On dirait que tout a bien été orchestré ... ils ont trop emprunter -> ils doivent donc être liquidé.
Ceux qui ont trop prêté (ou bien calculé) se gavent. Bizarrement personne ne se révolte ... on est bien dressé.
http://www.blogapares.com/etats-unis-la ... retraites/

Socialisation des pertes et privatisation des profits, c'est la triste morale du capitalisme moderne

La vérité est peut être entre les deux. A Détroit les habitants étaient comme nous en France, c'est à dire bien content de vivre au dessus de leurs moyens depuis des années, plutôt que de prendre des mesures courageuses (et impopulaires) pour réduire des dépenses publiques que l'on ne peut plus financer. Le problème quand on dépense plus que ce que l'on a, c'est qu'un jour il faut passer à la caisse et que là la note est lourde. Ce jour là je trouve normal que les populations payent leur part, ce serait trop facile d'effacer la dette d'un coup de baguette magique. Par contre les créanciers (qui ont prêtés à des collectivités publiques, Etats...) au bord de la faillite doivent aussi assumer et supporter une partie des pertes.

Aux US il y avait déjà eu des fonds-vautours qui avaient racheté des fonds de pension privés, les avaient vidés, puis mis en faillite : les retraités se retrouvaient à poil, en toute légalité !
Les fonds de pensions publics sont maintenant attaqués, il va y avoir du sport.

Les noisettes accumulées dans les caisses de retraite suscitent des envies un peu partout dans le monde.
.... et certains critiquent les papy-boomers ! (qui n'auront bientôt plus que leurs presbyt-zyeux pour pleurer)

Baisser les dépenses publiques, c'est compliqué, surtout dans les villes américaines endettées qui offrent déjà peu de services publics. Si l'on sabre dans les dépenses d'infrastructures et d'entretien c'est le cercle vicieux.
La ville de détroit a de plus été ravagée par la crise automobile. Pas vraiment de solutions donc. A part peut-être l'augmentation des prélèvements des grosses fortunes. Reste à savoir si cette option n'est pas réservée à l'administration fédérale.

A peine hors sujet :

A moins qu'un fil n'ait déjà été consacré au sujet suivant, un économiste dépourvu de préventions idéologiques (il n'en manque sûrement pas... ) pourrait nous éclairer sur le paradoxe des dettes publiques :

On s'endette quand on n'a pas de quoi payer ce qu'on achète. Mais voilà, on n'achète que ce qui peut être produit. On ne s'endette ainsi que lorsque la capacité de production est suffisante. Cela veut dire qu'on est dans la situation absurde de pouvoir produire tandis qu'il n'y a pas assez d'argent pour le payer. Sauf précisément en allant solliciter de l'argent en stock, des bits électriques, à rémunérer avec intérêt. Pour un esprit simple et sans cupidité, c'est à n'y rien comprendre.

Tant que les banques prêtent il y a suffisamment d'argent pour payer les factures. Il ne faut pas oublier que les banques ont le pouvoir de création monétaire, donc du moment qu'elle jugent une demande de crédit solvable elle peuvent pourvoir à l'offre, ainsi la quantité de monnaie est extensible.
Le problème surgit quand les banques ne veulent plus prêter de l'argent qui servira à rembourser d'autres crédits.

Mais cela n'explique pas pourquoi l'exploitation de la capacité de production existante, finie, ne semble pouvoir se faire sans empilement exponentiel (au sens mathématique et non pas journalistique du terme) de dette collective. On a l'impression qu'il ne serait pas possible d'exploiter toute la capacité de production sans que cette exploitation finisse infailliblement par des transferts massifs de richesse que ne justifie que l'exponentielle ci-dessus.

Voici l'explication de Marx qui je crois est la plus probante:
En simplifié ça donne:
Les capitalistes ne paient pas assez les travailleurs pour qu'ils puissent acheter les produits qu'ils fabriquent. Ceci entraîne une surproduction.
Une des solutions (pas formidable) que l'on a mis en place: On va prêter de l'argent aux travailleurs pour qu'ils puissent acheter les produits. C'est comme cela qu'on en ait arrivé à un énorme taux d'endettement des ménages.
La même chose avec l'état: pour plaire aux capitalistes il ne prélève pas suffisamment d’impôts et donc s'endette. De plus la mondialisation aidant, taxer les entreprises nationales (ou les capitalistes)à un taux "nécessaire" pour l'équilibre des comptes publics les rends moins compétitives donc on évite.

J'aimerais apporter un rectificatif à ta phrase que j'ai mis en gras :
La même chose avec l'état: pour plaire aux capitalistes il ne prélève pas suffisamment d’impôts aux riches, répercute sur les classe moyennes et donc s'endette