fiumarella a écrit:
La vérité en temps de guerre me semble toute relative et forcement partisane...
Je ne te parle pas d'une vérité en temps de guerre, par contre toi tu m'en parles car la "vérité" en temps de guerre c'est précisément l'affirmation, exclusivement du côté allié, de la valeur des troupes coloniales. La vision de ceux qui les ont subies est toute autre. Moi je te parle des études d'historiens actuels. Tu n'as manifestement rien lu du lien.
fiumarella a écrit:
je pense que le travail à mener dans les archives militaires de l'époque pour dépoussiérer ce qu'il existe de vérité est un travail qui ne se résume pas à un article sur wikipédia ou je ne sais quel autre site.
Ca tombe bien, il a été fait, ce travail. Eric Deroo et Jean Sévillia, par exemple, sont nés tous deux en 1952, il va être difficile de les faire passer pour actifs pendant la guerre de 14; encore qu'en république, où les femmes ont des couilles et les hommes des menstrues, tout est possible.
fiumarella a écrit:
Tu es historien et moi aussi, si tu écris un livre, je ne pourrais pas en écrire un où je dis la même chose que toi, il n'y aurait aucun intérêt, du coup, j'entrouvre la porte de l'interprétation subjective.
Tu connais beaucoup de livres d'historiens qui tentent une "autre vision" sur Hitler, sur la Shoah, sur de Gaulle, sur le massacre des Arméniens etc. ? Le monde des historiens autorisés à vivre, au contraire, se caractérise en général par sa grande uniformité. De plus en plus, des lois viennent même préciser ce qu'il faut dire sous peine de sanctions pénales.