Ecureuil a écrit:
La vérité est peut être entre les deux. A Détroit les habitants étaient comme nous en France, c'est à dire bien content de vivre au dessus de leurs moyens depuis des années, plutôt que de prendre des mesures courageuses (et impopulaires) pour réduire des dépenses publiques que l'on ne peut plus financer. Le problème quand on dépense plus que ce que l'on a, c'est qu'un jour il faut passer à la caisse et que là la note est lourde. Ce jour là je trouve normal que les populations payent leur part, ce serait trop facile d'effacer la dette d'un coup de baguette magique. Par contre les créanciers (qui ont prêtés à des collectivités publiques, Etats...) au bord de la faillite doivent aussi assumer et supporter une partie des pertes.
Baisser les dépenses publiques, c'est compliqué, surtout dans les villes américaines endettées qui offrent déjà peu de services publics. Si l'on sabre dans les dépenses d'infrastructures et d'entretien c'est le cercle vicieux.
La ville de détroit a de plus été ravagée par la crise automobile. Pas vraiment de solutions donc. A part peut-être l'augmentation des prélèvements des grosses fortunes. Reste à savoir si cette option n'est pas réservée à l'administration fédérale.