Zemmour dans sa chronique hebdo sur RTL avait déjà étrillé le dossier du Point, Sapir finit le travaille sur son blog
À nouveau sur le dossier du Point..Citer:
Un lecteur de ce blog m’indique que Brice Couturier savait de quoi il parlait quand il utilisa à l’égard des souverainistes l’expression de “néo-cons”. En effet, Brice Couturier fut l’un de ces intellectuels, issus non de la gauche libérale mais du libéralisme de gauche, qui rallièrent la guerre de Bush, et qui écrivit dans une défunte revue, Le Meilleur des Mondes. Le chaos sanglant dont l’Irak a tant de mal à sortir, les “armes de destruction massive” inexistantes, les mensonges publics (et reconnus) de l’administration américaine, voici ce que Monsieur Brice Couturier et ses amis ont soutenu. Même le Secrétaire d’État américain à la Défense, le Général Colin Powell, qui proféra les dits mensonges à la tribune des Nations Unis, a reconnu que ces derniers “étaient une tâche sur sa réputation” (a blot on his record) (1). Avec de tels antécédents, on ne s’étonne plus du contenu du dossier. Mais, là ou Powell (sur les conseils de Dick Cheney et de Rumsfeld) avait joué gros, Couturier joue petit bras (2). On s’explique mieux les incohérences, et les erreurs même pas déguisées qui émaillent le dossier.
Quant à sa haine véritable de la Nation, on voit mieux d’où elle tire son origine. Oh, certes non de l’internationalisme, position respectable quoique contestable quand elle s’exprime sous cette forme. Non, si Brice Couturier voue aux gémonies la souveraineté de la France, et les souverainistes par la même occasion, c’est parce que son allégeance est acquise à la Nation américaine. Qu’il change donc de nationalité, et qu’il aille sévir sur les ondes ou dans la presse étatsuniennes, mais qu’il cesse de nous polluer l’air intellectuel ici. Monsieur Brice Couturier n’est donc qu’un nationaliste étranger, mais qui ne se donne pas pour ce qu’il est.
La littérature à l’estomac…Citer:
Le Point vient de consacrer dans son n°2150 un dossier sur ce qu’il appelle les « néo-cons » à la française, comprendre le mouvement souverainiste. C’est un bel exemple de littérature à l’estomac où la forme prend le pas sur le fond. Sur la couverture, il est mis « Ils détestent l’Europe, le libéralisme et la mondialisation ». Sous ce vocable donc, l’hebdomadaire inclus de Jean-Pierre Chevènement à Marine Le Pen, et met l’accent sur des « prescripteurs » d’opinion comme Natacha Polony et Eric Zemmour. Votre humble serviteur y est abondamment cité, que ce soit pour mon hypothèse d’un gouvernement Chevènement, ou comme « supporter le plus cohérent de l’autre politique » (pp. 49 et 50). Je le suis à nouveau dans l’article de P-A. Delhommais (p. 56) mais sur une contre-vérité : n’en déplaise au sieur Delhommais, je ne suis pas « l’inventeur » du concept de démondialisation. Je n’ai fait que reprendre l’expression, en lui donnant il est vrai un contenu plus économique, du sociologue philippin Walden Bello dans son ouvrage Deglobalization, ideas for a New World Economy[1]. Bel exemple de l’ignorance des sources et des concepts du sieur Delhommais…[...]
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