Paris a écrit:
gridizbak a écrit:
https://www.geo.fr/geopolitique/safaris-humains-des-touristes-italiens-auraient-paye-pour-tuer-des-civils-pendant-la-guerre-de-bosnie-229462
Citer:
"Safaris humains": des "touristes" italiens auraient payé pour tuer des civils pendant la guerre de Bosnie
Les "chasseurs" auraient payé jusqu'à 100 000 euros pour jouer les snipers durant le siège de Sarajevo (1992-1996). Il fallait verser un supplément pour s'en prendre à des enfants.
Des français seraient aussi impliqués, ça sent le stage de citoyenneté.
J'ai lu ça aussi hier ou avant-hier. Je penche pour un bobard. Trop de gens, dont un paquet de bourrins, nécessairement impliqués dans une telle logistique, sans être nécessairement maçons ou socialistes, pour qu'aucun n'ait vendu la mèche volontairement (chantage) ou non, en 30 ans.
Qui plus est, pour des faits commis dans une zone dont les ressortissants sont partout en Europe de l'ouest. Ce serait en Papouasie, pourquoi pas, mais là... Les vétérans de Yougoslavie il y en a tellement ici qu'il m'est arrivé de prendre le métro avec eux et d'en discuter, sans parler des volontaires français.
Je doute beaucoup plus de la capacité de l'humain à conserver le silence sur un sujet rentable que de sa capacité à commettre des horreurs.
Le sujet est ce matin dans 20minutes
https://www.20minutes.fr/monde/4187055- ... rre-bosnieRésumé :
1/ ce qui se dit aujourd'hui est né pendant la guerre, dès 1995, dans les journaux bosniaques, puis dans un roman italien en 2014, puis dans un documentaire slovène en 2022, dans l'indifférence générale. Les journaux bosniaques n'ont jamais apporté aucune preuve, ni des journalistes extérieurs, les journalistes occidentaux présents sur place à l'époque affirment clairement n'avoir aucun élément et semblent même plutôt pencher pour le bobard, le romancier italien revendique des ouï-dire locaux sans aucune trace.
2/ toute cette reviviscence d'articles bosniaques non étayés vieux de 30 ans a servi au dépôt d'une plainte ce mercredi visant un ancien combattant qui se trouve être... l'actuel président de la Serbie. Le voilà, le nom d'un participant : le président serbe en personne, très heureux hasard...
Bref, ça prend le même chemin que "d'autres histoires" dont on trouve les premiers essais journalistiques chez les Alliés dès la Première guerre mondiale, avant un silence de 30 ans pendant lequel tout le monde savait que c'était de l'énorme mensonge et en riait, puis une réutilisation beaucoup plus fructueuse avec interdiction pénale d'étudier le sujet.