A propos de ce crash
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Je ne suis même pas surpris.
Quand je bossai à l'aéroport de Nouméa, les avions civils commençaient à décoller à environ la moitié de la piste, plus ou moins.
Les avions militaires, eux, donnaient l'impression de décoller au quart, voire au tiers, et étaient visuellement 3, 4, voire 5 fois plus haut que les autres à peine arrivés au dessus du milieu.
Et ils avaient un angle je dirai de 30 degrés, contre 15 pour les avions civils.
C'est beau que la nature rappelle leurs limites à tous ces cowboys.
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Ben on voyait la piste, soit en étant au bord, soit de très loin, depuis un "couloir" entre les batiments, et de là on voyait le milieu de la piste.
On a même eu un champion, un jour... on entendait le bruit d'un avion allant se placer au point de décollage. Puis du bruit, du bruit, énorme.
On se demandait ce qu'il branlait. Et alors que notre regard se portait sur le milieu de la piste, donc, et qu'on s'attendait à voir passer un avion soit encore sur la piste, soit en phase de décollage, soit 3 à 4 fois plus haut, on a vu un avion je dirai à 35° degrés si pas plus, et 15 fois plus haut ! Donc 3 fois plus haut que ses "concurrents" militaires habituels.
Et là, un gendarme de la BGTA, lui même pilote de mono-hélice et en poste depuis des années, a dit "il y a vraiment des tarés !"
D'ailleurs, les mecs qui se prétendaient avoir le plus de talents à la conduite automobile sportive, à l'escadron.... ils ont tous fini par péter une ou plusieurs voitures de service.
Quand les limites d'adhérence sont dépassées, brusquement, et violemment, tu ne peux même plus gérer une dérive... tu décroches tout court, tu fais un tout droit.