Hé ben, souhaitons bien du courage à Barak Obama.
Je cite donc (l'article d'Argentum Aurum) :
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Il était grand temps pour le président Obama de tenir plus compte de "Main Street" au détriment de "Wall Street" s'il veut être réélu.
La politique très favorable envers "Wall Street" sera progressivement abandonnée pour une politique pro "Main Street".
Cela passe par un contrôle plus important du monde de la finance, une responsabilisation de celui-ci, faire payer les banquiers et "promettre" de rembourser les "tax payers" (contribuables et électeurs). Enfin, il faut trouver un responsable à la crise actuelle; et celui-ci devra expier
Parce que j'aime autant vous dire que c'est pas gagné, car il va falloir qu'il se bouge avant que "Main Street" n'ait complètement disparu, accrochez-vous bien :
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Une étude de l’Université de Californie conclut que 14 millions d’emplois de cols blancs sont susceptibles d’être délocalisés, et ce pourrait être une estimation trop prudente. Ce ne sont pas seulement les opérateurs des centres d’appels, les services clients et les emplois de back-office qui sont concernés, mais aussi l’analyse boursière, les technologies de l’information, la comptabilité, l’architecture, l’ingénierie technique de pointe, l’information, et les services médicaux et juridiques. Les auteurs notent que ce sont les emplois du « Rêve Américain », les emplois permettant de gravir l’échelle sociale et qui génèrent l’essentiel des recettes fiscales finançant l’éducation, la santé, l’infrastructure et les systèmes de sécurité sociale.
La suppression de ces emplois représente pour les entreprises un nouvel « or des fous ». La mentalité court termiste des entreprises américaines, résultant des primes liées aux résultats trimestriels, fait que les sociétés perdent non seulement leurs meilleurs employés, leur capital humain, mais également les consommateurs qui achètent leurs produits. Les employés remplacés par des travailleurs étrangers et qui se retrouvent au chômage ou doivent effectuer des travaux moins bien rémunérés consomment moins. Ils épargnent également moins pour leur retraite et financent moins d’investissements nouveaux.
Des économistes dépourvus de réflexion supposent que de nouveaux emplois de meilleure qualité seront offerts aux américains victimes des délocalisations. Mais ces économistes ne parviennent pas à identifier ces emplois. Les auteurs soulignent que « la feuille de route pour le retour à l’emploi des travailleurs américains délocalisés est catastrophique : Le ministère du travail indique que plus d’un travailleur sur trois dont l’emploi a été délocalisé reste au chômage, et beaucoup parmi ceux qui sont assez chanceux pour retrouver un emploi subissent des baisses de salaire importantes. De nombreux travailleurs de l’industrie dont l’emploi avait été délocalisé il y a une dizaine d’années ont suivi des formations et ont retrouvé un emploi dans le secteur informatique. Ils font maintenant face à la situation peu enviable de voir leur deuxième métier disparaitre à l’étranger. »
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