Ha ben voilà : les écolo picoreurs de graines bio (les verts dehors et rouges dedans) vont encore avoir un bon prétexte pour nous faire chier avec leurs pauvres petits wagons sur le flanc.
Juste parce que ça fait des jolis arc-en-ciel sur l’eau et que ça pique un peu les yeux !
Franchement, ces tarlouzes woke exagèrent.
Pour preuve, la fiche de données de sécurité du chlorure de vinyle :
https://www.inrs.fr/publications/bdd/fi ... CHETOX_184Citer:
Base de données FICHES TOXICOLOGIQUES
Chlorure de vinyle
Fiche toxicologique n°184
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Dans les conditions normales de température et de pression, le chlorure de vinyle est un gaz incolore, d’odeur légèrement éthérée mais inodore à faible concentration. Il est facilement liquéfié sous pression, forme sous laquelle il est habituellement utilisé.
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Le chlorure de vinyle polymérise facilement sous l’action des rayons solaires, de la chaleur ou au contact de divers catalyseurs (oxydants puissants ou métaux tels que cuivre, aluminium) avec un risque d’incendie ou d’explosion. Pour pallier cette tendance lors du stockage ou du transport, le produit est stabilisé par un inhibiteur de polymérisation, généralement un dérivé phénolique.
Au contact avec l’air, il peut former des peroxydes à l’origine d’une polymérisation explosive.
Le chlorure de vinyle commence à se décomposer vers 450 °C avec formation de petites quantités d’acétylène ; le processus s’accélère au-delà de 525 °C, libérant également chlorure d’hydrogène, vinylacétylène, chloroprène. Les produits de combustion sont principalement le chlorure d’hydrogène, les oxydes de carbone et des traces de phosgène.
Il réagit avec le cuivre, l’aluminium et ses alliages.
En présence d’humidité, il peut corroder le fer ou l’acier.
Chez les animaux :
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Le chlorure de vinyle, en exposition répétée ou prolongée, est toxique pour le foie et les reins des animaux.
Le foie et les reins sont les principaux organes cibles ; les atteintes hépatiques (nécrose, kystes, altérations cellulaires) et rénales (augmentation de poids, néphrose tubulaire) apparaissent chez plusieurs espèces.
Une exposition chronique à forte concentration (30 000 ppm, 4 h/j, 5 j/sem., 12 mois) agit sur le système nerveux central du rat (ataxie, baisse de la réponse aux stimuli externes, perturbation de l’équilibre), les examens histopathologiques révèlent une dégénérescence de la matière grise et blanche ainsi que du cervelet. La NOAEL est de 5000 ppm, 7 h/j, 5 j/sem., pendant 12 mois.
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Le chlorure de vinyle est mutagène dans les tests pratiqués in vitro et in vivo.
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Le chlorure de vinyle est cancérogène par inhalation et par ingestion pour plusieurs espèces animales ; il est classé cancérogène pour l'homme par le CIRC et l'Union européenne (respectivement groupe 1 et catégorie 1A). Testé par différentes voies d’administration, le chlorure de vinyle a induit des lésions tumorales chez le rat, la souris et le hamster. Différents types de tumeurs ont été retrouvés : tumeurs et angiosarcomes hépatiques (3 espèces), néphroblastomes (rat), neuroblastomes (rat), tumeurs pulmonaires (souris), mélanomes (hamster), tumeurs de la glande de Zymbal (rat) et de la glande mammaire (rat et souris). Les angiosarcomes ont été constatés au niveau du foie, mais aussi d’autres localisations (thymique, intra-abdominale). Ils apparaissent à partir de 5,6 mg/kg/j chez le rat mâle et 17 mg/kg/j chez la femelle ; les nodules néoplasiques hépatiques sont observés à partir de 5,6 mg/kg/j chez le mâle et 1,8 mg/kg/j chez la femelle.
Chez l’homme :
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Effets cancérogènes : Depuis le milieu des années 1970, le chlorure de vinyle monomère est connu pour provoquer des angiosarcomes hépatiques. De nombreuses études épidémiologiques ont recherché s’il existait d’autres organes cibles. En 2003, une méta-analyse des études de mortalité par cancer en relation avec l’exposition au CVM a été publiée [21]. Elle montre une augmentation significative des tumeurs hépatiques (angiosarcomes, mais aussi des sarcomes). Dans sa dernière évaluation le CIRC indique qu’il existe des preuves d’une élévation plus importante du risque de tumeurs hépatiques chez des sujets exposés au chlorure de vinyle et ayant des antécédents d’hépatite virale ou une consommation chronique d’alcool.
Alors, franchement, est-ce bien la peine de faire autant de foin pour si peux ?
Bien sûr, y’en a un peu qui va couler dans l’eau et s’infiltrer dans la terre.
Mais avec une bonne paire de botte pour éviter tout contact avec le sol et une pince à linge sur le pif pour pas trop respirer, on pourra continuer d'aller à la pêche (sport de plein air sain et naturel).
Fred92
NB : quand j’ai besoin d’infos relatives à la toxicité d’une substance, je tape le nom de la substance suivi de fds (= fiche de données de sécurité) dans mon moteur de recherche favoris. J’utilise en général celles de l’INRS,