bbrGS a écrit:
silverculteur a écrit:
GoldOrHack a écrit:
Le cours de l'engrais Ammonitrate 33.5% est passé de 250€ en mars 2021... à 1250€ en mars 2022C'est une information recueillie par un agriculteur près de ma petite maison dans la prairie... et c'est confirmé!
https://www.web-agri.fr/marches-agricoles/engrais"Impossible de faire pousser du blé à ce tarif, je compte en semer zéro pour 2023, et j'ai déjà arrêté l'élevage car je perdais de l'argent."
Mêmes échos chez vous?
S'il ne me raconte pas de pipeau, le prix du blé va monter au plafond l'année prochaine... Et la production de blé en Ukraine ne devrait pas battre des records cette année...

70 % des producteurs de céréales utilisent l'Ammonitrate en granulé comme engrais azoté car il a une action immédiate après épandage et lente par la suite.
Ils peuvent faire comme les 30% des autres céréaliers qui utilisent des solutions azotées ou de l'urée granulée. Faut juste passer le tracteur 2 fois de plus.
Faute de grives, il faut savoir manger des merles
Avant de discuter du prix du blé pour l'année prochaine, il faut déjà attendre de voir ce que donnera la prochaine récolte. Si elle est mauvaise, c'est dés cette année que le prix va exploser

Le blé de cette année est déjà vendu par les céréaliers avant même les récoltes. Les céréaliers de mon entourage ont vendu en début d'année leur production avant même de l'avoir récolté. Malheureusement pour eux avant même que le prix s'envole.
Ils m'ont expliquer que les banques leur proposent toujours de leur acheter leur production sur des contrats à terme car çà leur permet d'avoir de la trésorie en début d'année. Et oui les banques sont arrivées à faire perdre le bon sens paysan aux agriculteurs et les voilà maintenant sans le savoir des spéculateurs sur les matières premières. Et comme dans toute spéculation il y a des gagnants et des perdants (et c'est toujours la banque qui gagne !)
Je parlais du prix coté, pas du prix donné aux céréaliers
La prévente au prix moyen d'achat garanti n'est pas le prix coté. C'est une facilité pour le producteur qui n'a pas à stocker, ni à chercher des acheteurs. De ce fait, il accepte un prix de vente calculé sur la moyenne des années précédentes et en fonction de son prévisionnel de production.
Mais celui qui a acheter les récoltes les stocke et les revend sur le marché en incluant ses couts de stockage, transport, et gestion. C'est ça, plus l'offre et demande, qui font les prix cotés.
Si les récoltent sont maigres, les céréaliers rentreront moins de trésorerie (paiement du contrat en prévente qui est étalé sur la saison de culture mais qui s'ajuste en fonction des tonnages prévus par le céréalier au fur et à mesure que la saison de culture avance), les acheteurs (coopératives via banquiers), stockeront moins, mais la cote des produits explosera quand même. Qu'il y ait eu des contrats de préventes ne changera rien.