifierait que la BCE coupe le robinet des liquidités d’urgence, une fois décrété l’insolvabilité des banques grecques. Pour l’instant, la banque centrale augmente a minima le plafond de ces aides afin de ne donner aucune garantie pour l’avenir au gouvernement grec et de le maintenir sous pression.
L’objectif d’infliger aux grecs une leçon ayant une portée dans toute l’Europe n’est pas abandonné.


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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 22 Juin 2015 07:45 
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Dans une interview sur BFM Business ce matin, Jean-Paul Betbeze, diplômé HEC Paris, membre du Cercle des économistes, enseignant aux universités de Caen et d'Amiens, affirmait ceci : « La BCE continue à fournir les liquidités nécessaires, via le plan ELA, à l'alimentation des distributeurs automatiques de billet (DAB) en sachant parfaitement que les grecs vident leurs comptes banques car ils savent qu'une fois ces distributeurs de billets vides, en moyenne six heures plus tard, la panique s'installe et des émeutes s'en suivent inévitablement. À partir de là, la situation échapperait à tout contrôle et deviendrait donc imprévisible.»

Un tel scénario serait tout à fait impensable pour les technocrates de l'UE et c'est pour cela qu'il trouveront nécessairement une solution ce soir, lors de la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE à Bruxelles, présidée par le Polonais Donald Tusk et qualifiée une fois de plus de réunion de la dernière chance.

Un vent d'optimisme continue d'ailleurs à souffler sur les marchés, tout va bien, il n'y a aucune chance que ça foire... :P

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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 22 Juin 2015 10:04 
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Citer:
il n'y a aucune chance que ça foire..

mais il arrive parfois que des grains de sable viennent enrayer la machine
si ce n'est pas aujourd'hui, cela risque d'être le cas prochainement


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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 22 Juin 2015 10:08 
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la situation devient de plus en plus grottesque


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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 22 Juin 2015 10:11 
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Un sommet européen extraordinaire doit se tenir lundi à Bruxelles pour éviter à la Grèce un défaut de paiement aux conséquences imprévisibles, quelques heures après la présentation par Athènes de nouvelles propositions à ses créanciers qui y voient une "bonne base".

"Le sort de la Grèce, de l'euro se joue en bonne part aujourd'hui", a affirmé lundi le Commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici à quelques heures de ce sommet qui pourrait permettre de régler la crise grecque. Cette crise a déjà été l'occasion de maintes réunions présentées comme très importantes, mais "cette fois c'est décisif", a déclaré le commissaire, disant croire en un accord ce soir.

François Hollande estime pour sa part qu'un accord sur la Grèce est "possible", "à portée" de main", mais qu'il reste des "obstacles", a déclaré Pierre Laurent, numéro un du Parti communiste français (PCF), à l'issue d'une rencontre avec le chef de l'Etat.

"Nouvelle proposition grecque reçue par M. Juncker, Mme Lagarde et la Banque centrale européenne. Bonne base pour faire des progrès au sommet de la zone euro", a indiqué dans la nuit de dimanche à lundi Martin Selmayr, le chef de cabinet du président de la Commission, sur son compte Twitter. En allemand, il a évoqué un processus qui s'est fait "aux forceps", alors que les propositions grecques étaient attendues dans l'après-midi de lundi par les créanciers.

Aucun détail n'a été fourni sur le contenu de ces propositions faites par Athènes pour obtenir le déboursement rapide de 7,2 milliards d'euros, promis de longue date, et qui doit lui permettre d'éviter à la fin du mois un défaut de paiement.

Un rendez-vous test attend le Premier ministre grec Alexis Tsipras avant le sommet prévu en début de soirée: il rencontrera à 11H00 (09H00 GMT) le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, le président de la BCE, Mario Draghi, et le chef de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem.

Les ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe), puis les dirigeants des 19 pays qui ont l'euro comme monnaie commune se réuniront ensuite pour éviter au pays ce scénario catastrophe.

Sans avis positif sur les propositions grecques lors des deux sessions de négociations, les chances sont faibles pour que le sommet des dirigeants de la zone euro permette un dénouement devenu urgent.

Sans décision sur le déboursement d'une tranche de prêts de 7,2 milliards d'euros, Athènes à court d'argent risque de ne pouvoir honorer le 30 juin un remboursement de 1,5 milliard d'euros au FMI, un scénario aux conséquences imprévisibles.

La possibilité d'une sortie de la Grèce de la zone euro, même si ce processus inédit n'a rien de mécanique en cas de défaut, est désormais évoquée ouvertement.

L'accélération des retraits des épargnants au cours des derniers jours renforce les craintes pour le système bancaire grec, même s'il est soutenu par le financement d'urgence de la Banque centrale européenne (BCE).

Celle-ci se réunit de nouveau lundi matin à ce propos et pourrait, pour la troisième fois en moins d'une semaine, augmenter cette aide afin de faire face à de nouveaux retraits massifs attendus lundi.

- 'Folie' et 'bon sens' -

Alors que rien n'avait filtré officiellement dimanche du contenu des propositions grecques, le Premier ministre italien Matteo Renzi avait estimé que "toutes les conditions "étaient réunies" pour un accord "gagnant-gagnant".

Alexis Tsipras s'était entretenu dimanche au téléphone avec la chancelière allemande Angela Merkel, le président français François Hollande et Jean-Claude Juncker. Il devait être à Bruxelles dès dimanche soir.

Le ministre du Budget Dimitris Mardas a affirmé à la télévision publique ERT que salaires et retraites pourraient être payés fin juin, mais sans s'engager sur le remboursement au Fonds monétaire international (FMI).

Le journal Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) affirmait pour sa part dimanche que ni le versement au FMI ni les dépenses intérieures ne pourraient être assurés.

Dans une tribune publiée par le journal, le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a appelé Mme Merkel à faire preuve de responsabilité face à un "choix décisif".

"Ce serait de la folie que d'entrer, pour deux ou trois milliards de différence (entre Athènes et ses créanciers, ndlr) dans ces eaux troubles et de prendre de tels risques pour l'Eurozone et la Grèce", a estimé Louka Katseli, présidente de la Banque nationale de Grèce (BNG), sur la BBC, pariant sur la victoire du "bon sens".

- Avec ou sans FMI -

Le gouvernement grec est prêt à des ajustements, suggérait samedi le ministre d'Etat Alekos Flambouraris, proche de M. Tsipras, évoquant l'accélération des suppressions de pré-retraites et la baisse de l'un des seuils de taxation des entreprises.

Mais la Grèce restera intransigeante sur plusieurs points, a signifié le ministre d'Etat, Nikos Pappas, l'un des chefs de file de la négociation, dans le journal Ethnos dimanche: "rétablissement du droit du travail, pas de baisse des salaires et des retraites, plan stratégique exhaustif sur le problème de la dette".

Athènes voudrait un accord qui apporte "une solution définitive", selon le Premier ministre, plutôt que provisoire avec déboursement partiel d'argent pour passer le cap du 30 juin et extension du plan d'aide, qui seraient suivis d'autres négociations laborieuses.

En cas d'extension du programme, la poursuite de l'assistance du FMI, aux côtés de l'Union européenne (UE) et de la Banque centrale européenne (BCE), n'est pas souhaitable, a estimé Nikos Pappas, invoquant "l'objectif unilatéral et pas du tout européen" de l'institution de Washington.

Des manifestations contre l'austérité et en soutien à la Grèce se sont tenues dans plusieurs villes européennes ce week-end. A Athènes en fin de journée, au moins 7.000 personnes, selon la police, se sont rassemblées devant le parlement pour dire leur refus de nouvelles mesures de rigueur et soutenir le gouvernement.

En Asie, avant la série de réunions de première importance en Europe sur la crise financière grecque, les marchés ont réagi positivement. "Le fait qu'il y a de nouvelles propositions sur la table est vu favorablement", a déclaré à Bloomberg News Shoji Hirakawa, stratégiste en chef chez Okasan Securities Co à Tokyo.


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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 22 Juin 2015 10:44 
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 Sujet du message: Re: Grèce : crise, notation, banqueroute, manif, FMI, UE, 2eme
MessagePublié: 22 Juin 2015 10:45 
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