Investiture de Benoît Hamon: pour le rassemblement, c'est raté
05/02/2017 à 11h26


Le vainqueur de la primaire de la Belle Alliance Populaire Benoît Hamon démarre officiellement sa campagne ce dimanche, à la Mutualité de Paris. Avec un bémol: son investiture se fera sans la plupart des membres du gouvernement.

Benoît Hamon va devoir rassembler, non seulement dans l'ensemble de la gauche, mais également au sein du Parti socialiste. Son investiture, qui se tient ce dimanche à la Mutualité à Paris, se fera sans la plupart des figures du gouvernement, le Premier ministre Bernard Cazeneuve en tête.

Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, celui de l'Economie Michel Sapin et celui de l'Intérieur Bruno Le Roux ont décliné l'invitation, prétextant des emplois du temps trop chargés. Sur BFMTV, le secrétaire d'Etat en charge de la Francophonie Jean-Marie Le Guen, a lui aussi assuré qu'il ne sera pas présent à l'investiture de Benoît Hamon. Pareil pour le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, en déplacement à Marseille.
Presque aucun soutien de Manuel Valls présent

Globalement, presque tous les soutiens de Manuel Valls ont décidé de sécher l'investiture de Benoît Hamon, même les candidats à la primaire qui se sont ralliés entre le premier et le second tour. Ainsi, Jean-Luc Bennahmias, Sylvia Pinel et François de Rugy, qui assure dans Le Parisien "ne pas avoir été invitée", ne seront pas aperçus à la Mutualité.

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Pour l'éditorialiste politique Jean-François Kahn, invité de BFMTV ce dimanche matin, "le problème" qui se présente à Benoît Hamon "est qu'il faut que des pointures ayant soutenu Manuel Valls viennent le soutenir". "Il y a Jean-Christophe Cambadélis, qui est contre lui, qui est là. Mais il ne peut pas être absent, puisque c'est le chef", s'est-il amusé.
Najat Vallaud-Belkacem est là

Un point de vue partagé par le journaliste politique de l'Express Marcelo Wesfreid, qui affirme toujours sur notre antenne que "l'on verra bien tout ceux qui ne sont pas là, notamment les poids lourds du gouvernemet, qui rasent les murs".

Pour contrebalancer, Benoît Hamon pourra par contre compter sur le soutien de la maire de Paris Anne Hidalgo et de l'ancienne Garde des Sceaux Christiane Taubira, qui effectuera pour l'occasion son grand retour médiatique, après plusieurs semaines de silence. Mais aussi, et c'est à souligner, le candidat socialiste pourra quand même se féliciter de la présence de plusieurs membres du gouvernement: Najat Vallaud-Belkacem, Mathias Fekl et Axcelle Lemaire.

JPMorgan voit l'euro chuter de 10% en cas de victoire de Le Pen


(Reuters) - L'euro pourrait rapidement tomber sous un niveau de parité avec le dollar et les coûts de financement de la France dépasser de 2% ceux de l'Allemagne si Marine Le Pen remporte l'élection présidentielle française du printemps prochain, estiment les analystes de JPMorgan.

Dans une note adressée à leurs clients vendredi mais envoyée aux médias lundi seulement, les économistes de la banque américaine étudient divers scénarios en cas de victoire de la candidate d'extrême droite.

"L'euro et les cours du pétrole ont un potentiel de baisse non négligeable dans l'hypothèse d'une victoire de Le Pen : l'euro pourrait chuter de 10 cents à environ $0,98 en l'espace de quelques semaines et le pétrole pourrait baisser de 5-10%", écrivent-ils.

"Dans le scénario peu probable d'une présidence Le Pen avec un soutien du gouvernement et du Parlement, le Bund à 10 ans pourrait se rapprocher des zéro point de base et l'écart de rendement entre la France et l'Allemagne des 200 points de base."

(John Geddie et Patrick Graham, Véronique Tison pour le service français)

C'est évident!
Le seul problème reste de déterminer si MLP va gagner? Ca, c'est pas évident à dire!