silvermath a écrit:
TIENS, on va avoir l'aide du DR COPPER en plus
http://www.lesechos.fr/finance-marches/ ... 063415.phpCiter:
La grève qui menace le marché mondial du cuivre
Muryel Jacque Le 08/02 à 06:00Mis à jour à 08:55
La grève menace marché mondial cuivre
La grève qui menace le marché mondial du cuivre
+VIDEO. La production pourrait cesser dans les jours qui viennent à Escondida, au Chili, la plus grande mine du monde.
Des ruptures d’approvisionnement pourraient faire grimper les cours.
Sur le marché du cuivre , la spéculation n'avait pas été aussi vive depuis longtemps. Amplement délaissé par les investisseurs depuis 2014, le métal a fait ces dernières semaines un retour en force dans leur champ de vision. A Londres et à Shanghai, les deux grandes places mondiales où le cuivre s'échange, le prix de la tonne s'est envolé de 20 % en trois mois. Il a touché mercredi dernier 6.000 dollars, son niveau le plus élevé depuis dix-huit mois. A New York, les gérants n'avaient jamais été aussi nombreux à parier sur une poursuite de la hausse des cours, d'après les données de la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) qui remontent à 2006.
L'explication se trouve au coeur du désert chilien d'Atacama : à Escondida, la plus grande mine de cuivre au monde, les ouvriers pourraient se mettre en grève dans les jours qui viennent. Ils ont voté dans ce sens la semaine dernière après l'échec de négociations salariales avec l'opérateur du site, BHP Billiton. Le géant australien a demandé une médiation afin de reprendre les discussions. Mais le syndicat des mineurs a prévenu qu'il n'y aurait pas d'accord si l'entreprise continuait à vouloir baisser les rémunérations.
VIDEO - Cette grève qui menace le marché mondial du cuivre
La menace de grève est réelle. Citigroup avançait il y a quelques jours que BHP Billiton « pourrait négocier durement, puisqu'une grève serait positive pour les cours du cuivre et, sans doute, neutre au final pour l'entreprise ». Or, la gigantesque mine d'Escondida met au jour plus de 1 million de tonnes de cuivre chaque année, elle représente à elle seule... 5 % de la production mondiale. De quoi entraîner des ruptures d'approvisionnement, et perturber l'ensemble du marché, estiment les analystes (dont les notes sur le métal rouge se sont multipliées ces derniers temps).
La dernière grande grève sur ce site en 2011 avait occasionné une perte de production de 60.000 tonnes de métal et fait trembler le marché mondial. La grève pourrait en outre faire boule de neige. Les mineurs du monde entier ont les yeux rivés sur leurs confrères. La mine gérée par BHP Billiton est en effet considérée comme un baromètre. Et, cette année, rien qu'au Chili, une dizaine de mines doivent rediscuter leurs contrats de travail. Le pays latino-américain est le premier producteur de métal rouge et 85 % du cuivre raffiné dans le monde provient de son secteur minier, souligne Morgan Stanley.
Effet immédiat sur la production
Ces dernières années, les conflits sociaux se sont aggravés dans cette industrie qui demeure l'une des principales sources de revenus pour le gouvernement. « Une grève à Escondida est importante non seulement en raison de son effet immédiat sur la production et les équilibres mondiaux, mais aussi parce qu'elle a valeur de symbole l'année même où les négociations sociales pourraient affecter plus de 2,5 millions de tonnes de production minière, soit 12 % de la production mondiale », dit Dane Davis, analyste chez Barclays. « On pourrait donc voir de nouveaux mouvements de grève dans l'année qui vient », insiste Ole Hansen, responsable de la stratégie matières premières chez Saxo Bank.
Pour l'heure, certains tempèrent l'idée d'un impact fort, notamment parce que les stocks mondiaux de cuivre restent importants. Mais ces derniers pourraient baisser plus rapidement que prévu, car la situation se détériore aussi de l'autre côté du globe, en Indonésie, où se situe la deuxième plus grande mine de cuivre au monde, l'immense Grasberg, en Papouasie. Son opérateur, le groupe américain Freeport-McMoRan est en plein bras de fer avec le gouvernement concernant les nouvelles lois minières du pays. Le producteur assure que ses exportations seront réduites à partir de la mifévrier s'il n'obtient pas gain de cause, à savoir conserver les avantages dont il bénéficiait jusqu'ici. De nombreux analystes spécialistes du cuivre ont déjà revu en hausse leurs anticipations de prix pour cette année. Les plus optimistes voient les cours en moyenne à 6.600 dollars, soit 10 % de plus qu'aujourd'hui.
Muryel Jacque, Les Echos
ouaich c confirmé SKYROCKET
BHP Said to Declare Force Majeure on Copper From Escondidaby Mark Burton
and David Stringer
10 février 2017 à 14:42 UTC+1 10 février 2017 à 16:18 UTC+1
Prolonged shutdown at biggest mine seen spurring price gains
Market impact likely to be faster than previous strikes: ANZ
BHP Billiton Ltd. declared force majeure on shipments from the world’s biggest copper mine, according to two of the company’s customers, sending prices above $6,000 a ton.
The Melbourne-based miner told smelters that buy concentrates from Chile’s Escondida mine that shipments will be disrupted after workers began an indefinite strike, said the people, who asked not to be identified because the information is private.
Copper climbed 4.1 percent to $6,060.50 a ton as of 3:08 p.m. in London, reaching the highest since 2015.
A spokesman for BHP Billiton did not respond to a request for comment. Meaning “greater force,” force majeure is a contractual clause used when suppliers can’t meet obligations because of circumstances beyond their control.
Escondida in Chile produced about a million metric tons last year, which means the strike would remove about 2,700 tons a day from global supply. A year ago, that wouldn’t make much of a splash in glutted commodity markets. Now, with supply tightening, the lead-up to the stoppage helped send prices higher. While the strike’s start on Thursday was well telegraphed and copper didn’t react, a prolonged shutdown would support price gains.
Quick Response
The response in the copper market is likely to be “quicker than what previous strikes have created,” Daniel Hynes, an analyst in Sydney at Australia & New Zealand Banking Group Ltd. said Friday in an e-mail. “Normally management don’t shut down output immediately. Maybe that’s a sign that they believe this strike could go on longer than normal.”
With all operations halted at Escondida, union spokesperson Carlos Allendes said stockpiles won’t last more than a week. Union members are building a camp outside the mine designed to last at least two months given how little ground the BHP Billiton Ltd.-owned mine ceded during wage talks. BHP’s principle objective is the safety of “people and installations for the duration of the legal strike,” the company said in an e-mailed statement.
A fire broke out in a dormitory at the Escondida mine on Friday, injuring three people working on a plant expansion, but none of them critically. BHP said the blaze has been controlled and the cause is being investigated.
The strike comes as exports are halted from the world’s second-biggest copper mine at Grasberg in Indonesia. A 20-day stoppage at Escondida and a one-month delay to exports at Grasberg would result in an output loss of almost 100,000 tons, including 64,000 tons from the Chilean mine, Goldman Sachs Group Inc. said a note dated Feb. 8.
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“If the strike extends beyond two to three weeks, then we’ll see the market become a lot more concerned as we move into a period when demand in China will be starting to pick up,” Mark Pervan, a Sydney-based chief economist at AME Group said by phone. The muted price response reflects weaker Chinese demand during winter and the Lunar New Year period, and the fact labor negotiations were flagged in advance, he said.
Barclays Plc analyst Dane Davis also said the physical copper market will start to feel the effects of the lost production in Chile if it lasts more than a couple of weeks.
About 56,000 tons of output could be lost at Escondida based on a two-week long strike, according to Macquarie Group Ltd. “The duration of the strike is uncertain, but we have incorporated a two-week shutdown and subsequent ramp-up into our estimates, in line with the 2011 strike,” Macquarie analysts said Friday in a note.
Contract negotiations are looming at mines in Chile that collectively account for about 14 percent of production capability in 2017, according to ANZ. Disruptions at Escondida and at other operations in Chile would probably push the copper market into a deficit of about 100,000 tons this year, the bank said in a Dec. 9 report.
https://www.bloomberg.com/news/articles ... a-iyzv4muiPièce jointe:
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